Daniel Bumba, gouverneur de Kinshasa a signé lundi 8 juillet, un arrêté nommant Israël Mutala son directeur de cabinet. Une nomination qui intervient après l’investiture de Bumba le 5 juin dernier. M. Mutala est directeur du média 7sur7.cd,  et actuel président de l’association des médias en ligne en RDC. Il va aider le gouverneur Bumba à promouvoir, concevoir, analyser la politique de la ville. En tant qu’expert en communication, Israël Mutala va surtout gérer les contacts publics avec les différentes couches de la ville voire les institutions du pays. 

Le projet gouvernemental de Daniel Bumba est articulé sur sept axes: la mise en place d'un bataillon spécial en charge de lutte contre les crimes organisés et le phénomène kuluna; la mise en place d’un programme multisectoriel d'urgence; la salubrité et l'assainissement; la lutte contre les embouteillages; la mise en place d'un fond d'investissement et d'un fond à caractère social; la numérisation et digitalisation de procédés de gestion de la ville et enfin l'érection d'une nouvelle ville de Kinshasa en vue de favoriser son extension.

Daniel Bumba n’a jusque-là pas son gouvernement. Il devra former un nouveau gouvernement après que l’équipe de 20 membres mise en place a été refusée par le Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur Jacquemain Shabani car contraire à la constitution. Il lui a demandé de nommer 10 membres du gouvernement provincial comme l’exige la constitution. 

actualite.cd/CC



L’ACKIN- assemblée du clergé de Kinshasa déplore la politique économique et gestion de l’archidiocèse de Kinshasa du cardinal Fridolin Ambongo.

Parlant de gestion, le président du clergé, l’abbé Placide Okalema fait savoir que la prise en charge alimentaire et sanitaire des prêtres et des séminaristes laisse à désirer.

A l’en croire, il se fait de plus en plus voir une indifférence dans le cas de deuil des parents des abbés, maladie, la provision des offices ainsi que le non-respect des structures établies.

« On retrouve actuellement deux à trois personnes dans une même chambre », a-t-il révélé.

En clair, rien ne marche comme avant.

opinion-info.cd/CC



Lors de la retraite ministérielle de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) à Zanzibar, une rencontre directe et franche a eu lieu ce week-end entre le Vice-Ministre des Affaires étrangères de la RDC, Gracia Yamba Kazadi, et les délégués rwandais.

Olivier J.P. Nduhungirehe, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale de la République du Rwanda, a rapporté ces échanges. La discussion, facilitée par la Tanzanie et le Soudan du Sud, a réuni également les ministres de l’Ouganda et du Kenya, ainsi que le Secrétaire Général adjoint en charge des affaires politiques de l’EAC.

Lors de cette réunion, les ministres des deux pays voisins ont souligné la nécessité d’une solution politique à la crise dans l’est de la RDC. Des décisions concrètes ont été prises pour revigorer les processus de paix de Luanda et de Nairobi, mais Kinshasa a tempéré cet enthousiasme.

En effet, le Vice-Ministre de la RDC a clairement affirmé que le processus de Luanda demeure primordial pour résoudre les tensions avec le Rwanda. Il a rappelé que les souffrances humaines et les déplacements sont dus aux actions violentes des RDF et du M23, et non des groupes armés locaux. La retraite de l’EAC ne remplace pas l’Union Africaine, qui a mandaté le processus de Luanda.

Retraite ministérielle de l’EAC sur la paix et la sécurité

La retraite ministérielle de l’EAC sur la paix et la sécurité, les relations entre les États partenaires et le processus d’intégration s’est déroulée ce samedi à Zanzibar, en République Unie de Tanzanie. Elle a rassemblé les ministres des Affaires étrangères et des Affaires de l’EAC des États partenaires. L’objectif principal était de discuter des questions critiques affectant la région de l’EAC. Cette retraite a offert une occasion unique aux ministres d’échanger des idées et de stratifier collectivement des moyens de favoriser une paix durable, d’améliorer la coopération en matière de sécurité et de renforcer les relations entre les États partenaires.

