À l'occasion de la journée d'hommage à Isidore Ndaywel è Nziem, célébrée le samedi 6 avril 2024 à l'Hôtel Beatrice de Kinshasa, le sénateur Didier Mumengi a adressé une demande significative à Gilbert Kabunda, ministre de la Recherche Scientifique. Le sénateur Mumengi propose que l'Université Pédagogique Nationale soit renommée en l'honneur du Professeur Isidore Ndaywel, en reconnaissance de son inestimable contribution à la recherche scientifique, à la littérature et à l'éducation en République Démocratique du Congo.

"Le mot 'université' encapsule l'essence même de la vie et de l'œuvre de Isidore Ndaywel è Nziem," a déclaré Mumengi, soulignant l'impact profond du professeur sur les domaines académiques et au-delà. Il a demandé au ministre Kabunda d'entreprendre toutes les démarches nécessaires pour que, dès le 22 septembre 2024, à l'occasion du 63ème anniversaire de sa création, l'Université Pédagogique Nationale porte le nom d'Isidore Ndaywel è Nziem.

Isidore Ndaywel è Nziem, érudit et figure emblématique de la pensée congolaise, est membre de plusieurs associations et sociétés savantes à travers l'Afrique et le monde. Il a été honoré par de multiples récompenses et distinctions, reflétant son dévouement à l'avancement des sciences humaines et sa contribution au patrimoine culturel et intellectuel de la RDC et au-delà.

Le sénateur Mumengi a exprimé sa fierté pour le professeur Ndaywel, saluant sa capacité à élever la pensée humaine et l'utilisation de l'intelligence à un niveau remarquable. "Merci à Dieu de vous avoir fait Congolais," a-t-il ajouté, marquant le sentiment de gratitude nationale pour les réalisations du professeur.

Cette proposition, si elle est acceptée, marquerait un hommage durable à la mémoire de Isidore Ndaywel è Nziem, en inscrivant son nom dans l'histoire de l'éducation en RDC, et servirait d'inspiration pour les générations futures d'étudiants, d'universitaires et de chercheurs.

actualite.cd/CC



Médecins Sans Frontières (MSF) signale une hausse alarmante des cas de choléra dans ses centres de prise en charge, soulignant une inadéquation criante entre les réponses humanitaires actuelles et les besoins croissants en eau, hygiène et assainissement, au Nord-Kivu. La situation est particulièrement préoccupante dans les camps de déplacés autour de Goma, exacerbée par les conflits récents qui ont poussé des milliers de personnes à l'errance, les forçant à trouver refuge dans des conditions sanitaires déplorables.

Selon Jimmy Matumona, chef de mission adjoint de l’organisation, les installations sanitaires insuffisantes, notamment un manque flagrant de latrines et de douches, ainsi que des problèmes persistants d'accès à l'eau potable, ont conduit à une augmentation des cas de choléra. En réponse à cette urgence, MSF a intensifié ses efforts, établissant des unités de traitement du choléra et engageant des actions ciblées pour combattre l'épidémie, notamment dans les aires de santé de Buhimba et Kanyarutshinia où plus de 525 patients ont été traités au cours des cinq dernières semaines.

Face à la propagation rapide de la maladie, aggravée par la consommation d'eau non traitée et des conditions d'hygiène précaires, MSF appelle à une mobilisation massive des acteurs humanitaires et des autorités pour répondre efficacement à la crise. L'organisation souligne la nécessité urgente de construire des infrastructures sanitaires adéquates, telles que des latrines et des douches, et d'assurer un approvisionnement régulier en eau potable.

MSF a déjà réalisé des progrès significatifs, avec la construction de plus d'un millier de latrines, près de 500 douches, et l'installation de stations de pompage et de traitement de l'eau près des lacs, ainsi qu'une station pour le traitement des déchets fécaux. Ces mesures visent à offrir un accès permanent à l'eau potable et à améliorer les conditions d'hygiène pour les populations vulnérables vivant dans des conditions extrêmement difficiles.

