Plusieurs défis, notamment sur le plan économique, attendent Judith Suminwa Tuluka, nommée lundi 1er avril comme cheffe du Gouvernement de la RDC.

Sa nomination intervient dans un contexte économique que beaucoup d’économistes jugent instable. 

Selon le Fonds monétaire international (FMI), la RDC est le deuxième pays à afficher une croissance économique à 6% au sein de l’Afrique subsaharienne en 2023. Et la commission des économiques des Nations unies pour l’Afrique classe le pays dans le top 10 des économies africaines à plus forte croissance en 2024.

Pour autant, ces perspectives heureuses font face à plusieurs défis, dont le plus important est celui lié à l’inflation, qui reste très élevée autour de 20 %. Il y a donc une hausse généralisée et durable des prix des biens et des services sur le marché. 

Cette situation entraîne une baisse du pouvoir d’achat des Congolais, surtout avec le franc congolais qui se déprécie face au dollar américain, très utilisé dans le circuit économique de la RDC. 1 USD vaut actuellement 2800 francs congolais à Kinshasa.

En clair, avec la même somme d’argent, on achète moins d’articles qu’auparavant. Œuvrer à renverser cette conjoncture économique délicate, est actuellement l’une des préoccupations majeures exprimées dans l'opinion. 

L’autre défi de taille sera la relance du tissu industriel comme fer de lance du développement de la RDC. 

Cette relance va de pair avec l’amélioration de la connectivité du pays, en corrigeant le déficit d’infrastructures routières. Ce dernier ne favorise pas l’évacuation de la production agricole excédentaire dans le Congo profond mais aussi l’acheminement des produits vivriers importés. 

Pour la Fédération des entreprises du Congo (FEC), il est surtout question de travailler à assainir le climat des affaires et mettre fin à la multiplicité des taxes, dont se plaignent beaucoup d’opérateurs économiques.

radiookapi.net/CC



Bassirou Diomaye Faye a prêté serment mardi soir devant des centaines d'officiels. Le nouveau président sénégalais a choisi la figure-clé de son élection pour mener à bien sa promesse de rupture.

Il se voyait président mais sa candidature avait été invalidée. Ousmane Sonko, le leader de l'opposition, a été nommé Premier ministre du Sénégal mardi soir. Le nouveau président Bassirou Diomaye Faye , qui succède pour cinq ans à Macky Sall , a choisi celui qui a joué un rôle-clé dans son élection puisqu'Ousmane Sonko avait lui-même proposé la candidature de Bassirou Diomaye Faye, après avoir été recalé de la course à la présidentielle.

« Je mesure l'importance de la confiance qu'il (le président Faye) a placée en ma personne », a réagi sur la RTS Ousmane Sonko, 49 ans, qui a inspiré la jeunesse sénégalaise, frustrée par le chômage généralisé et la corruption au sein de l'élite dirigeante. Le nouveau Premier ministre a ensuite annoncé la formation « dans les prochaines heures » d'un nouveau gouvernement.

Passation de pouvoir

Quelques heures auparavant, le nouveau président Faye, 44 ans, le verbe et l'allure assurés dans un costume-cravate bleu, avait prêté serment devant des centaines d'officiels sénégalais et plusieurs chefs d'Etat et dirigeants africains au Centre des expositions de la ville nouvelle de Diamniadio, près de Dakar.

Puis il avait regagné la capitale, une garde à cheval ouvrant la voie à son cortège de voitures entre des centaines de Dakarois venus le saluer le long des axes menant aux grilles du palais présidentiel. Là, son prédécesseur Macky Sall, après de brèves et cordiales salutations, lui a remis symboliquement la clé du siège de la présidence avant d'en franchir les grilles en sens inverse.

Promesse de rupture

La main droite levée, le panafricaniste de gauche a juré « devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal ». Dans une brève allocution, Bassirou Diomaye Faye s'est dit « conscient » que sa large victoire dès le premier tour de la présidentielle du 24 mars exprimait « un profond désir de changement systémique ». « Le Sénégal sous mon magistère sera un pays d'espérance, un pays apaisé avec une justice indépendante et une démocratie renforcée », a-t-il dit.

Après trois années de tensions et une ultime crise préélectorale en 2024, son avènement, accepté de tous à l'issue d'une campagne express, « tient presque du miracle », a dit le président du Conseil constitutionnel Mamadou Badio Camara avant de recevoir son serment.

Porté au pouvoir par le désir de changement moins de trois semaines après être sorti de prison , Bassirou Diomaye Faye, plus jeune président du pays ouest-africain depuis l'indépendance en 1960, a gravi discrètement les échelons dans l'ombre d'Ousmane Sonko. Les deux hommes seront particulièrement attendus sur l'emploi, dans un pays où 75 % de la population a moins de 35 ans et où le taux de chômage est officiellement de 20 %, poussant des jeunes, de plus en plus nombreux, à fuir la pauvreté et à entreprendre un périlleux périple vers l'Europe.

Source : AFP

 


La tuberculose a fait 251 décès sur 6 974 cas enregistrés en 2022 dans la province de la Tshopo, a indiqué la coordination provinciale de lutte contre la tuberculose et la lèpre à l’occasion de la journée internationale de lutte contre cette maladie célébrée le 24 mars. Au regard de sa vulnérabilité, la province a mis en place un dispositif de lutte contre la maladie offrant un traitement gratuit.

« Le  traitement de la tuberculose est tout à fait gratuit dans toutes les  23 zones de santé de la Tshopo. La province dispose d'une quantité importante de vaccins pour les administrer aux nouveaux nés,  c'est grâce à l'appui du gouvernement central. Avec la nouvelle technologie, les examens se font aussi à partir des selles  pour les enfants de 0 à 14 ans », a dit le docteur Massou Owekelokato  Basomboli, coordonnateur provincial de lèpre et tuberculose dans la Tshopo.

Selon ce médecin, sur l’ensemble du pays, 4 352 personnes sont décédées de la tuberculose en 2022.

La tuberculose qui reste un problème de santé publique est une infection causée par le bacille de koch. Cette maladie présente les signes suivants : la toux persistante, la transpiration nocturne, la fièvre, la nausée et l'amaigrissement. Le traitement de la tuberculose peut aller jusqu’à 18 mois. Le thème national retenu cette année pour lutter contre cette maladie est : "Oui, ensemble nous pouvons mettre fin à la tuberculose en RDC".

 Gabriel Makabu, à Kisangani



Après sa nomination par le président Félix Tshisekedi au poste de Premier ministre, Judith Suminwa a été reçue par le secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, ce mardi 2 avril 2024 à la permanence de l'UDPS. Devant quelques militants de cette formation politique, notamment les membres de la Ligue des femmes de l'UDPS, Judith Suminwa s'est engagée à travailler avec intégrité pour stimuler le développement de la RDC. Elle assure qu'elle est là pour servir et non pour s'enrichir.

"Je vous remercie en premier lieu, deuxièmement, je remercie le président de la République Félix Tshisekedi pour avoir choisi une femme, nous le considérons comme le champion de la masculinité positive. Il a choisi non seulement un membre de l'UDPS mais aussi une femme. Nous sommes là, non pour nous enrichir, mais pour servir. J'ai besoin de tout le monde pour construire le pays dans la paix et l'unité. Nous allons vaincre l'ennemi, nous devons nous sacrifier", a déclaré Judith Suminwa en présence d'Augustin Kabuya devant les militants de l'UDPS.

Les étapes qui suivront sa nomination incluent la passation de pouvoirs avec son prédécesseur Jean Michel Sama Lukonde, la composition de son gouvernement avant son investiture lors d'une séance plénière à l'Assemblée nationale.

Ivan Kasongo



La liste des onze joueurs nommés pour le Prix Marc-Vivien Foé du meilleur joueur africain de Ligue 1 a été dévoilée ce lundi. Le Marseillais Chancel Mbemba est candidat à sa propre succession.

Chancel Mbemba se succèdera-t-il à lui-même ? Lauréat l’an dernier, le défenseur international congolais de l’Olympique de Marseille fait en tout cas partie de la liste des onze nommés pour le Prix Marc-Vivien Foé du meilleur joueur africain de Ligue 1, dévoilée ce mardi par RFI.

En l’absence d’un favori incontestable pour cette seizième édition, les choses paraissent plus ouvertes que jamais cette année, avec des grands noms, tels Pierre-Emerick Aubameyang (OM), vainqueur en 2013, ou encore Achraf Hakimi (PSG), sur une liste où défenseurs, milieux de terrain et attaquants sont équitablement représentés parmi les choix du service des sports de la « radio du monde ». Avec deux candidats chacun, l’Algérie (Nabil Bentaleb et Amine Gouiri), la Côte d’Ivoire (Oumar Diakité et Wilfried Singo) et le Nigeria (Terem Moffi et Moses Simon) sont les pays les mieux placés. Le nom du vainqueur sera connu le mois prochain après le vote d’un jury de journalistes spécialisés et d’anciens footballeurs.

Prix Marc-Vivien Foé : les 11 nommés pour l’édition 2024

Pierre-Emerick Aubameyang (Marseille – Gabon)
Nabil Bentaleb (Lille – Algérie)
Lamine Camara (Metz – Sénégal)
Oumar Diakité (Reims – Côte d’Ivoire)
Amine Gouiri (Rennes – Algérie)
Achraf Hakimi (PSG – Maroc)
Chancel Mbemba (Marseille – RD Congo)
Terem Moffi (Nice – Nigeria)
Youssouf Ndayishimiye (Nice – Burundi)
Moses Simon (Nantes – Nigeria)
Wilfried Singo (Monaco – Côte d’Ivoire)

Prix Marc-Vivien Foé : le palmarès

2009*: Marouane Chamakh (Bordeaux – Maroc)
2010*: Gervinho (Lille – Côte d’Ivoire)
2011 : Gervinho (Lille – Côte d’Ivoire)
2012 : Younès Belhanda (Montpellier – Maroc)
2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Saint-Etienne – Gabon)
2014 : Vincent Enyeama (Lille – Nigeria)
2015 : André Ayew (Marseille – Ghana)
2016 : Sofiane Boufal (Lille – Maroc)
2017 : Jean Mickaël Seri (Nice – Côte d’Ivoire)
2018 : Karl Toko Ekambi (Angers- Cameroun)
2019 : Nicolas Pépé (Lille – Côte d’Ivoire)
2020 : Victor Osimhen (Lille – Nigeria)
2021 : Gaël Kakuta (Lens – RD Congo)
2022 : Seko Fofana (Lens – Côte d’Ivoire)
2023 : Chancel Mbemba (Marseille – RD Congo)

(*) Ne s’appelait pas encore « Prix Marc-Vivien Foé ».

Patrick Juillard



C'est la première fois que la RDC connaît une femme à la tête du gouvernement. Judith Tuluka succède officiellement à Sama Lukonde, dans un contexte de sécurité tendu. Sa nomination à la tête de la primature est saluée par quelques Kinois rencontrés dans les rues ce mardi 02 avril, qui l'appellent à travailler dur pour mener à bon port les institutions du pays.

"C'est un honneur d'avoir une femme à cette fonction pour la première fois dans notre pays. Nous lui souhaitons plein succès dans ses nouvelles responsabilités. Nous espérons qu'avec sa nomination, notre pays pourra retrouver la paix tant recherchée dans sa partie Est," espère Merry Bakoli, assistante à la faculté des lettres de l'Unikin.

De son côté, Anaclet Bundu, étudiant à l'IFASIC, voit, par cette nomination, la reconnaissance de la femme comme moteur du développement.

"On avait besoin des actions concrètes pour développer ce pays, et la nomination d'une femme était évidente pour faire bouger les lignes. Nous restons optimistes et croyons fermement dans les compétences et savoir-faire de madame Judith tout en lui souhaitant bonne chance," souligne-t-il.

Pour Dieudonné Kilolo, étudiant en Droits à l'Unikin, ce geste prouve avec suffisance que la femme est et reste le cœur de l'émergence d'une communauté. 

"Après que les hommes aient fini de se succéder à ce poste sans trouver des solutions durables pour le développement de la RDC, voilà une femme pour faire avancer les choses. Les défis sont certes immenses, en commençant par le secteur judiciaire, pour que la République puisse mettre fin à la corruption, à l'impunité et à l'injustice. Mais je suis sûre qu'elle a les compétences nécessaires pour trouver des solutions à tous ces problèmes et nous offrir des conditions de vie aisées."

Cependant, Mélanie Mambo, agent dans une entreprise cosmétique, voit d'un mauvais œil la nomination de Judith Tuluka à la tête du gouvernement durant cette période de crise que traverse le pays. 

