Le ministre national du Tourisme, Didier M'pambia, a annoncé lundi, lors d’un briefing de presse organisé par le ministre de la Communication et Médias, des perspectives de transformation et de délocalisation pour le Jardin Zoologique de Kinshasa.

« C'est vrai qu'il est dans un état assez délabré, mais nous avons un partenariat entre l'ICCN, qui est le gestionnaire du site, et des partenaires égyptiens, qui vont incessamment sous peu démarrer et permettre de restaurer ce zoo-là », a déclaré Didier M'pambia. Cependant, il a souligné que l’espace actuel, limité à 7 hectares, ne permet pas d'accueillir un zoo conforme aux standards internationaux.

Le ministre a évoqué l’idée de transformer le site en un espace spécialisé, tel qu’un reptilarium ou un habitat pour oiseaux en cage. « Il y a lieu de le transformer », a-t-il affirmé, avant d’ajouter que des normes modernes imposent des espaces plus vastes pour les animaux, rendant le site actuel « caduc ».

Une délocalisation vers le site de N’sele, où existait autrefois un jardin zoologique plus spacieux, est également en discussion. « À N’sele, il y a plus d’espace pour faire des cages où l’on peut avoir des animaux. On ne peut plus aujourd’hui mettre un lion dans un espace confiné », a-t-il expliqué.

Cette démarche, a précisé Didier M'pambia, implique plusieurs ministères, dont celui de la Défense et celui de l’Environnement. Elle nécessite également une collaboration étroite avec les acteurs de la conservation, notamment le Corps pour la Protection des Parcs Nationaux (PPN).

Un zoo historique en quête de renouveau

Le Jardin Zoologique de Kinshasa, créé en 1938, est un site emblématique de la capitale congolaise, mais il souffre depuis des années d’un manque d’entretien et de financement. Les infrastructures délabrées et la réduction du nombre d’animaux ont terni son attractivité. En janvier 2022, le zoo attendait encore une rénovation annoncée de longue date.

Le projet de transformation et de délocalisation pourrait offrir une nouvelle vie à ce site historique, tout en répondant aux exigences modernes de conservation et de bien-être animal.

actualite.cd/CC



Les députés nationaux et sénateurs de l'UDPS/Tshisekedi et ses mosaïques ont apporté leur soutien à la volonté exprimée par le Chef de l'État Felix Tshisekedi de vouloir doter la République Démocratique du Congo d'une nouvelle constitution. Dans une déclaration faite dimanche 23 novembre, les élus de la première force politique du pays saluent cette initiative et invitent leurs bases respectives à accompagner le projet jusqu'à sa matérialisation.

"Conscients des imperfections contenues dans ladite Constitution à la lumière des enjeux en rapport avec l'intégrité de notre territoire et les conditions de fonctionnement de nos institutions avons décidé à l'unanimité et sans condition d'accompagner le Chef de l'État notre Autorité de référence dans cette démarche Ô combien démocratique, invitant par conséquent nos bases respectives à se ranger comme un seul homme derrière le Chef de l'État pour l'aboutissement heureux de ce processus déjà engagé", dit la déclaration lue par le député national Patrick Matata Makalamba, élu de Kisangani (Tshopo).

Le débat autour de la révision ou du changement de la constitution continue de diviser la classe socio politique congolaise. Lors de ses récents voyages à l'intérieur du pays, Félix Tshisekedi avait annoncé la mise en place, dès l'année prochaine, d'une commission nationale multisectorielle, devant proposer une constitution adaptée aux réalités des Congolais et «rédigée par les Congolais », estimant que l'actuelle loi fondamentale avait été rédigée par des étrangers à l’étranger et certaines de ses dispositions bloqueraient le bon fonctionnement des institutions de la République. 

Du côté de l'opposition, représentée notamment par les camps Joseph Kabila, Katumbi, Fayulu, Matata et plusieurs mouvements de la société civile, ce «plan diabolique» qui consacre la balkanisation du pays, représente une menace grave pour la souveraineté nationale et la démocratie en République démocratique du Congo. Ils envisagent dans les prochains jours d'entamer des manifestations pacifiques dans les rues de Kinshasa et ailleurs pour exiger le respect de l'actuelle Constitution de la République démocratique du Congo. 

Clément Muamba



Le président de la République, Félix Tshisekedi, entame ce mardi 26 novembre, une mission d’itinérance dans la province du Tanganyika.