Toutefois, malgré ces efforts, MSF note un désengagement de certains acteurs humanitaires, en particulier dans la région nord de Goma, et insiste sur la nécessité d'une réponse coordonnée et multisectorielle pour éviter une catastrophe sanitaire. L'évaluation des besoins se poursuit, et MSF reste pleinement engagé à adapter et à renforcer sa réponse opérationnelle dans les territoires affectés, y compris Masisi, Rutshuru, et au Sud Kivu, où les besoins médico-humanitaires restent importants.

actualite.cd/CC



Parvenue à sortir de la phase de groupes de la Ligue des champions africaine pour la première fois depuis 2006, l'ASEC Mimosas a été éliminée à domicile par l'Espérance Tunis ce samedi à l'occasion des quarts de finale retour. Après un nouveau 0-0, comme à l'aller, les deux équipes ont dû se départager aux tirs au but et la séance a tourné en faveur des Sang et Or grâce à deux arrêts de Memmiche face à Kouamé et Diarrassouba (4-2 tab). L'EST affrontera Mamelodi Sundowns en demi-finales.

Soutenu par son douzième homme au Stade Félix-Houphouët-Boigny d'Abidjan, l’ASEC se montrait moins attentiste qu’à aller, et se créait quelques situations dangereuses, même si la possession était à l’avantage des Tunisois (plus de 60% à la mi-temps). À gauche, Diarrassouba centrait ainsi de l’extérieur du pied pour son coéquipier dont la tête rageuse au premier poteau passait hors-cadre (16e). C’était toutefois timide pour enflammer la rencontre.

Grosses frayeurs pour l’ASEC et l’Espérance

Il fallait attendre le temps additionnel précédant la mi-temps, pour voir les deux meilleures occasions du match intervenir coup sur coup. Les deux causées par des pertes de balle en défense. Le premier qui jouait à se faire peur était Anthony Tra Bi Tra. Le défenseur central se faisait chiper la balle en position de dernier défenseur par un adversaire, lequel partait seul défier Charles Folly avant le retour in extremis de l’Ivoirien qui se rattrapait superbement (45e+3). À peine quelques secondes plus tard, c’est la défense espérantiste qui assurait mal une passe en retrait pour son gardien, offrant un boulevard à un adversaire venu au pressing. Amanallah Memmiche sauvait les meubles derrière sur une intervention litigieuse sur le Mimo, jugée régulière par l'arbitre (45e+3).

Au retour des vestiaires, l’Espérance s’offrait, sur une contre-attaque éclair, une occasion en or d’ouvrir le score. Trouvé dans le dos de la défense abidjanaise, Rodrigo Rodrigues vendangeait son face-à-face avec le gardien en poussant trop loin son ballon, lequel était finalement capté par Charles Folly. Ce dernier avait bien joué le coup en sortant au dernier moment face au Brésilien (55e).

Memmiche monstrueux, l’Espérance au bout du suspense

Le match baissait ensuite en intensité. Les deux équipes, en quête d’un second souffle après une grosse débauche d’énergie de part et d’autre, baissaient logiquement le pied. Conséquence : très peu d’occasions de but voire quasiment aucune, si ce n’est une petite frayeur causée par Folly, auteur d’une sortie manquée finalement non-préjudiciable pour son équipe en fin de match (86e).

Incapables de se départager, les deux équipes filaient directement aux tirs aux buts. Grâce à deux arrêts de leur gardien de 19 ans qui stoppait les tentatives de Christian Koffi, entré en dans les arrêts de jeu (90e+4), et de Diarrassouba, les Espérantistes s’imposaient 2-4. Le dernier tireur Mohamed Tougaï ne manquait pas la balle de match et qualifiait les Tunisiens en demi-finales. Le rêve de l’ASEC consistant dans un doublé inédit CAN-Ligue des champions s’arrête en revanche là. Même s’ils n’auront pas démérité.

Prudence Ahanogbe
 


Après un décevant match nul 0-0 à l’aller devant son public, le TP Mazembe a fait sensation en s’imposant 1-2 sur la pelouse de Petro Atletico, lors du quart de finale retour de la Ligue des champions africaine, ce samedi à Luanda. Dans une position défavorable, les Corbeaux de Lubumbashi ont su renverser la tendance pour se hisser dans le dernier carré de la compétition pour la première fois depuis cinq ans.

