La rumba congolaise a perdu une de ses figures emblématiques côté guitare, à l’aube de ce mercredi 15 mars. Lokassa Kasia Denis dit Lokassa Ya Mbongo, guitariste de renom, s’est éteint aux États-Unis d’Amérique, à l’âge de 77 ans. Lui qui avait connu la guitare autour de 14 ans, a découvert en lui un talent qui traversera les époques de la musique congolaise au point que certains le considèrent comme le plus grand accompagnateur de tous les temps, dans la musique congolaise.

Le label de musique africaine Syllart qui l’a annoncé, a rendu hommage à un grand virtuose de la guitare rythmique qui a fait plus de 50 ans de carrière musicale, affirmant qu’il a développé un style de rumba intense et éclectique qui a annoncé l’avènement du soukous. Les mélomanes congolais regrettent cet artiste qui les a égayés avec des sons tels que « Moyibi » avec Pépé Kale, « Comme la rue » avec King Kester ou encore « Marie-José ».

Lokassa Kasia Denis a débuté sa carrière dans les années 60 avec l’Orchestre Diamant Bleu, puis il a évolué à African Fiesta National de Tabu Ley Rochereau, devenu Afrisa à partir de 1970. Huit ans plus tard, il fonde son propre groupe African All Stars avec Sam Mangwana, Dizzy Mandjeku, Théo Blaise Kounkou et Ringo Moya. Il s’installe à Paris aux début de la décennie 80 où il prendra part à plusieurs sessions aux côtés de nombreux artistes congolais, parmi lesquels Abeti Masikini, Kanda Bongo Man, Ballou Canta, Kass Kass et Empire Bakuba.

En 1985, il signe son album solo « Adiza ». Cela avant de fonder, en 1989, Soukous Stars, le super groupe qui a bouleversé la scène afro-parisienne et qui a défini le style soukous, tout en conquérant notamment les cœurs des colombiens avec les classiques « Nairobi Night » et « Lagos Night ». Cela arriva après qu’il ait joué sur la scène de l’Olympia à Paris, en 1970 avec Tabu Ley, une première pour des congolais. Puis, 25 autres concerts emblématiques ont eu lieu au même lieu, dont il a fait partie.

« Dans le monde de la musique congolaise où les guitaristes principaux obtiennent presque toujours la gloire, Lokassa est l'oiseau rare qui a joué de la guitare rythmique jusqu'à la célébrité », peut-on lire des murs de certains internautes.

Né en 1946, à Kinshasa, Lokassa a eu un impact significatif sur l'industrie de la musique en Afrique et au-delà. En plus de trente ans de carrière de musicien, il est devenu l'un des guitaristes rythmiques congolais les plus connus. Ses doigts agiles ont rythmé un certain nombre de classiques de la rumba de Kinshasa et une variété de succès du soukous parisien. Il a également fait sa marque en tant que leader et arrangeur, contribuant fortement à l'évolution et au foisonnement du son Congolo-Paris.

Emmanuel Kuzamba



Au cours d’une réunion avec une délégation de Human rights watch (HRW), le président de la commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Paul Nsapu, a déclaré, mercredi 15 mars, que le plaidoyer doit être fait en faveur de la justice transitionnelle pour sanctionner les acteurs des crimes commis dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

« Pour les crimes commis à l’Est de la RDC par les différents groupes armés et le M23, avec le soutien du Rwanda, nous devons utiliser toutes les énergies pour faire un plaidoyer en faveur de la justice transitionnelle, pour que tous les auteurs des crimes soient sanctionnés et les victimes obtiennent réparation», a dit le président Paul Nsapu, lors d’une réunion avec une délégation de Human rights watch (HRW).

Il a rappelé dans sa prise de parole que le Président de la République, Félix Tshisekedi, avait annoncé lors de la 52ème session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, du début de l’implémentation de la justice transitionnelle en ce qui concerne les massacres de Kamwena Nsapu, au Kasaï.

