La présidence de l'UDPS/ Tshisekedi- Union pour la Démocratie et le Progrès social-invite tous les membres du parti à la célébration de la clôture du mois de la femme, ce dimanche 30 mars 2025, à l'esplanade du siège national, situé dans la commune de Limete 11ème rue à partir de 14 heures.
À cet effet, renseigne un communiqué de l'UDPS signé ce samedi 29 mars 2025 par son Président ad intérim Augustin Kabuya, un culte œcuménique en mémoire de la population de la partie Est de la RDC-République démocratique, victime de la barbarie des forces armées Rwandaises et de leurs supplétifs de l'AFC/M23, un culte Oecuménique sera organisé.
Cet appel est également lancé à tous les membres du parti résidant à l'intérieur, tout comme à l'extérieur du pays pour célébrer simultanément, dans la méditation, cette clôture đu mois de la femme en solidarité avec la population de l'Est du pays.
Serge Mavungu
Les femmes de la paroisse protestante (PPUNIK), au sud-ouest de la RDC ont été appelées à être patriotes au cours d’un culte, dimanche, dirigé uniquement par les femmes en guise de la clôture du mois de mars dédié aux droits de la femme.
» Le thème général de l’année étant ‘’aimer son Dieu, son prochain et son pays’’, le sous-thème d’aujourd’hui est : « une femme patriote ». Une femme patriote est celle qui aime bien son pays et qui, avec courage, s’efforce à servir son pays même pendant les temps difficiles« , a expliqué Mme Julienne Ngoyi Makambu, présidente des femmes de l’Aumônerie PPUNIK de Kenge
Mme Julienne Ngoyi Makambu a exhorté l’assemblée sur deux textes bibliques notamment Esther 5:1-8 et 1 Samuel 25:14-25 où les femmes la reine Esther et Abigail ont chacune démontré leur patriotisme en accomplissant des missions de salut de leurs familles et communautés.
» Une femme patriote doit prendre l’engagement de servir son pays, même par la prière pour sa famille, pour son église et pour son pays. Nous sommes appelées à prier pour la paix de notre pays comme Esther et Abigail ont rempli leurs missions. Aussi, j’invite les femmes à être soumises à leurs maris et les hommes à aimer leurs femmes pour un équilibre conjugal durable « , a-t-elle exhorté.
Auparavant, l’officiante, Mme Bibiche Itumba, a dirigé tour à tour la chorale des mamans et celle de l’école de dimanche (ECODIM) qui ont bien agrémenté le culte.
L’aumônier, pasteur Parfait Itumba, a félicité la direction par les femmes du culte dominical de clôture du mois de mars dédié aux droits de la femme célébrés à travers le monde entier.
ACP/C.L./CC
Les travaux de la session ordinaire du conseil d’administration de l’Agence congolaise de presse (ACP) consacrés à la réflexion et l’analyse pour bien remplir sa mission en tant que média public, ont été lancés lundi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo(RDC).
« Cette session constitue pour nous un cadre de réflexion et d’analyse pour bien remplir notre mission en tant que première structure et organe de décisions et orientations de l’Agence congolaise de presse. Étant l’un des établissements publics de l’État congolais, je profiterai ici pour rappeler les rôles et missions assignés à notre structure conseil d’administration qui tire sa source dans la loi n*08/009 du 07 juillet 2008 (…) », a déclaré Ali Kalonga, président du conseil d’administration de l’ACP, lors de l’ouverture de la session.
« Cette session ordinaire traite des problèmes de la maison (..). Il y a eu plusieurs points à l’ordre du jour. On s’est focalisé pour aujourd’hui sur la validation de mandat du nouvel administrateur et ainsi que sur la bonne marche de la maison. Et avant de commencer, il y avait des points sur la dernière session qui nous ont permis de voir là où nous en sommes. Il y avait deux points importants lors de la session précédente, entre autres, le vieillissement des agents de l’agence parce que d’une façon générale, on avait une agence vieillissante, alors il fallait qu’on mette un certain nombre de nos membres en fonction à la retraite. La liste a été établie, il y a environ 166 agents qui sont admissibles à la retraite. Et l’exécution tarde un peu parce qu’il faut une couverture, une politique, il faut des moyens pour ce faire, alors le temps de recrutement est en cours, la session va enchaîner demain et après-demain et on aura l’occasion d’examiner toutes les demandes qu’on a et organiser aussi ce que nous avons comme contentieux, les agents qui attendent l’avancement en garde et d’autres qui attendent la promotion. Tout ça sera réglé au courant de la session », a-t-il fait savoir au sortir des travaux de la première journée.