Cette visite, qui s’étendra sur près d’une semaine, sera marquée par plusieurs activités, dont la 11e Conférence des gouverneurs des provinces et la 23e réunion du Conseil des ministres, prévues à Kalemie, chef-lieu de la province du Tanganyika.

Selon Giscard Kusema, directeur de la presse présidentielle, cette mission d’itinérance combinera des activités institutionnelles, des échanges avec la population locale et des inspections de projets de développement.

« Le président de la République devrait présider la 23ème réunion du Conseil des ministres sur place à Kalemie. Plusieurs membres du gouvernement ainsi que les gouverneurs ont déjà fait le déplacement », a précisé Giscard Kusema.

La 11e Conférence des gouverneurs des provinces sera l’un des moments clés de cette mission. Cette rencontre réunit les gouverneurs pour discuter des enjeux locaux et des stratégies à adopter pour renforcer la gouvernance et le développement dans les provinces.

Parmi les temps forts de cette mission, un meeting avec la population est prévu dès l’arrivée du chef de l’État à Kalemie, mardi 26 novembre. Ce sera une opportunité pour Félix Tshisekedi de parler directement avec les habitants de cette province.

Le président de la République profitera également de son séjour pour inspecter divers projets réalisés dans le cadre du Programme de 145 territoires, ainsi que d’autres projets financés par le Gouvernement central.

radiookapi.net/CC



L'Observatoire de la liberté de la presse en Afrique, (OLPA) a salué, lundi 25 novembre, la décision du tribunal de paix de Kinshasa/Gombe d'accorder la liberté provisoire à Patrick Lokala, journaliste et responsable du médias Télé News RDC basé à Kinshasa.

Cette ONG de défense et de promotion de la liberté de la presse confirme que Patrick Lokala a quitté le cachot du parquet de grande instance de Kinshasa/Gombe le même lundi dans la soirée après paiement d'une caution. Le journaliste a passé 49 jours en détention.

Patrick Lokala avait été interpellé le 7 octobre dernier, accusé par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) d'outrage aux magistrats, faux en écriture et propagation de faux bruits mais aussi par un autre journaliste pour imputation dommageable. 

Sa libération a aussi été saluée par le président de l’Union nationale de la presse du Congo.

radiookapi.net/CC



Ce lundi, le pape François a autorisé la béatification de Floribert Bwana Chui, un jeune catholique congolais assassiné en 2007 à Goma « en haine de la foi ».

Cette décision honore la mémoire d’un homme qui a choisi de donner sa vie plutôt que de céder à la corruption.

Né le 13 juin 1981, Floribert Bwana Chui était chef de bureau à l’Office Congolais de Contrôle (OCC). Le 7 juillet 2007, il a été enlevé et tué dans la nuit après avoir refusé de valider l’entrée en RDC de denrées alimentaires avariées en provenance du Rwanda. Fidèle à ses principes, il avait rejeté les pots-de-vin proposés et détruit ces produits dangereux pour la santé publique.
 

Membre actif de la Communauté de Sant’Egidio, Floribert consacrait également son temps libre à soutenir les enfants de la rue. Il répétait souvent : « Est-ce que je vis pour le Christ ou pas ? Mieux vaut mourir que d’accepter cet argent. » Son assassinat, qualifié de martyre par l’Église catholique, illustre son engagement indéfectible pour l’intégrité et la justice, même au péril de sa vie.

Lors de sa visite en RDC en février 2023, le pape François avait déjà évoqué la figure de Floribert devant des milliers de jeunes réunis à Kinshasa, le présentant comme un modèle d’honnêteté et de résistance face à la corruption. « Il aurait pu céder, personne ne l’aurait su, et il aurait gagné. Mais il a choisi d’être honnête, de dire non à la saleté de la corruption », avait alors déclaré le souverain pontife.

En autorisant sa béatification, le pape François rend un vibrant hommage à ce jeune martyr congolais, dont le témoignage incarne les valeurs chrétiennes de justice et d’intégrité. Un modèle inspirant pour la jeunesse africaine, confrontée aux défis éthiques d’un environnement souvent rongé par la corruption.

Floribert Bwana Chui rejoint ainsi les rangs des bienheureux de l’Église catholique, une reconnaissance de son sacrifice suprême pour défendre ses principes moraux. Un message fort envoyé à tous ceux qui, comme lui, osent lutter contre les dérives d’un système gangrené par les malversations.

mbote/CC



Le FCF TP Mazembe, les Corbeaux Dames, ont remporté ce samedi 23 novembre 2024, au Maroc, la finale de la Ligue des Champions féminine de la CAF, en dominant l'AS FAR sur le score de 1-0.

