Annoncée le 04 octobre sur toute l’étendue de la RDC, la rentrée scolaire 2021-2022 n’est effective notamment dans les écoles catholiques. Plusieurs enseignants des écoles conventionnées catholiques n’ont pas repris le chemin d’écoles et conditionnent la rentrée par l’accomplissement de différentes promesses faites par le gouvernement.
Pour cette nouvelle année scolaire, les chevaliers de la craie blanche tapent une fois sur la table pour l’amélioration effective de leurs salaires de manière graduelle et autres avantages notamment les soins de santé.
En réaction, l’archevêque de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo estime que l’église catholique n’a aucune part dans cette série de grève. Pour lui, il s’agit d’un conflit entre les employés et leur employeur.
« Ce qui se passe actuellement n’a rien à avoir avec l’église catholique. C’est un conflit de travail entre un employeur, qui est l’État, et ses employés, qui sont les enseignants. Donc, il ne s’agit pas d’un conflit entre l’État Congolais et l’église catholique », a-t-il réagi devant la presse, Jeudi 07 octobre à Kinshasa.
Fridolin Ambongo dénonce cependant des “insultes” à l’endroit de l’église catholique. « Il y en a qui font des mauvaises lectures. Quand on est dans un cas comme celui-là, beaucoup se mettent à insulter l’église catholique, le cardinal, les évêques. Je crois que nous descendons très bas avec cette culture », regrette le cardinal.
Et d’indiquer : « la grève, à moins que l’on me prouve le contraire, est un droit constitutionnel dans notre pays. On ne peut pas intimider quelqu’un parce qu’il fait la grève ».
Par ailleurs, l’archevêque de Kinshasa appelle au dialogue franc entre les grévistes et le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique en vu de trouver des solutions palliatives.
Serge Sindani
Au cours d’une séance d’échange à bâton rompu avec la presse ce jeudi 07 octobre, le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire Muhindo Nzangi accompagné de son collègue de la communication et médias Patrick Muyaya a apporté les éclairages nécessaires sur les grandes réformes amorcées dans son secteur consécutivement aux recommandations des états généraux.
Brossant l’état de lieu de son secteur cinq mois après son arrivée, Muhindo Nzangi renseigne avoir “circuler dans la moitié du pays pour se rendre compte de comment fonctionnent les universités et établissements supérieurs du pays.
Le constat qui se dégage est qu’il y a inadéquation entre la formation dispensée et les demandes du pays. Ainsi, 80% de ces formations sont orientées vers les sciences humaines et seulement 20% pour les sciences techniques”
Et d’ajouter, “grâce aux Etats généraux organisés il y a trois semaines à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga, les participants ont formulés 329 recommandations regroupées en 8 thématiques” parmi lesquelles, il cite :
La loi cadre de l’éducation nationale qui a épinglé les grandes reformes à opérer dont l’arrimage au système de LMD (Licence, Master et Doctorat) dès l’année académique prochaine.
Dans ce premier point, il est aussi question de faire un diagnostic sans complaisance du secteur, établir une cartographie de l’ESU avec à la clef le constat unanime de l’invisibilité de plusieurs établissements.
Le patron de l’ESU a aussi insisté sur l’accent particulier qui doit être mis sur les métiers. “Au Katanga par exemple, une province à vocation minière, on n’y trouve pas d’écoles qui forment sur les metiers de mines. Mon souhait est qu’on forme des jeunes gens sur base de référentiel, c’est donc l’une de grandes réformes à entreprendre pendant mon mandat” à t-il dit à la presse.
Avant de préciser que la viabilisation des établissements est une priorité majeure surgit en ce qui concerne les facultés techniques et sanitaires comme la médecine et la pharmacie. C’est ce qui l’a poussé à procéder à l’assainissement des établissements. Avec comme conséquence “la fermeture de certaines facultés de médecine”. A ce sujet, le ministre indique que des solutions sont envisagées pour les étudiants dont les facultés s’inscrivent dans la logique des établissements intermédiaires. ”Les étudiants seront réorientés vers les établissements viables, les établissements intermédiaires seront placés sous la tutelle d’un autre juge viable”.
