Le vice-Premier ministre de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani,a promis, ce jeudi 4 juillet, de bannir les vives au sein de  la Police nationale congolaise, notamment les arrestations arbitraires et la corruption. Il l’a dit au cours de la cérémonie de sa présentation à la Police nationale congolaise à Kinshasa.

« Pour redorer l’image de marque de la Police nationale, il est primordial de bannir les antivaleurs telles que la corruption, les arrestations arbitraires et la concussion. Il y a également les tracasseries policières et routières qu’il faudra à tout prix éradiquer. Certains policiers ayant la fonction d’officiers de police judiciaire s’illustrent à taxer des amendes transactionnelles exorbitantes sans tenir compte des textes légaux en la matière, passant par des arrestations arbitraires pour retenir à charges de paisibles citoyens des infractions qui n’existent pas », a relevé Jacquemain Shabani.

 « Toutes ces antivaleurs doivent être éradiquées au sein de vos unités respectives.  J’invite le commissaire général et l’inspecteur général de la Police nationale de tout mettre en œuvre pour éradiquer ces antivaleurs et de sanctionner sévèrement tout policier coupable de ces actes », recommande-t-il.

Il rappelle aussi que la Police nationale congolaise est apolitique et au service de la nation congolaise. « Nul ne peut la détourner à ses fins propres », a prévenu le vice-Premier ministre de l’Intérieur.

Jacquemain Shabani promet aussi de mettre en place des mécanismes pour améliorer la rémunération des policiers, la construction et réhabilitation des commissariats, des casernes et quartiers généraux, de rétablir la confiance entre la population et la Police.

Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a été associé à la cérémonie de prise d’armes du ministre de l’Intérieur et sécurité Jacquemin Shabani.

M. Shabani s'est engagé à défendre les intérêts de la Police nationale congolaise et de travailler efficacement pour assurer la sécurité de la population et de leurs biens.

radiookapi.net/CC



L’album « Formule 7 » de Fally Ipupa continue de susciter l’engouement et de battre des records sur les différentes plateformes. Chaque titre de cet album rencontre un succès impressionnant.

« Mal accompagné » est l’une des 31 chansons les plus abouties et structurées de l’album, tant au niveau de sa mélodie que de ses paroles, sans oublier la qualité du clip qui est considéré comme l’un des meilleurs réalisés par Fally Ipupa au cours de sa carrière, selon plusieurs sondages.

Le clip officiel de « Mal accompagné », sorti il y a un an, atteint désormais 25 millions de vues sur YouTube et dépasse déjà les 3 millions de streams sur Spotify. Il se classe actuellement comme le 4ème clip le plus visionné de l’album « Formule 7 ».

En presque deux ans d’exploitation, « Formule 7 » continue de dominer le marché musical et de battre des records. Ce projet 100% rumba a su convaincre de nombreux mélomanes par sa qualité artistique et les thématiques abordées par l’artiste Dicap la Merveille.

Le top 5 des clips les plus visionnés de l’album « Formule 7 » se présente comme suit :
1. Bloqué : 48 millions de vues
2. Mayday : 45 millions de vues
3. SL : 39 millions de vues
4. Mal accompagné : 25 millions de vues
5. Se Yo : 21 millions de vues

« L’album Formule 7 » demeure un incontournable sur la scène musicale et continue de séduire les fans de rumba grâce à sa qualité artistique indéniable et aux histoires poignantes racontées par Fally Ipupa.

CC



L'activiste prodémocratie et membre du parti politique Envol, Gloria Sengha, a été libérée ce jeudi 04 juillet 2024, après avoir passé plus d'un mois dans les locaux de l'ANR -Agence Nationale des Renseignements-.

L'information a été confirmée par le porte-parole de l'Envol, Rodrigue Ramazani. Arrêtés le 17 mai dernier à Kinshasa, la protégée de Delly Sesanga et son collaborateur Robert Bunda retrouvent finalement leur domicile, après de nombreuses pressions des activistes sur les autorités politiques.

Juste avant la libération de Gloria Sengha, les activistes ont pris d'assaut le Palais de la Justice, ce jeudi, dans l'après-midi. La manifestation s'est soldée par le dépôt d'un mémorandum reçu par le ministre de la Justice, pour intervenir en faveur de cette libération.

Gratis Makabi



Ces dernières semaines, une nouvelle tendance a envahi les réseaux sociaux congolais : « Eloba nango », qui signifie « comme le dit » en lingala. Ce phénomène voit de nombreux internautes s’empresser de partager les citations de leurs proches, accompagnées de cette phrase.