Selon le PCA, la situation sécuritaire du pays a eu une incidence sur le fonctionnement de l’ACP au niveau de certaines provinces. « En dehors de la session ordinaire qu’on a commencé aujourd’hui, le ministre de tutelle nous a ordonné d’organiser une session extraordinaire concernant nos deux bureaux dans la partie orientale, le bureau de Goma et le bureau de Bukavu qui ont été saccagés, et vandalisés, par les éléments de l’armée rwandaise. Il y a nos journalistes qui sont là-bas, nous devons trouver une solution pour eux et ouvrir des bureaux provisoires pour nos journalistes qui nous joignent en dehors de la province. Nous pensons, notamment à Beni pour ce qui concerne le bureau de Goma. Et ouvrir à Uvira pour celui de Bukavu. Mais on attend qu’on arrive à ce point précis pour que l’on puisse lever les options », a renchéri Ali Kalonga. Au sujet des inquiétudes et difficultés relevées, le PCA a estimé que l’arrivée des serveurs pour l’agence est très capitale.
« Nous attendions les serveurs qui devraient venir de l’Agence du Maroc, ça devrait arriver au mois de décembre, mais il y a des problèmes logistiques. Nous attendons encore mais on nous a promis qu’au deuxième trimestre, nous aurons les serveurs. Voilà le briefing de la journée d’aujourd’hui », a-t-il conclu.
Un mandat placé sur l’amélioration des conditions du travail des cadres et agents
Lors de sa prise de fonction, Ali Kalonga avait promis d’organiser en amont les échanges avec les différents services afin de booster cet établissement de me dia public de la RDC.
« Ma mission est que nous voulons que notre agence reprenne sa place et nous voulons qu’elle soit une agence qui rivalise avec les grandes agences (…).nous sommes sur la bonne voie et si vous avez remarqués nous sommes présents dans tous les évènements du pays, nous sommes présents et notre bulletin commence à avoir moins de lecteurs parce que nous sommes sur les réseaux sociaux et les informations se propagent partout dans le pays, dans le monde. Et, c’est une lourde responsabilité et nous attendons nos serveurs ici pour nous perfectionner davantage. Donc l’agent de l’ACP de demain n’aura rien à envier aux autres agences internationales », a fait savoir, Ali Kalonga. L’actuel président du conseil d’administration de l’Agence congolaise de presse avait promis de travailler pour une agence moderne, adaptée au 21ème siècle, lors de la remise et reprise organisée dans cet établissement public au mois d’octobre 2024 à Kinshasa entre lui et le PCA sortant Jean-Pierre Kezamudru.
ACP/CC
Dans un communiqué de presse rendu public, ce mardi 25 mars, la ville de Paris a officiellement demandé au Préfet de police d’interdire le concert "Solidarité Congo", prévu le 7 avril 2025 à l'Accor Arena, en raison des risques de troubles à l'ordre public.
Alertée par plusieurs acteurs, dont l’Ambassadeur du Rwanda en France, ainsi que des associations de rescapés du génocide des Tutsi, la maire de Paris estime que la tenue de cet événement à cette date soulève des tensions. En effet, le 7 avril marque la journée nationale de commémoration du génocide des Tutsi, une date hautement symbolique pour la communauté rwandaise.
Si l'objectif du concert, "soutenir les enfants victimes du conflit dans l’Est de la RDC", est jugé louable, des échanges sur les réseaux sociaux ainsi que la présence de certains artistes controversés auraient accentué les tensions.
D’ailleurs, l’Unicef, initialement bénéficiaire des recettes, "a annoncé son retrait de l’événement", indique le communiqué de l’hôtel de ville de Paris.
opinion-info/CC
Koffi Olomidé a réussi à enflammer la Toile avec la sortie de son nouveau clip « Loi Hippodrome ». Dévoilé récemment sur YouTube, le titre a rapidement séduit le public, atteignant le million de vues en quelques jours seulement.