Paul Nsapu en a profité pour dire que la vision de la CNDH sera annoncée après l’organisation du séminaire d’imprégnation. Il a par ailleurs signifié que la CNDH est très regardant en ce qui concerne le respect des droits de l’homme en RDC.

« La CNDH va mettre en place un programme d’éducation sur les droits de l’homme et les libertés fondamentales en faveur des exécutants de la loi au niveau de l’Agence nationale des renseignements (ANR), de la police, de l’armée et d’autres services de l’Etat concernés par la question des droits de l’homme», a-t-il précisé.

La Commission Nationale des Droits de l’Homme, CNDH en sigle, est un organisme technique, consultatif, indépendant, pluraliste, apolitique, doté de la personnalité juridique et émargeant au budget de l’Etat.

David Mukendi



C’est par acclamation que le Suisse Gianni Infantino a été réélu, jeudi 16 mars, pour un troisième mandat de 4 ans à la tête de la Fédération internationale de football association, (FIFA).

Ce plébiscite s’est déroulé au dernier jour du 73e congrès de la FIFA qui s’est tenu au Rwanda.

« Je vous aimes tous bien sûr et aujourd’hui particulièrement. Être président de la FIFA est un honneur incroyable, mais aussi une lourde responsabilité », a déclaré Gianni Infantino sous des applaudissements du public, rapporte le site officiel de l’instance internationale du football.

radiookapi.net/CC



L’Association sportive Vita Club (AS Vita Club) doit payer plus de 12,440 dollars américains à son ancien joueur Ismaila Diarra.

Cette décision a été communiquée à l’As Vclub à travers une correspondance de la Fédération internationale de football association (FIFA), datée du jeudi 16 mars.   

Ce club de Kinshasa a été reconnu coupable, à la suite de son litige avec son ancien joueur Ismaila Diarra, pour résiliation de contrat sans raison valable.  

Ainsi, l’As Vita Club doit payer 12,444 dollars américains.

Selon la FIFA, les Vert et noirs de la capitale congolaise doivent payer ce montant au joueur malien, dans les 45 jours suivant la notification.   

Par ailleurs, l'organe faitier du football mondial a précisé que, les deux protagonistes ont jusqu’au 31 mars pour accepter ou bafouer cette proposition.

D’autre part, si les deux parties parvenaient à un accord, une lettre de validation serait envoyée par le secrétaire général de la FIFA.   

Mais cet accord devrait répondre aux exigences suivantes :  

« -2 000 USD d’arriérés de rémunération plus les intérêts annuels à un taux annuel de 5 % à compter du 1er octobre 2021 jusqu’à la date du paiement. 

-33000 USD en arriérés de rémunération, majorés des intérêts annuels au taux annuel du 9 décembre 2021 à la date du paiement ».

radiookapi.net/CC



La Ligue provinciale des sports des handicapés de l’Ituri a été installée, jeudi 16 mars, à Bunia.

Les handicapés amateurs de basket-ball sur fauteuil roulant, du para-Babington et du volleyball peuvent désormais s’y exercer.

Cette ligue entend permettre aux personnes à mobilité réduite de renforcer leurs muscles et de valoriser leur état d’handicap à travers les sports.

Grâce Furaha, l’une des athlètes ayant perdu ses deux jambes explique ce que le sport va lui apporter :

« Comme je suis handicapée avec les deux jambes amputées, ce sport est important pour la santé. Je me sens vraiment libre et je vais renforcer mes muscles. Si je joue correctement, je peux devenir stars comme les autres ».

De son côté, le conseiller en l’inclusion sociale au sein du Comité internationale de la Croix Rouge (CIRC), Eva Bunjele, estime que cette ligue prouve la volonté du CICR d’accompagner les victimes des conflits armés.

« On a amené dix fauteuils multisports parce que ces fauteuils ne sont pas seulement pour le basket car ça peut aider les personnes handicapées de faire de volleyball assis et à s’intégrer dans la société. Au-delà de leurs handicaps, il y a une vie », a-t-il souligne.

