L'Observation de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), ONG de défense et de promotion de la liberté de la presse, prend acte de la libération de Nicolas Adiumi Kayembe, journaliste à la radio télévision Maendeleo, station communautaire émettant à Gety, agglomération située à  60 kms de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, au Nord-est de la République démocratique du Congo (RDC).

Le journaliste a été libéré, le 3 février 2024, après 72 heures de détention au cachot de la Police nationale congolaise (PNC/Gety) et après paiement d'une amende de 54,000 francs congolais (équivalent de 20 dollars américains).

A titre de rappel, le journaliste a été interpellé, le 31 janvier 2024, par la police locale à la demande de M. Fidel Bangajuma, nouveau chef coutumier de la chefferie de Walendu Bindi, alors qu'il se rendait à sa  rédaction. Il a été conduit au bureau de la police où il a été verbalisé par un Officier de police judiciaire (OPJ) qui l'a accusé de diffamation. Accusation consécutive à la diffusion, le 18 janvier 2024, sur les antennes de la radio télévision Maendeleo, d'une interview accordée à M. Olivier Peke Kaliaki, chef coutumier honoraire de Walendu Bindi, qui remettait en cause la légitimité de M. Fidel Bangajuma faute d'une cérémonie de remise et reprise officiel.

Tout en prenant acte de cette libération, OLPA condamne néanmoins une incarcération injustifiée d'un journaliste laquelle porte gravement atteinte à la liberté de presse garantie par la législation congolaise et les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l'homme.

Par conséquent, OLPA exhorte les autorités coutumières de l'Ituri à s'abstenir des actes qui menacent la liberté de la presse.

actualité.cd/CC



Encore un peu moins d’un mois, le tout nouveau prix littéraire dénommé “Lumumba” fermera ses portes. Organisé par dans le cadre du festival Buku qui a lieu à Kinshasa, le prix a également le soutien de la fondation Lumumba, dirigée par Roland Lumumba, fils de cette figure mythique de la politique congolaise et africaine.

La création de ce prix littéraire a pour objectif de récompenser les écrivains qui mettent en avant le combat de Patrice-Emery Lumumba, premier Premier Ministre de la RDC et héros national. Le fil conducteur de son combat était l’émergence de la conscience des peuples, le panafricanisme et l’unité du continent africain, le droit des peuples à l’autodétermination, la promotion et valorisation de la culture et des traditions africaines, la liberté, les droits de l’homme, le développement autonome des peuples, etc.

Immortaliser ces valeurs dans les écrits restent un des moyens les plus efficaces de les conserver pour les générations futures. Selon les initiateurs du prix, il est aussi question de promouvoir la littérature africaine. 

Le Prix Littéraire Patrice-Emery Lumumba récompense un auteur africain ou de la diaspora, pour un roman édité ou en manuscrit ou un manuscrit inédit de recueil de nouvelles. Cette première édition a été lancée depuis la cérémonie de clôture du festival Buku Kinshasa en mai 2023 et la réception des manuscrits se poursuit jusqu'au 1er mars 2024.

Ce prix littéraire comprend une dotation de la somme de 2 500 USD en faveur du gagnant de la catégorie « roman édité », une publication du roman inédit dans une maison d’édition choisie par l’organisateur assortie d’une dotation de la somme de 1 000 USD, une publication du recueil de nouvelles dans une maison d’édition choisie par l’organisateur assortie d’une dotation de la somme de 1 000 USD.

