L’Union européenne (UE) a gelé une aide de 20 millions d’euros pour Kigali et les Etats-Unis ont obtenu une trêve de deux semaines citant nommément jeudi le Rwanda comme responsable de la grave crise humanitaire dans l’Est de la République démocratique du Congo.

L’empire du mensonge érigé par Kigali a pris deux coups de massue en un jour, avec ces deux annonces portées par deux soutiens de taille de ce pays agresseur de la RDC, sous protection de ces mêmes puissances planétaires.

Ces « puissants » étaient agacés par les violences perpétrées contre des civils innocents dans le Nord-Kivu, lorsque l’armée rwandaise a profité d’un dysfonctionnement pour pousser davantage des Congolais en errance notamment dans la région de Kanyabayonga. Grâce à la détermination du Président de la République, à l’action politique du Gouvernement et à la mobilisation de tout le peuple congolais, la pression diplomatique est devenue de plus en plus intense contre le Rwanda. D’abord l’UE qui s’est réservée d’octroyer une aide de 20 millions d’euros au Rwanda, considérée par la RDC et quelques Etats européens, comme un appui direct apporté à l’agression en cours dans l’Est congolais. 

« L’UE ne peut pas apporter une assistance financière qui sera aussitôt injectée dans le financement des violences dans le Nord-Kivu », a expliqué un diplomate européen à Kinshasa. Cette contribution financière ne sera pas versée au Rwanda qui, au lieu de se concentrer sur le développement de son territoire, exporte et entretient directement la terreur sur le sol congolais. A ce jours, dans le Nord-Kivu plus de deux millions de Congolais sont des déplacés internes ayant fui leurs milieux habituels de vie afin de ne pas subir les exactions de l’armée rwandaise. 

En ce qui les concernent, les États-Unis ont demandé au Rwanda d’observer une trêve humanitaire de deux semaines dans la zone des combats dans le Nord-Kivu. Cette trêve demandée directement au Rwanda débute ce 5 juillet. Un coup diplomatique de Washington, qui, chaque jour qui passe saisit la portée exacte du discours de la RDC sur l’implication de l’armée rwandaise dans le drame humanitaire en cours dans l’Est de la RDC. Dans son briefing de jeudi, le porte-parole de la Maison blanche n’a fait nulle part mention des terroristes du M23, cette branche de l’armée rwandaise. Sans ambage,

Adrienne Watson a cité le Rwanda dans l’observation stricte de ces « deux semaines » de trêve humanitaire.

Pour la RDC, l’objectif n’est pas une simple trêve, mais un retrait total des troupes rwandaises du territoire congolais et une condamnation de cet agresseur par les instances judiciaires internationales, a estimé le ministre Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, qui était en offensive contre les actions de Kigali à la télévision congolaise « Télé 50 ». En attendant, les USA ont promis de suivre le comportement des agresseurs sur le terrain pendant cette trêve de deux semaines. Washington soutient également les efforts du président angolais Joao Lourenço, médiateur désigné dans la crise entre la RDC et le Rwanda.

ACP/CC



Une nouvelle audience relative à la tentative de coup d'État s’est ouverte ce vendredi 5 juillet 2024 à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa. Le tribunal militaire poursuit les interrogatoires des différents prévenus (51). C’est Marcel Malanga, fils de Christian Malanga qui ouvre la série. Appelé à la barre, Malanga fils a déclaré qu’il va comparaître quand les membres de l’Ambassade des Etats-Unis seront présents. “Le tribunal ne dépend pas de l'ambassade, ils savent que l'affaire passe à 9H30, vont nous suivre à travers les médias”, a répondu le juge. 

Lors de la précédente audience, Youssouf Ezangi considéré par le ministère public comme recruteur et bras droit de Christian Malanga était à la barre. Dans son intervention, il avait présenté le déroulement des évènements du 19 mai dernier en passant par l'étape de recrutement au niveau de la province du Kongo Central. Abordant spécifiquement, l'étape de l'attaque de la résidence de l'actuel président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe, Youssouf Ézangi se basant sur ses discussions avec Christian Malanga avait révélé que l'objectif n'était pas de tuer Vital Kamerhe. À l'en croire, Christian Malanga voulait que lorsqu’il va prononcer son discours de prise de  pouvoir au niveau du Palais de la Nation, que l'actuel Vital Kamerhe soit juste à ses côtés.

