La participation de la RDC au sommet de la francophonie a été satisfaisante selon le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, qui a estimé que la voix de la RDC, qui subit une agression de la part du Rwanda sous-couvert du M23 a été entendue à ces assises.

Selon le premier Ministre, l’agression rwandaise de la RDC par l’entremise des M23 a été clairement condamnée dans les résolutions prises au cours de ces assises, qui se sont clôturées dimanche 20 novembre à Djerba (Tunisie).

« À côté de cette question sécuritaire, nous avons voulu que les résolutions soient prises et nous remercions ici la Francophonie parce que nous avons pu voir dans les résolutions qui ont été prises, cette condamnation des violences qui sont faites au Congo, ce soutien humanitaire qui doit être apporté, mais surtout au-delà de cette question, la condamnation de tout soutien aux groupes armés et forces négatives qui sévissent en RDC », a soutenu Sama Lukonde.

Pour lui, cette participation de la RDC aux assises du XVIIème sommet de la francophonie était l’occasion de réaffirmer la position diplomatique du pays impulsée par son président Félix Tshisekedi et rappeler la place de la RDC comme grand pays francophone du point de vue démographie.

« Nous espérons qu’avec toutes ces actions, il y aura une convergence pour que finalement nous puissions avoir la paix. Surtout d’abord, parce que nous nous approchons d’une année électorale », a renchéri le Premier ministre.

Sama Lukonde espère voir une solidarité de tout le monde particulièrement des pays membres de la francophonie afin d’avoir la résolution de cette question sécuritaire et un appui des processus de paix de Nairobi et de Luanda.

Le XVIIe sommet de la Francophonie s’est terminé  dimanche à Djerba en Tunisie avec commen objectif affiché de peser plus dans le règlement de crises, notamment en Afrique. 

Notons que lors de la conférence de presse, la rwandaise Louise Mushikiwabo, secrétaire général de l’organisation internationale de la francophonie (OIF), répondant à une question sur les tensions entre la RDC et le Rwanda, a déclaré que toutes zones de conflit ont été sujettes à discussions.

David Mukendi



 
 

Une rencontre du championnat national de football de la Vodacom ligue I s’est jouée à Likasi (Haut-Katanga) pour le compte de la phase aller de la 28ème édition de la compétition. Elle a opposé Bazano à Lubumbashi Sport (1-0).

 

Au stade Kikula de Likasi (Haut-Katanga), la Jeunesse Sportive Groupe Bazano a eu raison du FC Lubumbashi Sport par 1-0. L'unique but de la rencontre a été réalisé par Gloire Bakafwa à la 9ème minute de jeu.

radiookapi.net/CC



Le Daring Club Motema Pembe s'est incliné devant l'AS VClub (0-1), ce dimanche 20 novembre 2022, au stade des martyrs de Kinshasa, en match comptant pour la 8ème journée de la 28ème de Ligue Nationale de Football (Linafoot).

Le milieu du terrain togolais, Marouf Tchakei a inscrit l'unique but de ce derby Kinois à la 63ème minute de jeu.

En 6 rencontres disputées, les Moscovites restent en tête du championnat avec 16 points, tandis que les immaculés demeurent en 19ème position avec 3 unités en 4 matchs.

Gratis Makabi



Récemment élu à la tête de la magistrature suprême kényane, William Ruto, est attendu, ce dimanche, pour sa première visite officielle à Kinshasa, dans un contexte des tensions entre la RDC et le Rwanda sur fond de la guerre entre l’armée et les terroristes du M23, dans la région troublée de l’Est.

« Le président William Ruto quittera ce soir le pays pour une visite officielle d’une journée en République démocratique du Congo (RDC) », renseigne un communiqué publié par le porte-parole de la maison Blanche de Nairobi.

Aussitôt à Kinshasa, le président tiendra des entretiens bilatéraux avec son hôte, le président Félix Tshisekedi, sur des domaines d’intérêt mutuel, notamment le commerce et les investissements, l’intégration régionale et la situation sécuritaire dans l’est de la RDC.

Le Kenya joue un rôle crucial en tant que membre de la Communauté de l’Afrique de l’Est à l’appui du « processus de paix de Nairobi » qui implique des pourparlers entre le gouvernement de la RDC et les groupes armés dans la partie orientale du pays, pour rétablir la paix et la sécurité dans Est de la RDC.

Le Kenya a également envoyé ses troupes pour une mission de maintien de la paix dans la région, dans le cadre de la Force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EACRF).