Numérisation de la gestion de ressources de patrimoines des universités. A ce niveau, il est question de mettre en œuvre le plan du numérique déjà adopté. “Bientôt, nous allons faire un tour dans les universités pour passer à la numérisation du nombre d’étudiants, du personnel administratif, des enseignants et tous les services qui vont avec telles que des bibliothèques numériques” a indiqué le ministre volontariste.
La promotion de valeurs.
Sur ce point précis, l’idée est de lutter contre les anti valeurs. “Il s’est installé depuis un temps de pratiques non désirables dans les universités. Des actes d’anti valeurs tels que le phénomène de points sexuellement transmissibles, vente des syllabus”.
Les états généraux ont constaté que plusieurs “infrastructures datent encore de l’époque coloniale alors que le nombre d’étudiants ne cesse d’augmenter. À travers les 20 dollars payés régulièrement par les étudiants chaque année, nous allons réhabiliter les établissements” renseigne le ministre et d’insister “il faut que cet argent serve réellement au renouvellement des infrastructures universitaires”.
Pour ce qui est des enseignants, “nous ne pouvons pas exiger la qualité de l’enseignement sans que le gouvernement ne puisse fournir d’effort” a plaidé le ministre. Ainsi ils se sont mis au travail pour l’amelioration de conditions salariales des enseignants qui demeure “une priorité” pour Mohindo Nzangi.
Au chapitre des annonces, il sied de noter que “pour ce mois d’octobre, 393 nouveaux docteurs vont être payés pour ce mois et 276 restants les seront au mois de novembre” a annoncé le ministre.
Par ailleurs il a indiqué que pour décourager l’affluence dans les facultés de droit, médecine, sciences politiques et autres, “une hausse des frais dans ces facultés est envisagée. Alors que des bourses seront disponibilités pour les facultés des métiers”. En outre, une école de mines verra le jour à l’Université de Kolwezi. La relève académique était aussi évoquée, une plaidoirie sera menée au niveau du gouvernement pour assurer un rajeunissement du corps enseignant.
Concernant la contribution de 15 et 20.000$ reçu par pour l’organisation des états généraux de l’enseignement supérieur et Universitaire, la ministre précise que “ces assises ont concernés tous les acteurs du secteur, et chacun à son niveau était appelé à contribuer d’une manière ou d’une autre, bien que le gouvernement a débloqué l’argent en retard, certains fonds sont aussi venus des partenaires comme l’UNESCO”.
Stéphie MUKINZI
Le prix Nobel de littérature 2021 a été attribué au romancier tanzanien Abdulrazak Gurnah, a annoncé l’Académie suédoise, jeudi 7 octobre. L’auteur, connu notamment pour son roman Paradise (1994), a été récompensé pour sa narration « empathique et sans compromis des effets du colonialisme et du destin des réfugiés pris entre les cultures et les continents », selon le jury. Son œuvre s’éloigne des « descriptions stéréotypiques et ouvre notre regard à une Afrique de l’Est diverse culturellement qui est mal connue dans de nombreuses parties du monde », a expliqué le jury.
Ce prix est une surprise et de nombreux critiques et éditeurs ont confessé qu’ils ne connaissaient pas l’écrivain, absent de la liste des pronostics, même comme simple outsider. Son propre éditeur en Suède, Henrik Celander, a expliqué à la presse suédoise qu’il n’aurait jamais imaginé qu’il décroche le Graal littéraire. Quand l’Académie suédoise a appelé, « j’ai cru à une blague », a même confié Abdulrazak Gurnah.
Né en 1948 sur l’île de Zanzibar, Abdulrazak Gurnah est arrivé au Royaume-Uni en tant que réfugié à la fin des années 1960. Il est l’auteur de dix romans, dont Près de la mer (2001), et de nouvelles. Il vit à Brighton et enseigne à l’université du Kent.
Les réfugiés d’Afrique « ne viennent pas les mains vides »
Abdulrazak Gurnah a appelé l’Europe à voir l’arrivée des réfugiés venus d’Afrique comme une richesse. « Beaucoup de ces gens qui viennent, viennent par nécessité, et aussi franchement parce qu’ils ont quelque chose à donner. Ils ne viennent pas les mains vides », a affirmé l’écrivain dans une interview à la Fondation Nobel, appelant à changer de regard sur « des gens talentueux et pleins d’énergie ».
