Les deux figures emblématiques de la musique congolaise, Ferré Gola et Fally Ipupa, vont offrir aux mélomanes de la Rumba Odemba, Rumba Trappe, Ndombolo, du RnB, un duel à distance, le samedi 07 décembre 2024. L'un, Ferré Gola, se produira devant plus de 15.000 personnes à l'ING de Bruxelles, et l'autre, Fally Ipupa, sera devant plus de 9.000 spectateurs au Zénith Métropole de Nantes.

Ces deux protégés de Koffi Olomide se lancent dans un deuxième duel à distance, à l'espace d'une année, après celui du 25 novembre 2023. Fally Ipupa a livré un concert mémorable devant près de 40.000 personnes à Paris La Défense Arena, pendant que Ferré Gola était à la scène de Sofitel Hôtel Ivoire d'Abidjan.

Ce duel lancé entre ces deux monstres de la culture d'Afrique francophone suscite de nombreuses réactions dans le chef de leurs fanatiques respectivement appelés "Warriors" et "Golois". Pour les uns, Ferré Gola ne fait que suivre les initiatives de leur artiste, et pour les autres la piètre prestation de Fally Ipupa à l'ING Arena sera corrigée par leur leader.

Il est à noter que l'ING Arena, ex- le Palais 12, est une salle de spectacles et de concerts, ouverte en 2012, et située sur le plateau du Heysel, où il y a à la fois le stade, l’Atomium, les autres palais. Cette salle compte 15.000 places assises, et peut accueillir jusqu'à 18.000 spectateurs, en cas d'un événement d'envergure.

Le Zénith Nantes Métropole est une salle de spectacles située à Saint-Herblain, dans la banlieue Ouest de Nantes. Il est le 4e Zénith de France en termes de capacité, avec 9 000 spectateurs (maximum, dont 4 900 en places assises). En 2009, en termes de volume d'activités et de fréquentation (1,2 million de spectateurs depuis l'ouverture en 2006), il se situe au deuxième rang national derrière le Zénith de Paris1.

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C’est une date que les « Golois » de Bruxelles attendaient avec impatience. La billetterie pour son concert prévu le 7 décembre 2024 à l’ING Arena de Bruxelles ouvrira le 5 août prochain.

Révélée sur les réseaux sociaux de l’artiste, cette annonce a ravi les nombreux admirateurs de « Le Padre » de la rumba moderne. Ils pourront dès 10h se ruer sur le site Ticketlive, partenaire officiel de la billetterie, via le lien bit.ly/3A3F9q9.

Le concert s’annonce déjà comme l’un des événements musicaux majeurs de fin d’année dans la capitale belge. Les fans de Ferre Gola savent qu’ils sont assurés d’une soirée inoubliable, toujours généreuse en tubes légendaires et en énergie sur scène.
 
Avec ce show bruxellois, la vedette congolaise va une nouvelle fois exporter sa rumba version XXL en terres européennes. L’ouverture imminente des ventes de tickets laisse entrevoir une salle comble pour son unique date belge. Les mélomanes seront déjà nombreux à tenter leur chance le 5 août.
 
 


Le gouverneur Michée Mobonga Lobo décrète la suppression de toutes les barrières illégales dans les entrées de la ville de Gemena, capitale provinciale du Sud-Ubangi.

Le chef de l'exécutif provincial du Sud-Ubangi a pris cette décision après une descente effectuée mercredi 31 juillet dernier sur le terrain pour s'imprégner de la situation au niveau de quelques entrées de la ville de Gemena.

« Je décrète la suppression des barrières au niveau des entrées de la ville de Gemena. La population doit circuler librement », a déclaré en substance le gouverneur Michée Mobonga Lobo.

