MILRDC dénonce et condamne la plainte du ministre de la Défense Gilbert Kabanda à l’auditorat militaire contre le journaliste Stanys Bujakera
L’Association des Médias d’Information en Ligne de la République Démocratique du Congo (MILRDC) a appris avec stupéfaction et incompréhension que le ministre de la Défense nationale et Anciens combattants, Gilbert Kabanda, a porté plainte contre le journaliste Stanys Bujakera au motif fallacieux qu’il a répandu de « faux bruits » par un de ses tweets informatifs du 5 mars 2023. Face à cette situation, les Médias d’information en ligne lèvent leur voix à travers la déclaration suivante :
1. MILRDC dénonce vigoureusement et condamne fermement cette tentative du ministre de la Défense Nationale de vouloir intimider et museler un journaliste professionnel.
2. MILRDC apporte, sans réserve, son soutien et sa solidarité à Stanys Bujakera. Car n’ayant commis aucune faute professionnelle ou déontologique dans l’exercice de son métier.
3. En effet, les propos du ministre de la défense tels que repris dans le tweet du journaliste, n’ont été ni altérés ni dénaturés. Au contraire, ils ont été repris fidèlement d’après le compte-rendu du gouvernement duquel le journaliste a puisé son information.
4. Parce que la liberté de la presse est sacrée, MILRDC appelle tous les journalistes, toutes les associations professionnelles de la presse, ainsi que toutes les personnes attachées au respect de la Constitution et aux valeurs démocratiques, à se mobiliser pour faire échec à ce qui apparaît comme une tentative d’instrumentalisation de la justice militaire pour faire taire des journalistes.
5. MILRDC constate avec regret que l’action du ministre de la défense contre le journaliste tend à ternir davantage l’image du gouvernement dans un contexte sécuritaire particulier et à quelques mois de la tenue des élections. Cette plainte inopportune sape les efforts du gouvernement sur la promotion de la liberté de la presse et est en contradiction avec le vœu exprimé par le président de la République en marge des états généraux de la communication et des médias.
6. MILRDC rappelle aux autorités politico-judiciaires nationales en général et au ministre de la défense en particulier que la liberté de presse est un droit constitutionnel. A ce titre, il doit être défendu et promu, et non brimé.
Fait à Kinshasa, le 10 mars 2023
Le président de MILRDC ASBL
Israël MUTALA
L'artiste musicien, Héritier Wata a largué, ce vendredi 10 mars 2023, son nouveau single "Docteur des ignorants", en collaboration avec Jack'love, sur Youtube et toutes autres plateformes de téléchargement musical.
Cette œuvre, conçue avec la chanteuse de la team Wata, annonce les couleurs du prochain album de Héritier Wata intitulé "Sur le chemin de la gloire" qui sera sur le marché des disques dans les tout prochains mois.
Héritier Wata compte à son actif deux albums depuis son départ de Wenge Musica Maison Mère de Werrason, en 2015. Son tout premier longplaying, "Retirada" est sorti en novembre 2016. Dans cet opus, l'on retrouve des belles mélodies, telles que BM; D de D; Tout en noir; et Abeti faux et bien d'autres titres.
Son deuxième opus "Mi-ange mi-démon" renferme des morceaux tels que Désolé, Rachœur, Amour véritable, Gombe na Gombe, la liste n'est pas exhaustive.
Gratis Makabi
Jean Mwamba Kantu Kanjila, gouverneur intérimaire de l'ex-Kasaï Occidental en 2011 est décédé mercredi 8 mars 2023 aux petites heures du matin à Kananga. La famille de l'illustre disparu, qui rapporte la triste nouvelle, révèle que l'ancien ministre provincial de l'intérieur et gouverneur intérimaire était malade depuis deux ans.
Né le 15 août 1947, Jean Mwamba Kantu Kanjila a arboré plusieurs casquettes et son nom était mieux connu dans le microcosme politique de l'ex-Kasaï Occidental. Enseignant d'Université, adepte de l'église des souverains sacrificateurs née au Kasaï Occidental et fondée par Kadima Bakenga, Mwamba Kantu Kanjila était réputé pour son spiritisme. Politicien habile, Jean Mwamba Kantu Kanjila a été de tous les régimes depuis le MPR de Mobutu à l'Udps de Tshisekedi en passant par les mailles de l'Afdl et du PPRD des Kabila.
A la déchéance du gouverneur Trésor Kapuku dont il était chargé du bureau d'études, Mwamba Kantu Kanjila réussit grâce à sa proximité avec le prof Evariste Boshab alors secrétaire général du PPRD à se faire nommer ministre provincial de l'intérieur.
