Pour lui, le thème de ces assises : « le rôle des Parlements dans le renforcement de cadre législatif pour la paix et la sécurité dans la région de la SADC », tombe à point nommé, au regard de la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est de la République démocratique du Congo.
La mort de la chanteuse congolaise, Tshala Muana, ce samedi 10 décembre 2022 ,dans un centre médical ,à Kinshasa, n'a pas laissé indifférent plusieurs artistes musiciens de la République Démocratique du Congo.
Plusieurs chanteurs congolais de renom ont rendu des vibrants hommages à celle qu'on appelle affectueusement "Mamu nationale".
Koffi Olomide : "Mon Coucou est parti... Un amour vrai c'est à vie. Elisabeth Tshala de Koffi, respose en paix ".
Ferré Gola : "Je présente mes sincères condoléances à sa famille biologique ainsi qu’à tout le peuple congolais".
Fally Ipupa : "Rest in peace la Reine de mutwashi, Mamu nationale, Mama Tshala Muana".
Fabregas : "Cette nouvelle ne m’a pas seulement bouleversé mais tout un pays voire même tout un continent .
Maman Élisabeth Tshala Muana merci pour tout ce que tu as fait pour notre culture , physiquement tu ne seras plus là mais de part tes œuvres tu vivras en nous pour toujours. Notre Mamu Nationale que ton âme repose en paix".
Outre quelques légendes de la rumba congolaise, plusieurs chanteurs du RNB congolais ont rendu des hommages à la Reine de Mutwashi. Il s'agit notamment de Marshall Dixon et Sarah Kalume.
De son vrai nom Elisabeth Tshala Muana Muidikayi, la native de Lubumbashi était devenue célèbre pour avoir modernisé et donné ses lettres de noblesse au folklore du peuple Luba, le Mutuashi, dont l'origine remonte probablement au Moyen Âge.
Originaire du Kasaï-Occidental, Tshala Muana a sorti plusieurs chansons à succès depuis le début de sa carrière solo vers années quatre-vingt. Il s'agit entre autres de Mbanda matière, Ntambwe, Yombo, Katsha Waya, Pika pende, Dinanga, Malu, Tshanza, Tshikuma fou et Sikila.
Gratis Makabi
Les Lions de l'Atlas du Maroc se sont imposés devant la Seleçao du Portugal (1-0), ce samedi 10 décembre 2022, en match comptant pour le 3ème quart de finale de Coupe du Monde Qatar 2022.
Youssef En-Nesyri a inscrit l'unique but de la rencontre à la 42ème minute.
le mercredi 14 décembre prochain à Doha, les Lions de l'Atlas vont affronter les Bleus vainqueurs de l'Angleterre (2-1). Le match est prévu à 20h00, heure de Kinshasa.
Le Maroc est devenu la toute première nation africaine à atteindre l'étape de demi-finale de Coupe du Monde.
Gratis Makabi/CC
Dans un arrêté du ministère de la culture, arts et patrimoine, datant du 2 décembre, il est convoqué une assemblée générale ordinaire au sein de la Société congolaise des droits d’auteur et droits voisins (SOCODA). Il se tiendra dans la journée du mercredi 21 décembre dans la salle de conférence du Musée national de la RDC, dans la commune de Lingwala, à Kinshasa.
Cette décision fait suite à une demande du quart de coopérateurs de la SOCODA déposée le 28 novembre dernier au ministère de la culture. L’urgence étant de suspendre les effets des décisions litigieuses et illégales à la base de la crise en les déférant à la censure de l'Assemblée Générale.
Il y a peu, la ministre de l’Emploi, travail et prévoyance sociale, a ordonné la mise en place d'une commission d'enquête de l'inspection de travail afin de se renseigner sur les désordres constatés à la tête de cette coopérative. Ella a, par la même occasion, demandé au PCA, Nyoka Longo de surseoir sa décision unilatérale de révoquer le Directeur général, Michel Agu.
Cette crise qui dure depuis plusieurs mois est telle que des membres associés à la SOCODA avaient saisi le Premier ministre en novembre 2021, en rapport avec la confusion qui règne au sein de cette structure. Bien avant, en août, face à l'imminence de la fin du mandat des organes en place, le quart de sociétaires, en vertu de l'article 33 des statuts et 342 de l'acte uniforme de l'OHADA, avaient saisi par pétition le ministre de la culture, arts et patrimoine.