Jusqu’à sa récente retraite, il était professeur de littérature anglaise et postcoloniale à l’université du Kent, à Canterbury, où il était un fin connaisseur de l’œuvre du Nobel de littérature nigérian Wole Soyinka et du Kényan Ngugi wa Thiong’o, qui figurait parmi les favoris pour le Nobel cette année. Il est le premier auteur noir africain à recevoir la plus prestigieuse des récompenses littéraires depuis Soyinka, en 1986. L’an passé, c’est la poétesse américaine Louise Glück qui avait été sacrée pour son œuvre « à la beauté austère ».
La Tanzanie a aussitôt salué cette distinction. « Vous avez sans aucun doute rendu justice à votre profession, votre victoire est celle de la Tanzanie et de l’Afrique », a déclaré sur Twitter le porte-parole du gouvernement, à l’adresse du natif de Zanzibar, cet archipel situé au large des côtes tanzaniennes.
Parmi les 118 lauréats en littérature depuis la création des prix, 95, soit plus de 80 % sont des Européens ou des Nord-Américains – la France, à elle seule, s’est vu décerner 13 % des prix. Ils sont 102 hommes au palmarès pour 16 femmes. Depuis 2012 et le Chinois Mo Yan – et jusqu’à Abdulrazak Gurnah –, seuls des Européens ou des Nord-Américains avaient été sacrés, et l’audace s’était plutôt manifestée dans l’éclectisme du genre – comme Bob Dylan en 2016. C’est la deuxième fois en trente-cinq ans qu’un auteur noir africain reçoit le prix Nobel de littérature après le Nigérian Wole Soyinka en 1986.
Les dix précédents lauréats du prix Nobel de littérature
- 2020 : Louise Glück (Etats-Unis)
- 2019 : Peter Handke (Autriche)
- 2018 : Olga Tokarczuk (Pologne)
- 2017 : Kazuo Ishiguro (Royaume-Uni)
- 2016 : Bob Dylan (Etats-Unis)
- 2015 : Svetlana Alexievitch (Biélorussie)
- 2014 : Patrick Modiano (France)
- 2013 : Alice Munro (Canada)
- 2012 : Mo Yan (Chine)
- 2011 : Tomas Tranströmer (Suède)
En battant jeudi 7 octobre au stade des martyrs de Kinshasa les Barea du Madagascar (2-0), les Léopards de la RDC se relancent dans la course pour la qualification au mondial Qatari 2022 dans la zone Afrique, après deux sorties soldées par des matchs nuls.
Les fauves Congolais qui menaient à la pause grâce à Chadrac Akolo ont contenu les assauts des malgaches jusqu’à la pause.
Après les citrons, les Léopards de la RDC ont poussé et obtenu le deuxième but grâce au penalty transformé par Dieumerci Mbokani. La RDC enregistre sa première victoire en cette phase éliminatoire. Les Léopards se relancent dans ce groupe et ce, en présence du chef de l'Etat, Félix Tshisekedi.
Le Madagascar pour sa part a essuyé sa troisième défaite de suite. Éric Rabesandratana qui a pris la tête de la sélection malgache cherchera à grappiller ses premiers points le 10 octobre prochain lors du match retour à Antananarivo.
En attendant cette 4e journée, le classement se présente comme suit :
1. Benin 7 points (+2)
2. RDC 5 points (+2)
3. Tanzanie 4 points
4. Madagascar 0 point (-4)
Ali Kalonga (avec radiookapi.net)
Le gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila Mbaka sera en meeting populaire ce vendredi à partir de 13h dans la capitale de la République démocratique du Congo.
L'information a été confirmée ce mercredi 6 octobre 2021 à 7SUR7.CD par la cellule de communication de l'Hôtel de ville de Kinshasa.
À en croire la même source, le premier citoyen de la ville tiendra son meeting populaire au terrain Sainte Thérèse situé dans la commune de N'djili, en plein district de la Tshangu, un des coins chauds de la capitale.
Dans le cadre des préparatifs de cette manifestation, l'autorité urbaine appelle ses administrés à y prendre part massivement.