A la suite de la motion de censure contre le gouverneur Hubert Kabasubabo, Mwamba Kantu Kanjila prend les rênes de la province du Kasaï Occidental qu'il conduit aux élections de 2011. Il échoue à se faire élire député national.
En 2017, il joue un rôle central dans les négociations entre le gouvernement central et les membres de la famille Kamuina Nsapu en rébellion contre le pouvoir de Kinshasa. En guise de récompense, Emmanuel Shadary, ministre national de l'intérieur le nomme maire de Kananga. Il sera démis par Martin Kabuya.
Depuis, il avait disparu de la scène publique jusqu'à ce que la mort l'emporte ce mercredi matin. De lui, beaucoup de Kanangais retiennent l'image d'un homme courageux et surtout un fin connaisseur des politiciens de sa province. Il laisse une veuve et plusieurs orphelins.
Sosthène Kambidi, à Kananga
10 mars 2021 - 10 mars 2023, il y a deux ans passés le microcosme politique congolais a été émoussé par le décès de Henri-Thomas Lokondo Yoka en Afrique du Sud où il était évacué pour des soins de santé.
Henri-Thomas Lokondo a été élu en 2007 comme Sénateur, et en 2011 et 2018 comme député national à la circonscription de Mbandaka, dans la province de l'Equateur.
Élu en 2018 sur la liste PALU et Alliés, membre du FCC, il s'était fait remarquer par ses prises des positions d'indépendance d'esprit. Il faisait partie de 13 personnalités qui ont initié le plaidoyer pour un consensus sur les réformes électorales avant les élections de 2023.
Chevronné en matières parlementaires et membre influent du Front Commun pour le Congo (FCC), il n’avait pas hésité à présenté en avril 2019 sa candidature au perchoir de l’Assemblée nationale, contre l’avis de sa famille politique d’alors qui avait soutenu Jeanine Mabunda Lioko.
Il était détenteur d'un diplôme en sciences politiques avec une spécialisation en relations internationales de l'Université libre de Bruxelles.
Né le 27 juillet 1955 et mort le 10 mars 2021 en Afrique du Sud, en dehors de sa casquette parlementaire, Henri-Thomas Lokondo a aussi été vice-ministre des travaux publics en 1993 dans le gouvernement Birindwa, vice-ministre des relations extérieures dans le gouvernement Kengo, il gardera cette fonction dans le gouvernement Likulia en 1997.
Pour rendre hommage à ses contributions dans les différents travaux parlementaires, l'Assemblée nationale a baptisé la nouvelle loi électorale en son nom "Loi Lokondo".
Jordan MAYENIKINI
À Kolwezi dans la province du Lualaba, la fondation Pamo a célébré aux côtés de la première dame de la République démocratique du Congo, Denise Nyakeru, la journée dédiée aux droits de la femme, le 08 mars 2023.
L'attachée de presse de la fondation Pamo qui s'est dite honorée par la présence de Denise Nyakeru Tshisekedi au Lualaba, a profité de cette occasion pour inviter d'autres femmes de cette province à rejoindre la structure chère à Jacques Kaumba qui lutte notamment pour booster la classe moyenne.
"C'est une réussite, surtout que nous avons reçu la première dame dans notre province. Nous sommes très honorées pour ça. En tant que femme, je dis encore merci à notre gouverneure, maman Fifi Masuka. Merci de nous avoir emmené notre maman, notre première dame de la RDC. Je dis encore une fois merci au président de la fondation Jacques Kaumba. Nous invitons toutes les femmes du Lualaba à venir nous rejoindre. Les portes sont grandement ouvertes", a sensibilisé Collette Kabulo, attachée de presse de la fondation Pamo.
De son côté, Immaculée Binti, chargée de sensibilisation au sein de ladite fondation, a remercié Jacques Kaumba d'avoir permis aux femmes de leur structure de festoyer aux côtés de la première dame.
"Nous disons merci au ministre Jacques Kaumba, notre visionnaire, pour avoir organisé la journée d'aujourd'hui afin que les femmes de la fondation puissent fêter avec la distinguée première dame", s'est-elle réjouie.
Il convient de signaler que la fondation Pamo milite notamment pour rendre effective l'existence de la classe moyenne dans la province cobaltifère du Lualaba.
Marcelo Mfumu
La mascotte de la 9è édition des Jeux de la Francophonie à Kinshasa été présentée ce jeudi 09 mars 2022. C'était au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée au Palais du peuple en présence des autorités du pays.
Elle est dénommée « Masano ». Elle a été choisie par le jury et des internautes. Son concepteur est Christ Eale Bokongo, étudiant en 1ère licence en communication visuelle à l'Académie des Beaux-Arts.
Lauréat du concours de la mascotte, il a empoché un chèque de 10.180.000 francs congolais (près de 5000 dollars américains).