Au niveau des artistes, nombreux sont ceux qui ne s’allient pas à la SOCODA qui détient le monopole en RDC, préférant d’autres sociétés à l’étranger. Des journées de réflexion ou des conférences se sont multipliées ces dernières années pour la sensibilisation sur les droits d’auteur et la demande de la libéralisation du secteur.
Emmanuel Kuzamba
Lors d’un événement dramatique tenu vendredi 2 décembre au centre Wallonie-Bruxelles, à Kinshasa, la chanteuse belge d'opéra, Isabelle Kabatu, a martelé sur la mise en valeur de l'opéra en RDC. Metteure en scène de cette activité, dénommée “Jules César”, elle a émis le souhait de voir les congolais se connecter à l’univers de l’opéra.
Voir de l'opéra en commençant par les enfants à l’école et commencer à aimer cette composition dramatique mise en musique avec un accompagnement d’orchestre et une mise en scène importante. C’est ce qu’elle veut voir car, estime-t-elle, ne considérer que la rumba et pas d’autres formes de musique est une forme de “racisme” dans la musique congolaise.
« A partir du moment où on dit que les Congolais doivent seulement faire la rumba, c'est une sorte de racisme. Ce n'est pas parce qu'on est Congolais qu'on ne peut pas faire l'opéra comme un Chinois, comme un Américain, comme un Belge. L'opéra appartient à tout le monde et le Congo ne doit pas rester en retrait », a-t-elle dit.
Pour Isabelle Kabatu, le fait pour la RDC d’adopter cet art lyrique, fera d’elle une interlocutrice dans le dialogue musical mondial.
« L'opéra est un art majeur dans les cultures européennes, et tous les autres continents l’ont adopté comme étant quelque chose de très beau à proposer au public. l'Afrique est un peu en retrait, elle n'a pas accès aux dialogues musicaux mondiaux », explique-t-elle.
Et d’ajouter :
« Heureusement qu’il y a de très belles voix. Et si nous aimons l'opéra, on peut développer non seulement les mines d'or, les mines de cobalt et les mines de diamant mais aussi des belles voix et les grands musiciens classiques potentiels ici au Congo ».
Signalons que, «Jules César» est un opéra célèbre, créé le 20 février en 1724 par Haendel, un compositeur de 16è siècle. Cet opéra a été interprété par Isabelle Kabatu avec les jeunes talents congolais qui ont enfiévré cet événement dramatique devant un bon nombre de spectateurs.
Carly Vangu
Le Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi a pris part, ce lundi 05 décembre, à l’ouverture de la 52ème Assemblée plénière du Forum Parlementaire de la SADC sur le rôle du Parlement dans le renforcement des cadres législatifs pour la paix et la sécurité dans la région.
Aux côtés des Parlementaires des États membres de la SADC, plusieurs personnalités congolaises ont pris part à cette cérémonie, parmi lesquelles le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde le Président de l'Assemblée Nationale, Christophe Mboso et celui du Sénat, Modeste Bahati.
Le Chef de l'État a salué la tenue de ces assises à une période où l’Est de la RDC est secouée par la prolifération des groupes armés dont le M23, bras séculier du Rwanda et a souhaité voir ces travaux aboutir au renouvellement du soutien de la SADC dont le Congo bénéficie déjà.
« Nous saluons le soutien que nous apportent les pays frères d’Afrique et particulièrement ceux de la SADC. A plus d’une occasion ce soutien nous a été témoigné. Je souhaite qu’à l’issue dudit forum, que soit également assorti de réels pistes de solution qui pourront prévenir l’apparition de ce genre de conflit ailleurs dans notre sous région et sur tout le continent en vue de rendre effectif notre volonté de faire taire les armes au profit des initiatives de développement pour le bien-être de nos populations », a déclaré le Chef de l’Etat congolais à l’ouverture de la 52ème Assemblée plénière du Forum parlementaire de la SADC
Le défunt président du Conseil d’administration de l’Agence congolaise de presse (ACP), Tharcisse Kasongo Mwema Yamba Yamba, a été porté en terre au cimetière Val Notre-Dame dans la région parisienne, mardi, en présence de plusieurs centaines de Congolaises et Congolais de la diaspora. « C’était sa volonté d’être enterré dans ce cimetière où il a acheté un caveau », a expliqué à l’ACP Christian Kasongo Mwema, fils ainé du défunt PCA. Avant l’inhumation, une messe des suffrages a été célebrée par l’abbé Noël Mpati, aumonier de la communauté congolaise de France, à la basilique Saint Denis d’Argenteuil, à Paris. Dans son homélie, l’officiant a déclaré que le défunt « avait laissé des traces », ajoutant que « s’il est connu que c’est le monde et l’environnement qui influencent les humains, Kasongo Mwema Tharcisse a influencé une multitude d’hommes et de femmes ».