Plus de trois cents soldats Kényans sont déjà déployés à Goma, dans l’Est de la RDC. Ces derniers ont une mission d’accompagner les FARDC dans une mission de pacifier cette région longtemps décimée par les forces négatives, alors que les offensives du M23 se rapprochent de la ville stratégique de Goma.

« Personne ne va prendre la ville de Goma à ce jour », a déclaré le commandant de la Force régionale de la communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC), le général-major Jeff Nyangah, dans un point de presse animé mercredi dernier.

Serge SINDANI



Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a au cours de la 77ème réunion du conseil des ministres tenue vendredi 18 novembre, insisté sur l’exigence pour les mandataires publics récemment nommés, d’avoir dans leur travail une conduite managériale basée sur la bonne gouvernance.

Lors de sa prise de parole pendant cette réunion du gouvernement, le Président de la République a tout d’abord évoqué la nécessité pour chaque établissement étatique, de jouer un rôle important dans le développement socio-économique de la nation, quel que soit son objet social ou encore sa localisation géographique. Avant d’épingler les résultats du travail régulier et le comportement hautement professionnel qu’il attend de tous les nouveaux mandataires dans l’exercice de leurs fonctions.

Pour Félix Tshisekedi, les résultats du travail acharné attendus des différents mandataires des établissements publics devront se manifester par l’amélioration de la qualité des prestations et des services rendus aux usagers par la réalisation de leur objet, le respect des obligations sociales envers les travailleurs, la transformation réelle du potentiel d’exploitation et de production des actifs de tous genres, l’atteinte des seuils de rentabilité afin d’avoir des marges de trésorerie positives pour accroître leurs actifs et leur capacité contributive au budget de l’État.

Par ailleurs, il a mis en garde les nouveaux mandataires publics quant aux insertions publicitaires et interventions médiatiques intempestives, qui pour lui ne constituent nullement un gage des performances managériales. Ainsi, il a invité Adèle Kahinda, ministre du Portefeuille ainsi que tous les ministres sectoriels ayant sous-tutelle des établissements et des services publics à veiller sur l’intérêt général comme fondement du pouvoir de tutelle, tout en évitant les entraves dans l’exercice des fonctions des mandataires tel que relevé lors de la communication du Président de la République à la 65 ème réunion du Conseil des ministres du 19 août dernier.

Pour rappel, depuis mardi 15 novembre dernier, Félix Tshisekedi a procédé dans une série d’ordonnances, à la nomination de nouveaux mandataires à la tête de 24 établissements publics.

Parmi les établissements publics ciblés par ces nominations y figurent le Fonds national de promotion de service social, le Transport académique (TRANSCADEMIA), la Société nationale d’assurances (SONAS), le Transport du Congo (TRANSCO), la Société nationale des hydrocarbures du Congo (SONAHYDROC), la Compagnie sucrière de Kwilu Ngongo, le Fonds de promotion de l’éducation et de formation (FPEP), l’Office de voirie et drainage (OVD), la Radio télévision nationale congolaise (RTNC), la Caisse générale d’épargne du Congo (CADECO), la Société aurifère du Kivu et du Maniema (SAKIMA), la Direction générale des corridors de développement industriel (DGCDI), l’Agence des zones économiques spéciales (AZES), la Foire internationale de Kinshasa (FIKIN), l’Institut national de préparation professionnelle (INPP), l’Agence congolaise de grands travaux (ACGT), l’Agence nationale pour la promotion des investissements (ANAPI), la Caisse nationale de sécurité sociale des agents publics de l’État (CNSSAP), l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), le Centre d’expertise d’évaluation et de certification (CEEC), la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), l’Autorité de régulation de l’aviation civile (ARAC), ainsi que le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC).

Monge Junior Diama

 

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Avec cinq représentants au Qatar, le foot africain va-t-il enfin faire sauter le plafond de verre des demi-finales ? Le Sénégal, même sans Sadio Mané, et le Maroc ont peut-être des joueurs pour l’exploit, tandis que trop d’incertitudes entourent le réel potentiel du Ghana, du Cameroun et de la Tunisie.

L’Afrique a très tôt connu la Coupe du monde avec la première représentante du continent, l’Égypte, qualifiée au deuxième Mondial de l’histoire (1934). Depuis, douze autres pays africains se sont invités à la plus prestigieuse compétition de football mondial sans parvenir à atteindre le dernier carré. Et seuls trois pays, le Cameroun (1990), le Sénégal (2002), et le Ghana (2010) ont pu se hisser en quarts de finale.

