Invité par le Conseil National Électoral (CNE) du Venezuela pour observer l'élection présidentielle du 28 juillet, Denis Kadima, président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) de la République Démocratique du Congo (RDC), a partagé ses réflexions sur le processus électoral du pays sud-américain. Dans un tweet publié ce samedi 3 août 2024, il a mis en lumière un problème majeur : l'impossibilité de vérifier les résultats bureau de vote par bureau de vote.

Le président de la CENI a recommandé au Venezuela de s'inspirer de l'expérience de la RDC, qui a mis en place un système de publication des résultats de l'élection présidentielle sur son site web.

"L’impossibilité de vérification des résultats ventilés bureau de vote par bureau de vote est cependant un problème majeur dans ce pays. Le Venezuela peut apprendre de la RDC qui a publié les résultats de l'élection présidentielle détaillés sur son site web, renforçant de ce fait la transparence du scrutin", a-t-il fait remarquer. 

Au-delà de la question de la vérification des résultats, Denis Kadima a également noté que le Venezuela utilise un dispositif électronique de vote, complété par un système électronique d'identification des votants, tous deux fabriqués localement. Ce mécanisme permet une publication rapide des résultats.

"En substance, l’expertise technique apportée à un pays en plein processus électoral par des individus et des pays tiers permet de questionner nos propres procédures afin de les améliorer ou de les consolider, au vu des problèmes ou des succès rencontrés", a-t-il ajouté.

L'autorité électorale du Venezuela a confirmé la réélection du président Nicolás Maduro avec 52 % des voix, face à l'opposant Edmundo González Urrutia (43 % des voix), qui dénonce des fraudes et revendique la victoire, vendredi 2 août.

Le président du Conseil National Électoral (CNE) a fait cette annonce après le dépouillement de 97 % des bulletins de vote, donnant 6,4 millions de voix à Maduro et 5,3 millions à son rival. Le CNE n'a pas publié les résultats détaillés par bureau de vote, tandis que l'opposition affirme avoir regroupé plus de 80 % des bordereaux des bureaux. Selon ce décompte, Edmundo González Urrutia aurait recueilli 67 % des voix.

Plusieurs pays, notamment les États-Unis, le Pérou, l'Argentine et l'Uruguay, dénoncent des fraudes massives imputées au président socialiste réélu. L'opposition appelle à des manifestations.

Merveil Molo



« Nous sommes professionnels. Nous n’arrêtons que ceux qui sont de connivence avec l’ennemi ou qui cherchent à déstabiliser la province », a déclaré le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole du gouverneur de l’Ituri. Il répondait ainsi aux allégations du député national Gratien Iracan qui évoquait un règlement de comptes dont sont victimes des jeunes accusés d'être complices des M23.

Selon lui, les personnes interpellées sont celles qui ont attaqué des positions des FARDC ou qui ont tué des militaires.

radiookapi.net/CC



Le gouvernement provincial de Kinshasa a été investi ce dimanche 4 août, après la réplique du gouverneur Daniel Bumba Lubaki aux préoccupations des élus provinciaux au sujet de son programme quinquennal. Le gouverneur de Kinshasa promet de réussir à faire de la capitale congolaise « une ville moderne salubre et sécurisée ».

Sur les 42 députés provinciaux que compte l’assemblée provinciale après le départ de six députés au Sénat et de deux au gouvernement provincial, rapporte l’Agence congolaise de presse, 31 ont voté pour le programme.

Après l’investiture de son gouvernement, le gouverneur Daniel Bumba a appelé les Kinois au changement des mentalités pour la réalisation de tous les projets contenus dans son programme d’actions.

Un programme chiffré à plus de 10 milliards USD

Le programme présenté par le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki à l’assemblée provinciale, le samedi 3 août, en vue d’obtenir son investiture est chiffré à 10 milliards 900 millions USD. Ce programme dénommé "Kinshasa Ezo Bonga" compte 11 axes prioritaires, dont les principaux sont :

  • la sécurité,
  • l’assainissement et salubrité,
  • l’amélioration de la voirie et mobilité,
  • l’aménagement de la ville,
  • la construction de bâtiments publics urbains,
  • l’érection d’une nouvelle ville
  • et la transformation numérique.

Sur le plan sécuritaire, le gouvernement de la ville de Kinshasa s’engage à mettre fin au banditisme urbain, communément appelé « Kuluna », aux vols, enlèvements et autres fléaux.
En matière d'assainissement, Daniel Bumba a annoncé le lancement imminent de plusieurs projets visant à « débarrasser Kinshasa de ses déchets ».

L'ouverture de centres d'enfouissement est également prévue pour gérer l'évacuation des déchets.

