Trois personnes sont décédées des suites des morsures des chiens sur au moins 72 cas enregistrés, au cours du mois de juin dernier, au village Mateko, territoire d’Idiofa (Kwilu).

Le chef de Division provinciale de la santé du Kwilu, Dr Jean-Paul Matela a révélé ces chiffres, samedi 29 juin dernier, dans la ville de Bandundu.

Il a ainsi alerté que parmi ces cas, une cinquantaine a présenté les signes de la rage comme les céphalées, les agitations et l'hydrophobie :

« Avec nos équipes déployées sur terrain, ils nous ont rapporté qu'à ce jour, 72 cas de morsures, dont jusqu'à présent, 12 cas ne présentent aucun signe de la rage. Tandis que ceux qui étaient avant jusqu'à 55 cas, ce sont des gens ayant présenté des signes de la rage. Nous étions en train de les prendre en charge suivant les signes qu'ils présentaient. Et parmi eux, malheureusement trois personnes sont décédées ».

Dr Jean-Paul Matela a également rapporté que ces décès ont présenté des signes de la rage comme la céphalée, la fièvre et certains des agitations et de l'hydrophobie.

Il a, à cette effet, annoncé l'arrivée dans les tous prochains jours, de 300 doses de vaccin antirabique et de sérum qui sera envoyée par l'OMS afin de poursuivre la prise en charge des mordus. 

Au départ, ils ont fait recours au stock de vaccin de la zone de santé de Kimputu ayant connu la même situation l'année dernière.

radiookapi.net/CC



Le Comité laïc de coordination (CLC) invite le Gouvernement à agir vite et efficacement pour stopper l’avancée des rebelles du M23 et leurs alliés de RDF au Nord-Kivu. Dans un communiqué publié dimanche 30 juin, cette structure de l’église catholique a demandé au Gouvernement de la République d’engager des actions concrètes sur le plan opérationnel, logistique et communicationnel au regard de l’aggravation de la situation sécuritaire sur le terrain.

Le CLC a également redouté, avec la progression des rebelles vers le Nord du pays une probable coalition entre les rebelles des ADF et le groupe armé « ZAIRE », aujourd’hui actifs dans la province de l’Ituri. 

Pareille situation pourrait, selon cette organisation, embraser toute la partie Est de la RDC et remettre en cause les efforts du Gouvernement et de ses partenaires, dont la MONUSCO.

radiookapi.net/CC



Ce dimanche 30 juin, le mouvement des déplacés était inverse sur l'axe Kirumba-Kanyabayonga (Nord-Kivu). Alors qu'on s'attendait à les voir poursuivre la fuite vers le Nord, nombreux habitants de ces communes prises la veille par le M23  ont plutôt vu des déplacés faire le sens contraire. Enfants, femmes et hommes, avec des effets ménagers quitte au dos ou à la tête, ont donc décidé de regagner leurs villages, ne sachant plus jusqu'où ira leur exode. 

"Ce n'est pas à dire que les gens apprécient les rebelles. Ce n'est pas à dire que les déplacés sont rassurés du retour de la sécurité dans leurs villages pris par les rebelles. Ils sont plutôt déçus de la progression des rebelles et se demandent jusqu'où ira leur exode. Ils sont à bout de souffle. Déjà hier soir nous avons regagné nos domiciles ici à Kayna. Ce dimanche matin, nous avons vu de nombreux déplacés venus de Kanyabayonga et Rutshuru regagner leurs entités. Ils sont fatigués de la vie très misérable de déplacés de guerre", explique Joachim, un jeune de Kayna qui a fui la veille avant de décider de regagner la bourgade. 

Depuis début mars, Kirumba, Kayna et Kanyabayonga accueillaient déjà des milliers de déplacés fuyant les affrontements entre l’armée et le M23 dans le Rutshuru. Ils vivent misérablement dans des écoles, des églises ainsi que des familles d'accueil après avoir tout abandonné, y compris leurs récoltes. Fatigués de la progression du M23, ils décident de regagner leur bercail. 

"Ils viennent de prendre l'option de retourner. Ce sont des colonnes qui se font voir. Certains sur moto et d'autres dans des véhicules. Ceux de Kibirizi rentrent, ceux de Kanyabayonga rentrent. Ils n'ont pas de choix", témoigne également Jean, un habitant de Kirumba qui accueillait chez lui des déplacés. 

Ces déplacés ne savent plus combien de temps prendra cette guerre qui prend désormais une allure inquiétante. Ce dimanche, les rebelles ont franchi Kirumba et leur présence est signalée à Kaseghe, chef-lieu du groupement Musindi, 20 Km plus au Nord, en direction de Lubero ou de Butembo.

Claude Sengenya



Depuis quelques jours en RDC, les nominations des ministres provinciaux et des commissaires généraux dans les provinces de Kinshasa et du Haut-Katanga soulèvent des questions quant à leur conformité à la Constitution et aux lois. Ces nominations vont-elles à l’encontre des règles établies ? Dans les lignes qui suivent, ACTUALITÉ.CD va tenter de vérifier ce que disent les textes en la matière, avant d’analyser la question de ces nominations.

1. Les règles en la matière 

La question de la composition du gouvernement provincial est prévue par les articles 198 de la Constitution et 23 de la loi numéro 23/08 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces. Ces deux articles sont reproduits avec les mêmes termes et disposent ce qui suit dans leurs premiers alinéas : « Le gouvernement provincial est composé d'un gouverneur, d'un vice-gouverneur et des ministres provinciaux ». Il en ressort qu’à part les autorités citées ci-haut, aucune autre autorité ne peut être considérée comme membre du gouvernement provincial. 

Et en ce qui concerne les ministres provinciaux, la constitution et la loi limitent leur nombre à 10. C’est ce qu’énonce les alinéas 6 de ces deux textes précités. « Le nombre de ministres provinciaux ne peut dépasser dix », peut-on lire.

Dans l’analyse  des règles sur la composition du gouvernement provincial, nous pouvons dire que cette institution est composée du gouverneur, du vice-gouverneur et des ministres provinciaux, lesquels doivent être inférieurs ou égal à dix. 

2. La Question des commissaires généraux 

Il apparaît clairement que dans leurs arrêtés, les gouverneurs de Kinshasa et du Haut-Katanga ont voulu faire des commissaires généraux des membres à part entiers de leurs gouvernements provinciaux. Cela ressort notamment des formulations comme « Sont nommées commissaires généraux au sein de l'Exécutif de la ville de Kinshasa, aux fonctions en regard de leurs noms, les personnes ci-après… » ou encore à Kinshasa, de la nomination du commissaire général de la communication comme porte-parole du gouvernement provincial.

Il apparaît clairement que les nominations des commissaires généraux sont contraires à la Constitution et à la loi portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces. Ce qui pose gravement préjudice à la République, notamment sur le plan financier où l’Etat sera obligé de débloquer de l’argent pour faire fonctionner ces nouveaux postes créés .  D’où les voies de droit sont encore ouvertes pour faire annuler ces actes préjudiciables au peuple Congolais.

À l’heure actuelle, l’exécution des arrêtés du gouverneur de Kinshasa Daniel Bumba et du Haut-Katanga Jacques Kyabula, sont suspendus et ces deux autorités  sont convoquées ce lundi 1er juillet 2024 par le Ministre de l’intérieur. Nul doute que le sujet de leurs décisions sera abordé en vue de trouver une meilleure solution au problème qui se pose.

Blaise BAÏSE, DESK JUSTICE



Le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi a exprimé, samedi 29 juin, sa détermination à défendre le territoire national et rétablir la paix dans l’Est de la RDC, en proie aux rebelles du M23 et autres miliciens.

Il l’a dans son discours diffusé sur la chaine nationale (RTNC) en marge du 64 ans de l’accession de la RDC à l’indépendance :

« Ce qui se passe à Kanyabayonga, a Kayina aux villages du Sud de Lubero ainsi que dans les territoires de Rutshuru, Nyirangongo et Masisi constitue une agression flagrante contre notre souveraineté nationale et la paix de notre peuple. En ma qualité du président de la République et commandant suprême des FARDC et de la police, je tiens à vous assurer de ma détermination inébranlable à défendre l’ensemble de notre territoire et à rétablir la paix ».

