La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo (RDC) reprendra les audiences dans l'affaire Bukanga Lonzo ce lundi 25 septembre. Au cours de la précédente audience du 4 septembre, la Cour avait accordé un délai supplémentaire aux parties pour qu'elles puissent accéder à l'ensemble des pièces du dossier.

L'ancien Premier ministre et actuel sénateur, Augustin Matata Ponyo, avait comparu en personne lors de cette audience aux côtés d'autres prévenus, dont l'homme d'affaires sud-africain Christo Groobler et l'ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo, Déogratias Mutombo.

Les accusations portées contre Matata Ponyo et Groobler sont graves, notamment des détournements de fonds de plus de 115 millions de dollars à travers des avantages financiers indus, des surfacturations, la création de sociétés écrans, ainsi que des détournements de procédures administratives. Matata Ponyo et Mutombo sont également accusés d'avoir omis de verser 89 millions de dollars destinés à la construction du marché international de Kinshasa.

Face à la gravité et à la complexité des charges, les avocats de Matata Ponyo avaient plaidé pour un report d'un mois afin d'examiner en détail l'ensemble des pièces du dossier et de préparer leur défense. La Cour avait finalement accordé une remise de trois semaines, fixant la prochaine audience au 25 septembre.

Par ailleurs, Augustin Matata Ponyo, également président du parti politique Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD), a déposé sa candidature à l'élection présidentielle prévue le 20 décembre 2023. Il a souligné son expérience en tant qu'ancien Premier ministre et son rôle dans la stabilisation du cadre macro-économique du pays. Matata Ponyo est le premier candidat à avoir officiellement déposé sa candidature, et la Cour constitutionnelle devra confirmer toutes les candidatures avant le début de la campagne électorale.

Ivan Kasongo



Reprochée du débordement lors du match RDC vs Soudan 2-0 au stade des Martyrs de la Pentecôte, la Fecofa va apporter ses moyens de défense, ce jeudi 28 Septembre à la Confédération Africaine de Football.

L’instance faitière du football congolais sera devant le jury-disciplinaire de la CAF pour apporter ses éléments portant sur le surnombre de plus 80.000 personnes, alors que ce grand stade du pays devrait en principe accueillir 54.000, lors de cette affiche comptant pour la 6ème journée des éliminatoires de la prochaine CAN.

Ce jour-là, 09 Septembre dernier, le commissaire du match avait retardé à cause du surnombre des supporters. Initialement prévu à 17h00, le match entre Léoaprds et Crocodiles du Nil avait pourtant démarré à 17h45′, soit 45′ de retard.

Et d’après certaines sources proches de la CAF, le pays de Lumumba payerait des amendes et jouerait ces prochaines rencontres à domicile à huit clos.

Cette décision à venir de la CAF n’influencerait pas la qualification des fauves congolais à la Coupe d’Afrique des Nations au pays de Didier Drogba, en Janvier 2024.

acturdc.com/CC

 


Samedi 23 septembre, le Pasteur et chantre Moïse Mbiye n’a pas fait l’annonce de son mariage, alors que beaucoup d’internautes l’attendaient à la suite de son twitte la veille : « J’ai le plaisir de vous annoncer une bonne nouvelle ce samedi 21h00 »

Plusieurs internautes ont pensé que l’homme de Dieu allait annoncer son mariage ou du moins, quelque chose jugée très importante. À 21H, l’auteur de « Ye oyo » a posté l’annonce d’un séminaire qui aura lieu dans son église, la Cité Bethel.

Mbote/CC



À l’Assemblée nationale, la Loi Tshiani figure parmi les matières à traiter lors de la session de septembre, inaugurée depuis plus de 10 jours. Cette Loi, relative à la nationalité congolaise, prévoit, parmi ses dispositions, que seuls les Congolais nés des parents congolais peuvent accéder aux fonctions de souveraineté, notamment la présidence de la République.