La rencontre a débuté de manière délicate pour les protégés du coach sénégalais Lamine Ndiaye, qui ont rapidement concédé un but à la 29e minute, marqué par Jonathan Toro pour Petro Atletico. Menés au score jusqu’à la 81e minute, les espoirs semblaient s’amenuiser pour les joueurs de Lubumbashi.

Cependant, dans un retournement de situation spectaculaire, la valeureuse formation congolaise a fait montre de tout son caractère en égalisant à la 82e minute grâce à Phillippe Kinzumbi. Cette égalisation a insufflé une énergie nouvelle dans l’équipe, qui a continué à pousser jusqu’au bout. Dans les ultimes instants du match, à la 90+6e minute, Joel Beya a offert la qualification tant attendue au TP Mazembe en inscrivant le but de la victoire.

Ce brillant succès marque ainsi  un retour en force pour le Tout Puissant Mazembe, qui a fait preuve d’une détermination remarquable pour renverser la situation défavorable dans laquelle il se trouvait. En se qualifiant pour les demi-finales, le géant congolais confirme son statut parmi les meilleures équipes du continent. Il affrontera Al-Ahly, un autre mastodonte du football africain.



Les fans de Ferre Gola trépignent d’impatience à l’approche des deux concerts prévus les 20 et 21 avril prochain à l’Adidas Arena de Paris. La légende vivante de la rumba congolaise s’apprête à renouer le contact avec son public adoré, après des années d’absence sur les grandes scènes Européennes.

Ces shows s’annoncent comme des événements exceptionnels, tant par la renommée de la star que par le cadre majestueux de la salle parisienne pouvant accueillir 9000 spectateurs. C’est un véritable choc culturel qui se prépare, avec l’arrivée de la rumba congolaise dans cette enceinte nouvellement construite.

Avec seulement deux semaines à patienter, les mélomanes sont déjà en ébullition à l’idée de retrouver leur idole sur le plateau. Sur les réseaux sociaux, les messages enthousiastes les uns des autres se multiplient. Tous ont hâte de partager avec Ferre Gola ces grands moments de communion musicale promis.

Le Padre s’apprête à renforcer un peu plus sa légende en vivant ces shows d’envergure. Le compte à rebours final avant ces concerts qui marqueront à coup sûr un jalon dans sa carrière déjà riche en émotions a commencé. L’excitation est à son comble!

mbote/CC



L'arrestation d'Erick N'kuba, alias Malembe et proche de Corneille Nangaa, par les services militaires spécialisés, continue à faire couler beaucoup d'encre et de salive. Quelques personnes citées par M. Erick N'kuba comme complices, sont rapidement sorties de leur silence. Il s'agit, entre autres, du professeur Bob Kabamba et de l'ex DG de l'OGEFREM, Patient Sayiba.

Professeur d'universités et Chercheur, Bob Kabamba reconnu pour ses nombreuses publications et interventions sur le Congo, relève une certaine manipulation du pouvoir en place, pour nuire à son nom. 

«Nous savons bien que dans le paysage politique congolais, tout ce qui n’est pas considéré comme pro-régime est souvent qualifié de rwandais... Je ne vois aucun avantage à rejoindre un mouvement rebelle. Si mon nom est mentionné, je suppose que cela s’inscrit dans une campagne active depuis longtemps sur les réseaux sociaux », a-t-il indiqué. 

Et pour sa part, l'ex DG de l'OGEFREM, Patient Sayiba a, sur son compte X, abondé dans le même sens. 

« Il est évident que je ne connais ni d'Adam ni d'Eve sieur Éric Nkuba. Ses propos sur ma personne n'engagent que lui et ceux qui lui ont mis dans la bouche les noms et les paroles à prononcer au cours de cette vaste farce», a-t-il souligné.

Peu avant leurs réactions, Claudel Lubaya, également cité comme complice, a démenti ses accusations. Aucun mot n'est cependant entendu du côté de l'ex Chef de l'État, Joseph Kabila, cité, lui aussi parmi ceux qui soutiennent l'AFC-M23 de Corneille Nangaa.