Le Jury est composé de sept membres choisis parmi les personnalités du monde littéraire et culturel de renommée sur le continent africain ou ailleurs. Les critères de cotation qui président à la sélection des nominés et des gagnants sont l’intérêt du sujet, la beauté littéraire du texte, structure et articulation du récit, le rapport du thème à l’héritage de Patrice-Emery Lumumba, l’originalité générale de l’ouvrage.

actualite.cd/CC

 



Quand la culture congolaise vit, elle le fait dans tous les sens et dans tous les arts. Quoi que peu populaire à Kinshasa, le piano, cet instrument à corde frappé, a ses faiseurs et pas les moindres. L’artiste pianiste David Shongo fait partie de cette liste des génies qui utilisent les doigts pour s’exprimer. À Kinshasa comme en province, en Afrique comme en Europe, il porte valablement la casquette de pianiste. Il est cofondateur du Studio 1960 et directeur artistique du Festival Pianos de Kinshasa.

Pas seulement la composition, David Shongo est un artiste visuel. Dans le fond de sa démarche artistique, il va à la recherche des possibilités symétriques que le son et l'image peuvent avoir en tant que mouvements et la charge poétique que chacun de ces mouvements peut porter vers l'autre. Dans ses œuvres, le goût pour l’histoire n’est pas à démontrer. Étant ressortissant d’un des pays par où la colonisation est passée, la question de la décolonialité est centrale. Pour cela, David Shongo fait avec des archives des périodes précoloniale, postcoloniale et contemporaine.

A cet endroit des choses, il a bénéficié d’une visibilité internationale qui l’a amené en dehors des frontières de la RDC pour des raisons artistiques. Rien qu’en 2023, il a été sélectionné dans des manifestations culturelles assez importantes telles que la biennale de Venise en Italie, le Dok Leipzig en Allemagne ou Ars Electronica en Autriche, pour ne citer que celles-là. Sans oublier la trentaine d’artistes venues d’Europe qu’il a pu réunir à Kinshasa pour le compte de son Festival Pianos de Kinshasa en octobre dernier.

Pour ACTUALITÉ.CD, David Shongo raconte son année 2023, un tournant notable dans sa carrière artistique.

Biennale de Venise

La Biennale de Venise est l'une des manifestations artistiques les plus prestigieuses et anciennes au monde qui se passe dans la ville de Venise en Italie. Fondée en 1895, elle couvre plusieurs champs artistiques comme l’art contemporain, l’architecture, le cinéma, le théâtre, la danse et la musique.

« C'est un tournant majeur dans ma carrière parce que cela a complètement bouleversé mon approche en tant que compositeur », raconte David Shongo.

Qu’un artiste y prenne part, cela représente plus qu’une fierté. David Shongo l’a vécu et en a profité pour passer un des messages le plus importants pour la RDC depuis près de 30 ans : la paix dans la partie Est. Au-delà des projets proposés et bien accueillis par le public et la critique en 2023, il s’est rendu à Goma au Nord-Kivu où il fait une rencontre avec 4 femmes qui se sont déplacées d'Uturi à Goma pour fuir l’insécurité. “C’est le moment le plus fort et pertinent en 2023”, confie-t-il à ACTUALITÉ.CD

L’œuvre proposée à la biennale de Venise s’intitule L’interview du silence. C’est une performance sous la forme d'un concert de film qui vise à construire une plate-forme de plaidoyer et de justice avec quatre millions de morts et des milliers de blessés dans la guerre de l'est de la République démocratique du Congo qui a éclaté en 1998. Malgré de nombreuses dénonciations, aucune justice sociale ou juridique n'a été rendue aux victimes de cette guerre en général et aux femmes en particulier.

« Au-delà du fait que la Biennale de Venise soit le lieu le plus important d'exposition d'art, le tournant est surtout pour moi dans la manière dont j'ai participé et dans le projet que j'ai présenté, "Interviews of Silence", que j'ai travaillé avec quatre magnifiques femmes à Goma sur la loi du silence dans notre construction humaine et dans la société en lien avec l'impunité qui persiste dans la tragédie de la guerre de l'Est », indique David Shongo.

Et d’ajouter : 

« La musique a une définition assez complète et complexe du silence. Il a un rôle prépondérant dans la composition et la structuration musicale. Ce qui m'intéressait était de questionner le silence dans nos sociétés, qu'est-ce que cela veut dire et représente vraiment ? Est-il un vide, un choix ou une invisibilisation de soi ou de l'autre ? ».