"Nous sommes un pays en guerre, c'est une erreur d'avoir une femme à ce poste en ce moment. Pourquoi donner une si lourde tâche à une personne qui ne maîtrise pas tout ce à quoi elle doit faire face ? Personnellement, je ne la vois pas finir son mandat au regard de la charge qui l'attend." 

De son côté, Joël Boteko invite la 1ère ministre à se faire accompagner des personnes compétentes pour relever tous les défis qui attendent son gouvernement. 

"Au regard de son statut, de son profil tel que décrit hier à la RTNC et de son bilan au ministère du Plan, elle ne méritait pas ce poste. Mais à ce stade, on ne peut rien d'autre que lui demander de se faire accompagner d'hommes et de femmes dignes dans son gouvernement pour la réussite de son mandat, sinon elle va gâcher notre temps inutilement."

Carlys Malolo, informaticien de formation, reconnaît, lui, les compétences de la femme à trouver les solutions apportées à tous les problèmes, mais ne la voit pas être à la hauteur pour commander les institutions de la RDC afin de changer la donne.

"C'est bien d'avoir des femmes à la tête des instances de prise de décision ». Mais je ne partage pas l'idée de faire d'elle une 1ère ministre. La femme n'a jamais été aussi autoritaire que ça pour commander. Généralement, les femmes travaillent avec le cœur et pas la tête. Ça ne valait pas la peine de la mettre à un poste aussi stratégique."

Judith Suminwa Tuluka est la première femme à occuper ce poste en République démocratique du Congo. Elle devra composer son gouvernement avec les différentes forces politiques membres de l'Union sacrée, la coalition formée autour du chef de l'État et qui est majoritaire à l'Assemblée nationale.

Nancy Clémence Tshimueneka



Le célèbre rappeur français Ninho souffle ce 2 avril ses 28 bougies. Pour l’occasion, revenons sur la riche carrière de l’artiste en quelques chiffres éloquents.

Depuis ses débuts en 2012, Ninho a connu un succès phénoménal couronné par de nombreuses certifications. Son compteur affiche ainsi 173 singles d’or, 107 singles de platine et pas moins de 54 singles de diamant.

Côté ventes d’albums, Ninho a déjà écoulé plus de 3,45 millions de disques sur l’ensemble de sa discographie. Ses projets les plus populaires comme « M.I.L.S » (280 000 ventes pour le premier volume), « Comme Prévu » (590 000), « M.I.L.S 2.0 » (420 000) ou son dernier album « Destin » (900 000) ont tous dépassé le demi-million d’exemplaires écoulés.

Autre preuve de sa popularité immense, Ninho a réussi le tour de force de remplir deux fois le Stade de France en 2025 lors de son « Jefe Tour ».

A seulement 28 ans, Ninho figure déjà parmi les rappeurs français les plus titrés et les plus écoutés. Des chiffres qui témoignent de l’ampleur du phénomène Ninho et de sa capacité à se renouveler année après année.

Miguel Jegou Mpiutu



L'artiste musicien congolais Ferré Gola et son orchestre vont livrer deux grands concerts, au Stade Tata Loboko de Pointe-Noire, et au Boulevard des armées, à Brazzaville, respectivement le vendredi 05 et samedi 06 avril 2024.

Ces deux productions populaires en République du Congo vont se dérouler pendant la journée, et l'entrée sera gratuite grâce à une société brassicole du pays.

Après ces deux concerts, celui qu'on appelle affectueusement "Le Padre" va se produire, le samedi 13 avril, à l'Aquasplash, situé à la 14ème rue Limete-Kingabwa, dans la ville de Kinshasa. Ce concert d'adieu va intervenir une semaine avant le double Adidas Arena.

Pour rappel, Ferré Gola va se produire à Paris Adidas Arena, le samedi 20 et dimanche 21 avril prochain, avant de relever le défi de Genève Arena, le samedi 15 juin. Il sera sans doute le tout premier artiste évoluant en Afrique, à avoir presté dans ces deux salles européennes.

Construite dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’Adidas Arena promeut les valeurs d’inclusivité, de création, d’hybridation. Ce lieu sera le vecteur de transformation de tout un quartier, et portera haut les couleurs de l’art de vivre urbain.

Avec 9.000 places en configuration basket, la grande salle sera la nouvelle résidence du Paris Basketball, dès Février 2024.

Au-delà de l’Arena et directement relié à elle, le complexe disposera d’un véritable lieu de vie de plus de 3.000 m2, accueillant des activités de restauration, d’animations sportives et événementielles, des pop-up stores,… ouverts à tous, toute l’année !