Il sied de signaler que cette descente sur le terrain du gouverneur Michée Mobonga Lobo fait suite aux plaintes de la population de sa juridiction qui était victime des tracasseries de la part des agents des services d'assiette et des militaires dans les entrées de la ville de Gemena à cause de ces barrières qu'il qualifie d'illégales. Une situation qui a poussé le premier citoyen du Sud-Ubangi à décréter leur suppression.

César Augustin Mokano Zawa, à Gemena



La Première ministre, Judith Suminwa a lancé, vendredi 2 août, les activités du Genocost ( Génocide congolais pour des gains économiques) , à Kisangani.

Cette journée est dédiée aux  victimes d’atrocités liées aux conflits armés à travers le pays.

Dans la capitale provinciale de la Tshopo, la cheffe du Gouvernement a échangé avec la seule survivante de la famille Otshudi alors les 8 autres ont été tous massacrés lors de la guerre de six jours, qui avait opposé les armées ougandaise et rwandaise à Kisangani.

Judith Suminwa a exprimé la volonté du Gouvernement d’accompagner les victimes de différentes guerres survenues à Kisangani.

Il s’agit de la guerre de 3 jours, celle de 6 jours dont les victimes ont été jetées dans le fleuve Congo et la rivière Tshopo et celle d’agression, menée par le Rwanda et l'Ouganda.

Le Gouvernement a prévu dans le piler 2 de son Programme d'actions des mécanismes de réparation en faveur de ces victimes mais aussi des garanties de non-répétition.

La Première ministre a par ailleurs, assuré que plus rien ne sera oublié et la justice sera rendue en faveur de toutes les victimes. 

Le Fonds national de réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV), a aménagé un lieu de recueillement où ont été enterrés les restes des 8 membres de la famille Otshudi, tous massacrés simultanément.

Ainsi, au total 93 croix sont plantées dans ce cimetière.

radiookapi.net/CC



À l'issue de sa visite au Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (CPRK), prison Makala, le ministre d'État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a réaffirmé sa détermination à désengorger cette maison carcérale, marquée par la surpopulation des détenus. Pour y parvenir, il a annoncé pour bientôt, l'émission d'une circulaire interdisant aux magistrats de parquet de transférer des prévenus à Makala, sauf pour des cas plus graves.

"L'ambition pour moi est de pouvoir désengorger de moitié. Chaque semaine, je signerai des arrêtés de libération conditionnelle. En même temps, je vais signer une circulaire pour que les magistrats de parquet ne transfèrent plus tous les prévenus à la prison de Makala. Il est possible que par des amendes transactionnelles, certains litiges soient réglés à partir des cachots. C'est ce que nous allons donner comme instruction, et désormais, le transfert à Makala et ailleurs sera réservé aux cas graves", a déclaré Constant Mutamba.

Toutefois, le ministre reconnaît que la surpopulation dans cette maison carcérale est également due à la croissance démographique de Kinshasa, contrairement aux années antérieures.

"Il faut dire qu'initialement, la prison de Makala a été construite pour accueillir 1 500 prisonniers, mais c'était à l'époque où Kinshasa comptait 2 millions d'habitants, puis 3 millions. Aujourd'hui, Kinshasa compte environ 15 millions d'habitants, et il est donc normal que la démographie carcérale ait augmenté. Ce que nous faisons, c'est de voir comment désengorger drastiquement pour nous permettre de réhabiliter la prison en profondeur et, pendant ce temps, construire une autre prison. Nous avons déjà identifié un nouveau site où nous allons construire une autre prison moderne", a rassuré le Garde des Sceaux de la République Démocratique du Congo.

Des vidéos troublantes de l’intérieur du Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK) ont été partagées le week-end dernier par le journaliste Stanis Bujakera Tshiamala, directeur de publication adjoint de ACTUALITE.CD et correspondant de Jeune Afrique en RDC. Ces images inédites ont été documentées pendant sa détention de près de 7 mois au sein de cette maison carcérale.