Dans son témoignage, le directeur général de l’ACP, Bienvenu-Marie Bakumanya, a déclaré : « le Conseil d’administration, la direction générale et le personnel de l’ACP ont perdu un patron, un encadreur, un rassembleur, un visionnaire de la modernisation de l’Agence nationale ». « Avec le concours des institutions de la République, il est possible de réaliser le plan de modernisation conçu et élaboré sous sa supervision », a-t-il ajouté.
Dans son mot, le représentant du ministre Patrick Muyaya de la Communication et médias a fait l’éloge de ce grand professionnel des médias, en s’adressant à la veuve et aux enfants. « Kasongo Mwema Yamba Yamba n’est pas que votre papa. Il est le père d’une multitude d’enfants », a déclaré Me Nicolas Lianja. Ancien porte-parole du président Félix Antoine Tshisekedi, Tharcisse Kasongo Mwema a été nommé président du Conseil d’administration de l’ACP le 31 août dernier, imprimant un leadership visionnaire et rassembleur au sein de ce média public. Tharcisse Kasongo Mwema avait tiré sa révérence le samedi 12 novembre dernier à Kinshasa, des suies d’une courte maladie.
Kasongo Mwema à titre posthume « Officier » de l’ordre national « Héros nationaux Kabila-Lumumba »
Le Président Félix Tshisekedi, accompagné de la Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, a rendu les derniers hommages au président du Conseil d’administration de l’Agence congolaise de presse (ACP) et son ancien Porte-parole. Avant le transfert de sa dépouille en France, la chancellerie des ordres nationaux, l’a décoré mercredi dernier, à titre posthume, « Officier » de l’Ordre national « Héros nationaux Kabila-Lumumba », au cours d’une cérémonie funèbre organisée en sa mémoire, à la Clinique kinoise, dans la commune de la Gombe à Kinshasa. « Au nom du Président de la République, nous faisons de vous Officier dans le rang des Héros Nationaux Kabila-Lumumba, pour votre exemplarité dans la profession et votre niveau de patriotisme prouvé, durant toute votre carrière au service de la nation », a déclaré, à cette occasion, le chancelier des Ordres nationaux, le Général-major, André Matutezulwa. Des témoignages éloquents ont été dévoilés par des personnalités du monde politique et des médias, dont le ministre de la Communication et médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya ; le directeur général de l’ACP, Bienvenu Bakumanya ; le directeur de la presse présidentielle, Erick Nyindu ; la porte-parole adjointe du Chef de l’État, Tina Salama ainsi que le Président urbain de l’Union nationale de la Presse congolaise (UNPC), Jean-Marie Kassamba. Tharcisse Kasongo Mwema Yamba Yamba, décédé à 70 ans, était porte-parole du Chef de l’État, depuis avril 2019, jusqu’à sa récente nomination comme Président du conseil d’administration de l’Agence congolaise de presse (ACP). Marié à Mme Hubertine Mbungu-Mwema, il a laissé derrière lui, une veuve et 3 enfants.
ACP
Décédé à 55 ans, le 13 novembre dernier des suites d’une crise cardiaque, l’auteur, égyptologue, chercheur en histoire, spécialiste des sciences et mathématiques africaines et des humanités classiques africaines, chargé de mission à l'UNESCO, Jean-Philippe Kalala Omotunde, a été inhumé en Guadeloupe, lundi 28 novembre 2022.
Il était également Professeur d’Université, Kamit, Africain Caribéen, cofondateur de l'institut AfricaMaat à Paris, fondateur de l'institut Anyjart en Guadeloupe, spécialiste des Humanités Classiques Africaines, Diopien, conférencier, écrivain et fervent défenseur de la cause Noire. Il a consacré sa vie à défaire les mensonges de l’histoire telle que racontée par les colons au sujet des peuples noirs.
