Nommé à travers un arrêté du 8 juillet 2024 signé par le patron de la ville Daniel Bumba Lubaki, le directeur de cabinet du gouverneur de Kinshasa, Israël Mutala, a officiellement pris ses fonctions, ce jeudi 12 juillet.

C’était à l’issue d’une cérémonie de remise et reprise organisée à l’Hôtel de ville de Kinshasa, au cours de laquelle le Dircaba de l’équipe sortante a remis les clés de l’administration provinciale au nouveau directeur de cabinet, après un échange sur les dossiers internes et la signature des procès verbaux.

Lors de son speech, le directeur de cabinet du gouverneur Daniel Bumba, qui se dit conscient des défis auxquels fait face la capitale de la RDC, a réitéré la détermination de l’autorité urbaine, de revêtir Kinshasa de sa plus belle robe.

« Nous allons mettre toute notre énergie au service exclusif des Kinoises et Kinois. Nous allons travailler dans la vision de SEM, le Président de la République. Les défis sont immenses, en termes d’assainissement, de mobilité, de sécurité etc. Nous promettons de travailler dans la bonne gouvernance, dans la concordance, pour que seul l’intérêt des Kinois prime dans la prise des décisions », a-t-il dit.

Israël Mutala a mis l’accent sur le concours de tous, pour la réussite « totale de l’ambitieux »programme du gouverneur de Kinshasa, dénommé « Kinshasa ezo bonga », dont l’objectif est de faire de la capitale de la République Démocratique du Congo, une ville salubre, moderne et sécurisée.

S’en est également suivi la prise de fonctions des directeurs de cabinet adjoints, à savoir Mme Anaiah BEWA LUKOMBO et Mr Godefroid MOTUKE ANDOMA, respectivement Directeur de cabinet adjoint en charge des questions économiques, financières, de gouvernance, technique et du numérique, ainsi que Directeur de cabinet adjoint chargé des questions politiques, juridiques et administratives.

Juste après, le directeur de cabinet du premier citoyen de la ville, accompagné de toute son équipe, a fait le tour du bâtiment, question de se familiariser avec le milieu et s’enquérir des conditions de travail des administrés de l’Hôtel de ville de Kinshasa.

Diplômé en droit économique et social à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), Israël Mutala a suivi diverses formations capacitantes notamment en Chine et en Corée du Sud.

Avant sa nomination au poste de Directeur de cabinet du gouverneur D. Bumba, il était Directeur général du média en ligne 7SUR7.CD, puis Président des médias d’information en ligne de la RDC (MILRDC).

Christian Dimanyayi 



Le célèbre artiste musicien congolais, Koffi Olomide, a été auditionné, ce jeudi 11 juillet 2024, au secrétariat d'instruction du CSAC -Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication, pour ses propos tenus dans l'émission "Le Panier the Morning show" diffusée sur la RTNC -Radio Télévision Nationale Congolaise, en rapport avec l'agression rwandaise.

Au sortir de son audition, le patron de Quartier Latin international a reconnu son imprudence et promet de faire désormais attention à ses prochaines sorties médiatiques.

"J’ai vu les instructeurs, on a parlé et on s’est très bien compris. J’ai retenu que le chanteur Koffi Olomidé est aussi l’ambassadeur de la culture de notre pays. Il devrait peut-être distiller plus de diplomatie dans son discours, même si ce qu’il dit est vrai et fondé", a-t-il déclaré.

Pour rappel, la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC -République démocratique du Congo- préoccupe plus d'un Congolais. D'un ton ferme, l'artiste musicien Koffi Olomide a, dans une interview dont l'extrait est parvenu à la rédaction d'Opinion-info.cd, ce mardi 9 juillet, dénoncé la passivité du pays de Lumumba, en dépit de l'agression "rwandaise". 

À l'en croire, il n'y a pas de guerre; la RDC est tapée voire giflée. "On fait de nous ce qu'on veut, il n'y a personne pour les empêcher.", avait-il fait savoir. En entendant par là, cet icône de la Rumba congolaise déduit qu'il y a guerre lorsque deux camps se battent et s'échangent des tirs; contrairement à la RDC qui ne fait que subir. Il s'était, ensuite, interrogé sur le changement du ministre de la Défense, et espère que ce changement est loin d'être folklorique. 