"Les habitants de la Tshangu, venez nombreux. Ça sera chaud", lit-on dans une affiche du gouverneur qui annonce ce meeting populaire.
Il sied de souligner par ailleurs que le meeting de Gentiny Ngobila Mbaka, annoncé comme un moment d'échanges avec ses administrés, interviendra un jour avant celui de la coalition de l'opposition LAMUKA, dans la même commune et au même endroit.
Pour leur part, Martin Fayulu et Adolphe Muzito avaient appelé à l'organisation de ce meeting populaire, notamment pour s'opposer à la politisation de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et à tout glissement en 2023.
Jephté Kitsita
Durant la période allant du 1er juin 2020 au 31 mai 2021, le Bureau Conjoint des Nations-Unies pour les Droits de l’Homme (BCNUDH) a notifié une diminution de 23% des violations des droits de l’homme en RDC. Le BCNUDH l’affirme dans son rapport publié ce mardi 5 octobre à l’occasion du dialogue renforcé sur la situation des droits de l’homme en République démocratique du Congo qui a eu lieu au Conseil des droits de l’homme à Genève.
« Durant la période considérée, le Bureau conjoint a observé une diminution de l’ordre de 23% des violations des droits de l’homme et des atteintes à ces droits liées à l’espace démocratique (664 par rapport à 857 pour la période précédente), ce qui confirme la tendance notée depuis février 2019. Les violations et atteintes documentées ont principalement eu lieu dans les provinces du Nord-Kivu, de Tanganyika, du Kasaï, du Haut-Katanga et du Sud-Kivu, dans un contexte marqué par des tensions au sein de la coalition au pouvoir, des discours de haine de la part de membres de partis politiques, de la société civile et de dirigeants communautaires, et des restrictions aux libertés fondamentales imposées par les autorités provinciales », a dit le BCNUDH dans son rapport.
Le BCNUDH affirme que certaines de ces violations ont été commises dans le cadre de l’application des mesures visant à empêcher la propagation de la COVID-19, y compris celles mises en place dans le cadre de l’état d’urgence décrété entre le 24 mars et le 21 juillet 2020, qui, dans certains cas, a été utilisé comme prétexte pour restreindre l’exercice des libertés fondamentales de manière injustifiée.
« Les acteurs étatiques sont responsables de 84% des violations des droits de l’homme en lien avec l’espace démocratique, par rapport à 16% pour les groupes armés. Les violations les plus documentées concernent les droits à la liberté et à la sécurité de la personne, à la liberté d’opinion et d’expression, à l’intégrité physique et à la vie », a ajouté le BCNUDH dans son rapport.
La majorité des 584 victimes de ces violations et atteintes, d’après le BCNUDH, sont des membres d’organisations de la société civile (255), les autres étant des personnes sans affiliation politique ou associative connue (169), des sympathisants de partis politiques (88) et des professionnels des médias (72).
Thérèse Ntumba
Le livre « Moi, enfant du village Malala », du professeur Mathias Buabua Wa Kayembe Mubadiate a été verni le samedi 2 octobre dernier à Kinshasa. Dans une activité organisée par la coordination urbaine de l’Union des Écrivains Congolais (UECO), ville de Kinshasa, structure dont il est Président national, le professeur Mathias a amené aux fonts baptismaux son récit autobiographique.
Dans le récit qui se définit par l'identité revendiquée du « je » du narrateur qui raconte l'histoire, du «je» du personnage principal qui en est au centre et du « je » de l'auteur qui en est témoin, l’auteur est à la fois dans la confidence de l'histoire, dans sa justification et dans la recherche de soi. L’auteur a puisé les matériaux thématiques de son écriture dans sa propre vie, ce qui fait du livre un ensemble de quelques biographèmes de l'auteur et de ses tranches de vie.
« Moi, enfant du village Malala » est la deuxième version revue et corrigée de ce récit autobiographique publié aux éditions Nkansa'S en France en 2017. L’auteur raconte son cursus de formation, son parcours professionnel et associatif et donne sa conception sur certains faits de la vie et sur le développement socio-économique de la RDC. Le livre est la 20ème œuvre enregistrée par l’UECO en 2021.