Cette ligue est lancée pendant que la province de l’Ituri compte environ 1065 personnes vivant avec handicap.

radiookapi.net/CC



La Confédération africaine de football (CAF) a désigné, vendredi 17 mars, un quatuor arbitral congolais pour officier le match Ghana-Angola.

Cette rencontre, comptant pour les éliminatoires de la CAN-2023, se joue le 23 mars à Accra dans le cadre du groupe E alors le match-retour est fixe au 27 du même mois, à Luanda.

L’arbitre central de ce match, Jean-Jacques Ndala sera accompagné d’Olivier Safari Kabene de la Ligue de football du Nord Kivu et de Blaise Nabina de la Ligue de football de l'Equateur.

Le 4e arbitre sera assuré par le Congolais Yannick Kabanga de la Ligue de football de Kinshasa.

radiookapi.net/CC



La première édition de Ligue Ndaye Mutumbula (LNM) se tiendra du 1 au 13 août 2023, à Kinshasa. Cette annonce a été faite, le mercredi dernier, au cours d'une cérémonie qui a rassemblé une cinquantaine de dirigeants du secteur privé et de décideurs publics, dans la capitale congolaise.

Ce Grand événement sportif international (GES) est une compétition inclusive et inédite de football de rue qui réunira 10 équipes composées chacune de 12 joueurs amateurs ayant au moins 16 ans révolus dont un minimum d'un tiers de femmes. 

D'après le Commissaire de la Ligue Ndaye Mutumbula, Roger Musandji, la LNM sera organisée sur des sites événementiels conçus pour offrir une expérience immersive localisée qui soit promotrice de la culture urbaine congolaise et déploiera un dispositif digital et audiovisuel capable d'amplifier la

portée de l'événement en facilitant l'accès à un public panafricain et de la diaspora.

"Avec plus de 100 000 équipes de quartier, Kinshasa est une ville qui respire le football. Pareillement à cela Kinshasa est également une mégalopole de plus de 5 millions d'habitants dont la culture urbaine influence le monde. Nous le constatons dans des domaines tels que la musique ou la mode. C'est donc naturellement que cette vile devrait voir naitre une Ligue de sportainment qui allie à la fois le sport roi comme il est pratiqué massivement dans les rues et des divertissements qui permettent de créer un loisir sain et familial," a-t-il déclaré.

De son côté Thierry Mulamba, fils de la gloire zaïroise a salué cette vision qui porte le nom du recordman du nombre de but en une édition de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) avec 9 buts en 6 matchs lors de l'édition 1974 en Egypte. 

"Notre famille est émue et ravie de voir que l'héritage de notre père va se poursuivre. Grâce à la LNM, son nom et sa carrière seront présentés à une nouvelle génération en Afrique et

dans la diaspora qui na pas connu ses exploits," confie le représentant de la famille Pierre Ndaye Mulamba.

Par ailleurs, le président de l'Union des footballeurs congolais (UFC) et ancien international congolais, Herita Ilunga a fait savoir que la LNM s'inscrit dans un secteur du sport africain dont le poids de 11 milliards d'euros en Afrique va croître de 6,4% dans les 5 prochaines années. 

"Le secteur du sport en Afrique est en pleine mutation. Pour profiter de ce boom, nous devons être en mesure de créer un écosystème qui mette l'expérience du Fan au centre ainsi qu'une approche qui inclut et profite à tous les acteurs de la chaine de valeur du sport comme les joueurs, les médias, les acteurs privés et les acteurs institutionnels. Avec son approche localisée et consensuelle, c'est le pari que nous voulons tous gagnant de la Ligue Ndaye Mutumbula", conclut l'ancien Léopard de la RDC.

Il est à noter que la Ligue Ndaye Mutumbula (LNM) est un grand événement sportif international (GESI) de football de rue, compétition inclusive et inédite. La LNM réunira 10 équipes composées chacune de 12 joueurs amateurs ayant au moins 16 ans révolus dont un minimum d'un tiers de femmes. Cela en fera l'une des rares compétitions de football mixte dans le monde.

Au-delà du foot de rue, la LNM a l'ambition de devenir un rendez-vous incontournable de I'industrie du divertissement sportif en Afrique subsaharienne francophone, participant ainsi au rayonnement de la culture urbaine congolaise et de ses acteurs. La LNM rassemblera au long des 3 jours de festivités, un public jeune et familial de 45 000 personnes à travers la ville de Kinshasa (3 000 personnes sur site et 40 O00 personnes dans les fans zones partenaires).

Gratis Makabi



Le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe, siégeant en matière civile au premier degré à son audience publique du 13 mars 2023, a ordonnée l'annulation du procès verbal de l'Assemblée Générale Ordinaire de la SOCODA COOP - CA tenue en date du 09 février 2023, au Musée National de Kinshasa ainsi que le procès - verbal d'installation du Conseil d'administration chapeauté par le chanteur congolais Blaise Bula.

Cette décision du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe fait suite à plusieurs irrégularités, comme l'a exprimé la partie lésée devant les cours et tribunaux, notamment le fait que la majorité des coopérateurs n'ont pas reçu des invitations pour participer à ladite Assemblée Générale Ordinaire conformément aux articles 27 des statuts modifiés et 231 de l'Acte Uniforme sur les sociétés coopératives.

Non seulement la majorité des participants à la susdite Assemblée ne sont pas des coopérateurs , mais aussi , la composition, d'une part, des membres du Bureau de ladite Assemblée était irrégulière , violait ainsi l'article 354 de l'Acte Uniforme précité. Et d'autres, la désignation des certaines personnes comme Administrateurs est irrégulière , en ce qu'ils ne sont pas des coopérateurs.

Il convient de rappeler que depuis quelques temps, un groupe des sociétaires de la SOCODA s'oppose farouchement à l'équipe que dirige Jossart Nyoka Longo.



Lundi 13 mars, c’est la date communiquée par l’hôtel de ville de Kinshasa pour l’entrée en vigueur de la nouvelle grille tarifaire publiée le weekend dernier. Mais ce jour a connu une matinée toute particulière. Le transport en commun a été très difficile, comparable aux périodes de pénurie de carburant.

Dans plusieurs arrêts de bus, on pouvait constater une présence remarquable de passagers : élèves comme travailleurs. Il n’y avait presque pas de véhicules. Rares sont ces chauffeurs qui arrivent mais ne respectant aucune disposition de l’hôtel de ville.

A l’arrêt Kisaku, dans la commune de Matete, les véhicules se sont faits rares. La nouvelle grille tarifaire n’est pas d’application. Les passagers sont obligés de payer 1500 FC pour arriver au marché central « Zando » alors que le nouveau prix fixé par l’hôtel de ville pour cette course est de 800 FC.

Un grand monde a aussi été observé sur la place « Victoire » dans la commune de Kalamu. Pas de bus qui vont à la Gare centrale en passant par le Boulevard du 30 juin, ni ceux qui font la course ISC/Avenue 24 novembre. Ici, il fallait se bousculer pour se trouver une place dans des bus en destination de Zando.

La même situation a été observée dans d’autres arrêts comme au niveau des 1ère et 7ème rues Limete, Rond-point Huileries, Makala/Ngunza, etc. Ici, plusieurs élèves ont eu du mal à être ponctuels à l’école. 

Quelques chauffeurs déclarent discrètement avoir laissé leurs véhicules dans les garages afin d’observer la situation de terrain ce matin car « n’étant d’accord avec cette nouvelle grille des prix de transport en commun ».

Précisons aussi que dans ces différents arrêts de bus visités, il n’y avait aucune présence policière ni de contrôleurs pouvant rappeler des conducteurs à l’ordre. Les nouveaux prix de transport fixés par l’hôtel de ville de Kinshasa pour les bus, minibus et taxi bus sont à lire ici.