"Christian Malanga m'avait dit qu'on ne va pas tuer Vital Kamerhe. Nous devons juste le capturer vivant et il doit être à ses côtés lorsqu'il va prononcer son discours de prise de pouvoir. C'est ainsi que dès que nous sommes arrivés au coin de l'avenue de la résidence de Vital Kamerhe, Malanga et les trois américains dont son fils ont commencé à piloter le drone. C'est après que nous avons commencé les affrontements avec les policiers commis à la garde. Après échange des tirs, l'un de nous, Aboubacar, a été tué. C'est ainsi que nous avons quitté la maison de Vital Kamerhe en prenant une jeep de la police, direction Palais de la nation", avait relaté devant le Tribunal Youssouf Ézangi.

Comme lors de son interrogation dans un reportage de la presse présidentielle, Youssouf Ézangi a révélé qu'avant d'arriver à la résidence de l'actuel Président de la chambre basse du parlement, ils s'étaient rendus d'abord à la résidence de Jean-Pierre Bemba, à l'époque VPM, ministre de la défense nationale et anciens combattants. Une fois arrivé au coin de l'avenue, dit-il, l'absence des jeeps des militaires devant sa parcelle leur a renseigné que Jean-Pierre Bemba Gombo n'était pas dans sa résidence. Cette version des faits, a-t-il poursuivi, a été confirmée par une personne vivant avec handicap retrouvé aux environs de la résidence de Jean-Pierre Bemba Gombo 

Avant l'étape des interrogatoires, Me Carlos Ngwapitshi, avocat du prévenu Jean-Jacques Wondo avait procédé à la présentation du mémoire unique à la suite d'un nouveau rapport d'expertise que l'officier du ministère public a versé au dossier à l'audience précédente. Dans son argumentaire, l’avocat du prévenu a insisté sur la nullité du procès-verbal d’audition de son client et a affirmé que cette pièce doit être déclarée nulle et non être utilisée à titre de renseignements.

Ce même conseil avait affirmé que le téléphone et l’ordinateur de son client sont toujours saisis par les services de sécurité, qui envoie des messages qui lui sont imputés alors que le dossier est déjà pendant devant le tribunal. Il a demandé alors la restitution de ces pièces. La troisième demande de l’avocat du prévenu a visé la désignation d’un médecin militaire pour consulter son client et ordonner son transfert pour des soins dans un centre spécialisé.

Répondant à ces incidents soulevés par la partie Wondo, le tribunal a joint ces moyens au fond de l’affaire et a jugé que ceux-ci y sont liés.  Quant à la demande tendant de transfert du prévenu dans un centre spécialisé pour des soins, la juridiction militaire l’a rejetée motivant que le prévenu n’a pas apporté la preuve de sa maladie.

Plusieurs infractions pèsent sur ces prévenus à savoir, le terrorisme, la détention illégale d'armes et de munitions de guerre, tentative d'assassinat, association des malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme.

Clément MUAMBA



Lors de son passage sur le plateau de l’émission Congo Révolution News le jeudi dernier, le journaliste musical Djo K Kabengele est revenu sur les artistes qui ont pour lui de provoqué le débordement lors de leur concert au stade des Martyrs.

Dans cette plénitude des stars passer par la grande marmite, quatre ont réussi à dépasser la barre maximale des personnes venues regarder un concert.

« Seuls JB Mpiana, Werrason, Fally Ipupa et Ferre Gola ont réussi à faire des débordements au stade des Martyrs », a-t-il estimé lors de son interview.
 
Selon ses dires tenus sur le plateau, ces quatre grands noms de la scène congolaise sont parvenus à faire bouger les foules comme personne lors de leurs concerts dans cette enceinte mythique de Kinshasa.
 


Des miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) ont attaqué, le matin du mercredi 3 juillet 2024, un carré minier se trouvant dans un village du groupement Wazabo, en secteur de Banyali-kilo, territoire de Djugu (Ituri), où des Chinois exploitaient de l'or.

Six (6) sujets chinois ont été tués lors de cette attaque, affirme le chef du secteur précité, joint au téléphone par 7SUR7.CD. A l'en croire, 2 éléments de forces armées de la République démocratique du Congo ont été également tués.

"Effectivement, il y a 6 sujets chinois qui exploitaient de l'or vers Abombi et 2 militaires  qui ont été tués par les miliciens CODECO. C'est dans un carré minier en dépassant scierie Abelkozo et puis vous entrez à gauche. D'après leur mode opératoire, ils viennent ils tuent, ils pillent et s'en vont", a déclaré Innocent Madukadala.

La mort de ces 2 soldats est confirmée par le porte-parole de l'armée en Ituri, le lieutenant Jules Ngongo. Il précise qu'ils ont été tués lors de l'intervention de l'armée.

