Cela fait exactement 33 ans, le 12 octobre dernier, depuis la disparition de l’artiste musicien, compositeur et chanteur François Luambo Lua Ndjo Makiadi dit Franco, décédé en 1989 en Belgique, à Mont-Godinne, à l’âge de 51 ans. En 33 ans de carrière, Franco a marqué de son empreinte la rumba congolaise dont il est devenu l’un des grands maîtres. Il est considéré comme un des fondateurs de la musique congolaise contemporaine.
Né en 1938 à Sona-Bata, le fondateur du TP OK Jazz est considéré comme initiateur d’un influent courant de la rumba congolaise, une école qui a inspiré plusieurs autres musiciens. Il n’est pas étonnant d’écouter encore, à ces jours dans les rues de Kinshasa, fredonner les chansons de cet immense artiste.
« Je suis le seul musicien africain à avoir exercé mon métier trente ans durant sans me détacher de l’orchestre que j’ai créé, ni du style qui fait le cachet du groupe. J’en suis fier et je remercie le Bon Dieu de m’avoir donné une vie aussi remplie », disait-il à l’époque.
Franco et son orchestre ont participé, en 1974, au festival Zaïre 74, tenu à l'occasion du mythique combat de boxe entre Mohamed Ali et George Foreman, à Kinshasa, au stade Tata Raphaël. Son plus grand succès est le titre « Mario », sorti en 1985, dans lequel il raconte l'histoire d'un gigolo qui vit chez une femme plus âgée. Ce titre a été repris par le groupe musical sénégalais Africando en 2006.
Franco est décoré, en 1976 , comme Officier de l'Ordre national du Léopard ; il fait partie en 1977, du FESTAC 77, un festival des cultures et arts noirs et africains qui se tient à Lagos, au Nigeria, et réunit près de 60 pays. À Kinshasa, l’avenue Bokassa a été rebaptisée en octobre 2019 du nom de Luambo Makiadi. Une statue a également été érigée en son honneur à la place des artistes, au rond-point Victoire.
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Actuellement soigné d’un cancer des testicules, Sébastien Haller pourrait retrouver les terrains en seconde partie de saison, c’est du moins ce qu’espère son club du Borussia Dortmund. De son côté, l’attaquant préfère encore se montrer prudent.
«Je passe cinq jours d’affilée à l’hôpital, où je suis branché 24h/24 et 7j/7, je ne peux pas sortir du lit pendant que le traitement est injecté dans mon corps. Ensuite, j’ai droit à deux semaines de repos. C’est une phase, et je dois le faire quatre fois. Quatre phases de chimiothérapie d’une durée d’environ trois semaines chacune», a d’abord précisé l’international ivoirien sur le site de l’UEFA. «Après cela, selon l’évolution de mon cancer et sa propagation, je pourrais être obligé de subir une intervention chirurgicale. Beaucoup de gens me demandent quand je serai de retour, mais il y a beaucoup de choses à prendre en compte donc c’est difficile de leur donner une réponse claire.»
Prudent, l’ancien Auxerrois reste néanmoins optimiste, notamment parce qu’il parvient à effectuer un entraînement individuel pour garder la fome. «J’ai la chance de me sentir bien. Je suis physiquement capable de travailler, je me sens bien d’un point de vue mental et physique, ce qui est bien sûr utile pour lutter contre cette maladie. J’ai une échelle de temps en tête. Si j’ai la chance de ne pas avoir besoin de chirurgie, les choses peuvent aller très vite. Trois semaines après la phase finale, des contrôles sont effectuées pour voir à quel stade se trouve la métastase et si vous avez besoin d’une intervention chirurgicale ou non. Si je n’ai pas besoin d’une opération, avec la façon dont je m’entraîne, j’aime à penser que je serai en bon état à la fin de ces trois semaines», a conclu le buteur. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.