Les discussions de la retraite, qui se tiennent du 6 au 8 juillet 2024, visent à améliorer la coopération entre les États partenaires pour relever les défis existants et favoriser une plus grande unité au sein de l’EAC. Les ministres ont souligné l’importance de la solidarité et de la collaboration dans la promotion de la stabilité et la défense des intérêts collectifs de la région.

Une plateforme d’échanges francs

Veronica Nduve, Secrétaire Générale de l’EAC, a déclaré que cette retraite offrait une plateforme pour des échanges francs, une planification stratégique et l’identification de mesures concrètes pour renforcer la paix et la sécurité tout en approfondissant les efforts d’intégration au sein de l’EAC. Le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de l’Afrique de l’Est de la République Unie de Tanzanie, January Makamba, qui est également l’hôte de la retraite, a souligné l’importance de l’unité entre les États partenaires, ajoutant qu’elle est le catalyseur du développement économique et social de la région.

Décisions concrètes prises lors des négociations à Zanzibar :

Suspension des accords et pré-accords : Le gouvernement congolais a suspendu tous les accords et pré-accords signés avec l’État rwandais. Cela inclut des domaines tels que la promotion et la protection des investissements, la double imposition, et la coopération entre entreprises minières.

Retrait des troupes rwandaises : Kigali a été appelé à retirer ses troupes du territoire congolais. Cette mesure vise à apaiser les tensions et à rétablir la stabilité dans la région.

Possibilité d’actions supplémentaires : Si le soutien du Rwanda au M23 persiste, des mesures plus sévères pourraient être envisagées, telles que l’expulsion de l’ambassadeur rwandais en poste à Kinshasa ou même la rupture des relations diplomatiques.

Ces décisions sont cruciales pour la résolution des tensions et la promotion de la paix dans l’est de la RDC.

infocongo/CC

 



Le célèbre chanteur congolais, Fally Ipupa, et son groupe musical, ont livré un méga concert, dans la soirée du samedi 06 juillet 2024, à la LDLC Arena de Lyon, en France. Le concert a débuté à 19h00 et pris fin à 22h00.

Plus de 10.000 spectateurs venus des quatre coins de l'Hexagone ont pris d'assaut cette salle de 16.000 places assises. Le patron de Fvicteam est devenu le tout premier chanteur congolais à s'être produit dans cette salle mythique lyonnaise.

Son ancien collègue de Quartier Latin international, Montana Kamenga, l'ancien de Viva la Musica, Bendoson, et l'ancien de Victoria, Sampao, étaient les invités de marque de cet événement. Ils ont presté les anciens succès de Papa Wemba, King Kester, et Koffi Olomide, ensemble avec Fally Ipupa.

La LDLC Arena, appelée par contrat de naming avec LDLC, pour la période 2023-2031, est une salle omnisports de la métropole de Lyon, située à Décines, propriété de OL Groupe. Ouvert fin 2023, le bâtiment sert principalement pour le sport et les concerts.

Après Lyon, Fally Ipupa va conquérir ARKEA Arena de Bordeaux, le samedi 13 juillet prochain. La salle a une capacité d'accueil de 11.300 places assises.

Gratis Makabi

 



Se dirige-t-on vers une révolution au sein de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/ TSHISEKEDI)? La question mérite d'être posée au regard de la démarche entreprise par un des cadres du parti en l'occurrence l'ancien ministre de la santé publique et député national Eteni Longondo.

Après sa correspondance adressée à Augustin Kabuya, secrétaire général du parti, l'élu d'Ikela dans la province de la Tshuapa a une nouvelle fois exprimé son mécontentement de la manière dont le parti présidentiel est géré.

Dans un message vidéo, il a dénoncé les dysfonctionnements internes du parti et appelle à une restructuration urgente.

Dans le même message, le député national Eteni Longondo a annoncé la tenue dans les prochains jours d'un méga meeting à la place Sainte Thérèse à N'Djili (Kinshasa). Il sera question au cours de cette activité de signer un mémo dénonçant la gestion actuelle du parti et appelé à sa restructuration urgente en vue de faire face aux prochaines échéances électorales prévues en 2028.