Grevisse Tekilazaya 



Installée le 4 avril 2015, la Cour constitutionnelle a, depuis le 4 avril 2024, totalisé neuf ans d’exercice. N'ayant pas été renouvelée par le chef de l’État, selon une certaine opinion, la Cour est tombée dans l’illégitimité. En revanche, une autre opinion soutient qu’il n’y a pas d’illégitimité ni d’illégalité.

Une certaine opinion débat aujourd’hui du renouvellement du mandat des juges constitutionnels, qui est de neuf ans. Elle demande au Président de la République de nommer de nouveaux juges, car l’article 7 de la loi organique de cette Cour dispose qu’il est pourvu au remplacement de tous les membres de la Cour un mois au plus tôt ou une semaine au plus tard avant l’expiration du mandat. 

Le Centre des recherches et d’étude sur l’état de droit en Afrique (CREEDA) figure parmi ceux qui soutiennent cette thèse. Selon le vice-président du conseil d’administration du CREEDA, Paulin Punga, elle est devenue illégitime depuis le 4 avril et cela est contraire à un état de droit: 

« Le mandat des membres de la Cour constitutionnelle est de neuf ans non renouvelable. En revanche, la loi prévoit non pas le renouvellement des membres mais le renouvellement de la composition. C’est une institution qui ne doit pas avoir un problème de légitimité ».

Il parle de quatre juges ayant presté pendant neuf ans et qui doivent être remplacés, sans les citer .

Renouvellement tertiaire

Un autre juriste et avocat au barreau de Kinshasa-Gombe, Willy Wenga, pense le contraire. D’après lui, il ne doit pas y avoir renouvellement de toute la Cour. Il s’agit d’un un renouvellement tertiaire et non un renouvellement total de tous les juges.

Il cite plutôt trois juges qui sont fin mandat et doivent être remplacés : « Il y a Me Wasenda, professeur Mavungu et Me Nkulu ».

Les autres juges doivent terminer leurs mandats. « Et pour remplacer ces trois-là, il n’y aura pas tirage au sort », précise l’avocat.

La loi organique de la Cour constitutionnelle a été élaborée de manière qu’il n’y ait pas un vide, poursuit-il, étant donné que cette institution joue un rôle très important dans la régulation de la vie politique RDC.

Elle demeure le juge naturel du Président de la République et du Premier ministre. Outre sa compétence en matière des contentieux électoraux, elle interprète les lois et jugent de leur conformité à la Constitution.

radiookapi.net/CC



Le FC les Aigles du Congo dispute son avant dernier match de la phase aller de ces Play-offs ce Samedi 06 Avril 2024, à 15 heures, au stade des Martyrs avec la réception de l'AS Maniema Union. Un Moyen pour la jeune équipe de tenter de maintenir sa dynamique des résultats précieux. 

Luc Eymael et sa suite retrouvent Kinshasa avec un envie insatiable. Poursuivre avec le bel élan entrepris à Lubumbashi le mercredi 27 afin de garder e même envol, le hantent fort. En conférence de presse d'avant match, le Belge ne s'est voilé la face sur ce fait. Il tient mordicus de se passer de l'obstacle Unioniste,  peut-importe ce qu'il représente. 

« On sort d'un très grand match contre Don Bosco, récupérer les trois points étaient une belle chose pour nous, ça nous a permis de revenir dans la course. Devant ce sont  de bonnes équipes qui se dressent dont Maniema Union. Un sacré defi pour mes joueurs, je crois qu'ils vont le relever et ils répondront positivement sur le terrain. l'AS Maniema Union, on l'a étudié avec les vidéos, c'est une équipe qui change par moment les joueurs. On ne travaille pas pour s'adapter à eux, on les a étudié pour tenter de faire notre notre jeu. Mes hommes ont suffisamment les informations fournies. Nous aborderons ce match avec un bon moral, qui est au zénith surtout. On fera bonne figure face elle car si on arrive à y sortir, ce sera d'un aubaine pour le moral de ma troupe. Au fur et à mesures nous prendrons les points, l'appétit vient en mangeant », a t-il prévenu 