Un morceau emblématique revisité
Avec ce nouveau morceau, Koffi Olomidé, également connu sous le nom de « Mopao Mokonzi », donne un second souffle à l’un de ses plus grands classiques, « Loi », sorti en 1997. Le clip, aux accents résolument contemporains, s’inscrit dans la stratégie de l’artiste en vue de son grand concert à l’Hippodrome de Vincennes le 19 juillet prochain.
« Loi Hippodrome » fait en effet partie intégrante du prochain EP de Koffi Olomidé, un projet musical servant de passerelle vers cet événement très attendu par ses fans.
Diffusé sur la chaîne YouTube de l’artiste, le clip de « Loi Hippodrome » a rapidement rencontré un vif succès auprès du public. En seulement quelques jours, la vidéo a ainsi cumulé plus d’un million de vues, témoignant de l’attachement indéfectible des fans envers le légendaire chanteur congolais.
« C’est un morceau qui parle à toute une génération. Koffi Olomidé réussit à moderniser son style tout en restant fidèle à son identité musicale », se réjouit un internaute dans les commentaires.
Diffusé sur la chaîne YouTube de l’artiste, le clip de « Loi Hippodrome » a rapidement rencontré un vif succès auprès du public. En seulement quelques jours, la vidéo a ainsi cumulé plus d’un million de vues, témoignant de l’attachement indéfectible des fans envers le légendaire chanteur congolais.
« C’est un morceau qui parle à toute une génération. Koffi Olomidé réussit à moderniser son style tout en restant fidèle à son identité musicale », se réjouit un internaute dans les commentaires.
Au-delà de ce nouvel opus musical, le prochain concert de Koffi Olomidé à l’Hippodrome de Vincennes le 19 juillet prochain s’annonce comme un événement exceptionnel.
À 67 ans, le « Mopao Mokonzi » entend marquer les esprits avec ce show très attendu, qui s’inscrit dans la continuité de sa riche carrière de plus de 40 ans.
Les consultations politiques pour la formation d'un Gouvernement d'union nationale débutent ce lundi
Les consultations politiques pour la formation d'un gouvernement d'union nationale débutent ce lundi 24 mars 2025, conformément au calendrier annoncé par le conseiller spécial du président Félix Tshisekedi en matière de sécurité, Espoir Masamanki.
Principaux acteurs concernés
Quatre catégories d'acteurs sociopolitiques sont conviés à ces discussions :
- La majorité parlementaire issue de l'Union sacrée de la nation
- Les partis d'opposition (parlementaires et extraparlementaires)
- La société civile dans toute sa diversité, incluant les confessions religieuses
- Des personnalités indépendantes ou figures marquantes de divers secteurs
Prérequis non négociables
Le directeur de cabinet du conseiller spécial, Espoir Masamanki, a rappelé lors d'une conférence de presse tenue ce samedi 22 mars que la participation exige :
- Le respect strict de la Constitution
- L'intangibilité des frontières nationales
- L'unité nationale comme fondement
« Ces principes constituent des conditions préalables incontournables. Aucune participation ne sera envisagée sans adhésion à ces valeurs », a-t-il insisté.
Une possible inclusion des délégués de l'ADFC/M23 a été évoquée sous réserve de ces critères.
Contexte et calendrier
Ces consultations s'inscrivent dans la logique du discours tenu le 22 février dernier devant les membres de l'Union sacrée de la Nation, où le président Félix Tshisekedi avait appelé à dépasser les divisions internes pour faire face aux menaces extérieures, notamment dans l'est du pays.
Le processus devrait s'achever dans un délai maximal de deux semaines.
adiookapi.net/CC
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont publié un communiqué de presse le samedi 22 mars 2025, prenant acte de la décision annoncée par l’Alliance Fleuve Congo (AFC) et le Mouvement du 23 mars (M23) de se retirer de Walikale, dans la province du Nord-Kivu.
Cette décision fait suite à la déclaration conjointe du 18 mars 2025, conclue entre l’État du Qatar, la République démocratique du Congo et la République du Rwanda, en présence de l’émir du Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, du président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et du président rwandais Paul Kagame.