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Récemment nommé sélectionneur de la RD Congo, Sébastien Desabre a bien l’intention d’injecter du sang neuf afin de booster des Léopards décevants ces dernières années. Pour y parvenir, le technicien compte sur l’apport des binationaux. Après avoir convaincu Arnaud Lusamba (Alanyaspor), qui a effectué ses débuts contre le Burkina Faso (0-1) et la Sierra Leone (3-0) en amical le mois dernier, le Français viserait neuf autres «recrues» potentielles, révèlent Les Dépêches de Brazzaville.
Parmi celles-ci, figurent plusieurs cibles ambitieuses, à commencer par Aaron Wan-Bissaka. Appelé avec l’Angleterre en 2019, le latéral droit de 24 ans avait déclaré forfait sur blessure et il n’a plus eu sa chance depuis. En difficulté à Manchester United, le Red Devil se montrera-t-il désormais plus réceptif à l’appel des Léopards ? Desabre viserait aussi le roc de l’AS Monaco, Axel Disasi (24 ans), pour renforcer la défense centrale, mais l’ancien international Espoirs français continue pour l’instant de rêver des Bleus et il sera difficile de le faire changer d’avis.
Makengo et Banza aussi dans le lot
Eux aussi relativement connus, l’attaquant Jean-Phillipe Mateta (25 ans), auteur de 5 buts la saison passée en Premier League avec Crystal Palace, l’ancien titi du PSG, Stanley Nsoki (défenseur central, Hoffenheim) ou encore le défenseur central d’Aston Villa, Ezri Konsa (24 ans), passé par les Espoirs anglais, figurent également parmi les joueurs ciblés.
Enfin, le milieu de terrain Jean-Victor Makengo (Udinese), passé par Nice, le milieu offensif du Standard de Liège, William Balikwisha, qui a représenté la RDC en U23, l’ailier Cyril Ngonge (Groningen) et l’attaquant Simon Banza (Braga), passé par Lens, complètent cette liste ambitieuse.
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Dans la famille Ipupa, demandez le fils ! Après le père Fally Ipupa, célèbre chanteur congolais aux clips visionnés des dizaines et des dizaines de millions de fois sur Youtube, place au fils, Marcosins Ipupa. Mercredi, le club du RFC Seraing, club de première division belge, a annoncé la signature du défenseur central ou milieu défensif de 20 ans. Celui-ci évoluait jusqu’à présent au FC Mantois en France.
Le Franco-Congolais évoluera dans un premier temps avec les U23 du RFC Seraing. Rappelons que ce club est partenaire notamment du FC Metz. Reste à savoir si Ipupa junior parviendra à profiter de cette passerelle.
La BRALIMA S.A a lancé, depuis environ deux semaines, le format 50 cl de la bière Heineken en République démocratique du Congo. C'est dans ce cadre que cette société brassicole a partagé, samedi dernier, à Kinshasa, l'expérience de la nouvelle bouteille de cette bière consommée mondialement, avec ses consommateurs congolais.
C'est à bord du bateau Majestic River, décoré aux couleurs rouge, blanche et verte de Heineken, sous un soleil moins accablant, que les fidèles de Heineken ont pû découvrir le nouveau format de cette bière. Il s'agissait là d'une randonnée fluviale, partie de la Gombe jusqu'à Kinkole, toujours dans la capitale congolaise, et agrémentée par des artistes et DJ congolais.
Bien avant le départ, le directeur général de la BRALIMA, Victor Madiela, a fait savoir que la fabrication du format 50 cl de la Heineken fait suite au lancement, depuis décembre 2020, de la production locale de cette bière qui a été un succès.
« Ç'a été un succès fantastique parce qu'en une année, nous avons quatriplé nos volumes, on a multiplié les volumes par quatre. Nous avons atteint la capacité maximale de production et nous n'étions pas à mesure d'aller loin parce que la demande de la part des consommateurs était énorme. Et les consommateurs sont très très contents. Voilà pourquoi, de cette première étape de succès pour laquelle nous avons investi 11 millions de dollars américains pour produire la petite bouteille, nous avons, pour répondre à la demande des consommateurs, investi encore 8,5 millions », a-t-il déclaré.
Et d'ajouter : « Nous sommes à presque 20 millions de dollars cumulés pour pouvoir acheter les machines et les emballages nécessaires pour lancer le deuxième format que nous avons autour de nous ici, le format de 50 cl, que nous avons sur le marché depuis bientôt 2 semaines ».
Prix abordable pour la Heineken 50 cl
Par rapport au prix du format 50 cl de la bière Heineken, le DG Madiela a affirmé qu'il est abordable.
« Le prix recommandé, c'est 2300 francs congolais dans les bars et dans les lieux habituels. Alors que la petite bouteille que nous avons avant, elle est à 1750 francs congolais », a-t-il indiqué.
Ainsi, il a recommandé aux consommateurs de cette bière d'accompagner le format de 50 cl, au même titre qu'ils ont fait, pour que la petite bouteille prend un succès, car la "BRALIMA a l'ambition de doubler les volumes".
La randonnée fluviale organisée par la BRALIMA, à l'occasion du lancement officiel du format 50 cl de la bière Heineken, s'est achevée en fin de soirée avec danses et partage d'un cocktail.
Prince Mayiro
Le gouvernement a pris acte de la note d'information relative au rapport des états généraux des sports organisés du 29 août au 3 septembre dernier. Ce, à la suite de sa présentation par le ministre des sports et loisirs, Serge Konde, lors de la 72e réunion du conseil des ministres, tenue vendredi 7 octobre 2022.
Ces assises, a-t-il fait savoir, ont permis à la centaine de participants de réfléchir sur les voies et moyens pour relever ce secteur de la vie nationale et le rapport qui en ressort constitue l'ébauche sur base des indicateurs réels d'un cheminement vers le développement à court, moyen et long terme du sport congolais.
" Le ministre des sports et loisirs a clôturé son intervention en réitérant l'une des recommandations des participants relatives à la mise en place d'un observatoire national de suivi et d'évaluation de l'application des résolutions dites de Mbuela en vue de la professionnalisation de la pratique du sport dans notre pays ", précise le compte rendu de la réunion.
Rappelons-le, au cours de ces travaux, plus de 100 délégués ont proposé du renouveau pour le redécollage du secteur des sports congolais. De 6 commissions mises en place, des réflexions ont été pondues et soumises à l'assemblée statutaire qui les a validées avec amendements. La loi sportive de 2011 a été modifiée et sera transmise au parlement pour adoption avant la promulgation.
À titre illustratif, l'article 30 qui a fait grand débat a été maintenu de sorte que le mandat dans une fédération sportive soit de 4 ans renouvelable une fois renouvelable.
Clément MUAMBA
Le Syndicat national de l’édition phonologique (SNEP), basé en France, a annoncé ce lundi 10 octobre la certification en disque d’or de l’album “Tokooos” de l’artiste chanteur congolais Fally Ipupa. Il s’agit de celui sorti en 2017, qui s’est vendu à 50 000 exemplaires.
Il a dû attendre 5 ans pour que cette récompense lui arrive finalement. Au moment où il sort des prestations aux Etats-Unis et en pleine préparation d’un grand concert au stade des martyrs à Kinshasa, la nouvelle tombe comme de la cerise sur le gâteau.
L’album est composé de 18 titres, et a connu un succès comme Dicap La Merveille en a pris l’habitude. Enregistré pendant 2 ans partant de 2015, il est sorti le 7 juillet 2017 sur le label Electra en France. Fally a notamment collaboré avec KeBlack, Naza, Aya Nakamura, R. Kelly, MHD, Booba ou encore Wizkid.
Avec des chansons de durée variant entre 2 et 4 minutes, l’album fait exactement 1h49 secondes de durée totale. Il comporte des titres comme Guerrier, Tout le monde danse, Jeudi soir, Juste une danse, Eloko oyo et bien d’autres.