Tout a commencé lorsque certains utilisateurs ont commencé à publier des citations mises en forme avec des arrière-plans jaunes et noirs. En quelques jours, ce format s’est répandu comme une traînée de poudre, devenant une véritable mode sur les plateformes.

Derrière cette tendance se cache le désir pour chacun de mettre en lumière les paroles de ses proches, que ce soit un parent, un ami, proche ou un membre de la famille. « Eloba nango » permet ainsi de valoriser ces personnes en donnant une visibilité à leurs réflexions, leurs conseils ou leurs pensées.
 

Au-delà du simple partage, cette pratique semble aussi répondre à un besoin de connexion et de transmission intergénérationnelle. Les Congolais saisissent l’opportunité offerte par les réseaux sociaux pour préserver et diffuser la sagesse de leurs aînés.

En quelques semaines, des milliers de ces citations ont fleuri sur Facebook, Instagram et TikTok, devenant l’un des principaux sujets de conversation en ligne dans la communauté congolaise. Un engouement qui témoigne de l’importance accordée à la parole et à la transmission des valeurs dans cette culture.

Au-delà du divertissement, « Eloba nango » révèle ainsi la volonté des Congolais de mettre en avant leur patrimoine immatériel, à travers les mots de ceux qui les entourent. Une manière de célébrer la richesse de leur héritage culturel et de le faire rayonner sur les réseaux sociaux.

mbote/CC



La polémique autour la formation du gouvernement provincial de Kinshasa est loin de toucher à son terme, avant son investiture tant attendue par l'organe délibérant déjà en vacances parlementaires. Pointé du doigt comme l'un des acteurs clé à la base de l'interdiction de l'investiture du gouvernement Bumba à Kinshasa, Augustin Kabuya a publiquement nié son implication.

Devant un parterre de cadres et militants de l'UDPS -Union pour la Démocratie et le Progrès social-, parti présidentiel, Augustin Kabuya a également démenti sa prétendue participation dans les tractations ayant conduit à la formation de ce gouvernement. A en croire le gestionnaire au quotidien du parti au pouvoir, le gouverneur de la capitale congolaise devrait assumer seul ses choix.

S'agissant d'un prétendu conflit entre lui et le Vice-premier ministre de l'Intérieur, Jacquemin Shabani, le secrétaire général de l'UDPS a balayé d'un revers de la main les critiques formulées. "Nous sommes en contact permanent", a indiqué Augustin Kabuya.

Jusque-là, le gouverneur de la ville de Kinshasa, tout comme son collègue du Haut-Katanga, n'ont pas toujours été autorisés à présenter leurs programmes devant les assemblées provinciales respectives.

Grevisse Tekilazaya



Faute de respect des engagements, le groupe Zaiko Langa Langa se voit contraint d'annoncer l'annulation du concert prévu à Bienne, Suisse, ce samedi 6 juillet 2024. 

Cette décision fait suite au manquement du promoteur/producteur de l'événement, Étienne Epongola Libaku, à ses obligations contractuelles envers le groupe Zaiko Langa Langa.

Le groupe, depuis tout ce temps, n'a reçu ni le cachet -en acompte ou globalité- des artistes, ni la confirmation des documents de voyage et d'hébergement pour les musiciens devant se déplacer à Bienne.

L'artiste-chanteur Jossart Nyoka Longo et tout son groupe présentent leurs excuses à leurs nombreux mélomanes pour ce désagrément, et espèrent retrouver ces derniers prochainement.

Serge Mavungu 



Arrivé à Kananga en fin de matinée et réparti sur Kinshasa en début de soirée,  le ministre des infrastructures et travaux publics,  Alexis Gisaro s’est rendu dans la commune rurale de Matamba,  20 Km de Kananga (territoire de Kazumba) où il a donné le coup d’envoi de relance des travaux de la route dite Kalambambuji qui aura le mérite de relier le Kasaï Central au port angolais de Lobito en passant par la province de Lunda Norte (Angola).

Devant le gouverneur de province Moïse Kambulu, quelques députés nationaux et sénateurs originaires du Kasaï Central, députés provinciaux, autorités traditionnelles, un parterre des personnalités venues de Kinshasa,  les représentants de la Sicomines et une foule nombreuse des anonymes,  le ministre Gisaro a crié en tshiluba, lingala et français que pour  « cette fois,  rien n’empêchera l’exécution des travaux de construction de cette route, seul espoir pour le développement du Kasaï Central »  fondant sa foi sur la disponibilité des fonds et l’attribution de l’exécution des travaux à des entreprises  « ayant une expertise mondialement confirmée ».