Un lieu de vie dynamique, engagé dans un véritable programme d’excellence environnementale, sera le nouveau cœur battant du Grand Paris, et un catalyseur de talents qui vibrera au rythme des rencontres du Paris Basketball.

Gratis Makabi



La société civile, l’UDPS et le PPRD ont salué, lundi 1er avril, la nomination de Judith Suminwa au poste de Premier ministre de la RDC.

Ils l’ont fait savoir lors des entretiens accordés à Radio Okapi, quelques heures après l’annonce de cette nomination.

Faida Mwangilwa, actrice de la société civile, a remercié le chef de l’Etat qui, selon elle, a favorablement répondu aux appels des femmes congolaises.

Elle a ainsi encouragé la Première ministre à gérer autrement : 

« Nous l’attendons franchement à gouverner autrement. C’est ça notre premier slogan. Les hommes ont toujours géré. C’est la première fois et pour cette première fois, on doit avoir la différence dans l’atteinte des objectifs d’un gouvernement et répondre aux besoins de la population en termes des questions prioritaires comme la sécurisation de toute la population, le rétablissement de l’autorité de l’Etat, l’assainissement de nos villes, villages, des milieux de travail et de l’administration publique ».

Suminwa pour matérialiser le projet de société de l’UDPS

L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) se félicite de la nomination par le président Tshisekedi d’une toute première dame à la Primature.

Pour Fabien Mutomb, cadre de ce parti au pouvoir, il est temps qu’avec une Première ministre membre de l’UDPS, que son parti matérialise son projet de société axé sur le slogan « le Peuple d’abord ».

Il a en outre estimé qu’avec une femme à la tête du Gouvernement, le chef de l’Etat dispose de tous les moyens pour lutter contre la corruption, la pauvreté et mettre le pays sur le chemin de développement.

« Avec la nomination de la Première ministre, je suis sûr que nous arrivons à faire de notre credo le peuple d’abord, un produit consommable. Nous allons asseoir la bonne gouvernance, nous allons élaguer la corruption et mettre au centre de toutes nos préoccupation l’homme congolais. Nous allons initier beaucoup de réformes pour répondre aux attentes de la population », a laissé entendre Fabien Mutomb.

Pour lui, le président de la République a démontré qu’il est réellement démocrate et qu’il milite pour la promotion de la femme.

PPRD appelle Judith Suminwa à siffler la fin de la recréation

« Elle vient à point nommé pour mettre fin à la recréation », a souligné Ferdinand Kambere, cadre du PPRD, parti de l’ancien président Joseph Kabila.

Il réagissait ainsi à la nomination de Judith Suminwa comme Premier ministre. Le secrétaire permanent adjoint de ce parti de l’opposition, dit espérer aussi que l’UDPS, à travers cette nomination, aura un plan directeur pour mettre fin la guerre dans l’Est du pays.

Ferdinand Kambere a par ailleurs recommandé à la Première ministre de s’atteler sur le bien-être de la population, de son droit et de sa sécurité.

radiookapi.net/CC



À la tête du nouveau gouvernement congolais depuis ce lundi 01 avril 2024, Judith Suminwa Tuluka a vécu son premier baptême de feu avec le piratage de son compte X par des personnes malveillantes.

D’après les informations partagées par l’ancienne ministre de Plan du gouvernement Sama Lukonde 2, les auteurs de ce piratage utilisent son compte pour soutirer des sommes d’argent à des tiers sous prétexte de les positionner politiquement. De ce fait, elle demande à l’ensemble du peuple congolais de rester vigilant en refusant toute proposition venant de son ancien compte sur X.

Judith Suminwa Tuluka indique tout de même qu’un groupe d’experts est mis sur cette affaire afin de récupérer le compte ou soit de le supprimer. « Nos agents travaillent dessus afin soit de supprimer le compte, soit de le récupérer ».

Avant d’être ministre du Plan, Mme Tuluka, qui est membre de l’UDPS, était experte nationale dans un projet d’appui communautaire dans l’Est du pays. Elle a ensuite travaillé au cabinet du ministère du Budget avant de devenir coordonnatrice adjointe du Conseil présidentiel de veille stratégique (CPVS). Elle devient donc la première femme à occuper ce prestigieux fauteuil.

Gaël Hombo

A Propos

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