La loi Tshiani avait déjà été inscrite au calendrier des travaux de la session de mars 2023 sans jamais être soumise au débat, tant elle a été décriée par la communauté nationale et internationale et accusée d’être « séparatiste ». Lors de la session de septembre 2022, elle n’avait pas été retenue pour figurer au menu des discussions à l’hémicycle.

Une certaine opinion considère que cette initiative de Noël Tshiani portée à l’Assemblée nationale par le député Nsingi Pululu, est une stratégie visant à écarter Moïse Katumbi de la course à la présidentielle de décembre 2023.

Mais une grande frange de la population trouve normale que la République se protège contre toute infiltration des étrangers dans les institutions nationales à l'instar de ce qui se passe sous d'autres cieux.

Le leader d’Ensemble, annoncé candidat à la magistrature suprême, passe pour le principal challenger du président Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, après le désistement de Martin Fayulu, classé 2ᵉ de la présidentielle de 2018 par la CENI.

Jusqu’ici, Tshisekedi et Katumbi n’ont pas encore formellement déposé leur candidature à la CENI depuis l’ouverture, début septembre, du Bureau de réception et de traitement des candidatures à la présidentielle de décembre prochain.

Laurent Omba/CC



L'allaitement maternel est reconnu comme la meilleure source de nutrition infantile, favorisant la santé des enfants. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'UNICEF recommandent aux mères d'allaiter exclusivement leurs nourrissons de 0 à 6 mois. Cependant, dans la province de la Tshopo, seuls 49,4 % des mères pratiquent l'allaitement maternel exclusif, tandis que 37,3 % poursuivent l'allaitement maternel au-delà de cette période, selon les résultats d'enquêtes menées entre 2017 et 2018.

Ces données ont été partagées par Bernadette Furaha, ministre provinciale de la santé, lors du lancement de la Semaine Mondiale de l'Allaitement Maternel le mardi 19 septembre 2023 au restaurant Jucro à la commune de Makiso. La Tshopo fait face à un problème sérieux de malnutrition infantile, avec un taux de 43,9 % d'enfants malnutris, ce qui a des conséquences négatives sur leur croissance et leur santé.

Plusieurs facteurs influencent la pratique de l'allaitement exclusif, notamment l'occupation principale de la mère et les problèmes liés au travail. Dans ce contexte, la ministre provinciale de la santé a appelé le gouvernement congolais à mettre en place des politiques publiques pour garantir le droit des mères qui travaillent d'allaiter leurs bébés de manière optimale. Elle a suggéré des stratégies telles que le soutien à l'allaitement précoce après la naissance, la mise en place de politiques de congé de maternité, des horaires de travail flexibles, et l'accès à des espaces d'allaitement aménagés sur les lieux de travail.

La Semaine Mondiale de l'Allaitement Maternel, sous le thème "Agir en faveur des mères qui travaillent", est l'occasion de sensibiliser les mères et la société en général à l'importance de l'allaitement exclusif. Bienvenu Panda, chef de bureau de l'UNICEF, a appelé les mères à respecter cette pratique pour garantir la santé et l'avenir de leurs enfants.

Diverses activités sont prévues à Kisangani pour cette semaine de sensibilisation, dont des conférences scientifiques, une matinée de réflexion et une campagne de sensibilisation du 19 au 25 septembre 2023.

Gabriel Makabu - Kisangani



Lundi 18 septembre, le Programme Elargi de Vaccination (PEV) a organisé un atelier de renforcement des compétences à l'intention des professionnels des médias dans la province du Maniema, en République Démocratique du Congo. L'objectif de cet atelier était de discuter de la vaccination et de la situation des enfants non vaccinés dans la province.

Yves Ndjadi, responsable de la communication de PATH-RDC détaché au PEV à Kinshasa, a déclaré que l'atelier visait à renforcer la collaboration entre le PEV et les médias.

Il a ajouté :

"On devait carrément revenir sur notre travail, parler un peu des difficultés que racontent les médias dans la collaboration qui existe, bien sûr, entre le Programme Elargi de Vaccination et les médias."