Concernant le financement des travaux, le directeur général de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT) qui a pris parole avant le ministre Gisaro a révélé que la construction de la route Kalambambuji, 230 Km  coûtera 300 millions de dollars américains et que la durée des travaux est de 36 mois maximum. Ce financement dont 40 millions sont déjà disponibles vient du programme Sino-Congolais sous son format revu le 14 mars 2024. Quatre ponts seront jetés sur la route   notamment sur les rivières Miao,  Lueta,  Kabelekese et Kasaï . Le programme Sino-Congolais mettra à disposition du projet de cette route 40 millions de dollars chaque six mois, a ajouté le directeur général de l’ACGT.

L’importance de cette route n’est pas à démontrer.  Sa construction va ouvrir le Kasaï Central au marché mondial par l’océan Atlantique via le port angolais de Lobito. La province du Kasaï Central qui dépend du grand Katanga par le chemin de fer très vétuste et de Kinshasa par la RN1  dont la partie Tshikapa (Kasaï)-Kananga (Kasaï Central), 265 Kms, est dans un état impraticable, éprouve beaucoup de difficultés pour son approvisionnement en produits manufacturiers et de première nécessité. 

Pour la petite histoire, le 22 septembre 2022, le président de la république Félix Tshisekedi Tshilombo en personne, avait donné le coup d’envoi des travaux de cette route à Kananga en présence du même ministre Alexis Gisaro. Les travaux avaient été confiés à l’entreprise Israélienne Toha Investment qui avait juré de livrer une route en terres battues endéans 24 mois pour un coup de 44 millions de dollars américains. Après un décaissement de 12 millions de dollars,  Toha Investment a quitté Kananga pour Tshikapa où elle a obtenu le marché de construction de la route Tshikapa-Kandjaji alors que pour la route de Kalambambuji,  rien n’a été fait.  Le ministre Gisaro n’a rien dit sur cette non réalisation  par Toha Investment et sur la destination des fonds reçus.

actualité.cd/CC



Les habitants de 54 quartiers de la commune de la N’sele (Kinshasa) éprouvent, depuis quelques temps, des difficultés d’accès à l’eau potable.

Des sources sur place rapportent que le service de l’Etat sensé distribuer l’eau à la population est quasi inexistant dans cette municipalité urbano-rurale.

Des témoins rapportent également que l’approvisionnement en eau potable est un défi quotidien pour les habitants de la Nsele.

Pour faire face à cette difficulté devenue pérenne, les ménages ont décidé de s’organiser et de se prendre en charge.

De leur propre initiative et par de financements privés, certains se sont dotés des forages d’eau afin d’avoir accès à cette boisson naturelle.

Taxes exorbitantes

Cependant, ces familles se disent asphyxiées par le paiement des taxes et autres redevances exigées par les services étatiques de leur commune.

Elles jugent trop élevée notamment la taxe d’exploitation des eaux souterraines qu’exige l’Etat dans leurs différents quartiers. 

Parmi lesquels, Jean Pierre Kabongo Mutoka, habitant du quartier Bahumbu et propriétaire d’un forage qui approvisionne plusieurs ménages de cette paertie de Kinshasa :

« J’ai trouvé l’idée de forage pour contribuer au social de notre pays, mais au lieu que l’Etat nous aide, il vient nous traquer et nous exiger d’acheter leur document moyennant la somme de 500 USD».

Pour les propriétaires de forages, il est impensable de payer en plus de ces 500 dollars de documents, une taxe annuelle de 350 dollars. Ils plaident pour la révision a la baisse de ces taxes, vu que l’Etat qui est sensé leur fournir l’eau potable n’en est pas capable pour l’instant.

Réaction des autorités communales

Face aux plaintes de propriétaires de forages d’eau, Le bourgmestre de la Commune de la N’sele, Franck Mbo Nzolameso, dit être ouvert aux initiatives privées qui méritent d’être soutenues sans toutefois torpiller la loi régissant le secteur d’exploitation des eaux souterraines dans sa juridiction. 

De son côté, le service communal de l’Energie, Ressources hydraulique et électricité indique que la fixation de ces taxes n’a rien d’illégale. Thierry Tshitungu, agent enquêteur au sein de service parle d’une situation normale qui permet à l’Etat d’avoir les moyens de sa politique :

« Nous sommes uniquement là pour contrôler les documents. C’est vrai qu’il y a des frais à payer pour être en règle vis-à-vis de l’Etat congolais ; parce que là vous touchez la sante publique. S’il s’avère que l’eau de puits forés quelque part est impropre à la consommation, vous pouvez causer un grand tort à la population ».

radiookapi.net/CC

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles