Environ la moitié d’enfants nouveaux nés ne sont pas allaités à l’Equateur. Pourtant, il est recommandé aux mamans de donner le lait maternel exclusif aux bébés durant les six premiers mois de leur existence. Ce message a été livré par les professionnels de santé et les autorités provinciales, à l’occasion du lancement, lundi 22 aout, de la semaine mondiale de l’allaitement maternel dans cette province par la présidente de l’assemblée provinciale.
Retardée pour raison logistique et de disponibilité des autorités sanitaires, la semaine mondiale de l’allaitement maternel a l’Equateur a été lancée sous le thème : « Plus fort avec le lait maternel uniquement. »
Le chef du bureau intérimaire de l’UNICEF, Paul Khomba, qui accorde plus d’intérêt à l’enfance, est revenu sur l’importance de ce thème :
« Au moins six mois d’allaitement strict et deux ans de durée recommandée pour que les enfants tètent. Les enfants ne bénéficient pas pourtant de cet avantage naturel, qui les rendrait beaucoup plus forts. Et donc, le faire, c’est nous rendre tous ensemble les enfants et nos communautés plus forts. »
L’allaitement maternel exclusif jusqu’à six mois procure plusieurs avantages, tant pour l’enfant que pour la mère, la famille et la communauté, ont démontré tous les intervenants. Face cependant à l’ignorance, soit à la négligence des parents, la présidente de l’assemblée provinciale, Marie-Josée Molebo, a formulé des recommandations :
« Nous recommandons à toute la population équatorienne de soumettre leurs enfants au lait maternel, dès la naissance jusqu’à six mois. Il y a des femmes qui poussent des arguments qu’elles passent beaucoup de temps au travail, soit au champ. Nous leur recommandons que ce n’est pas bon d’abandonner les enfants. Au contraire, vous vous créez des problèmes, parce que quand cet enfant tombe malade, tout l’argent gagné vous allez encore le dépenser pour traiter cet enfant-là. Même si vous allez au travail, qu’on vous amène l’enfant et vous devez allaiter votre enfant. »
La sensibilisation, avec l’appui de l’UNICEF et d'autres partenaires, va se poursuivre toute la semaine à travers les médias, les églises et les institutions sanitaires, ont indiqué les organisateurs.
radiookapi.net/CC