Kalala Omutunde est auteur des ouvrages tels que « L’origine negro-africaine du savoir grec » en 2000, « La traite négrière européenne : vérité et mensonges » en 2003, « Discours afrocentriste sur l’aliénation culturelle » en 2006, « Histoire de l’esclavage : critique du discours eurocentriste » en 2008, L'Afrique noire : initiatrice des législateurs de l'antiquité, Anyjart, 2018 ; et bien d’autres.
Il se rendait régulièrement en Afrique où il a obtenu des prix au-delà de sa Guadeloupe natale et de Paris où il a fait ses études, à l’Ecole de Publicité. Il a obtenu des prix tels que Panafrican Award, Section Histoire Africaine, au Cameroun, en 2021 ou encore Maître des traditions et des sciences africaines, CERDOTOLA, toujours au Cameroun en 2022.
Dans un communiqué, l’Institut Anyjart qu’il a fondé, lui a rendu hommage, indiquant que la dynamique de son œuvre se poursuit et demeure vivante.
« II fait partie d'une longue lignée d'Éveilleurs de consciences dont les graines continueront d'éclore. La dynamique de son œuvre se poursuit encore et toujours, demeure vivante bien au-delà, dans un perpétuel mouvement de création », peut-on lire.
Et de continuer :
« Dès maintenant et avec détermination, prenons la responsabilité de porter notre pierre à l'édifice et de faire rayonner la lumière qu'il a éveillée en chacun de nous. Véhiculons ses Valeurs et la Connaissance, valorisons les Humanités Classiques Africaines dans toutes leurs dimensions et continuons à célébrer le Génie Africain ».
La vie de cette grande figure de la culture africaine aura laissé des traces dans bien de gens à travers le monde. Les témoignages et regrets ont fusé de partout à l’annonce de sa mort. Des artistes lui ont rendu hommage dimanche dernier à l’Institut Anyjart dans le cadre du Village Culturel et Scientifique du Génie Africain, en Guadeloupe pour ceux qui y étaient et par photos et vidéos pour les autres. C’était la veille de l’inhumation.
Emmanuel Kuzamba
L’artiste chanteur et rappeur congolais, et ambassadeur de la rumba congolaise, Gandhi Djuna alias Maître Gims s’illustrera en finale de la vingt-deuxième édition de la Coupe du monde, à Doha au Qatar, le 18 décembre prochain. Il fera une prestation de musique à la cérémonie d’ouverture avant le match du jour. Il l’a lui-même annoncé pour lever toute équivoque.
« Fin du suspense je suis heureux de vous annoncer que je performerais lors de la finale de la coupe du monde en direct de Doha le 18 décembre, pour le Congo, pour la France, pour l’histoire… », a-t-il écrit dans un tweet.
Maître Gims s'ajoute ainsi à la liste courte des congolais ayant déjà presté dans une cérémonie d’une compétition de football des nations. En janvier 2022, Fally Ipupa a fait la cérémonie d’ouverture de Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Cameroun, mais avant lui Bill Clinton Kalonji l’avait également fait, en 2012. Certaines sources parlent également de Papa Wemba, en 2002, toujours pour la CAN.
Le fils de Djuna Djanana s’est attiré la fureur de quelques congolais, en début d’année suite à ses déclarations sur son coté plus français que congolais. Gims qui n’a pas la nationalité française s’est un peu racheté par la suite. A l’image de l’interview donnée à la presse présidentielle après son audience avec le Président de la République ; et plus récemment, dans sa chanson Thermistole où il dit « Kagame rime avec croix gammée », faisant référence à l’attaque rwandaise actuellement, à l’Est de la RDC, à travers le M23.
Porter le Congo partout
En fin janvier dernier Maitre Gims et son frère Dadju ont été reçus par le Président de la République, Félix Tshisekedi, à la cité de l’OUA, à Kinshasa. Ils ont été faits à l’occasion, ambassadeurs de la rumba congolaise et ont reçu chacun un passeport diplomatique. Cela pour vendre à l’international, l’image de cette rumba qui a été inscrite, depuis le 14 décembre 2021, dans la liste représentative des patrimoines culturels immatériels de l’humanité, au niveau de l’UNESCO.