Olivier Nzalalemba



Plus de 250 chauffeurs des transports publics de la capitale congolaise ont pris part à une campagne de sensibilisation sur la sécurité routière. Cette activité s'inscrit dans le cadre du Projet de Renforcement des Capacités pour la mise en œuvre du Plan Directeur des Transports Urbain de la ville de Kinshasa (PRCM/PDTK), financé par l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA). 

Le lancement officiel de cette formation a eu lieu le dimanche 12 mars 2023 à Kinshasa en présence des autorités du pays notamment le secrétaire général aux Infrastructures et Travaux publics, représentant le ministre de tutelle. 

À l'occasion, 260 conducteurs des taxis et taxis bus répartis en 4 sessions (en raison de 65 par séance) ont été conviés pour renforcer leurs capacités. Organisée notamment avec le concours de la Commission Nationale de Prévention Routière (CNPR) et HOJA (société privée oeuvrant dans le domaine des transports en commun à Kinshasa), cette campagne vise à sensibiliser ces chauffeurs au code de la route pour la sécurité des piétons.

L'objectif ultime est d'améliorer leur conduite afin de réduire voire d'éradiquer les accidents de la route et les embouteillages monstres observés au quotidien à Kinshasa d’une part et les inciter à respecter les exigences règlementaires en matière de sécurité routière, d'autre part.

« À Kinshasa, nous faisons face aux embouteillages chaque jour qui sont causés par l'insuffisance de la capacité routière et le manque de gestion efficace de la circulation routière. Nous visons l'augmentation du niveau de sensibilisation des chauffeurs taxis et taxis bus en ce qui concerne la sécurité routière. Nous avons ciblé plus de 250 chauffeurs. L'idée de cette campagne, c'est de pouvoir réveiller les agences du gouvernement congolais dans le secteur des transports ainsi que les chauffeurs en ce qui concerne la sécurité routière. C'est après cette campagne que nous allons échanger avec les différentes parties prenantes pour voir les prochaines étapes en ce qui concerne les projets pilotes qui doivent être mis en œuvre dans le cadre de cette activité », a déclaré à la presse Yuma Tsumura, expert de la JICA pour le PRCM/PDTK. 

Pour avoir gain de cause, le président de la CNPR a mis un accent particulier sur la prise de conscience des conducteurs pour fluidifier le trafic. 
  
« Aujourd'hui, la circulation dans la ville de Kinshasa devient un casse-tête. Vous pouvez quitter la maison à 5h pour arriver en ville à 9h. C'est toujours l'homme par son comportement qui occasionne des embouteillages. Mes chers frères et soeurs, chauffeurs, nous devons prendre conscience de notre comportement sur la voie publique. Au lieu que le taux d'accidents diminue, il ne fait qu'augmenter entraînant la mort, des dégâts matériels et des lésions corporelles. Prenons conscience de notre comportement », a plaidé Robert Matalatala Kamombi. 

De leur part, les participants ont salué cette approche pédagogique. 

« C'est une initiative très importante parce que plusieurs chauffeurs ne connaissent pas le code de la route. Je demande à mes collègues de respecter le code de la route et les panneaux de signalisation. Nous devons être consciencieux et changer nos mentalités. Certes, le problème se situe à deux niveaux. D'un côté, l'État doit faire son travail et de l'autre, nous devons assumer nos responsabilités. Aujourd'hui, tout le monde est devenu chauffeur. C'est inquiétant ! C'est pour celà que nous avons des désordres sur nos routes. Ce n'est pas à n'importe qui que l'on remet le permis de conduire », a souligné le chauffeur Fabrice Panzu. 

À en croire le rapport des accidents de circulation routière à Kinshasa cité par le président du CNPR, 607 cas d'accidents routiers ont été enregistrés au premier semestre de l'année 2022 dont : 

- 191 cas mortels soit 31,47% avec 237 morts ;

- 272 accidents graves soit 44,81% avec 469 blessés graves et 114 dégâts matériels importants ;

- 144 accidents légers avec 389 blessés légers et 247 dégâts matériels légers.

Merveil Molo

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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