« Nous devons nous préparer pour 2028 et puis voir comment nous allons accompagner le chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en cette période où le pays fait face à la guerre dans l'Est. En ce jour, je viens vous annoncer que je vais organiser un point de presse incessamment pour lancer un message aux membres de l'UDPS sur comment nous devons réorganiser notre parti politique et après nous allons organiser une grande activité à la place Sainte Thérèse, nous allons inviter tous les membres de l'UDPS, je sais que 95% des membres de l'UDPS sont frustrés de la manière dont le parti est géré actuellement. Nous allons nous retrouver en famille à la place Sainte Thérèse pour discuter de la marche de notre parti », a lancé Eteni Longondo, député national et cadre de l'UDPS/Tshisekedi.

Et de poursuivre :

« Il sera question ce jour-là d'écrire un mémo nous tous et chacun va poser sa signature et son nom, nous allons également envoyer ce mémo au niveau de nos fédérations à l'intérieur du pays pour signer eux tous y compris nos représentations à l'étranger en France, États-Unis d'Amérique, Afrique du Sud, Canada,eux aussi vont signer le mémo. Je vous demande de ne pas avoir peur tous les membres de la ligue des jeunes, ligue des femmes, force du Progrès, parlementaire debout tous les mouvements associatifs venez nombreux ce jour-là, 5 ans ne sont pas beaucoup, nous devons commencer notre réorganisation maintenant, je vous demande de ne pas avoir peur ».

En réaction, Augustin Kabuya a invité les militants du parti à ne pas se laisser distraire par cette démarche. Il estime que son collègue député et camarade du parti est manipulé et ne mesure pas l'ampleur de la gravité de sa démarche.

« Je vous demande tous d'être disciplinés, ne faites pas la honte du Chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, je vais vous dire ceci ne faites pas passer votre temps à suivre ce dossier, c'est un innocent à qui on a fait porter une arme mais il ne connaît pas l'objectif de cette arme, c'est un innocent. Même son entourage, j'ai toutes les informations, il n'est pas auteur de cette correspondance là mais on lui a demandé de signer et il a signé même dans son entourage, on lui reproche de cette attitude. Vous vous rappelez que je vous avais déjà dit qu'il y aura des moments où nous allons passer des zones de turbulences, n'attristons pas le Chef de l'État puisque le chef de l'État est très concentré sur la situation sécuritaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo, son excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo n'a pas le temps d'écouter que dans son propre parti il y a du désordre. Pourquoi je vous dis qu'il est innocent ? Les auteurs de cette lettre se connaissent, je suis au courant de tout ça et ça ne va pas s'arrêter ici, même au mois de septembre lors de la rentrée parlementaire, ils vont manipuler les autres pour la fronde », a déclaré Augustin Kabuya dans sa brève intervention lors de la manifestation des fédéraux de l'UDPS.

Pour l'élu de la circonscription électorale de Mont Amba Augustin Kabuya, la démarche de Eteni Longondo va dans le sens de déstabiliser la majorité parlementaire du Président Félix Tshisekedi qui doit se concentrer sur des questions prioritaires du pays. 

"Le point où on parle de la restructuration du parti, il y a déjà une commission mise en place en train de faire son travail, ils doivent chercher d'autres arguments, ce que plusieurs personnes me reprochent c'est quoi ? Ils disent que Augustin Kabuya ne veut pas des coops ( combines), ils veulent me voir entrer dans le monde de coopération aussi longtemps que je ne suis pas avec eux dans ça ils ne seront pas d'accord avec moi. La démarche mise en place est celle-ci on veut à tout prix déstabiliser la majorité du Chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi, c'est ça la démarche", a prévenu Augustin Kabuya. 

Bien avant, dans une correspondance adressée au secrétaire général du parti, Augustin Kabuya, Eteni Longondo avait épinglé une série de problèmes qui minent la formation politique d'Étienne Tshisekedi Wa Mulumba. Ces problèmes, à la base des «inquiétudes» dans le chef de «plusieurs membres du parti», ont été détaillés à l’attention de Augustin Kabuya dont la copie a été réservée à Félix Tshisekedi, «autorité de référence», et à Marthe Kasalu, veuve d’Étienne Tshisekedi et mère de l'actuel Chef de l'État en sa qualité de «co-fondatrice» de l’UDPS.

Parmi les griefs, il avait évoqué notamment l’institutionnalisation d’un système de gestion personnalisée du parti, l'absence de planification et d’anticipation au sein de l’UDPS, l'absence d’accompagnement opérationnel des structures de base ainsi que le clientélisme, les guéguerres de positionnement entre les membres du parti et la faible mobilisation des ressources pour le bon fonctionnement du parti. 


Clément MUAMBA

 
 


Le Fonds spécial de réparation et d’indemnisation des victimes des activités armées de l’Ouganda en RDC (FRIVAO) a annoncé, samedi 6 juillet à Kisangani, l’accréditation des comptes de la première vague des victimes dans le processus de leur indemnisation.

Mais la secrétaire rapporteur du FRIVAO, Mimy Mopunga, regrette le fait que certaines personnes ayant accompagné les victimes cherchent à s’immiscer dans les affaires qui ne les concernent pas directement. Elle leur demande de laisser les victimes éligibles toucher leur indemnisation en toute quiétude :

« Ils ont bien sûr accompagné les victimes pendant 23 ans durant pour qu’elles soient indemnisées. Maintenant il faut laisser aux victimes le temps de toucher calmement leurs indemnisations. Il n’y a pas de raison d’être, de créer encore des mouvements de masse, des revendications ».  

Quant aux « supposées victimes » qui se sentent lésées, elle leur recommande de s’adresser au FRIVAO.

« Le décret dit qu’on ne doit payer que les vraies victimes. On ouvre encore une porte pour ceux qui pensent que leur dossier a  été rejeté  à  tort. Ils n’ont qu’à introduire le recours, leur fiche est là, ce n’est pas devant les OPJ, c’est devant les agents de FRIVAO… ».  

Le FRIVAO demande par ailleurs, aux victimes convoquées soit par la banque soit par ses services à se présenter afin de fournir certaines informations utiles relatives à leurs dossiers.

Audit diligenté

Par ailleurs, le ministre d'Etat, ministre de la Justice et garde des Sceaux, Constant Mutamba, a suspendu les mouvements débiteurs du compte du FRIVAO ouvert dans les livres de la Rawbank. Selon le communiqué du ministère daté de samedi 6 juillet, cette décision reste en vigueur, en attendant l'audit final diligenté par l'IGF sur les activités de FRIVAO.

radiookapi.net/CC



Le ministre de la Justice et garde des sceaux, Constant Mutamba, a instruit samedi 6 juillet, la Police judiciaire des parquets de diligenter en urgence une enquête judiciaire sur le soupçon de détournements qui pèserait sur quelques membres de l'ancien bureau du Sénat. Cette instruction est contenue dans un communiqué publié ce même samedi dans la soirée par son cabinet.

« Le ministre de la Justice et garde des sceaux reste saisi du soupçon de scandale financier qui pèserait sur certains membres de l’ancien bureau du Sénat. Il vient d’instruire l’inspecteur général de la Police judiciaire des parquets à diligenter en urgence une enquête judiciaire, avec le concours de l’inspection générale des Finances, afin d’établir, le cas échéant, les responsabilités des uns et des autres », lit-on dans le communiqué.

Du dossier

Dans une lettre signée le 1er juillet, Tanguma Tomongonde Mossai, sénateur honoraire et président intérimaire du bureau sortant, avait saisi l'inspecteur général des finances au sujet de 8.092.000.000 francs congolais, soit 3 millions USD détournés, selon lui, par le bureau provisoire du Sénat. 

« Malgré ce qui a été consigné dans le procès-verbal de remise et reprise du 17 mai 2024, entre le bureau du Sénat sortant et le bureau provisoire de la quatrième législature, ce dernier s'est emparé et a utilisé à sa guise et à notre insu, à des fins inavouées, la dotation de Fonds spécial d'intervention (FSI) réservée aux membres du bureau du Sénat, en fonction au mois de mars et mois d'avril 2024 qui s'élèvent à 8.092.000.000 », avait écrit Tanguma Tomongonde Mossai.