L’hébergement est marqué par la surpopulation, entraînant des décès fréquents par étouffement et diverses maladies. Les prisonniers dorment perchés sur les latrines, et des repas maigres et de mauvaise qualité sont servis une seule fois par jour, entre 17 et 18 heures. La cuisine, faite au feu de bois, doit nourrir 15 000 personnes, et il n'y a pas d'eau potable au robinet. Les prisonniers font leurs besoins naturels à l'air libre, les latrines étant hors service ou inutilisables par manque d'eau. Les conditions réelles de détention dans la prison de Makala sont alarmantes et affreuses.

La plus vaste prison de la capitale congolaise, avec une capacité d’accueil théorique de 1 500 détenus, est située dans la commune de Selembao, à proximité de Makala, Bumbu, Ngiri-Ngiri et Bandalungwa. La prison de Makala héberge une population carcérale très diversifiée, composée de détenus en détention provisoire et de condamnés, de civils et de militaires, d’adultes, hommes et femmes, et de mineurs.

Depuis plusieurs décennies, la surpopulation chronique représente le principal défi pour la prison de Makala et le système carcéral congolais dans son ensemble. La capacité d'accueil initiale de 1 500 détenus est largement dépassée, avec dix fois plus de détenus que prévu depuis sa construction sous la colonisation. Les onze pavillons de la prison, dont un réservé aux femmes, abritent actuellement plus de 15 000 détenus.

Clément MUAMBA



La République démocratique du Congo commémore ce vendredi 2 août la journée nationale du GENOCOST, le génocide congolais pour des gains économiques. La Première ministre Judith Suminwa, représentante personnelle du Chef de l'Etat, va présider ce vendredi à Kisangani (Tshopo), les manifestations y relatives, en présence de plusieurs ministres, des autorités locales et bien d’autres personnalités et des partenaires du Gouvernement. 

Le Fonds national de réparation des victimes des guerres et des conflits (FONAREV) assure l’organisation de cet évènement. 

Pour les responsables de cette organisation, le Gouvernement a initié cette journée afin de rendre hommage à des dizaines des millions de Congolais morts à la suite des guerres et autres conflits armés qui endeuillent le pays depuis une trentaine d’années. 

Pour que ces crimes ne tombent pas dans les oubliettes, cette journée du 2 août rappellera désormais à l’opinion nationale et internationale les souvenirs macabres des atrocités, dont le principal mobile reste l’exploitation illicite des ressources naturelles de la RDC. 

Dans un communiqué de presse, le FONAREV souligne que cette journée porte aussi une double symbolique. D’une part, il s'agit de rendre hommage aux victimes et, d’autre part, de faire un plaidoyer pour une reconnaissance officielle du génocide congolais. 

Ce vendredi, outre les cérémonies officielles, il est prévu notamment le recueillement des autorités au cimetière des victimes de la guerre de six jours. 

Comprendre le GENOCOST

Le président Félix-Antoine Tshisekedi avait  lancé mercredi 2 août 2023 à Kinshasa, la commémoration du génocide congolais. Il avait ainsi voulu rendre hommage à tous les Congolais tués injustement pour des gains économiques et de faire appel à la mobilisation générale contre l'agression de la RDC par des puissances étrangères.

La Journée commémorative du génocide congolais (CENOCOST), est événement annuel présenté par les organisateurs comme un geste de respect pour rendre hommage à tous ceux qui ont perdu leurs vies dans la longue histoire des conflits de la RDC.

Le GENOCOST est une initiative du Congolese Action Youth Platform (CAYP) [ Ndlr : la plateforme d’actions de jeunes Congolais],  mise en place pour la reconnaissance du Génocide contre la population de la République Démocratique du Congo. Cette campagne a pour but, la reconnaissance officielle de la date du 02 août comme un jour de commémoration en souvenir de tous ceux qui ont été perdus dans notre longue histoire de violence au Congo.