Photo

M. Shongo a exprimé son urgence et la nécessité de mettre en place un tribunal alternatif où sa musique pourrait être l'interlocuteur et la réponse à ce souvenir de la guerre. La rencontre entre ses souvenirs d'enfance de la guerre et les témoignages des femmes victimes de cette guerre devient un espace de justice et de résilience possible entre les femmes et lui.

David Shongo a fait au moins 6 semaines dans la ville de Venise entre mars et septembre 2023, avec des allers-retours. En octobre, il a présenté son projet au Théâtre Piccolo à l'Arsenale de la Biennale.

Ars Électronica 

Ars Electronica est une organisation basée à Linz, en Autriche qui se consacre à la promotion de la création numérique depuis 1979. Le festival est consacré aux rapports entre art, technologie et société. C'est le plus important festival international d'art numérique. Les tendances et les évolutions à long terme imaginent l'avenir sous la forme d'œuvres d'art, des forums de discussion et de soutien scientifique.

David Shongo était là. Il a réfléchi avec les autres artistes à travers son installation dénommée “Ceux sans qui la Terre ne serait pas la Terre”. Les réflexions de l’écologiste Malcolm Ferdinand sont sa source d’inspiration. Il offre une critique de l’approche actuelle de l'effondrement écologique mondial. Ferdinand souligne une fragmentation entre les préoccupations pour un avenir meilleur pour la planète d'une part, et une urgence sociétale sans réponse d'autre part.

Le titre de l'œuvre d'art fait référence à un extrait de Carnet d’un retour au pays natal du poète Aimé Césaire. De manière ironique, le poète rappelle que ceux qui souffrent de systèmes d'injustice et de pratiques d'exploitation sont précisément ceux qui ont pris soin de la terre en vivant en harmonie avec la nature, ne contribuant ainsi pas à sa destruction.

Le travail se déroule dans le contexte de la République démocratique du Congo, qui est un espace convoité et exploité depuis la colonisation belge en raison de sa riche biodiversité et de ses ressources minérales. Cette convoitise historique et internationale a transformé la RDC en un site de conflit permanent, d'injustice sociale et de menaces écologiques, son empreinte écologique étant la plus élevée au monde.

L'artiste établit une analogie entre la toxicité écologique, résultant de l'exploitation abusive de la terre et du sous-sol, et la toxicité sociale dans son pays caractérisé par l'inégalité économique et un système injuste.

 

Festival Pianos de Kinshasa

David Shongo est le directeur artistique du festival Pianos de Kinshasa qui est le seul festival de musique axé sur le piano et les pianistes en RDC et en Afrique subsaharienne. Il a vocation à être annuel avec différents thèmes. Le piano est mis en avant avec d’autres appareils musicaux à claviers ou des instruments congolais à cordes frappées et à clavier, tels que le Clavecin, le xylophone, le synthétiseur, le Likembe ou le Madimba.

La ville de Kinshasa a connu pour la troisième fois ce festival consacré à l’instrument “piano” entre le 1ᵉʳ et le 7 octobre 2023. La programmation artistique a connu des prestations de différents artistes en duo ou en solo, dans les terrasses ou espaces culturels. Le thème était “Intervalles”, compris comme distance qui sépare deux notes dans la musique mais également comme celle qui les relie.

Pianos de Kinshasa n’est pas qu’un festival parmi tant d’autres, il se démarque par son originalité, ses thématiques et ses initiatives. L’un des projets innovants, débuté à la deuxième édition et qui se poursuit pendant 5 ans, est celui d’imaginer et confectionner un piano congolais. Cela pour pallier le manque de cet instrument de musique à cordes frappées dont le prix d’achat n’est pas accessible au grand nombre.