Au sortir de la rencontre avec le chef de l’Etat, Gims n’avait pas caché sa stupéfaction, promettant de ne pas décevoir le peuple congolais.
« C'est une force supplémentaire, c'est un coup de boost qu'il nous donne aujourd'hui. Nous n'avons pas envie de décevoir ni le peuple ni le gouvernement. Nous allons porter le Congo partout dans le monde », avait déclaré Gims.
Les deux frères avaient fait savoir qu’ils ont une carte à jouer, l’une de leurs volontés étant de s’investir dans l’installation des studios d’enregistrement moderne en RDC ; ne trouvant pas normal que Kinshasa et Lubumbashi, deux grandes villes francophones, manquent ces genres d'infrastructures culturelles.
Emmanuel Kuzamba
La Fédération des Entreprises du Congo (FEC) annonce qu’elle est prête à accompagner le nouveau DG de l'Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé (ARSP) Miguel Katemb Kashal, en vue de concrétiser la vision du chef de l’Etat de voir la vraie classe moyenne émerger en RDC
À l'issue d'une séance de travail avec le nouveau comité de gestion de l'ARSP, le président de la FEC Albert Yuma a estimé qu’en sa qualité d'operateur économique, le DG Miguel Katemb a connu les même frustrations que beaucoup de jeunes congolais dans ce secteur.
« À titre personnel ça ne me surprend pas. J’ai connu le DG Miguel Katemb Kashal comme opérateur économique. Moi comme PCA à la Gécamines et lui comme opérateur économique, j'ai travaillé avec lui. J'ai également travaillé avec lui comme ministre des travaux publics pour accompagner des projets d'infrastructures des entreprises locales et je sais qu'en tant qu'opérateur économique, il a connu les mêmes frustrations que les jeunes congolais connaissent dont ceux qui ont parlé avec le chef de l’Etat, de ne pas être pris en compte. Quand il s'agit des opérateurs étrangers on donne des contrats et quand il s'agit des congolais, on donne de bons de commande qui ne donnent pas accès au financement », a-t-il déclaré.
Affirmant être à l'aise avec le nouveau DG de l'ARSP, le président de la FEC a émis le vœu de voir le secteur privé devenir le bras armé du développement économique à travers les PME.
« Moi je suis à l'aise d'avoir comme partenaire de la FEC un DG qui lui-même était d'abord opérateur économique et qui comprend les problèmes et les priorités du secteur privé. Nous voulons que le secteur privé à travers les PME devient le bras armé du développement économique. Il faut des PMEs performantes et dans l'ensemble du pays pour qu'on assure la stabilité et la paix sociale. C’est une grande tache mais si l'ambition est là, il faut la volonté politique. Dans tout, il faut la volonté politique et il faut qu'on donne des moyens à l'ARSP », s'est exprimé Albert Yuma.
De son côté, Miguel Katemb, connaissant le rôle de l'ARSP dans le développement de la classe moyenne, a renouvelé son engagement à faire émerger celle-ci et s'est dit disponible à travailler avec les opérateurs économiques répertoriés par les structures formelles d’encadrement comme la FEC.
« Le développement de la classe moyenne c'est le bras armé de tous les Etats du monde pour le développement d'une vraie classe moyenne, pour l'industrialisation et la diversification de l'économie nationale. L’ARSP joue un grand rôle dans le développement de la classe moyenne, la diversification de l'économie et l’industrialisation. Tous les pays qui se sont développés, c'est par l'industrialisation. C'est le temps aujourdhui d'aider notre population au-delà des mines à pouvoir diversifier son économie et cela va nous servir de socle pour l'avenir économique de notre pays », a-t-il déclaré.
Et d'ajouter : « Je tiens personnellement à remercier le président de la République. Nous allons porter sa vision de voir la vraie classe moyenne émerger dans ce pays, de voir l'industrialisation du pays, de voir la diversification de l'économie et nous allons remettre de l'ordre dans le secteur. Je pense que vous avez suivi la réponse du chef de l'Etat qui a dit que les choses vont changer et les choses sont en train de changer. Le changement de l'administration au niveau de l'ARSP est un ton qui annonce que les choses sont en train de changer ».
Rappelons que c'est depuis vendredi 25 novembre dernier que l'actuel directeur général de l'Autorité de la Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé avait pris ses fonctions.
Christian Dimanyayi