Ce point de vue tombe au moment où les experts de l'ONU renseignent, dans leur nouveau rapport, la conquête territoriale de l'Armée rwandaise dans l'Est de la RDC, aux côtés des rebelles du M23.

Gratis Makabi



Les frustrations au sein de la famille politique du chef de l'État, Félix Tshisekedi, continuent à se faire entendre, près d'un mois après l'entrée en fonction du gouvernement Suminwa. C'est, notamment, dans le rang de l'ADFC-A, regroupement cher à Modeste Bahati, où les cadres et militants appellent le chef de l'État à une réparation de la justice politique.

D'après l'un de ses cadres, Yvon Yanga, le regroupement sous l'égide de Modeste Bahati fustige une injustice, à la fois une marginalisation, dans la répartition des portefeuilles ministériels, alors qu'il demeure la deuxième force politique au sein de la mouvance présidentielle, après l'UDPS.

"Nous avions mouillé le maillot, d'abord, pour la réélection du chef de l'État, mais aussi et surtout, pour lui donner une majorité écrasante. Aujourd'hui, l'AFDC-A est la deuxième force politique après l'UDPS. D'où vient cette discrimination... Nous estimons que le chef de l'État est entouré par de mauvais conseillers sur le plan politique", a indiqué ce cadre de l'AFDC-A.

Avant de s'interroger :"Comment expliquer que ceux-là qui critiquent le chef de l'État, ceux-là qui cherchent la disparition de sa famille politique soient les mieux servis?". 

Ce cadre dit constater avec regret que certaines personnes ont été nommées ministres n'ayant pas le nombre requis de députés dans leurs regroupements ou partis politiques.

Cette demande, précise Yvon Yanga, à l'endroit du chef de l'État, Félix Tshisekedi, ne diminue nullement leur soutien à son égard, ainsi qu'aux actions initiées. Yvon Yanga demande aux membres de l'Union sacrée d'éviter de créer les frustrations.



La question de la préférence du teint clair ou du teint foncé est complexe et sujette à de vifs débats à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Si une certaine préférence pour la peau claire est présente, il est important de souligner que des voix s'élèvent pour contester cette tendance et célébrer la peau noire. 

Cette préférence pour la peau claire, soutient Marie Mukonkole,  s'explique en partie par l'héritage colonial, qui a associé la beauté à la blancheur.


"Pendant la colonisation, les populations africaines étaient souvent victimes de racisme et de discrimination, et les personnes à la peau claire étaient considérées comme plus belles et plus intelligentes. Cette association entre beauté et peau claire a persisté après l'indépendance, et elle est encore présente aujourd'hui dans de nombreux pays d'Afrique. Les médias et la publicité contribuent souvent à renforcer cette idée, en mettant en avant des modèles et des célébrités à la peau claire",  soutient la sexagénaire.

En plus de l'héritage colonial, Nicole Nzuzi, vendeuse de bananes au Rond-point Ngaba pense que cette préférence est dû aux normes édictées par la société: "dans de nombreux cas, avoir un teint clair peut donner accès à de meilleures opportunités d'emploi et d'éducation. Surtout à Kinshasa, les femmes à la peau claire sont plus considérées que celles à la peau noire. Que ça soit pour le mariage ou autre opportunité", confie-t-elle.

Un argument soutenu par  Anastasie Yowa, étudiante à l'Unikin: " être de peau noire pour une fille est déjà une fierté, parce que tout le monde va vouloir d'elle partout où elle passe. Les filles à la peau claire sont aimées de tous et la vie leur est offerte sur plateau. Elles sont belles, riches, intelligentes ou pas, leur vie a toujours été facile. Différent de nous les ébènes, on doit lutter pour tout, et des fois on est même discriminées, pas prises en valeur",a-t-elle déclaré.