Il a ajouté, dans la même lettre, que le bureau provisoire du Sénat a aussi détourné toute la dotation pour les émoluments du mois de mai 2024 de tous les sénateurs sortants et de tous les membres du bureau sortant, rappelant que la validation des mandats des nouveaux sénateurs n'a eu lieu que le 2 juin 2024.

« Ainsi, nous vous saisissons afin de constater cette malversation, d'amener ses auteurs à restituer ces fonds publics au profit de ses destinataires », recommandait-il à l’Inspection générale des Finances.

La réaction du bureau provisoire

Cette lettre, partagée sur les réseaux sociaux numériques a suscité des indignations de la part des internautes. Des personnes ont dénoncé des sommes colossales dépensées par des institutions politiques alors que certains projets communautaires souffrent des financements.

Le bureau provisoire, à travers son président Pascal Kinduelo, a réfuté ces allégations, à travers un communiqué.

« Il s’agit des allégations qui n’engagent que leurs auteurs étant donné que les dispositions du règlement financier du Sénat fixe la procédure relative à la gestion financière. Cette situation cache mal une campagne élaborée par des officines obscures dont l’objectif est de ternir l’image du Sénat », répliquait le communiqué.  

Le Sénat a publié aussi des documents qui contredisent les allégations de détournement des fonds au Sénat par le bureau d’âge. Pascal Kinduelo affirme n’avoir trouvé aucun dollar dans les caisses. Il a hérité jusqu’à 3 millions USD de dettes du bureau sortant.

Et le vendredi 5 juillet, le bureau provisoire du Sénat a mis en place une commission d’information ad hoc en vue de tirer au clair des allégations supposées de Mossai Temongonde Sanguma.

ACAJ interpelle la Justice

L'ONG Association congolaise pour l'accès à la Justice (ACAJ) a dénoncé, à travers un communiqué rendu public le 5 juillet, le silence de la Justice congolaise à la suite des « graves soupçons de détournement de deniers publics pesant sur l'ancien bureau provisoire du Sénat ».

L'ACAJ recommande à la Cour des comptes d’enquêter sérieusement sur les faits imputés aux membres du bureau provisoire dirigé par le président Pascal Kinduelo, ainsi que l’ancien bureau définitif, qui était dirigé par Modeste Bahati Lukwebo. L’ONG recommande aussi à la Cour des comptes de prendre déjà des mesures conservatoires, notamment prescription de l’interdiction de quitter le territoire national et gel de comptes des personnes soupçonnées d’être impliquées dans la commission desdits faits.

L'ACAJ recommande aussi à la Cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF), d'enquêter sur des faits de blanchiment d'argent commis à la chambre haute du Parlement.

radiookapi.net/CC



Joseph Mukungubila, leader du mouvement politico-religieux "Ministère de la restauration à partir de l'Afrique noire" (MRAN), est rentré à Kinshasa ce dimanche après avoir passé environ dix ans en exil en Afrique du Sud, où il avait obtenu l'asile politique. Ses adeptes l’ont accueilli chaleureusement à l’aéroport de N’djili.

Mukungubila avait quitté la RDC après les violentes agitations de la Saint-Sylvestre 2013, au cours desquelles il avait été accusé d’avoir orchestré des mouvements de protestation contre le gouvernement. Ces événements avaient conduit à l'arrestation de nombreux de ses partisans, dont certains ont passé des années en détention.

Né le 26 décembre 1947 à Kisala, Mukungubila est le fondateur de l’Église du Seigneur Jésus-Christ, active notamment à Kinshasa, Lubumbashi, Kolwezi et Kalemie. Il se proclame "prophète de l’Éternel" et dernier prophète sur terre, affirmant accomplir des prophéties bibliques.

Aujourd'hui, ses disciples le considèrent comme le leader prophétisé par Simon Kimbangu et les Bitawala, censé apporter la véritable indépendance à la RDC. Mukungubila s'est également présenté à l'élection présidentielle de 2006 et a toujours été un fervent opposant au Président Joseph Kabila, qu'il qualifie d'étranger.

actualite.cd/CC

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