« Dans le secteur de l’aménagement, urbanisme et habitat, la construction d’un nouvel immeuble du gouvernement provincial et l’érection d’une nouvelle ville de Kinshasa, les biens immobiliers spoliés seront identifiés et récupérés sous notre gouverne. Dans le secteur de la Santé, il faut faire l’état des lieux pour avoir de précision claire et nette pour une bonne mise en œuvre du programme de santé universelle à Kinshasa et construire un grand hôpital et une morgue dans la partie ouest de la ville », a promis Daniel Bumba.

Le programme prévoit aussi d'améliorer la mobilité des habitants par la construction et la réhabilitation des infrastructures routières et ferroviaires.
Le financement de ce programme est réparti sur cinq ans, avec 577,6 millions de dollars prévus pour 2024, 878,6 millions pour 2025, 1,5 milliard pour 2026, 2,7 milliards pour 2027 et 5,08 milliards pour 2028.

radiookapi.net/CC



Le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a présenté ce samedi son programme d'actions pour la période 2024-2028 lors d'une plénière extraordinaire de l'Assemblée provinciale. Ce programme, intitulé "Kinshasa Ezo Bonga," vise à transformer la capitale congolaise à travers 11 axes prioritaires et nécessite un budget de 10 milliards 900 millions 432 mille 451,19 dollars américains.

Les axes prioritaires du programme incluent la sécurité, l’assainissement et la salubrité, l’amélioration de la voirie et de la mobilité, l’aménagement urbain, la construction de bâtiments publics, l’érection d’une nouvelle ville et la transformation numérique. Le gouverneur a souligné l'urgence de ces initiatives pour une ville qui abrite aujourd'hui près de 20 millions d'habitants, dont 50% sont des enfants et des jeunes.

Daniel Bumba a réaffirmé la détermination de son équipe à créer davantage d'emplois pour les Kinois. "Notre défi est de donner du travail aux 85% restants, soit près de 8 millions de Kinois. À ces millions, il faut ajouter chaque année les nouveaux jeunes qui arrivent sur le marché d'emplois", a-t-il déclaré.

Sur le plan sécuritaire, le gouvernement s’engage à éradiquer le banditisme urbain. En matière d'assainissement, Daniel Bumba a annoncé le lancement imminent de plusieurs projets visant à débarrasser Kinshasa de ses déchets. L'ouverture de centres d'enfouissement est également prévue pour gérer l'évacuation des déchets.

Le programme prévoit aussi d'améliorer la mobilité des habitants par la construction et la réhabilitation des infrastructures routières et ferroviaires.

Le financement de ce programme ambitieux est réparti sur cinq ans, avec 577,6 millions de dollars prévus pour 2024, 878,6 millions pour 2025, 1,5 milliard pour 2026, 2,7 milliards pour 2027 et 5,08 milliards pour 2028.

Le prédécesseur de Daniel Bumba, Gentiny Ngobila, avait lancé il y a six ans un programme similaire intitulé "Kin Bopeto," qui visait à occuper 20% du budget annuel de la ville pour gérer les 9 000 tonnes de déchets produites quotidiennement. Ngobila avait envisagé de mobiliser plus de deux milliards de dollars pour financer son programme de cinq ans.

actualite.cd/CC



Les fans bruxellois de Ferre Gola ont vécu une soirée en montagnes russes vendredi dernier. Dans un premier temps, la joie d’apprendre que leur idole se produirait le 7 décembre prochain à l’ING Arena. Mais quelques minutes plus tard, stupeur : l’affiche du concert disparaissait soudainement de la page Facebook de l’artiste.

Ce retrait inattendu a semé le doute dans l’esprit des « Golois » de Bruxelles. Pourquoi cette annonce soudaine ? Faut-il croire à l’annulation du concert ? Les interrogations ont été nombreuses sur les réseaux sociaux.

C’est finalement Ndombolinho, blogueur proche de Ferre Gola, qui est venu jeter un froid en confirmant dans la soirée que le show bruxellois n’aurait pas lieu. Le prochain concert de la star congolaise est dorénavant programmé en 2025, à Paris La Défense Arena.
 
Un véritable coup de théâtre pour les fans belges, déçus de ne pas pouvoir applaudir leur idole comme initialement prévu au mois de décembre. Les raisons de cette annulation de dernière minute restent pour l’heure mystérieuses.
 


La Route nationale numéro 1 se trouve dans un état de délabrement très avancé au niveau du village Bondo 1, dans le secteur de Bapende en territoire de Tshikapa, environ 70 km de la ville de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï.  

À cet endroit, une grande érosion menace de couper ladite route en deux. Le directeur provincial de l'Office des routes craint des accidents que courent les usagers.