GENOCOST signifie « le génocide pour des gains économiques ». C’est une combinaison de Génocide et coût, selon les organisateurs. Ils affirment avoir choisi ce terme pour expliquer la nature économique du génocide en RDC.

radiookapi.net/CC



Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya s'est exprimé sur l’état de santé de Félix Tshisekedi qui se trouve aux soins à Bruxelles. Il a rassuré que le Chef de l’Etat se porte bien.

"Le Président de la République se porte bien, j'ai vu qu'il y a eu beaucoup de réactions mais le Président de la République est dans une dynamique de communion parfaite avec les Congolais et de transparence", a rassuré le porte-parole du gouvernement. 

À la veille de la commémoration du "Genocost" et après des rumeurs sur la détérioration de son état de santé, la Présidence de la République via son département de communication a annoncé que le Président séjourne en Belgique pour un suivi médical. En conséquence, il ne pourra pas présider la commémoration du GENOCOST prévue à Kisangani ce vendredi 2 août 2024.

Selon ledit communiqué, Félix-Antoine Tshisekedi suit un traitement pour une hernie discale, prise en charge jusqu'à son départ par les équipes médicales de l'hôpital militaire du Camp Tshatshi à Kinshasa. 

Clément MUAMBA, à Kisangani



La Banque mondiale a exprimé sa volonté d’accompagner le ministère du Portefeuille, dans sa lutte pour l’implantation de la bonne gouvernance dans les entreprises publiques de la République démocratique du Congo. 

À l’issue d’une audience lui accordée le mardi 30 juillet 2024, par le ministre du Portefeuille, Albert Zeufack, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC, l’Angola, le Burundi et le Sao Tomé &Principe, qui était à la tête de la délégation de cette institution, s’est réjoui de la vision dont Jean-Lucien Bussa est porteur, celle de transformer les entreprises publiques de l’État en levier du développement économique du pays.  

 « La raison pour laquelle nous l’avons rencontré, c’est parce que nous croyons fondamentalement que le Portefeuille de l’État est au cœur du Développement de ce pays et devrait être l’autoroute de la prospérité, du développement de la RDC. Il est malheureusement un obstacle. Nous avons échangé avec son Excellence Monsieur le Ministre de ce que l’on peut faire ensemble et comment est-ce que la Banque mondiale peut assister le Ministère à trouver des solutions pour transformer le Portefeuille de l’État en un vecteur de croissance et de prospérité de ce pays. Nous avons été très heureux de savoir que nous partageons la même vision avec le Ministre du Portefeuille et le même constat selon lequel les Entreprises du Portefeuille ne sont pas bien gérées et méritent des réformes sérieuses », a-t-il dit. 

Albert Zeufack a rassuré l’accompagnement de la Banque mondiale au ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa, dans sa lutte pour l’implémentation de la bonne gouvernance dans les entreprises publiques. 

« Nous avons également discuté avec son Excellence Monsieur le Ministre de ce qu’on peut initier tout en utilisant les instruments de la Banque Mondiale comme l’appui budgétaire et les projets de cette institution bancaire comme « Encore »  pour non seulement arriver à un recrutement compétitif, un recrutement technique ; car tout est au niveau des ressources humaines. Il faut absolument des compétences les plus pointues dans les directions générales, mais aussi aux conseils d’administration des entreprises publiques du portefeuille de l’État. Il faut aussi travailler pour la formation, le renforcement des capacités de ces Entreprises, travailler pour s’assurer que ces entreprises délivrent les résultats selon les critères de performance, pour s’assurer effectivement qu’elles rendent aux populations les services dont elles ont besoin », a dit le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC, l’Angola, le Burundi et le Sao Tomé &Principe.

Pour rappel, déterminé à mettre fin à la mauvaise gestion dans les entreprises publiques pour permettre à celle-ci de contribuer efficacement à l’économie du pays, le ministre du Portefeuille avait, quelques jours après sa prise de fonction, initié des consultations avec les mandataires publics. 

Christian Dimanyayi

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