Hormis les 6 Chinois tués, 9 autres ont été pris en otage par les mêmes miliciens et emmenés à Digene, un autre "grand bastion" de la CODECO à Djugu, selon le docteur Vital Tungulo, président de l'association Nyali-Kilo, regroupant les membres de la communauté Nyali.

En Ituri, des sujets chinois exploitant de l'or sont souvent pris pour cible par des hommes armés. En avril dernier, 1 autre a été tué par des hommes armés dans un carré minier à Mambasa. Une importante quantité d'or et une somme d'argent ont été également emportées par ces hors-la-loi.

Séraphin Banangana depuis Bunia



La Première ministre, Judith Suminwa, a, à tour de rôle, reçu en audience, jeudi 04 juillet 2024, à son cabinet de travail, la délégation du HCR -Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés- et le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies et Coordonnateur des opérations humanitaires.

D'après une dépêche de la Cellule de communication de la Primature, la délégation du HCR, conduite par sa Représentante en RDC -République démocratique du Congo-, Angèle Dikongue, a réaffirmé à la Cheffe de l'exécutif national, sa disponibilité à soutenir toutes les initiatives de son Programme d'Actions dans le domaine de protection et assistance aux déplacés internes ou réfugiés et les personnes apatrides. 

L'hôte de Judith Suminwa Tuluka a, par la même occasion, plaidé pour le respect des engagements de la RDC pris lors du Forum international tenu en 2019 et 2023. Et elle a sollicité précisément que le pays signe la convention de 1954, relative au statut des apatrides et celle de 1961, sur la réduction de cas d'apatridie. 

Au sujet de l'agression que subit la RDC, cette agence des Nations Unies pour les réfugiés dénonce l'activisme de groupes armés. 

"Notre postulat au HCR, c'est que cette guerre, cette violence n'a que trop duré, il faut qu'elle cesse, et qu'on se dirige vers la paix durable pour tous les Congolais. Car, cela profitera à l'ensemble du Continent africain", a martelé Angèle Dikongue.

Le Haut-Commissariat pour les réfugiés préside les groupes sectoriels, notamment de la protection internationale et nationale, dans le cas de déplacés internes, des abris et denrées de première nécessité, de la gestion de sites avec OIM et des solutions durables avec le PNUD.  

Avec Bruno Lemarquis, Coordonnateur résident et Coordonnateur des opérations humanitaires en RDC, l'examen de la future collaboration était au centre de leurs échanges.

"Nous sommes en train de préparer notre prochain cadre de coopération avec la RDC. On a échangé sur l'appui aux priorités de développement du Gouvernement congolais et sur la situation humanitaire dramatique dans l'Est de la RDC, surtout avec le dernier développement de la situation sécuritaire dans le territoire de Lubero", a déclaré Bruno Lemarquis.

Autres questions importantes ont été abordées, notamment le désengagement de la Monusco en RDC. Il a souligné l'importance de travailler en profondeur pour le début de cette transition, surtout dans le Sud-Kivu. Les besoins humanitaires sont énormes en RDC, surtout avec la résurgence du M23 qui a poussé au déplacement forcé de la population et l'activisme d'autres groupes armés, a insisté l'invité de la Première Ministre. 

La RDC compte près de 7, 3 millions de déplacés, plus exactement 40% en Ituri, plus de 30% au Nord-Kivu et et 20 % au Sud-Kivu. 

Le Coordonnateur des opérations humanitaires en RDC préconise que les solutions politiques et le processus en cours portent de fruits.  lI a, par ailleurs, saisi l'occasion pour lancer un appel aux donateurs, afin de répondre aux besoins humanitaires, qui s'élèvent à 2,6 milliards de dollars américains.

Serge Mavungu 



La thérapie de choc, tant attendue, contre les mauvaises pratiques de la justice n'est plus de la chimère, mais bien une réalité, grâce à l'impulsion de Constant Mutamba, patron de ce secteur. Il a fallu, dès lors, des initiatives grandeur nature, pour jauger le niveau d'avancement de ce nouveau vent insufflé. Pour ce faire, les citoyens victimes des mauvaises pratiques de la justice devront se fier à un nouveau service, sous la direction du député national Eliezer Ntambwe, désormais opérationnel pour dénoncer les dérapages. C'est le ministre d'État, ministre de la Justice qui l'a dit ce jeudi 04 juillet, au Palais du Peuple.

C'est un grand pas franchi, mieux, un premier test réussi pour le service de recensement des citoyens victimes de mauvaises pratiques de la justice. Une centaine des victimes des mauvaises pratiques judiciaires ont défilé, chacun à son tour, devant le Min'Etat Constant Mutamba, avec leurs problèmes de façon sommaire.