Une quatrième édition est en vue mais pas en 2024. L’équipe organisatrice y travaille pour l’année 2025.

« Nous y travaillons déjà et en discutons avec nos partenaire. Nous sommes contents de ce que nous avons comme vision pour l’édition prochaine, qui sera encore plus ambitieuse et mieux structurée au niveau de l’organisation. La thématique sera axée sur les processus de création électro-acoustique et sur la musique générée par l’intelligence artificielle. Les dates seront annoncées d’ici peu, et Actualité.cd sera la première à être invitée pour annoncer les dates et la thématique », a annoncé David Shongo.

D’autres projets 

David Shongo est en préparation d’un nouvel album qui sortira dans les prochaines semaines. Egalement, est-il en train de préparer la suite de sa série documentaire "Lumene". Plusieurs autres projets en collaboration et des concerts à venir sont au programme. Déjà, le 21 mars, il jouera à Kinshasa dans le cadre des soirées « Nuit Pianos » qui est mis en place par le Festival Pianos de Kinshasa et l’ambassade de Suisse en RDC.

Dans son essai documentaire “Lumene”, David Shongo aborde les problèmes de la production de connaissances et pose la question de savoir comment elle a été influencée de manière permanente et systématique par le pouvoir colonialiste. 

En analysant les photographies historiques, il expose les mécanismes perfides de l'historiographie coloniale et les contraste avec les conversations avec les érudits traditionnels. Ils représentent une culture exploitée confrontée non seulement au vol de biens économiques. Il a également été volé - dans une dimension historique, aussi - de la perception de soi et de l'autodétermination.

Kuzamba Mbuangu



Le Cap-Vert affrontait l'Afrique du Sud samedi à Yamoussoukro, en quarts de finale de la CAN 2024. Les Bafana Bafana ont décroché leur billet pour le dernier carré en l'emportant face aux Requins Bleus (0-0, t.a.b 2-1). Ils affronteront le Nigeria en demi-finale.

Les Bafana Bafana ont décroché le dernier ticket pour les demi-finales de la CAN 2024. Le Cap-Vert défiait l'Afrique du Sud, samedi 3 février, au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro, en quarts de finale de la Coupe d'Afrique des nations. Et c'est les Sud-africains qui se sont imposés à l'issue des tirs au but (0-0, t.a.b 2-1).

Les tribunes du stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro sont clairsemées quand commence le match entre les deux équipes. Loin de l'ambiance incandescente lors de la rencontre Mali - Côte d'Ivoire terminée peu avant. Malgré cette ambiance tamisée, les 22 acteurs comptent bien jouer leurs gammes pour filer en demi-finale, et c'est le Cap-Vert qui met le pied sur le ballon durant les premières minutes.

Les Requins Bleus ont l'une des meilleures attaques de la CAN 2024, mais c'est Mokoena qui frappe le premier (10e) : le joueur sud-africain, auteur d'un sublime coup franc face au Maroc en 8es de finale, envoie une frappe flottante dont il a le secret. Vozinha veille au grain et se saisit du ballon dans ses bras.

Peu après, le même Bafana Bafana sert Zwane, mais sa frappe écrasée passe à côté du cadre (14e). Réponse du berger à la bergère : Pina frappe à son tour de l'entrée de la surface sud-africaine... mais là aussi c'est trop écrasé (15e). La suite de la rencontre se résume en des possessions de balle stériles de part et d'autre sans qu'elles ne concluent par des occasions.

Jusqu'à ce que Mokoena obtienne un bon coup franc à l'entrée de la surface capverdienne : le milieu de terrain sud-africain se fait justice lui-même mais le mur des Requins Bleus repousse le ballon (29e). Le Cap-Vert reprend peu à peu le contrôle du ballon et offre de belles combinaisons, à l'image de cette action sur le côté droit : sur un magnifique jeu à trois, Mendes hérite du ballon et centre pour Cabral qui reprend de volée. Mais Kekana se jette pour sauver les siens devant le but (35e).