les Kalembe Lembe boys sont des sacrés challengers pour les Samouraïs. Ils accusent maintenant les signes d'une pleine confiance retrouvée. Le nul blanc, avec manière, obtenu contre VCLUB le Dimanche dernier, a fait ravitailler leurs mentales jadis entamés à cause de la chute devant Lupopo. L'affrontement laisse les étincelles dans l'air. C'est l'une des affiches, qui, dessinera de la tournure que devra prendre les choses dans la lutte acharnée pour les trois places qualitatives. Au classement, ils se tiennent d'un trait. L'AS Maniema Union est 4è avec 10 points, le FC les Aigles du Congo, 5è avec 9 points. 

Jenovic Lumbuenadio



Ce samedi 6 avril, le Tout-puissant Mazembe se mesurera à Petro Atletico, d'Angola, dans le match retour des quarts de finale de la Ligue des Champions CAF. Les corbeaux sont déterminés à atteindre leur qualification sur le terrain de leur adversaire après avoir obtenu un nul sans but en aller à Lubumbashi.

À ce sujet, lors de la conférence de presse d'avant match, Lamine Ndiaye, l'entraîneur franco-sénégalais, indique que ce sera un match difficile pour toutes les deux équipes. Il assure que son équipe sera performante en termes d'attaque, contrairement au match aller.

«  On vient jouer le deuxième match pour le quart de finale. Nous savons que ce sera un match comme au match aller parce que nous ne sommes pas venus ici faire de la figuration. On aura une autre équipe en face parce qu’ils ont plus défendu chez nous qu'attaquer. Là je pense qu’ils vont ouvrir le jeu parce que pour attaquer il faut jouer son jeu. Nous, on est venu en tout cas pour jouer. C’est vrai que nous avons eu pas mal de situations chaudes au match aller mais j’espère que nous serons plus lucides aux occasions que nous aurons dans ce match. On espère que la réussite qui nous a fui au match aller va nous réussir au retour», a confié Lamine Ndiaye, entraîneur de Mazembe en conférence de presse d’avant match.

Les deux équipes n'ont pas pu se départager lors du match aller du samedi 30 mars dernier au stade Mazembe à Lubumbashi, et ont dû se contenter d'un score nul (0-0). Ainsi, le Tout-puissant Mazembe s'efforcera de progresser dans cette compétition prestigieuse. Les corbeaux sont prêts à tout sacrifier pour atteindre leur but et continuer à écrire leur histoire sur la scène africaine.

Fiston MOKILI



Programmés ce vendredi, les deux premiers quarts de finale retour de la Ligue des champions africaine ont rendu leur verdict.

Nettement favori au moment du tirage, Mamelodi Sundowns a rencontré beaucoup plus de difficultés que prévu contre Young Africans. Après le 0-0 de l'aller en Tanzanie, les deux équipes se sont séparées sur un nouveau 0-0 à Pretoria et les Sud-Africains se sont qualifiés dans un trou de souris, seulement aux tirs au but (3-2 tab).

Mais l'action qui fait jaser a eu lieu beaucoup plus tôt, à la 59e minute, lorsqu'une frappe du Burkinabè Aziz Ki a heurté la barre avant de rebondir sur, ou derrière, la ligne du gardien adverse et de ressortir. Sur les images diffusées à la télévision, le ballon paraît avoir entièrement franchi la ligne et le but semble donc valable, mais ni l'arbitre ni la VAR n'ont bronché… Quoi qu'il en soit, c'est Mamelodi Sundowns  qui passe et affrontera en demi-finale le vainqueur d'ASEC Mimosas-Espérance Tunis.

Le tenant sans trembler !

Moins de frayeurs pour Al Ahly, qui a éliminé l'autre représentant tanzanien, Simba. Déjà vainqueur 1-0 à l'extérieur à l'aller, le tenant a remis ça en disposant 2-0 de son adversaire au Caire. El Solia a libéré les Diables Rouges au retour des vestiaires (47e) et Kahraba a plié l'affaire sur penalty durant les derniers instants (90e+9). Al Ahly retrouvera en demi-finales le vainqueur de Petro Atletico-TP Mazembe.

Lantheaume Romain

A Propos

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