Peu avant de passer la parole aux victimes, le député Eliezer Ntambwe, initiateur du récemment des victimes des mauvaises pratiques de la justice, s'est étalé sommairement sur le sens de sa démarche. Durant deux jours, a-t-il souligné, les cas ont été recensés grâce à une équipe d'appoint dirigée par l'élu de Ngaliema, Nicolas Wemakoy, sous sa coordination.

Prenant à son tour la parole, le Min'Etat Constant Mutamba a d'abord convié les justiciables à faire confiance en la Justice de la RDC. Par la suite, Constant a loué la détermination du chef de l'État, Félix Tshisekedi, pour le redressement de l'appareil judiciaire au cours de ce mandat. Le patron de la Justice congolaise a salué à juste titre l'initiative du député Eliezer Ntambwe. Ce qui explique le choix porté par le Min'Etat Constant Mutamba, pour que ce dernier chapeaute ledit service. 

Il a, dès lors, invité les victimes et toute la population à entrer en contact, désormais, avec le numéro vert qui sera disponible, dans les prochains jours, sous la gestion du service que chapeaute le député Eliezer Ntambwe.

"Ceux qui n'ont pas d'avocats, sachez que le ministère de la Justice va, désormais, collaborer avec tous les barreaux, pour mettre à votre disposition des avocats. C'est ce que nous appelons la Justice pour tous", a martelé le Ministre d'État, Constant Mutamba.

Cette initiative, a-t-il indiqué, sera de coutume chaque jeudi dans l'après-midi, et promet de sillonner toute la République. Constant Mutamba a, par ailleurs, annoncé que les cas réceptionnés par le service sous la direction du député Eliezer Ntambwe, seront étudiés dès ce vendredi 05 Juillet.

Cet échange a connu notamment la participation du représentant de l'auditeur général ainsi que de l'inspecteur général des services judiciaires et pénitentiaires.

Grevisse Tekilazaya 



Plus de 300 parlementaires francophones échangent, du 5 au 10 juillet, sur l’intelligence artificielle, en marge de la 49e session plénière de l’Assemblée de la Francophonie (APF), à Montréal (Canada).
 
La RDC est représentée à ce forum de cinq jours avec une vingtaine de députés et administratifs de l’Assemblée nationale sous la conduite de Vital Kamerhe.
 
Ce débat offre l’occasion à la RDC de planifier comment renforcer la démocratie participative au sein de son Parlement grâce l’intelligence artificielle.
 
Cette session réunit plusieurs activités en parallèle sous la présidence de Francis Drouin, député du Canada, Président de l’APF depuis 2022.
 
Elle permet en outre aux parlementaires francophones du monde entier de croiser les points de vue et donnera lieu à un plan d’actions concret pour une meilleure utilisation de l’intelligence artificielle dans le milieu parlementaire. 
 
En effet, il se tient pendant la même période, au Canada, la 10e édition du Parlement francophone des Jeunes (PFJ).
 
Cet événement emblématique de la jeunesse francophone célébrant cette année ses 20 ans d'existence.

radiookapi.net/CC



Le Royaume Uni va doubler son assistance humanitaire en faveur de la RDC, a affirmé jeudi 4 juillet son ambassadrice en RDC, Alyson King.

Elle a fait cette déclaration à Goma (Nord-Kivu), où elle est en mission officielle. 

La diplomate britannique a visité des milliers de personnes déplacées qui vivent dans des conditions difficiles dans le site de Kayembe près de Goma. 

Touchée par la précarité de leurs conditions de vie, Alyson King annonce que son pays va revoir à la hausse le financement de son aide au niveau bilatéral. Et c’est sans compter les interventions gérées directement à partir de la capitale. 

Les acteurs humanitaires sur le terrain ont salué sa visite. Pour eux, il est urgent que la paix revienne afin que ces familles qui viennent de passer deux ans en déplacement puissent retourner chez elles.  

Promouvoir une solution au conflit

« La MONUSCO travaille avec tous les partenaires pour promouvoir une solution au conflit dans l’Est de la Rdc », a déclaré pour sa part, ce même jeudi à Goma, la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général de l’ONU en RDC en charge de la protection et des opérations, Vivian Van de Père qui accompagnait l’ambassadrice du Royaume uni.

Les deux personnalités ont visité les déplacés vivant dans le site de l’école primaire Kahembe au nord de Goma. Elles ont été touchées par les conditions difficiles dans lesquelles vivent ces déplacés depuis près de deux ans. 

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

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