"Ce que nous craignons, ce sont des accidents. La route est totalement partie, il reste seulement une bande, cette bande-là aussi, quelques centimètres sont déjà endommagés par l'érosion, nous sommes restés avec seulement une partie de la bande. À ces jours, nous enregistrons beaucoup d'accidents. Nous demandons au gouvernement central et au chef de l'État de nous financer pour réhabiliter cette route, sinon le Kasaï sera coupé du grand Bandundu et de Kinshasa. Nous serons dépourvus de tout", a dit Paul Kika Shako, directeur provincial de l'Office des routes au Kasaï dans une interview à la presse.

Préoccupé, le gouverneur de province s'est rendu sur le lieu pour s'enquérir de la situation. Me Chrispin Mukendi sollicite l'intervention urgente du gouvernement central.

"Il faut qu'il y ait une solution urgente. C'est ainsi que nous demandons l'intervention du pouvoir central, dans les mois qui suivent, ce sont des pluies qui commencent. S'il y a deux ou trois pluies, cette route sera coupée en deux et si elle se coupe, c'est la population du Kasaï qui va souffrir", a dit le gouverneur Mukendi dans une interview à presse.

Le gouverneur s'est également rendu au pont Loange reliant le Kasaï et le grand Bandundu, également menacé.

Le directeur provincial de l'Office des routes a suggéré la création d'une variante qui permettra le passage en attendant la réhabilitation de cet axe routier sur la rivière Bondo dans le secteur de Bapende, en territoire de Tshikapa.

Il sied de signaler que cette route relie la province du Kasaï à la ville province de Kinshasa via le Grand-Bandundu. Sa dégradation enclave de plus en plus le Grand Kasaï.

Fabien Ngueshe, à Tshikapa



Lors de la commémoration de la journée du Genocost (génocide congolais perpétré pour des gains économiques) à Kisangani, le 2 août, Bruno Lemarquis, représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’ONU en RDC et coordonnateur des opérations humanitaires, a évoqué les conséquences humaines catastrophiques du conflit qui ravage l'Est de la République démocratique du Congo depuis des décennies.

Il a rappelé que cette tragédie continue d'affecter gravement les populations congolaises, causant des millions de morts et poussant 7,3 millions de personnes à se déplacer à l'intérieur du pays. « Cette hémorragie doit être arrêtée », a-t-il déclaré.

Pour mettre fin à cette crise, Bruno Lemarquis préconise notamment la restauration de l'autorité et de la souveraineté de l'État à travers un processus économique solide. Il plaide également pour la promotion d'une transparence économique et d'une gouvernance inclusive et responsable. Enfin, il appelle au désarmement et à l'intégration sociale des membres des groupes armés.

Il a insisté sur la nécessité de s'attaquer aux causes profondes du conflit, notamment l'exploitation illicite des ressources naturelles et les flux financiers illicites qui en découlent. Selon lui, cela nécessite un effort concerté de tous les acteurs, à tous les niveaux.

« De nombreux partenaires de la RDC sont à côté du Gouvernement pour travailler sur ces questions. En ce qui concerne le système des Nations unies, nous sommes à la disposition du Gouvernement de la RDC pour apporter notre appui », a ajouté Bruno Lemarquis.

radiookapi.net/CC



L'Ecidé -Engagement pour la Citoyenneté et le Développement-, l'un des partis politiques du regroupement "Lamuka", a organisé une journée commémorative, le vendredi 02 août 2024, dans son siège national, à Kinshasa, pour les victimes du GENOCOST -Génocide dû aux raisons économiques-.

Un film intitulé "Empire du silence" a été projeté, pour montrer combien la population de la province de l'Ituri et celle du Nord-Kivu souffrent depuis de 1998. À la fin de l'activité, l'Ecidé s'est réengagé à lutter pour le retour de la paix dans cette partie du pays.

Présentement à l'étranger, le président de l'Ecidé, Martin Fayulu Madidi, a été représenté par le vice-président du parti, Muhindo Kasekwa Jean-Baptiste. Plusieurs membres du parti ont pris part à cette journée commémorative, entre autres, le Secrétaire général Devos Kitoko, le secrétaire national adjoint de la jeunesse Daniel Lupini, et les portes paroles Prince Epenge et Yves Badjoko.

Il est à noter que la plateforme Lamuka commémore le GENOCOST depuis 2022. Les acolytes de Martin Fayulu sont contents de voir le gouvernement reconnaître le génocide congolais et organiser des activités commémoratives, pour ces victimes.

Pour rappel, la première ministre, Judith Suminwa Tuluka, et quelques ministres de son équipe gouvernementale ont rendu de vibrants hommages aux victimes de ces nombreuses tueries dans la partie Est du pays.

Gratis Makabi 

 

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