Félix Tshisekedi a également fait savoir que le défi sécuritaire auquel le pays est injustement confronté est complexe et exige une réponse collective, courageuse et déterminée de tous les Congolais.

Le chef de l’Etat a en outre exprimé sa compassion vis-à-vis des Congolais victimes de l’agression rwandaise dans la partie Est du pays.

Sur le plan social, il a affirmé avoir instruit le Gouvernement à prendre des mesures idoines :

« En ma qualité de garant de la Nation, je peux vous assurer que cette situation me tient à cœur et que rien n’arrêtera ma détermination à y apporter des solutions idoines et urgentes. Aussi, ai-je instruit le Gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour alléger le coût du panier de la ménagère et améliorer le pouvoir d’achat de la population ».

radiookapi.net/CC

 



La plateforme d’opposition Lamuka a exigé, samedi 29 juin, des explications du Chef de l’Etat et du Gouvernement sur la prise des cités de Kanyabayonga et Kayina, situées dans le territoire de Lubero, par le groupe rebelle M23, soutenu par l'armée rwandaise.

Prince Epenge, porte-parole de Lamuka, a exprimé cette demande lors d’une déclaration à Kinshasa. Il a insisté sur la nécessité de connaître les actions entreprises dans l’Est de la RDC pour stopper l'avancée des rebelles dans cette région.

« La coalition Lamuka exige des explications, que Monsieur Felix Tshisekedi nous dise qui fait quoi dans l’Est et qu’est-ce qui est prévu exactement pour que pareille situation ne se répète plus. Nous avons l’impression que la Première ministre qui est partie le représenter est dans la communication politique et dans le symbolisme ». », a déclaré Prince Epenge.

Il a souligné que les populations du Nord-Kivu ont avant tout besoin de sécurité et de protection pour pouvoir cultiver leurs champs et se nourrir. « Elles peuvent aller aux champs, mais ce qu’elles veulent, c’est la garantie qu’elles ne seront pas égorgées et charcutées par les ADF et les FDLR », a-t-il ajouté.

Cette requête a été formulée quelques heures après la prise de Kanyabayonga et Kayina par les rebelles du M23. Ces deux cités du territoire de Lubero ont été quasiment désertées par leurs habitants, qui ont fui vers des zones plus sûres.

radiookapi.net/CC



Sans surprise, l'ex-ministre des Finances, Nicolas Kazadi, est autorisé à se faire soigner à l'étranger. L'autorisation lui a été accordée par le Procureur général près la Cour de Cassation, rapportent plusieurs sources à Opinion-info.cd.

Cette autorisation intervient, alors que l'ex- argentier de la République est cité pour ce qui serait son implication dans le détournement des fonds alloués pour l'achat des lampadaires et forages.

Il a été auditionné récemment sur ledit dossier, puis autorisé à regagner son domicile, en attendant la poursuite de l'instruction.

Sur cette même affaire, deux personnes, dont l'ex-ministre d'État au Développement rural, François Rubota, a été placé sous mandat d'arrêt provisoire. Bientôt, c'est l'ouverture du procès dont d'aucuns sont très favorables pour la médiatisation.

Grâce à l'avènement d'un jeune, opposant de surcroît, à la tête de l'appareil judiciaire de la RD-Congo, plusieurs Congolais espèrent au redressement de la Justice jugée malade, notamment, par le Président de la République.

Grevisse Tekilazaya


La construction du Centre culturel et des arts à Kinshasa, va bientôt toucher à sa fin.

Les images de l’évolution des travaux, ont fait leurs apparitions sur les réseaux sociaux. On y voit un beau bâtiment déjà construit, excepté quelques petits endroits qui nécessitent de petits travaux pour les rendre propres.

On y a vu aussi de très belles salles aménagées, avec des tribunes pour le public.
 
Espérons que l’inauguration de ce bâtiment va intervenir très bientôt, pour le plaisir de l’Etat et de la population.
 
mbote/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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