À en croire le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, cet acte témoigne l'engagement du Gouvernement de réussir l'organisation de cet grand événement culturel et sportif qui réunira plus de 3000 athlètes et artistes.
« Placer sous le haut patronage du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, cette cérémonie est pleine de signification. Elle confirme la détermination du président de voir la RDC réussir les 9èmes Jeux prévus du 28 juillet au 06 août 2023, à Kinshasa, la capitale de la RDC et le plus grand pays francophone au monde », a-t-il fait savoir.
Pour sa part, le directeur du Comité National des Jeux de la Francophonie (CNJF) est mis en exergue l'importance de cette mascotte.
« La mascotte des Jeux est un personnage imaginaire et emblématique qui symbolise l’esprit des Jeux et est considéré comme un porte-bonheur. Elle apporte un élément d’humour et de gaieté à l’expérience des Jeux », a indiqué Isidor Kwandja.
Le dévoilement de cette mascotte est l'aboutissement d'un processus qui avait été lancé le samedi 14 janvier dernier par le directeur du CNJF.
Merveil Molo
Le maïs est en hausse vertigineuse en ville de Kolwezi (Lualaba). Un sac de 25 kilogrammes de ce produit jadis vendu à 30.000, se négocie actuellement entre 70.000 et 75.000 Francs congolais (FC) dans plusieurs marchés.
Le reporter de 7SUR7.CD à Kolwezi constate sur terrain que les habitants se plaignent de cette hausse de prix. C'est le cas de François Kazal qui regrette que certains exagèrent, en vendant jusqu'à 90.000 FC, le sac de maïs.
"Le maïs a largement haussé. Aujourd'hui, un sac voûte au-delà de 70.000 francs congolais. Les uns vont même à 90.000 francs congolais", s'inquiète-t-il.
De son côté, Elysée Mujinga qui se dit également inquiète par la hausse de cette denrée, invite le gouvernement provincial à s'impliquer pour décanter cette situation.
"C'est très compliqué. On ne sait pas à quel saint se vouer. Ici chez nous, le maïs, c'est notre aliment de base. Lorsqu'il y a hausse vertigineuse du prix, ça devient compliqué de vivre", s'indigne Élysée Mujinga, vendeuse au marché Manika.
Il convient de signaler que jusque-là, le gouvernement provincial du Lualaba et la Fédération des entreprises du Congo (FEC) section du Lualaba ne se sont pas encore exprimés.
Marcelo Mfumu, à Kolwezi
Alors que le franc congolais continue à se déprécier face au dollar américain sur le marché parallèle, le gouvernement de la République a annoncé des nouvelles dispositions pour mettre fin à la spéculation observée sur le marché de change.
Le jeudi 09 mars, le chef du gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde a présidé dans ce contexte, une réunion spéciale du Comité de Conjoncture Économique [CCE] centrée sur la situation conjoncturelle liée à la dépréciation du franc congolais face au dollar américain sur le marché de change.
Selon Aimé Boji, ministre de Budget, cette réunion autour du casse-tête de taux de change de franc congolais a été convoquée à la suite des différents rapports de l’opinion publique.
A l’issue de cette réunion, le CCE qui a tout d’abord rappelé que cette spéculation engendre des conséquences néfastes sur les prix des biens de première nécessité sur le marché, a par conséquent, préconisé des mesures pour apporter la bonne information et surtout mettre fin ce phénomène qui s’observe de plus en plus sur le marché de change.
« A cet effet, pour fixer l’opinion, il y a lieu de dire que les chiffres nous communiqués par la Banque Centrale du Congo révèlent que le franc congolais est demeuré relativement stable au cours des dernières semaines. Et à la date d’aujourd’hui, le franc congolais s’est échangé à un taux de 2035 francs congolais contre 1 dollar américain sur le marché officiel. Au marché parallèle, on a observé des taux qui varient entre 2250 et 2350 franc congolais pour un dollar américain », a indiqué le ministre du Budget, Aimé Boji.
Dans le même volet, le ministre du Budget a révélé qu’au sujet de la décélération de la formation des prix intérieurs, le pays fait face à une spéculation qui prend de plus en plus forme.
« Il y a lieu de noter aussi qu’au cours des dernières semaines, on note une décélération de la formation des prix intérieurs. Cette décélération s’observe notamment à Kinshasa, dans la capitale de notre pays, à Lubumbashi, et à Goma. Il va donc s’en dire que nous faisons face à une spéculation qui prend forme autour de la question du taux du franc congolais et c’est pourquoi certaines mesures ont été préconisées pour apporter la bonne information et mettre fin à cette spéculation. Il s’agit notamment de la publication au quotidien par la BCC des taux du franc congolais dans les médias locaux et ensuite la Banque Centrale va procéder à un suivi permanent des taux sur le marché parallèle », a-t-il expliqué.
Présente à cette réunion spéciale, la gouverneure de la BCC, Malangu Kabedi a soutenu que désormais les congolais seront tenus informés régulièrement de taux de la parité du franc congolais par rapport aux autres devises notamment le dollar américain.
Lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, il a été noté une légère décélération du rythme hebdomadaire des prix intérieurs. La gouverneure de la Banque centrale avait aussi indiqué que l’inflation a légèrement ralenti au cours de la dernière semaine du mois de février 2023 se situant à 0,5% contre 0,6% la semaine précédente, portant le cumul à 4,2%.
Par ailleurs, en ce qui concerne le marché de change, elle avait fait savoir que le taux est resté quasi-stable dans ses deux segments. «
Le Franc congolais s’est maintenu à 2.035,9 CDF le dollar américain à l’indicatif et s’est légèrement apprécié de 0,5% au niveau du marché parallèle, situant le cours moyen à 2.308,2 CDF pour un dollar américain », avait-t-elle indiqué dans son rapport hebdomadaire.
Carmel NDEO
Incarcéré dans les locaux de l’Agence nationale des renseignements (ANR) depuis le 9 février pour avoir incarné le personnage d’un recruteur Kasaïen qui sélectionne les candidats sur base d’une appartenance tribale, l’humoriste Junior Nkole a été relaxé dans la soirée du jeudi 09 mars.
Sa détention pour avoir dénoncé le tribalisme et d’autres antivaleurs dans l’un de ses sketchs avait suscité indignations et tollé dans l’opinion congolaise. Activistes, politiques et membres du gouvernement avaient dénoncé une arrestation et détention arbitraires qui selon eux, violaient le principe de la liberté d’expression dans un état dit droit.
Dans une correspondance adressée à la ministre de la Justice en date du 27 février , la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines Catherine Kathungu avait soutenu que dans sa vidéo, l’artiste dénonce et non incite au tribalisme.
« Il s’est mis en scène comme un chef de la tribu Luba qui n’engage que ses frères et méprise méchamment les autres. Dans la vidéo, l’artiste dénonce et non incite à cette antivaleur », disait la ministre de la Culture.
De son côté, le député national Ados Ndombasi avait dénoncé le fait que l’arrestation de Junior Nkole accuserait un certain artifice politique de museler les artistes congolais alors que la constitution en son article 23 consacre la liberté d’expression et d’opinion.
Dans la même démarche, l’ONG internationale de défense des droits de l’Homme Human Right Watch (HRW) avait déclaré que le cas de Nkole met en lumière le climat d’intolérance croissante à l’égard des voix dissidentes au régime au pouvoir, avec des attaques visant des journalistes, activistes, critiques du gouvernement et manifestants pacifiques.
Carmel NDEO
Le sélectionneur des Léopards A, Sébastien Désarbre a publié, ce mercredi 8 mars, la liste de 29 joueurs retenus pour la double confrontation face aux Mourabitounes de la Mauritanie.
Ces matches vont compter pour les 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023), groupe I.
Le match-aller aura lieu le 24 mars au stade Mazembe de Lubumbashi avant que la RDC fasse le déplacement de Nouakchott pour jouer la Mauritanie dans le cadre du match-retour.
Au classement partiel, la RDC est dernière du groupe I avec 0 point derrière la Mauritanie première (4 points +3), le Gabon deuxième (4 points +1) et la Soudan (3 points-2).
La prochaine CAN aura lieu au pays de Didier Drogba a été reportée en janvier-février 2024.
Derrière ce report, se trouve l’idée de permettre aux 5 nations africaines concernées par la Coupe du Monde au Qatar, de poursuivre avec leurs préparatifs, et cela sans toute forme de pression.
Voici la liste des Léopards sélectionnés
Gardiens
Joël Kiassumbwa
Siadi Baggio
Lionel Mpasi
Défenseurs
Gédéon Kalulu
Jordan Ikoko
Arthur Masuaku
Vital Nsimba
Arsène Zola Kiaku
Chancel Mbemba
Inonga Baka
Merveille Bope
Joris Kayembe
Milieux
Arnold Lusamba
Samuel Moutousamy
Aaron Tshibola
Rudock Mpanzu
Mechack Elia
Glody Lilepo
Théo Bongonda
William Balikwisha
Attaquants
Gaël Kakuta
Yoane Wissa
Aldo Kalulu
Chadrack Akolo
Cédric Bakambu
Fiston Mayele
Gaétan Laura
Jackson Muleka
Syllas Wamangituka
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