C'est à la 10ème minute de jeu que Marlène Yav Kasaj a ouvert le score, transformant avec sang-froid un penalty obtenu suite à une faute dans la surface marocaine. Ce but a été suffisant pour offrir la victoire aux Congolaises et inscrire leur nom au palmarès de la compétition.

Après avoir marqué ce but, les corbelles ont fait preuve d'une grande solidarité défensive pour repousser les assauts répétés des Marocaines. L'AS FAR a tout tenté pour égaliser, mais la défense congolaise a résisté jusqu'au coup de sifflet final.

C'est une première historique pour la République Démocratique du Congo. L'equipe féminine du TP Mazembe devient le premier club congolais à remporter la Ligue des Champions Féminine de la CAF.

Bob Bondo



Dans un match très disputé, l'AS Vita Club a arraché la victoire face à l'OC Renaissance sur le score d'un but à zéro, ce dimanche 24 novembre 2024, au stade des Martyrs de Kinshasa.

Les deux équipes se sont livrées un combat acharné pendant 90 minutes, mais c'est finalement Jonathan Ikangalombo qui a fait la différence en marquant le but de la victoire à la 92ème minute.

Ce succès, acquis in extremis, permet aux Moscovites de se relancer dans la course aux play-offs. V. Club compte désormais 9 points en 6 matchs en Linafoot. De son côté, l'OC Renaissance est 7e avec 11 points au classement en 9 matchs joués dans le groupe B.

Avec cette victoire, Vita Club signe une domination historique. Les statistiques parlent d'elles-mêmes : en 16 confrontations directes, Vita Club s'est imposé 12 fois face à Renaissance et 4 matchs nuls.

Bob Bondo



La presse congolaise traverse une période sombre avec la disparition de quatre journalistes en l’espace d’une semaine, marquant une série de drames pour la profession. Parmi les décès, celui de Jemimah Diane Mogwo, journaliste à la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), a particulièrement ému le pays. Elle est décédée ce dimanche à l’hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa, des suites d’une agression brutale survenue le 12 novembre.

Jemimah Mogwo avait été attaquée par des "kulunas", des délinquants armés, alors qu’elle rentrait chez elle après avoir présenté le journal télévisé de 23h00. L’attaque, survenue près du camp Kokolo, l’avait laissée inconsciente après un violent coup à la tête. Secourue par un policier, elle avait été transportée à l’hôpital militaire du camp Kokolo avant d’être transférée pour des soins spécialisés. Alors que son état semblait stable jeudi dernier, il s’est brusquement détérioré, entraînant son décès ce dimanche matin.

La disparition de Jemimah Mogwo s’ajoute à celles d’Eugène Ngimbi Mabedo, éditeur du journal L’Intermédiaire, décédé le 20 novembre d’une crise cardiaque, de Claude-Constant Nyembwe Mutoka, une figure de la presse écrite congolaise, mort ce dimanche à l’hôpital de Kintambo après une crise, et de Médine Biankunzu Lubamba, journaliste à la RTNC 2, emportée ce dimanche après-midi par un AVC.

actualite.cd/CC



L’Assemblée nationale adopte, ce vendredi 22 novembre, le projet de loi de finances 2025. Il est revu à la hausse sur proposition de la commission Écofin qui l’examine en profondeur. 

Il est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à 51.133.596.828.082 FC (Cinquante-et-un mille cent trente-trois milliards cinq cent quatre-vingt-seize millions huit cent vingt-huit mille quatre-vingt-deux Francs Congolais). soit une croissance de 24,1%, par rapport à la loi de Finances de 2024, et 13,7% comparativement à la loi de Finances rectificative de l’année.

Celui présenté par le Gouvernement était quant à lui chiffré à 49.846,8 milliards de FC.

Dans son rapport dont l’économie a été présenté par le président  Guy Mafuta, l’Écofin a dégagé des recettes additionnelles qui ont occasionnées la hausse de ce budget. Il apaise même les élus sur l’allocation de ces nouvelles recettes.

« La marge budgétaire totale dégagée s'élève donc à 2.457,3 milliards de FC, soit 1,15% du PIB, que la commission a affecté prioritairement aux secteurs porteurs de croissance économique et à ceux à fort impact social. Dans cette perspective, 37,6% des ressources dégagées ont été affectées aux infrastructures, 4,6% au secteur de l'éducation, 5,3% pour l'enseignement supérieur et universitaire ainsi que la recherche scientifique, 6,8% à celui de la santé, 6,8% à l'Energie, 3,7% au Transport et 5,4% à l'ensemble Agriculture, Pêche & Élevage et Développement Rural », explique-t-il.