Ensuite, Mendes fait passer un nouveau frisson dans la surface des Bafana Bafana, mais sa frappe près de la cage adverse est déviée par un défenseur sud-africain (40e). Plus grand chose à signaler en cette fin de première période, le 0-0 semble globalement logique au vu du spectacle proposé.

Williams décisif face à Benchimol

Au retour des vestiaires, la rencontre se poursuit dans la continuité de la fin du premier acte. Peu de situations à signaler, donc, jusqu'à ce décalage de Mokoena pour Makgopa, dont la frappe au sol est captée en deux temps par Vozinha (53e). Dans la foulée, Rodrigues est trouvé dans la profondeur à la limite du hors-jeu. En un contre un face à Williams, il frappe mais le gardien sud-africain se couche bien (56e).

Des actions prometteuses, mais le soufflé du spectacle retombe aussitôt. À l'heure de jeu, seules trois frappes ont été cadrées au total. Il faut attendre la 78e minute de jeu pour que la rencontre retrouve un peu de piquant : Cabral arme une reprise de volée sur un centre de Mendes, mais le ballon passe de peu au-dessus de la cage de Williams.

Une tête non cadrée du Requin Bleu Semedo (88e) et une frappe écrasée du sud-africain Sithole (90e) ne changeront rien à la physionomie de la rencontre. Benchimol a, lui, la balle de qualification du Cap-Vert dans les pieds durant les arrêts de jeu : seul face à Williams, il frappe fort mais le gardien sud-africain sort une parade décisive en déviant le ballon sur sa barre transversale (90e+3).

Les deux équipes vont donc devoir se départager en prolongation.

Vozinha décisif à son tour, tirs au but gagnants pour l'Afrique du Sud

Cette rencontre devient peu à peu le match des gardiens : après Williams, c'est au tour Vozinha de s'illustrer lors d'un double arrêt à bout portant face à Mayembela puis face à Makgopa (92e). Les Bafana Bafana ont eu coup sur coup deux grosses occasions d'ouvrir le score.

Les Requins Bleus n'ont pas dit leur dernier mot : Benchimol est trouvé seul côté droit mais sa frappe est trop croisée (95e), et bis repetita dans la surface sud-africaine quelques minutes plus tard (99e). Les deux équipes semblent fatiguées durant la deuxième partie de la prolongation, et cela se ressent sur le jeu proposé.

Alors place aux tirs au but pour les Requins Bleus et les Bafana Bafana. Williams s'illustre de fort belle manière en arrêtant quatre tirs du Cap-Vert. L'Afrique du Sud l'emporte 2-1. C'est la première fois qu'elle se qualifie dans le dernier carré d'une CAN depuis 2000.

France24/CC



Dans les dernières secondes de la prolongation, la Côte d’Ivoire a remporté son quart de finale face au Mali (2-1) pour se qualifier en demi-finale et affronter la RD Congo. Les Ivoiriens, réduits à 10 en première période, ont encore réussi un énorme exploit.

Au rayon des qualificatifs, le stock va finir par être épuisé pour définir cette équipe de Côte d’Ivoire dans cette CAN. Folle, incroyable, géante, increvable et tout ce que le dictionnaire peut compter comme mots pour définir cet énorme exploit réalisé par l’équipe d’Emerse Faé. Samedi, face au Mali, on a dépassé le miracle, on cherche encore les mots pour parler de ce magnifique renversement sur le Mali qui avait tout pour aller en demi-finales.

l y a eu d’abord cette image…On ne se rappelle pas avoir vu Faé courir aussi vite sur un terrain lorsqu’il évoluait dans le championnat de France (Nantes, Nice). On exagère à peine. Dans la touffeur de Bouaké et dans le chaudron du stade de la Paix, le sélectionneur ivoirien a piqué un sprint vers une destination inconnue au moment de l’égalisation de son équipe par Simon Adingra (90e). Pendant que la pénombre avait fini de s’installer sur Bouaké, recouvrant les derniers espoirs des Ivoiriens menés, 1-0, et réduits à 10, Simon Adimon a surgi et fait le boulot, presque à lui tout seul. L’attaquant de Brighton (Premier League) a égalisé dans une ambiance indescriptible, déclenchant la fusion d’un stade.