Professeur Buabua raconte ses débuts dans le village Kayembe Malala dans l’ancien Kasaï occidental, ses études qui sont parties de ce village en 1956 jusqu’en 1974 à l’Université de Kinshasa. Deux faits ont marqué sa période d’étude primaire, la mort de son père et le fait de quitter sa mère pour poursuivre sa sixième année à 20 km. Mathias Buabua a été reçu premier au concours d’accès à l’Inspection générale des finances où il a été engagé Inspecteur des Finances et chef de division, à l’époque de l’âge d’or de l’économie congolaise. Il a gravi des échelons pour devenir contrôleur des dépenses dans quelques ministères, Directeur-Chwf de service de préparation et suivi du budget, il a dirigé pendant 13 ans, entre 2002 et 2015, l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements.
Mathias Buabua a obtenu de nombreuses distinctions et titres honorifiques, des médailles de bronze, d'argent et d'or des mérite des Arts, Sciences et Lettres, médaille de mérite civique, médaille de Chevalier de l'ordre des Héros Kabila et Lumumba pour le domaine de la Culture et des Arts, le prix littéraire Zaire-Canada, le prix de meilleur manager africain, etc. Il est plus flatté quand il reçoit des messages de sympathie des membres du secteur privé ou étranger qu'il a aidé à redresser et partant à promouvoir la situation socio-économique de la RD Congo.
Mathias Buabua est professeur ordinaire à l’Université de Kinshasa et à l’Université Protestante au Congo. Il a été Inspecteur Général des Finances, vice-ministre à l’économie et Directeur général de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Investissement. Globalement, le professeur Buabua écrit pour assumer le reflet de sa sensibilité vis-à-vis des réalités quotidiennes. Ce dernier récit témoigne spécialement de l'effort de laisser un témoignage, une lutte contre l'oubli, la volonté d'accéder à la postérité par l'écrit, l'envie de dresser un bilan de sa vie, qui va aller crescendo aussi longtemps que l'auteur sera en vie.
Emmanuel Kuzamba
Le député national Claude Misare, auteur de la question orale avec débat adressée au ministre des PTNTIC en rapport avec le RAM (Registre des Appareils Mobiles) annonce avoir débuté la récolte des signatures pour la motion de défiance contre Kibassa Maliba au cas où la taxe n'est pas supprimée. Dans une interview accordée à notre consoeur ACTUALITE.CD mercredi 6 octobre, l'élu d'Uvira (Sud-Kivu) affirme que plus de 50 députés ont déjà signé la motion de défiance.
La motion devrait être déposée séance tenante, souligne-t-il.
« Je vous confirme que j'ai les signatures pour déposer la motion de défiance au cas où le Ministre ne supprime pas la taxe RAM. Le règlement intérieur prévoit 50 signatures, moi j'ai plus de 50 signatures par rapport à la motion, nous sommes prêts si le ministre n'arrive pas à convaincre la représentation nationale, séance tenante nous allons déposer la motion, c'est ce qu'ils sont en train de fuir. Ils savent que le ministre n'aura pas d'arguments, ils sont convaincus que le ministre n'a pas d'arguments, il n'a pas d'éléments convaincants, il n'a pas des justificatifs, il a parlé de 25 millions USD déjà collectés mais selon nos calculs, cette histoire (RAM) a fait entrer plus de 106 millions USD seulement pour les six mois », a déclaré le député national Claude Misare.
Cet élu affirme dit ne pas comprendre la raison du report sine die de la plénière prévue ce mercredi pour auditionner le ministre des PTNTIC.
Le dossier RAM a mis en ébullition l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Tous les députés sont unanimes qu’il faut supprimer cette taxe qui appauvrit davantage la population. Plusieurs députés ont qualifié cette initiative du ministère des PT-NTIC de « vol et escroquerie » et ont demandé la démission de Kibassa Maliba. Ce dernier s’est dit « choqué » parce que les élus l’ont qualifié tout au long de la plénière « d’escroc, de voleur ».