L'atelier a également donné l'occasion aux journalistes d'en apprendre davantage sur les différentes maladies contre lesquelles les enfants sont vaccinés. M. Ndjadi a souligné l'importance des vaccins en déclarant : "Ils doivent savoir que le vaccin sauve des vies et évite que nos enfants meurent encore de maladies que l'on appelle tueuses d'enfants."

En outre, les participants ont été invités à visiter des sites de vaccination pour observer comment les vaccins sont administrés aux enfants. Cette expérience vise à mieux informer les journalistes sur l'importance de la vaccination et à les sensibiliser à son impact positif sur la santé publique.

Le PEV espère que cet atelier contribuera à améliorer la couverture vaccinale au Maniema, une province qui présente actuellement une faible couverture vaccinale par rapport à la moyenne nationale. Cette situation découle de divers facteurs, notamment l'accès limité aux services de vaccination, les croyances culturelles et les obstacles financiers.

Le PEV s'engage à renforcer la couverture vaccinale au Maniema en collaborant étroitement avec les médias, les autorités locales et les communautés locales.

Chadrack Londe - Maniema



Le musée national situé à Kinshasa, la capitale de la RDC, a ouvert ses portes ce vendredi 22 septembre 2023 pour accueillir la première édition de Café na culture. Organisé par Congo Influence Group, cet événement a rassemblé des acteurs du monde artistique, intellectuel et entrepreneurial dans le but de mettre en valeur le riche patrimoine culturel de la RDC. 

Ce forum, considéré comme le premier salon consacré à l'histoire et à la culture du pays, avait pour thème : « Le rôle de la culture et des arts dans la société africaine, en mettant l'accent sur la RDC : la diversité culturelle comme moteur de développement ». 

Cette première édition a exploré l'impact de la culture dans différents aspects de la société congolaise. Grâce à des conférences, des expositions interactives et des ateliers éducatifs, l'événement a mis en avant la manière dont la culture peut renforcer l'identité nationale, stimuler l'économie locale, favoriser l'éducation et promouvoir l'égalité des genres. Les participants ont eu l'opportunité d'échanger des idées, de découvrir de nouvelles formes d'expression artistique et de s'immerger dans la richesse culturelle congolaise.

« En organisant le salon Café na Culture, nous aspirons à créer un espace où chacun peut célébrer, partager et renforcer notre riche patrimoine culturel. Un espace où nous pouvons transcender les barrières pour établir des liens, des collaborations et des partenariats fructueux », a déclaré l'initiateur de cet événement, Pedro Mukena. 

Café na culture vise à offrir une plateforme propice aux rencontres, aux échanges et aux collaborations entre les différentes parties prenantes de la culture congolaise. Selon P. Mukena, ce salon se positionne comme un vecteur de créativité, d'innovation et d'émergence de nouveaux talents. Il espère ainsi encourager la synergie entre les artistes, les intellectuels, les entrepreneurs et les passionnés de culture pour favoriser le développement de la scène culturelle congolaise.

« La RDC, riche de sa diversité ethnique, linguistique et artistique, est un terreau fertile qui regorge de talents exceptionnels. Nous devons nous inspirer de notre histoire, de nos ancêtres qui ont su nous transmettre un flambeau culturel unique. L'authenticité du patrimoine est notre force et notre unicité. Elle doit être valorisée et diffusée à travers des événements tels que le salon Café na Culture. Ce forum offre une plateforme où les artistes, les intellectuels, les entrepreneurs et les passionnés de culture peuvent se rencontrer, échanger, créer ensemble. Il est un vecteur de créativité, d'innovation et d'émergence de nouveaux talents », a-t-il souligné. 

Café na culture est le fruit du travail du Congo Influence Group, une société qui se concentre principalement sur 3 secteurs d'activité : la culture, l'événementiel et l'écriture. L'objectif de l'entreprise est de mettre en valeur la culture congolaise à travers des projets artistiques et culturels novateurs.

Merveil Molo



Les Léopards dames de la RDC se sont imposés (2-1) devant les Guépardes du Bénin ce vendredi 22 septembre au stade des Martyrs à Kinshasa pour le 1er tour aller des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine Maroc 2024.

Falonne Pambani et Naomie Kaba Kaba ont marqué pour la RDC alors que Yolande Gnamni a inscrit le but béninois.

Malgré les incursions de part et d’autre dans la suite de ce duel, aucun autre but ne sera marqué et le score restera ainsi.

Le match retour est prévu le 27 septembre à Cotonou.

Le vainqueur de cette confrontation entre ces deux nations affrontera la Guinée équatoriale ou la Libye au tour suivant.

Pour l’édition 2024, 40 Nations entrent dans les phases de qualification. Lors du premier tour de qualification, les équipes joueront deux matches les unes contre les autres. Le vainqueur des deux matches se qualifiera pour le deuxième tour, prévu en novembre 2023.

 A cette étape de la phase de qualification, deux pays sont exemptés. Il s’agit de l’Afrique du Sud et de la Zambie, respectivement championnes d’Afrique en titre et médaillées de bronze.

radiookapi.net/CC



Le Secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres s’est entretenu, vendredi 22 septembre avec le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo.

Ils ont discuté du soutien des Nations Unies pour l’organisation des élections, ainsi que des mesures prises pour faire face à la menace posée par les groupes armés dans l'est de la RDC et dans la région, indique le porte-parole du secrétaire général des Nations Unies. 

« Le Secrétaire général a réitéré l'engagement des Nations Unies à travailler avec les autorités congolaises en vue d’un retrait accéléré et en bon ordre de la MONUSCO », ajoute le porte-parole du secrétaire général de l’ONU.

Antonio Guterres et le Président ont également discuté de l’engagement régional de la RDC en matière de climat et de biodiversité. 

radiookapi.net/CC



Lors de son speech à la 78 ème Assemblée générale des Nations unies, le Président du Nigeria Bola Tinubu a porté la voix de la République démocratique du Congo qui fait face à une unième agression et multiples conflits armés à cause de ses ressources minières qui fait d’elle, un scandale géologique.

Le Chef de l’État fédéral du Nigeria a rappelé devant la tribune des Nations unies que le quatrième aspect important de la confiance et de la solidarité mondiales est de protéger les zones riches en minerais du continent contre le pillage et les conflits.

« Beaucoup de ces zones sont devenues des catacombes de misère et d’exploitation. La République démocratique du Congo en souffre depuis des décennies, malgré la forte crise, la présence de l’ONU sur place », a déploré le Président nigérian, Bola Tinubu.

Exaspéré de la situation sécuritaire et humanitaire du pays de Kimpa-nvita et de Simon Kimbangu, le Président Nigérian a déclaré que l’économie mondiale doit beaucoup à la RDC, mais ne lui donne que très peu pendant que des entités fortement riches financent des criminels locaux, qui du reste sèment la terreur et participent aux tractations socio-économique du continent africain.

« Des entités étrangères qui sont encouragées par des criminels locaux, qui aspirent à devenir de petits chefs de guerre ont réduit des milliers de nos citoyens en servitude pour extraire illégalement de l’or et d’autres ressources. Des milliards de dollars destinés à améliorer la nation alimentent désormais d’innombrables entreprises violentes», a-t-il asséné.

Dans la même perspective, le Président Bola Tinubu a accusé les multinationales de « criminelles financières ». Pour lui, cette situation menace la paix et met la sécurité nationale en grave danger.

« Compte tenu de l’ampleur de cette injustice et des enjeux élevés que cela implique, de nombreux Africains se demandent si ce phénomène est accidentel ou intentionnel », s’est-il questionné.

Ainsi, le Président nigérian a demandé aux pays membres de réagir en travaillant avec les Présidents africains pour dissuader leurs entreprises et nationaux de ce pillage des richesses du continent au XXIe siècle.

Samuel Nakweti

A Propos

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