Emmanuel Kuzamba
Au total, dix-huit buts ont été marqués, le week-end dernier, lors du démarrage de la 28e édition du championnat national de football, Ligue 1 de la République démocratique du Congo (RDC), qu’organise la Ligue national de football (LINAFOOT).
La première journée s’est jouée en deux jours à travers le pays, soit à Lubumbashi (Haut-Katanga), Kolwezi (Lualaba), Goma 9Nord-Kivu) et Kinshasa.
Lors du coup d’envoi le samedi 8 octobre, un seul match a eu lieu au stade TP Mazembe de la commune de Kamalondo (Lubumbashi).
Le Cercle sportif Don Bosco a fait match nul de (2-2) face à la Jeunesse sportive Groupe Bazano.
Cette première journée s’est poursuivie le dimanche 9 octobre, avec six autres matches au programme :
Au stade des Martyrs de Kinshasa :
- FC Céleste (2 - 3) Us Tshinkunku
- AC Kuya Sport (0-0) JSK
- AC Rangers (1-1) SM Sanga Balende
Au Stade Dominique Diur de Kolwezi :
- FC Blessing (1-2) Us Panda B52
- As Simba (3-1) Lubumbashi Sport
Au stade de l’Unité de Goma :
- As Dauphin Noir (0-0) Étoile du Kivu.
radiookapi.net/CC
Après deux semaines passées dans le Grand Kivu et la Tshopo, Vital Kamerhe a bouclé sa tournée « Amani », initialement annoncée comme placée à la recherche des mécanismes en vue du rétablissement de la paix – avec au centre des concertations confidentielles la question de l’occupation de Bunagana par le M23 soutenu par l’armée rwandaise.
Parti avec la bénédiction du Chef de l’Etat, la tournée s’est transformée, selon des témoins oculaires, en une campagne d’autopromotion au cours de laquelle peu de place a été consacrée aux programmes du Gouvernement ou au soutien des populations en vue de la réélection de Félix Tshisekedi pour un second mandat présidentiel.
Posture qui jette une hypothèque sur le soutien que le Président de la République attend du leader de l’UNC (Union pour la nation congolaise) à la présidentielle de décembre 2023.
Vital Kamerhe, leader de l’Union sacrée de la nation (UNC), joue le chaud et le froid. De sa tournée «Amani » (tournée de la paix), qui a connu des résultats mitigés, l’enfant terrible de Walungu ne jure plus que par sa détermination à faire payer au Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo son péché de l’avoir laissé se faire condamner par la justice pour corruption.
Kamerhe sait que par la voie des urnes, il ne pourra pas rebondir. Il souhaite se faire payer hic et nunc. Il veut être ce Premier ministre qui conduira le pays aux élections de 2023. Le projet de Vital Kamerhe est aussi d’exiger au camp Tshisekedi de soutenir sa candidature à la prochaine présidentielle. Pour Kamerhe, il n’est pas question de soutenir le Chef de l’Etat sortant. Ce soutien est conditionné par le poste de Premier ministre.
Un chantage de bas étage, répond-on en écho dans l’entourage présidentiel. Pour le camp Tshisekedi, le Président sortant doit rempiler. Ce n’est pas négociable et ce n’est pas Kamerhe qui l’en empêchera.
Fin politique, Vital Kamerhe assure un service minimum strict envers le Chef de l’Etat. En même temps, il fait distiller sa vraie démarche politique par ses communicants interposés. Des revendications qui s’apparentent à des chantages sont débitées lors des prestations à la presse.
Le camp Tshisekedi doit intégrer qu’en 2023, Kamerhe ne battra pas campagne pour Félix-Antoine Tshisekedi. A une année des élections il ne l’a pas fait dans sa tournée Amani. Il ne le fera pas non plus en pleine année électorale. Il sait qu’il ne pourra rien gagner après.