Une nouvelle fois, la Côte d’Ivoire est revenue de nulle part. Comme lors de sa qualification miraculeuse après le premier tour, et comme sa victoire aux tirs au but en huitièmes face au Sénégal. Le meilleur était donc à venir avec cet Madjer d’Oumar Diakité au bout de la prolongation (120e) aprè-s une frappe de Seko Fofana.

RFI/CC



La Commission Électorale Nationale Indépendante a rendu publique la décision n°007/CENI/AP/2024 portant publication des résultats provisoires de l'élection des députés nationaux du 20 décembre 2023 dans les circonscriptions électorales de Budjala (Sud Ubangi), Bomongo (Équateur), Ilebo (Kasaï), Kikwit (Kwilu), Kole (Sankuru), Makanza (Équateur), et Mobayimbongo (Nord Ubangi). La décision a été lue dans la nuit du vendredi 2 février au samedi 3 février 2024 sur la chaîne nationale (RTNC) par Patricia Nseya, rapporteur de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

À la suite de la décision de la CENI annulant les suffrages exprimés aux législatives nationales et provinciales dans les territoires de Masimanimba (Kwilu) et Yakoma (Nord Ubangi) pour fraudes, détention illégale des machines à voter et autres, la Centrale électorale avait également décidé de geler pour raison d'enquêtes les résultats provisoires des élections législatives nationales des circonscriptions électorales de Budjala (Sud Ubangi), Bomongo et Makanza (Équateur).

Résultats dans certaines circonscriptions :

Équateur

  • Circonscription électorale de Bomongo : Monsieur Bomungu Jean-Marie (UDPS Tshisekedi)
  • Circonscription électorale de Makanza : Madame Linonga Nza Nyalembe Jelyna (UDPS Tshisekedi)

Kasaï

  • Circonscription électorale d'Ilebo : Monsieur Kamanda Pioni Espérant (2ATDC), Monsieur Ndambo Manzwanzo Fortunat (UDPS Tshisekedi), Monsieur Luepe Mayara Justin (AAC/PALU)

Province du Nord Ubangi

  • Circonscription électorale de Mobayimbongo : Madame Kengo Wa Dondo Mokandakese Marie Claire (UDPS Kibassa et Alliés)

Province du Sankuru

  • Circonscription électorale de Kole : Monsieur Ekoto Loleke Célestin (UDPS Tshisekedi)

Province du Sud Ubangi

  • Circonscription électorale de Budjala : Bussa Tongba Jean-Lucien (CODE), Madame Sakombi Moleka Cathy (APA/MLC), Monsieur Mbungani Mbanda Jean-Jacques (MLC)

Ces nouveaux résultats provisoires des élections législatives nationales viennent une fois de plus renforcer la position du parti présidentiel UDPS/Tshisekedi, déjà considéré comme la première force politique au sein de l'union sacrée de la nation, famille politique de Félix Tshisekedi.

La publication de ces résultats intervient quelques jours après la publication du calendrier électoral réaménagé. Ce calendrier électoral reprogramme les élections législatives nationales et provinciales dans les circonscriptions électorales de Masimanimba (Kwilu) et Yakoma (Nord Ubangi) le 28 avril prochain.

Clément MUAMBA



Le Président de la République Félix Tshisekedi se réjouit de la qualification des Léopards de la RDC pour les demi-finales de la 34e édition de la Coupe d'Afrique des Nations et félicite l'équipe pour sa victoire en quarts de finale (3 buts à 1) face au Syli national de la Guinée.