Cependant Eunice Bandjo, vendeuse d'épice pense de son côté qu'il n'y a pas mieux qu'une femme à la peau noire: " nous sommes originales, recherchées mais surtout fortes et résilientes dans la vie. Nous savons mettre en valeur l'héritage nous légué par les ancêtres: la peau noire, une bénédiction"

Yav Nzeba, étudiante à l'Istm estime également que les femmes à la peau noire sont plus belles que celles à la peau claire : évidemment " la peau noire est une peau qui ne s'achète pas, donc l'avoir c'est déjà une bénédiction et un bonheur. Nous avons une peau que nul ne peut avoir si elle ne lui a pas été donnée dès la naissance. Nous devons en être fières"

Il existe également un mouvement de valorisation de la peau noire à Kinshasa. De plus en plus de femmes kinoises assument leur couleur de peau et célèbrent la beauté de la peau noire. Ce mouvement, chapoté par Déborah Mbuyi Kabuya, est soutenu par de nombreux étudiants de différentes institutions.

" J'ai commencé ce mouvement pour la reconnaissance et la valorisation de la peau ébène il y a  plus de 5 ans. Je voulais m'affirmer dans ma communauté où j'étais trop mise à l'écart, dénigrée surtout par les amis à cause de ma couleur de peau très sombre. Les uns disaient que je ne suis pas créée par Dieu, parce qu'il ne peut pas former une personne de ce teint, et les autres aimaient m'appeler démon. Ça a affecté mon enfance et même ma jeunesse. Mais j'aimerai, par mon mouvement, dire à tout un chacun que cette couleur de peau n'est pas une malédiction. De teint clair ou ébène, nous  sommes belles chacune à sa manière", a souligné Déborah Mbuyi Kabuya.


Nancy Clémence Tshimueneka



Le récent rapport d’experts de l’ONU révèle une présence accrue de l’armée rwandaise dans l’Est de la République démocratique du Congo. Rwanda defence force (RDF) y dispose d’un appui logistique et militaire notamment des camps d'entraînement, de lance-missiles, y a déployé entre 3 000 et 4 000 militaires, et procède à l’enrôlement d'enfants de force. Le nombre des soldats rwandais et de loin  supérieur à celui des rebelles M23, ce qui permet la "conquête territoriale" actuellement dans le Nord-Kivu.

Ce nouveau rapport fait réagir la Belgique qui appelle le Rwanda à cesser ses opérations militaires et à retirer ses troupes de la République Démocratique du Congo.

"Le rapport du Groupe d’experts établit clairement les différentes formes de soutien actif du Rwanda au groupe armé M23 et à la plateforme politico-militaire Alliance Fleuve Congo, via la présence massive des forces défense rwandaise (RDF) sur le territoire congolais ainsi que le contrôle de facto des opérations militaires par les RDF. Le rapport fait également état de l’emprise territoriale grandissante du Rwanda et du M23 sur le territoire de la RDC ainsi que la mise en place d’une administration civile illégale dans les territoires où le M23 est présent", dit la Belgiqu dans un communiqué publié jeudi.

La Belgique rappelle que cette agression rwandaise contrevient aux principes de la Charte des Nations Unies et constitue des violations manifestes de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC". 

"Elle exhorte, d’une part, le Rwanda à mettre fin immédiatement à ses opérations militaires dans l’Est de la RDC, à y retirer ses troupes et son armement ; elle exhorte, d’autre part, le M23 à cesser les exactions contre les populations civiles". 

Les conséquences humanitaires de cette guerre sont incalculables et des cas de violations des droits humains sont légions.

"Il y a plus de 7 millions de déplacés internes en RDC, dont près de 80% en raison de l’insécurité et des violences qui y ont cours. L’ampleur des violences sexuelles et basées sur le genre, y compris l’exploitation sexuelle des femmes et des filles dans les camps de déplacés, les attaques contre les camps de déplacés et les recrutements d’enfants sont choquants et doivent cesser immédiatement. Il est très inquiétant d’observer également un accroissement des activités économiques illégales, de même que du trafic et de l’exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC. Les auteurs de tous ces crimes et violations doivent être poursuivis en justice", indique Bruxelles.