La grande question est celle de savoir s’il va traverser pour rejoindre l’ancien président Joseph Kabila ou le très populaire, mais versatile, ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe.
Quoi qu’il en soit, de retour dans la capitale depuis une semaine au terme de sa tournée «Amani» qui l’a successivement conduit au Nord-Kivu, au Sud-Kivu, au Maniema et à la Tshopo, Vital Kamerhe attend toujours d’être reçu par le Président de la République à qui, selon ses dires, il réserve la primeur de son rapport.
En réalité, la tournée du leader l’UNC n’a pas rapporté les résultats escomptés, malgré une campagne médiatique qui s’est employée à occulter les véritables enjeux et les attentes des populations de Goma à Kisangani, en passant par Uvira, Mwenga, Kindu, Beni, Butembo et autres Kindu et Bukavu.
Le caractère mitigé de l’accueil qui lui a été réservé dans certaines localités où certains membres de sa délégation n’étaient pas le bienvenu, tout comme les huées qui couvraient ses discours, ont jeté une ombre sur ses bonnes intentions.
Ainsi, on a entendu des foules réclamer la restitution des fonds destinés à la réfection des routes, mais qui ne sont jamais arrivés à destination.
Mais le plus dur restait à venir. C’est à Kinshasa en effet que le proche avenir politique de Vital Kamerhe se joue. Dans les milieux du pouvoir en général, et de l’UDPS, en particulier, il lui est reproché d’avoir mis un accent particulier sur son plan de sortie de crise basé sur sa théorie de « l’œil du cyclone au centre d’un triangle ».
L’approche prônée par le président de l’UNC préconise un dialogue « franc » entre les pays impliqués (RDC, Rwanda, Ouganda) formant les angles du triangle dont le M23 occuperait le centre.
Dans les cercles proches du Chef de l’Etat, la démarche est accueillie avec stupeur. L’on fait remarquer que ce type de rencontres s’est déjà déroulé à Luanda, Nairobi et récemment à New York, sous l’égide du président français Emmanuel Macron, sans que des retombées substantielles ne soient enregistrées du fait de la duplicité du président rwandais Paul Kagame
Dans l’entourage du Président de la République, l’on s’étonne que Kamerhe, parti en tournée avec le quitus de Félix Tshisekedi qui l’a fait libérer de prison où il purgeait une peine de 13 ans fermes, se soit employé à faire sa propre campagne. Sur les sites de ses meetings, aucune effigie du Chef de l’Etat, ni les emblèmes de l’UDPS n’étaient visibles. Les cadres du parti présidentiel n’étaient ni invités, encore moins associés.
Il n’a fait aucune allusion aux programmes présidentiels (développement de 145 territoires, gratuité de l’enseignement de base, couverture de santé universelle…).
Trahison et dénigrements
En revanche, soutient-on à la 10è Rue Limete, il a dénigré sournoisement les efforts du Gouvernement dans la réhabilitation des infrastructures. Ainsi le 26 septembre à Kindu, il interrogeait la foule : «Comment se fait-il que la ville de Kindu, le chef-lieu de la province du Maniema ne soit pas reliée à Kasongo, Kabambare, Pangi, Punia et Lubutu ? ».
Ou encore : «Regardez Mbuji-Mayi, capitale mondiale du diamant. Allez-y voir Mbuji-Mayi; c’est pitoyable. Kindu dépasse Mbuji-Mayi en termes d’infrastructures. Je vous dis la vérité : Kindu, c’est comme Kinshasa ! »
A l’UDPS, on jure que ces «affronts » ne resteront pas sans conséquence. Bien plus, le fait qu’à l’étape de Bukavu, Vital Kamerhe se soit affiché avec Norbert Bashe-ngezi Katintima, présenté comme le parrain de sa tournée, n’est pas passé inaperçu.
D’aucuns y voient même une trahison.