Le Chef de l’État salue la performance des Léopards et l’esprit d'équipe dont ils font preuve depuis le début de la compétition. Il les encourage à tout donner pour les dernières marches à gravir, afin d'honorer le drapeau du pays et assurer davantage la grandeur des Congolais.

Qualifiés en demi-finale, les Fauves congolais vont affronter les Aigles du Mali ou les Éléphants de la Côte d'Ivoire, le mercredi 07 février prochain à Ebimpé. La rencontre est prévue à 21h00, heure de Kinshasa.

opinion-info/CC



Longtemps attendue, la date du concert de Ferre Gola en France est enfin connue. Dans une publication faite par le musicien congolais, il se produira le 24 avril 2024 à la salle Paris Adidas Arena.

A Kinshasa, la nouvelle est très bien accueillie par les fans qui attendent une présentation XXL de leur leader. « On attend la correction de toutes les bêtises que l’autre là avait faite. Enfin, la musique congolaise peut à nouveau briller en France », a dit un internaute.

Notons que le concert de Ferre Gola intervient après celui de Fally Ipupa à Paris La Défense Arena. Pour les chroniqueurs Kinois, le Padre vient arrêter la polémique.

Actu RDC/CC



Aucune sélection n’est pour le moment en mesure de renvoyer les Léopards à la maison. Solides et tout en maîtrise, les Congolais ont battu la Guinée ce vendredi soir par la note de 3-1, et filent tranquillement en demi-finale de la CAN 2023. Moins attendus au départ, les Léopards ne sont plus que sensation de la compétition, mais désormais un client sérieux à la victoire finale.

Au fil des matchs, la RDC a pris du volume, et la prestation de ce soir face au Syli National est d’une telle ampleur que tout le monde regarde désormais les Léopards différemment. « On connaissait leur talent, et moins leur caractère. Aujourd’hui, ils (les Léopards ndlr) sont allés chercher au fond d’eux-mêmes pour réaliser ce résultat » analyse Cédric Kante, consultant de Canal +. « La RDC a fait un grand match, elle a proposé beaucoup de choses malgré l’absence de Gaël Kakuta », ajoute-t-il avant de lancer une alerte : « L’équipe qui affrontera la RDC mercredi doit faire attention ».

En demi-finale, les coéquipiers de Samuel Moutoussamy joueront le vainqueur du match Côté d’Ivoire-Mali. Comme en 2015, la RDC se qualifie pour le dernier carré.

Foot RDC/CC



« Je suis là où l’on a besoin de moi, attaque, milieu, défense peu importe. Lorsque le pays fait appel à moi, je me dois d'être présent, je suis tellement de mon équipe, tellement fier d’être Congolais ». Ces mots résument la réaction de Yoane Wissa, désigné homme du match de la rencontre RDC-Guinée de ce vendredi 2 février. Il a participé à la victoire des Léopards sur le Syli nationale de la Guinée avec un but marqué sur penalty et de nombreuses occasions créées.

Mais pour lui, ce trophée est d’abord le résultat du travail d’équipe.

« J’ai des sensations énormes devant des fans, devant la famille. On sait qu’on est beaucoup suivi à la télévision. C’est une ferté ce soir. Je donne le maximum, le coach et l’équipe me font confiance, j’ai ce rôle de leader dans l’équipe, j’essaie de faire le maximum, me donner offensivement et défensivement. C’est la conséquence d’un travail de longue haleine avec l’équipe. C’est la conséquence d’un travail acharné. Rendez-vous en demi-finale », a analysé Yoane Wissa.

La RD Congo s’est qualifiée pour la 6e demi-finale de son histoire à la Coupe d’Afrique des Nations. Les Léopards ont remporté 2 de leurs 3 derniers quarts de finale dans la compétition.

radiookapi.net/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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