Le rapport d’experts de l’ONU mentionne également la poursuite de collaboration sur le terrain entre les FARDC et les groupes armés illégaux, y compris les FDLR. La Belgique appelle instamment les autorités congolaises à mettre fin de manière effective et décisive afin d’envisager une solution politique à la crise.

Une solution politique doit être trouvée afin de parvenir à la paix et la sécurité dans l’Est de la RDC. Il faut s’attaquer aux causes profondes de l’insécurité et de l’instabilité pour encourager les perspectives de stabilité et de coopération régionale", ajoute la Belgique

La rébellion du M23 soutenue par Kigali contrôle près d’une centaine de villages dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo, Masisi et depuis fin juin elle a conquis quelques agglomérations du territoire de Lubero. Partout dans ces entités, les rebelles ont instauré une nouvelle administration avec des dirigeants de leur obédience. Et les populations sous occupation sont contraintes, pour celles n’ayant pas fui, d’adapter leur mode de vie pour « plaire au régime belliqueux ».

Pour mieux faire face à cette situation et pour assurer un suivi permanent de la situation des opérations sur terrain, le Président Félix Tshisekedi se lançait dans la réorganisation de  l'offensive des Forces Armées de la République Démocratique du Congo.  C'est dans ce cadre qu'il a mis en place une "Task Force sécuritaire" pour suivre de près la situation des opérations sur terrain

Clément MUAMBA



En séjour actuellement à Londres, l’animateur congolais Céleo Scram s’est exprimée sur son ancien ami Fally Ipupa. Depuis plusieurs années, les deux artistes entretiennent une relation à couteau tiré.

Dans une récente interview accordée lors de son passage dans la capitale britannique, Céleo Scram n’a pas manqué de taillé le  » Warrior suprême » mais cette fois-ci de manière particulière.

« C’est vrai qu’il construit sa carrière sur le mensonge mais c’est un bon artiste qui a fait ses preuves », a-t-il ainsi déclaré au sujet de son confrère
 
Cette sortie médiatique de l’auteur de « Wenze ya minzemba » en déplacement à Londres relance le débat sur sa relation conflictuelle avec la star planétaire Fally Ipupa. Elle semble souligner une phase d’accalmie dans leur bras de fer artistique et médiatique.
 


Le célèbre chanteur Koffi Olomide et l'animateur Jessy Kabasele ont été convoqués par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) après des déclarations controversées faites lors de l'émission "Le Panier" sur la RTNC.

Lors de son passage à l'émission, Koffi Olomide a réagi à l'agression rwandaise et à l'avancée des troupes du M23 dans le Nord-Kivu en déclarant : « Il n'y a pas de guerre. Nous sommes tapés. On nous gifle. On fait de nous ce qu'on veut. J’ai vu les camions de ces gens-là qui viennent tranquillement et personne pour les empêcher. J’ai vu que nos militaires vont à la guerre à moto. J’ai des larmes. Il n’y a pas de guerre. On nous traite comme des enfants. La guerre, c’est quand on tire, nous nous répliquons. »

Il a ajouté : « L’Ukraine est en guerre. Zelensky se débrouille et lance même des bombes. Ces gens-là entrent et les habitants filment. Ils nous prennent notre pays. Nos mamans se plaignent. Est-ce qu’il y a quelqu’un pour les écouter ? Est-ce qu’un responsable ému peut changer quelque chose dans son comportement d’autorité ? Ça fait combien de temps que c’est comme ça ? Regardez même à Kinshasa. Regardez les embouteillages, les désordres routiers. Pourquoi il n'y a pas de sanction ? »

En réponse, la RTNC a pris des mesures disciplinaires à l'encontre de Jessy Kabasele. Dans une lettre adressée à l'animateur, la direction de la chaîne a exprimé son amertume face à l'absence de réaction de sa part lors des propos tenus par Koffi Olomide. La lettre précise que ces déclarations sont de nature à saper les efforts du gouvernement congolais pour mettre fin à l'agression rwandaise.