Le rapport de l’Écofin était assorti des recommandations.

Parmi elles, figures celles spécifiques au Gouvernement en matière des recettes, notamment :

- Réaliser le plancher des recettes publiques tel que prévue dans la loi de Finances 

- renforcer la mobilisation des recettes de l’état par la mise en œuvre des réformes du système fiscal national;

- ⁠Finaliser l’audit du secteur des télécommunications;

- ⁠Accélérer le processus de marquage moléculaire en vue d’accroître les recettes pétrolières

- ⁠Confier à l’hôtel des monnaies, l’impression de tous les imprimés de valeurs et le rendre disponibles en temps voulu auprès des tous les ministères et services d’assiettes;

- ⁠Finaliser la mise en œuvre de réformes susceptibles de booster la mobilisation des recettes.

Adopté en première lecture, le texte sera envoyé au Sénat pour une seconde lecture. Si la chambre haute l’adopte en des termes identiques avec ceux de la chambre basse du Parlement, il sera envoyé au Président de la République pour promulgation. S’il l’est en des termes non-identiques, une commission mixte paritaire Assemblée nationale-Sénat sera mise en place pour aplanir les divergences. Si elle y arrive, tant mieux, le texte sera adopté à nouveau par les deux chambres. Si les divergences persistent, c’est la version de l’Assemblée nationale qui prime, selon la Constitution.

Berith Yakitenge



Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a présenté ce vendredi 22 novembre devant les députés nationaux huit projets de loi au nom de l'Exécutif national.

S'inscrivant dans la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, ces textes visent à renforcer la mobilisation des ressources publiques, à lutter contre l’évasion fiscale et à financer des projets de développement dans les secteurs prioritaires, tels que l’agriculture, les infrastructures et la santé.

Parmi ces projets, deux concernent des instruments multilatéraux fiscaux récemment signés par la RDC. Le premier porte sur la lutte contre l’érosion de la base d’imposition et le transfert des bénéfices (BEPS), ciblant les stratégies de planification fiscale agressive des multinationales. Cet instrument vise à modifier les conventions fiscales bilatérales entre la RDC et des pays partenaires, tels que l’Afrique du Sud, la Belgique, les Émirats Arabes Unis, le Qatar et la Turquie. Il introduit également des mesures, comme la règle de limitation des avantages (LOB), pour prévenir l’abus des avantages fiscaux négociés.

Le second projet concerne la convention multilatérale facilitant la mise en œuvre de la règle d’assujettissement à l’impôt au titre du Pilier 2.

Les cinq autres projets de loi concernent des accords de financement destinés à des initiatives stratégiques :

  • Agriculture : Deux projets majeurs financés par le Fonds Africain de Développement (FAD) et la Banque Africaine de Développement (BAD) visent à transformer le secteur agricole. Le Programme d’Appui à la Gouvernance et au Développement des Compétences (118 millions USD) cible la formation de 50 000 jeunes dans l’agro-business, tandis que le Projet d’Appui au Développement des Chaînes de Valeurs Agricoles (262 millions USD) ambitionne de réduire l’insécurité alimentaire et de créer 75 000 emplois.
  • Infrastructures : Un prêt syndiqué de 270 millions USD, négocié avec des banques sud-africaines, vise à moderniser le réseau routier national pour améliorer la connectivité entre provinces et soutenir la diversification économique.
  • Santé : Un accord de 250 millions USD avec la Banque mondiale permettra de renforcer les capacités du système de santé congolais, touchant 43,8 millions de personnes, avec un accent particulier sur les femmes en prénatal et postnatal, ainsi que sur les populations marginalisées.

À l’issue de la plénière, Doudou Fwamba a exprimé sa satisfaction :

« Je suis très heureux de présenter ces projets de loi au nom du Gouvernement, dirigé par Son Excellence Madame Judith Suminwa Tuluka. Ils représentent un pas crucial vers l’optimisation de notre fiscalité et le financement de nos priorités nationales. »

Il a également souligné l’importance des infrastructures :
« Sans routes, il n'y aura pas d'externalités positives, ni de croissance endogène découlant de la transformation de l’agriculture », a-t-il affirmé.

Les textes ont été déclarés recevables et transmis à la commission mixte Écofin-Relations extérieures, qui dispose de cinq jours pour déposer son rapport auprès du bureau de l’Assemblée nationale.

actualite.cd/CC

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