Le Qatar marquera-t-il la fin de la traversée du désert du foot africain dont aucun représentant n’avait franchi le premier tour lors de la dernière Coupe du monde en Russie ? Tour d’horizon des forces africaines.

Sénégal : la vie sans Sadio Mané

Avant la blessure de son leader Sadio Mané, deuxième du dernier Ballon d’Or, le Sénégal apparaissait, pour sa troisième participation, comme la meilleure chance africaine d’aller le plus loin possible. Pour autant, les Lions, champions d’Afrique en titre, possèdent un groupe qui peut rêver d’exploit même sans leur numéro 10. « On a un objectif en tête. Je ne vais pas vous le dire, mais c'est ambitieux, très ambitieux, a confié le milieu de terrain sénégalais, Pape Guèye à la veille du coup d’envoi du Mondial. On a des top joueurs, qui sont dans des grands clubs. Donc pourquoi ne pas rêver comme la France, l'Espagne ? ». Avec le capitaine Kalidou Koulibaly, le gardien Édouard Mendy, et le milieu Gana Gueye, le Sénégal possède assez d’expérience pour sortir sans dommage de la poule A qu’il partage avec le pays hôte, le Qatar, l’Équateur et les Pays-Bas. Le premier match face aux Hollandais donnera des indications sur le potentiel des Lions sans Mané, mais avec des armes offensives incarnées par Ismaïla Sarr ou Bamba Dieng. Après avoir fait sauter le plafond de verre de la CAN avec une première victoire historique, le Sénégal croit plus que jamais en son étoile.

Maroc : Du talent, mais du lourd en face

Le Maroc va disputer sa sixième Coupe du monde, emmené par une génération talentueuse, mais qui peine à confirmer les espoirs placés en lui depuis quelques années. Les Lions de l’Atlas, dirigés désormais par Walid Regragui après le limogeage de Vahid Halilhodzic, vont devoir, cette fois, montrer toute l’étendue de leur talent pour espérer sortir du groupe de la mort qu’ils partagent avec la Croatie (vice-championne du monde), la Belgique (2e au classement Fifa), et l’inconnu canadien emmené par l’attaquant Jonathan David. Les Marocains peuvent compter sur leurs leaders techniques comme Achraf Hakimi ou Hakim Ziyech, auteur d’un but splendide en match amical contre la Géorgie jeudi dernier. Éliminés dès le premier tour en 2018, sans être ridicules, mais plombés par l’inexpérience face au Portugal, l’Espagne et l’Iran, les Lions de l’Atlas savent à quoi s’attendre pour passer en huitièmes de finale et rêver plus grand.

Ghana : la belle surprise ?

Ceux qui sont restés sur l’image du Ghana, humilié et sorti au premier tour de la CAN 2022, risquent de ne pas reconnaître les Black Stars de cette Coupe du monde. D’abord, l’équipe d’Otto Addo s’est vite remise à l’endroit en éliminant le Nigeria en barrages de la Coupe du monde. Mais surtout, elle s’est offerte du sang neuf avec cinq binationaux, dont l’attaquant de l’Athletic Bilbao Inaki Williams, qui ont rejoint le groupe pour le Mondial. Ce renfort de qualité redessine un Ghana new-look, plus ambitieux et toujours porté par l’infatigable Thomas Partey et les frères Ayew, Jordan et André. Ce dernier, désormais recordman des sélections (110), reste le seul joueur présent à avoir vécu le Mondial 2010 où le Ghana avait frôlé la première demi-finale d'une équipe africaine dans un Mondial. Asamoah Gyan avait manqué dans les dernières minutes le penalty consécutif à la fameuse main de Luis Suarez. Justement, le Ghana retrouvera l’Uruguay dans sa poule qu’il partage aussi avec la Corée du Sud et le Portugal.

Tunisie : l’énigme des Aigles de Carthage

Dans une poule composée de la France, du Danemark et de l’Australie, la Tunisie devra être à un niveau jamais atteint ces dernières années pour espérer franchir le premier tour. Les Aigles de Carthage qui n’ont jamais réussi à se qualifier au second tour en cinq participations au Mondial, n’ont pas, pour l’instant, donné des gages d’un futur exploit dans cette compétition. Quarts de finaliste de la dernière CAN avec un style assez défensif, prôné par le technicien de Jalel Kadri, les Aigles de Carthage ont très souvent montré leurs limites offensives ces derniers mois, même si les talentueux Youssef Msakni et Wahbi Khazri sont encore la partie. Le premier match contre le Danemark, demi-finaliste du dernier Euro, renseignera sur les capacités de cette équipe tunisienne à enfin franchir le premier tour d’un Mondial.

Cameroun : éloigner d’abord les mauvaises ondes

Une « finale Cameroun-Maroc », c’est le doux rêve de l’ancien attaquant des Lions indomptables, Samuel Eto’o, aujourd’hui président de la Fédération camerounaise de football. Mais son équipe devra garder les pieds sur terre pour sortir d’un groupe composé de la Suisse, de la Serbie, et du grand favori de la compétition, le Brésil. Géant d’Afrique (5 CAN remportées), recordman africain des participations au Mondial (8), le Cameroun a l’expérience, le talent pour créer l’exploit. Mais avec les Lions indomptables, les problèmes, c’est souvent en dehors du terrain. Si l’épineuse question des primes n’est pas venue, pour l’instant, perturber la sélection, le débat sans fin sur l’absence de la liste du défenseur historique, Michael Ngadeu, a animé la préparation de l’équipe, déjà en proie avec la polémique sur les maillots. Pour autant, à l’image de leurs anciens, quart de finalistes en 1990, ces Lions emmenés par une attaque séduisante (Aboubakar, Choupo-Moting, Toko Ekambi), peuvent nourrir le rêve secret de se qualifier et de voir venir. À condition d’avoir déjà réglé la question avant leur troisième match de poule contre le Brésil…

Ndiasse Sambe

 



Après son passage glorieusement réussi au Maroc avec la Renaissance sportive de Berkane avec qui il a remporté deux titres dont la Coupe de Confédération de la CAF et la Coupe de trônes du Maroc, Jean-Florent Ibenge vient de remporter un autre trophée au Soudan.

L’ancien entraîneur de l’AS V.club de Kinshasa a remporté lundi 14 novembre 2022 la Coupe du Soudan en s’imposant face à Al Alhy de Khartoum (4-3) à la séance de tirs au but.

Il sied de rappeler que 3 mois seulement après son arrivée à la tête de Al Hilal Omdurman , Ibenge a déjà qualifié le club soudanais en phase des groupes de la ligue des Champions de la CAF.

mediacongo/CC



Le 24 septembre, Denis Kadima Kazadi, Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), annonçait urbi et orbi que le calendrier électoral sera publié d’ici deux mois. Après des calculs savants, cela veut donc dire au plus tard le 24 novembre. Dans sa feuille de route du 3 février, la CENI renseigne que les scrutins directs seront organisés entre les mois de septembre et décembre 2023.

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, nombreux sont ceux qui doutent que les élections soient organisées dans les délais constitutionnels. Ceci expliquant cela, des experts autoproclamés en matière des élections et tous ceux qui se reconnaissent comme tels, affirment la main sur la tête que le processus électoral connait un retard d’au moins une année. Enfer et damnation !

L’histoire a la fâcheuse tendance à se répéter dans notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine.  Plus ça change, plus c’est la même chose. Saperlipopette !

Les élections passées devaient se tenir en 2016. Les délais n’ont pas été respectés, ce qui a déclenché une grave crise socio-politique. Finalement l’Accord politique global et inclusif du Centre interdiocésain de Kinshasa, signé le 31 décembre 2016, a calmé le jeu. Il a prévu un scrutin combinant la présidentielle, les législatives nationales et provinciales en décembre 2017. Ces scrutins furent ensuite reportés au 23 décembre 2018 conformément au calendrier électoral du 5 novembre 2017. Peu de temps après, rebelote, la CENI reporte à nouveau les scrutins au 30 décembre 2018. Stupeur et tremblements ! 

Comme si cela ne suffisait pas, la CENI a commencé le travail du présent cycle électoral avec un grand retard. Les religieux qui devaient désigner les responsables de la CENI ont gaspillé plusieurs mois dans des discussions oiseuses sur le sexe des anges ou plutôt sur la tribu des anges. C’est finalement le 20 mars 2021 que les calotins se mirent d’accord pour désigner le boss de la CENI.

Ordre fut donné à chaque confession religieuse de procéder à une présélection des candidatures recueillies pour en retenir trois à présenter à la plénière. Un mano a mano s’engagea. Ils se querellèrent comme des chiffonniers. Ils se crêpèrent le chignon ! Cette  expression est habituellement réservée aux dames. Mais comme les religieux portent aussi des robes ou soutanes, c’est du pareil au même.

Malgré le retard, Dénis Kadima promet d’organiser les élections dans les délais. Il aurait trouvé un moyen de se rattraper. Devant l’éventualité d’un report des élections, d’aucuns affirment que Fatshi doit quitter le pouvoir  dans les délais constitutionnels, c’est-à-dire au plus tard le 23 janvier 2024. Une période de transition sera décrétée. C’est vouloir guérir le mal par le mal !

Le pays sera alors dirigé par une personnalité neutre ou par le Président du Sénat qui devra organiser les élections dans les quatre mois.  Sapristi !

Le mensonge a aussi une durée de péremption.

D’après mon ami qui sait tout, l’article 70 de la constitution dispose que le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois.

A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu.

Comme Dénis Kadima a trouvé un raccourci pour organiser les élections, il vient d’annoncer le début de l’enrôlement  des électeurs en décembre prochain dans  la première zone d'opération qui comprend les provinces de Kinshasa, Kongo Central, Kwango, Kwilu, Maï-Ndombe, Équateur, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi et Tshuapa.

La province de la Mongala devra patienter. C’est comme l’œuf de Christophe Colomb, il fallait y songer ! Nous attendons avec beaucoup de patience la publication du calendrier électoral.

On dit chez nous que si pressée soit la mouche, elle doit attendre que sorte l’excrément.

Gaston Mutamba Lukusa



Au total, 39 perroquets gris ont été saisis dans le territoire de Kasongo en province du Maniema par la Police et le service d'environnement, le lundi 14 novembre 2022. L'information a été livrée à 7SUR7.CD ce mercredi par l'administrateur dudit territoire, Kingombe Kitenge Benoît. Ce dernier félicite à juste titre ces services pour ce joli coup de filet.

« Les malfrats se sont permis d'aller comme ils le font toujours attraper les perroquets pour le trafic. Nous avons été alertés par des sources sûres et nous, à notre niveau, nous avons vite relayé auprès du superviseur de l'environnement au niveau de Bikenge avec la police locale. Ils ont mis la main sur ces malfrats dont 2 ont fuit », a dit l'administrateur du territoire de Kasongo, Kingombe Kitenge Benoît.

Par ailleurs, cette autorité locale a indiqué que tous ces perroquets gris ont été remis à un agent de l'Institut congolais pour la conversation de la nature (ICCN).

Il convient de signaler qu'au Maniema, la pratique du trafic clandestin des perroquets ne cesse de prendre de l'ampleur. En septembre dernier, d'autres perroquets gris étaient saisis et remis à l'ICCN.

Morisho Tambwe, à Kindu



Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a nommé mardi, aux termes d’une série d’ordonnances lues sur les antennes de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) par son porte-parole, Mme Tina Salama, les mandataires dans les entreprises publiques.

A titre illustratif, M. Lubota Ngwangu Floribert, Elenge Nyembo Sylvie et Voto Tongba José-Adolphe ont été nommés respectivement président du conseil d’administration, directeur général et directeur général adjoint de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC). A la Société nationale des hydrocarbures (SONAHYDROC), M. Eboma Ablavi est nommé président du conseil d’administration, Marcellin Bilomba directeur général et Bahati Tito directeur général-ad-joint. Le Chef de l’Etat a également nommé M. Dikoma Kitenge comme président du conseil d’administration de la Caisse d’épargne du Congo (CADECO), Mme Juliette Mugole en tant que directeur général et Christian Boyoma comme directeur général adjoint.

Alors qu’à l’Agence nationale pour la promotion des investissements M. Kasereka Jean-Marie est nommé président du conseil d’administration, Antony Nkinzo directeur général et M. Tshibangu directeur général adjoint.

Par ailleurs, le Président Tshisekedi a aussi nommé M. Bernard Mikobi en qualité du président du conseil d’administration de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), M. Milene Yves comme directeur général et Ngombo Difumba Théophile en qualité de directeur général adjoint. A l’Agence congolaise de grands travaux (ACGT), M. Mungwala Paul, Nzau Nzau et Nido Jean-Claudesont nommés respectivement président du conseil d’administration, directeur général et directeur général ad- joint, alors qu’à l’Institut national de préparation professionnelle, Jean-Marie Lukulasi Masamba est nommé président du conseil d’administration, Tshimanga Godefroid directeur général et Patrick Kayembe directeur général adjoint. Au conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, Christian Bosembe, Oscar Kabamba Kasongo, Adou Luyeye, Banza Tshefolo, Mimi Engumba Iyeyi, Serge Ndjibu, Sumbu Annie, Mboma Adelin, Mboliko Mbolison, Alain Nkoy, Eale Ikabe, Mambu Arthur, Diatezwa David-Serge, Chantal Kanyimbo et Serge K bongo ont été nommés membres.

politico.cd/CC

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