Officiellement lancé en septembre 2020 par Augustin Kibassa, le service de Registre des appareils mobiles (RAM) a, selon l’Autorité de régulation des postes et télécommunications du Congo (ARPTC), pour objectifs d’optimiser la sécurité et la qualité de service des réseaux mobiles sur le territoire national, de lutter efficacement contre la contrefaçon des appareils mobiles en déconnectant les appareils identifiés comme non-conformes, et de combattre le vol des appareils mobiles en bloquant les appareils déclarés volés.
Clément Muamba
Après de nouveaux éléments dans le dossier de l’étudiant congolais Junior Masudi Wasso menacé d’expulsion, l’Office des étrangers a décidé de lui accorder l’accès au territoire afin qu’il puisse entamer ses études, indique l’instance lundi 04 septembre dernier dans un communiqué.
À son arrivée en Belgique, « l’étudiant ne remplissait pas les conditions d’entrée. Les autorités frontalières ont établi qu’au moment de l’entrée en Belgique, ses droits d’inscription n’avaient pas été payés et que le but du voyage de l’étudiant n’était pas suffisamment prouvé », justifie l’Office des étrangers, avant de poursuivre : « Ce n’est que ce lundi qu’il a été confirmé que le ministère congolais des Affaires étrangères avait versé les droits d’inscription de l’étudiant. »
Dans l’intervalle, l’UCLouvain a également fourni des informations supplémentaires sur les éléments et la manière dont l’université a évalué l’aptitude de l’étudiant et son intention d’étudier dans leur université, selon l’Office des étrangers.
Soulagement et amertume
Apprenant cette nouvelle par voie de presse, Samuel Brym, beau-frère de Junior Masudi Wasso résidant en Belgique, exprime son soulagement à l’issue d’une décision qui met fin à deux semaines d’incompréhension. L’intéressé confirmant par ailleurs la perspective d’une intervention du ministère des Affaires étrangères congolais dans le dossier, celui-ci ayant visiblement proposé de prendre en charge l’inscription de l’étudiant en cas de blocage. Il note cependant que depuis le départ son beau-frère disposait d’un document officiel cacheté par le consul belge, attestant de la solvabilité de son père et de la volonté de celui-ci de prendre en charge le coût des études du jeune homme.
Avocate du jeune homme dans ce dossier, Me Marie Doutrepont se dit satisfaite de l’issue du dossier, tout en émettant des réserves quant aux raisons données par l’Office des étrangers pour expliquer son dénouement. Elle estime par ailleurs que l’affaire devrait mener à une réflexion de fond sur la prérogative de la police aéroportuaire lors des contrôles aux frontières.
lesoir.be/CC
Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) affronteront ce jeudi 7 octobre, au stade des Martyrs les Barea du Madagascar, avant d’être reçus par ces derniers trois jours après à Antananarivo. Ce sera pour le compte des 3ème et 4ème journées des éliminatoires du Mondial 2022.
Les Fauves congolais sont déjà dos au mur dans ce groupe avec deux nuls en autant de sorties et doivent relever la tête. Ainsi, ils n’ont plus droit à l’erreur pour ces matchs restant en vue d’espérer une qualification pour éviter toute surprise désagréable.
"Nous sommes concentrés pour gagner ce match parce qu'on a de l'expérience pour s'en sortir même si nous n’avons pas beaucoup de temps de préparation. Au-delà de tous les problèmes que les entraîneurs ont actuellement avec le problème de temps posés par la pandémie à Covid-19, mais on fera l'essentiel pour s'imposer...", a confié Hector Cuper à la traditionnelle conférence de presse d’avant-match.
Pour cette double confrontation, le sélectionneur congolais, qui a fait confiance à 25 joueurs, sera privé de son capitaine Marcel Tisserand, Chris Mavinga, Vital N’Simba, Gaël Kakuta, Yannick Bolasie, tous blessés et bien évidemment Meschak Elia qui évoque toujours son litige avec le TP Mazembe.
La première épreuve pour Hector Raul Cuper et ses hommes est déjà pour ce jeudi au stade des Martyrs où ils sont obligés de s’imposer pour se relancer dans ce groupe où ils sont classés 3èmes. Les conditions sont réunies dans ce stade maintenant avec un nouvel air de jeu qui a été installé.
Fiston MOKILI et Michel TOBO