Les FARDC ont annoncé qu’elles observeraient avec vigilance le retrait des forces hostiles de Walikale jusqu’à l’est de Kibati. Elles se sont également engagées à s’abstenir de mener toute action offensive contre les forces ennemies et ont enjoint les forces d’autodéfense congolaises à faire de même, afin d’encourager la désescalade et de privilégier les discussions de paix en cours à Luanda, Nairobi, Doha et Washington, D.C.
« Les Forces armées de la République démocratique du Congo vont s’abstenir de mener toute action offensive contre les forces ennemies et enjoignent les forces d’autodéfense congolaises à en faire autant afin d’encourager la désescalade, la poursuite des processus de Luanda et de Nairobi, et de privilégier les discussions de paix ainsi que l’aboutissement de celles récemment entamées, dans l’intérêt de la paix, à Doha au Qatar et à Washington, D.C. », indique le communiqué.
Tout en restant mobilisées, les FARDC se réservent le droit d’intervenir en cas de mouvement hostile de nature à compromettre la pause des combats et à menacer la sécurité des populations ainsi que l’intégrité territoriale du pays.
« À ce stade, les Forces armées de la République démocratique du Congo, tout en restant mobilisées, se réservent le droit d’intervenir en cas de tout mouvement hostile de nature à compromettre la pause des combats et à menacer la sécurité des populations et de leurs biens, tout comme l’intégrité territoriale de notre pays », précise le communiqué.
Cette décision fait suite à la déclaration conjointe du 18 mars 2025, conclue entre l’État du Qatar, la République démocratique du Congo et la République du Rwanda, en présence de l’émir du Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, du président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et du président rwandais Paul Kagame.
Les FARDC ont annoncé qu’elles observeraient avec vigilance le retrait des forces hostiles de Walikale jusqu’à l’est de Kibati. Elles se sont également engagées à s’abstenir de mener toute action offensive contre les forces ennemies et ont enjoint les forces d’autodéfense congolaises à faire de même, afin d’encourager la désescalade et de privilégier les discussions de paix en cours à Luanda, Nairobi, Doha et Washington, D.C.
« Les Forces armées de la République démocratique du Congo vont s’abstenir de mener toute action offensive contre les forces ennemies et enjoignent les forces d’autodéfense congolaises à en faire autant afin d’encourager la désescalade, la poursuite des processus de Luanda et de Nairobi, et de privilégier les discussions de paix ainsi que l’aboutissement de celles récemment entamées, dans l’intérêt de la paix, à Doha au Qatar et à Washington, D.C. », indique le communiqué.
Tout en restant mobilisées, les FARDC se réservent le droit d’intervenir en cas de mouvement hostile de nature à compromettre la pause des combats et à menacer la sécurité des populations ainsi que l’intégrité territoriale du pays.
« À ce stade, les Forces armées de la République démocratique du Congo, tout en restant mobilisées, se réservent le droit d’intervenir en cas de tout mouvement hostile de nature à compromettre la pause des combats et à menacer la sécurité des populations et de leurs biens, tout comme l’intégrité territoriale de notre pays », précise le communiqué.
F. Mulumba
Les sénateurs de l'UDPS -Union pour la démocratie et le progrès social- ont rejeté la restructuration du Présidium de l'Union sacrée, publiée récemment par le secrétaire permanent, André Mbata. Ils sollicitent, dès lors, l'implication du chef de l'État, Félix Tshisekedi, haute autorité de l'Union sacrée, dans la restructuration.
Dans leur déclaration rendue publique, ces sénateurs accusent André Mbata de violer délibérément des dispositions impératives de la charte de l'Union sacrée relative aux conditions d'adhésion et de siège des partis et regroupements politiques au sein du Présidium.
"La nomination sélective et partisane des membres du Présidium sur base de clientélisme et népotisme. La confusion délibérément entretenue et l'usurpation des pouvoirs de la haute autorité politique, par le secrétaire permanent."
Ils recommandent la prise en compte des critères du poids politique des partis et regroupements politiques dans la prise des décisions. Ces sénateurs exigent la restructuration profonde de l'Union sacrée, tout en commençant par le Présidium et le secrétariat permanent.
Grevisse Tekilazaya