Par conséquent, Jessy Kabasele a été suspendu préventivement de ses fonctions, et la production ainsi que la diffusion de l'émission "Le Panier The Morning Show" sont suspendues jusqu'à nouvel ordre. Une demande d'explications a également été adressée à l'animateur et au réalisateur de l'émission.

Cette décision intervient dans un contexte de tensions accrues dans l'Est de la RDC, où les forces gouvernementales luttent contre les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. Le CSAC, en tant qu'organe de régulation des médias, a jugé nécessaire de prendre des mesures strictes pour garantir la responsabilité des médias dans la couverture de ces événements sensibles.

actualite.cd/CC



Sur les treize (13) candidats retenus pour se disputer la victoire finale de la onzième édition du Prix RFI théâtre, trois congolais sont en lice. Il s’agit de Jocelyn Danga Motty, Djo Kazadi Ngeleka et Israël Nzila. Les textes présélectionnés l’ont été pour leurs qualités littéraires, dramaturgiques et leur originalité. Ils seront soumis aux votes du jury et le vainqueur sera connu le 29 septembre prochain.

Depuis sa création en 2014, le prix RFI théâtre n’a pas connu de vainqueur congolais de la RDC malgré les présélections. L’année dernière, N’Anza Tata était le seul congolais en lice mais n’a pas remporté le sacre final. Jocelyn Danga Motty et Djo Kazadi Ngeleka sont à plus d’une présélection et espèrent que cette fois sera la bonne.

Jocelyn Dango propose le texte dénommé “Cadavres dans le bas-ventre”. C’est un vieil homme et une jeune fille tissent en parallèle la mémoire de la guerre en RDC à deux époques différentes. Lui fut soldat de la révolution contre Mobutu dans les années 1970, elle a quitté Beni au Nord-Kivu, après un massacre dans les années 2020 pour rejoindre sa tante à Kinshasa. Deux destins qui finissent par s’entremêler et révéler les liens qui les unissent. Un récit tendu et complexe qui éclaire les différentes facettes, y compris intimes, des conflits congolais.

Le texte de Djo Kazadi Ngeleka s’intitule “Arbre à pépins”. Zoé et Roxane vivent de part et d'autre d'un mur dans lequel pousse un arbre, un arbre à pépins. L'une mange les fruits quand l'autre balaie les feuilles qui tombent dans sa cour. D'autres voix se mêlent aux leurs. Comment faire tomber le mur sans tuer l'arbre ? Comment apprendre à se connaître et à vivre ensemble malgré les injustices ? Une parabole politique à l’écriture audacieuse, poétique et musicale.

Israël Nzila propose le texte dénommé “Silence”. Silence qui s'impose, silence qu'on désire... Une femme attend son amant qui tarde, elle observe sa voisine, immobile et muette à sa fenêtre. Elle s'imagine sa vie passée, ses drames et ses joies, elle s'imagine lui rendre visite, elle la rencontre... Et si cette femme c'était elle ? Et si l'enfant qu'elle porte devenait enfant-soldat ? Et si ce qu'elle craint se réalisait ? Un récit précis et haletant pour dire l'appréhension face à un futur incertain où le pire est toujours possible, mais où la puissance de vie pourrait l'emporter.

Le Prix RFI Théâtre est une récompense remise par Radio France Internationale (RFI), annuellement, à un auteur francophone d’Afrique, d’Océan Indien, des Caraïbes du Proche ou Moyen-Orient. Ce prix se donne pour mission de valoriser les œuvres dramatiques des auteurs francophones.

Le jury qui sélectionne le meilleur texte est composé d’artistes et de professionnels. Le nom du ou de la lauréat(e) du Prix RFI Théâtre 2024 sera annoncé le dimanche 29 septembre 2024 et le prix remis à Limoges, dans le cadre du festival Zébrures d'automne.

Les participants peuvent avoir entre 18 et 46 ans et être originaires de régions francophones. Les œuvres développées dans tous les genres théâtraux en langue française doivent revêtir d'un caractère original et inédit, de toute la Francophonie seule une dizaine sur plus de 13 est présélectionnée pour le vote final du jury.

actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

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