En effet, l’ancien vice-président de la CENI, sous l’administration Corneille Nangaa, et l’un des notables de Bukavu, est donné pour l’un des fidèles parmi les fidèles de l’ancien président Joseph Kabila.
De là à envisager une alliance en gestation entre ce dernier et Vital Kamerhe, il n’y a qu’un pas que les radicaux tshisekedistes franchissent allègrement, plantant du coup le dernier clou dans le cercueil de l’ambition du président de l’UNC d’accéder un jour à la Primature.
Revenir à l’Accord de Nairobi sinon…
Outre les dissensions qui se dessinent entre les deux alliés de l’Accord de Nairobi, Kamerhe doit faire face à de fortes pressions venues de son propre camp. Pressentant les jours sombres qui se profilent à l’horizon, des cadres de l’UNC exigent l’accession de leur leader à la tête du Gouvernement. Au cas contraire, ils demanderaient à Kamerhe de dénoncer, dans un premier temps, l’Accord électoral de la capitale kenyane et, par la suite, se déclarer candidat à la présidentielle de 2023.
«Nous en avons marre de toujours jouer le second rôle ! », s’indigne l’un d’eux, avant d’ajouter : «C’est la seule voie qui nous reste car nos partenaires ne semblent pas disposés à appliquer la disposition de l’Accord qui stipulait que Tshisekedi s’effacerait à la présidentielle de 2023 au profit de notre leader. Dès lors, je ne vois aucun intérêt à poursuivre notre alliance politique avec l’UDPS».
En attendant l’audience qu’on imagine orageuse que devrait lui accorder le Chef de l’Etat au cours des jours ou semaines à venir, le président de l’UNC doit déployer des stratégies sur deux fronts. D’une part, harmoniser avec les modérés de l’UDPS disposés à l’écouter, et d’autre part, essayer d’amadouer ses partisans et jouer la carte du temps.
A tout prendre, les communications de l’UNC consacrent l’éloignement de Vital Kamerhe. Tout lecteur averti se rend facilement compte de la tangente prise par le fils de Walungu. Il n’est plus en communion avec le Président de la République. La fin de l’idylle est proche.
Kamerhe sait jusqu’où il ira. Il sait aussi comment il procédera dans les prochains jours. Il ne joue pas sans calcul.
Le calibrage des communications de l’UNC, son parti politique, et ses discours lors des meetings, donnent la position de cet ancien directeur de cabinet du Chef de l’Etat.
A quelques mois de l’échéance électorale de décembre 2023, Kamerhe s’éloigne de plus en plus de Tshisekedi. Le premier pas vient d’être consacré avec sa tournée «Amani».
mediascongo.net/CC
A l’instar de la Ligue des champions, le deuxième tour préliminaire aller était au programme ce week-end en Coupe de la Confédération (l’équivalent africain de la Ligue Europa). Et une énorme surprise a été à signaler d’entrée. Tenant du titre et récent vainqueur de la Supercoupe d’Afrique, la RS Berkane a concédé une lourde défaite au Nigeria contre Kwara (3-1). Les Marocains ont pourtant mené au score pendant plus d’une heure suite au but du Burkinabè Djibril Ouattara avant de se faire renverser durant le dernier quart d’heure ! C’est donc un handicap de 2 buts qu’il faudra remonter dans une semaine à domicile au retour.
L’autre représentant marocain, les FAR Rabat, s’en est nettement mieux sorti en étrillant 4-0 les Guinéens d’Ashanti. Bilan mitigé aussi pour les deux représentants algériens puisque l’USM Alger a réalisé une bonne opération en s’imposant 2-0 au Togo contre l’ASC Kara sur un CSC et un penalty, tandis que la JS Saoura avait chuté 1-0 en Côte d’Ivoire contre le SC Gagnoa la veille.
Alors que les deux clubs tunisiens, le CS Safxien (0-0 en Ethiopie contre Fasil Kenema) et le Club Africain (0-0 à Zanzibar contre Kipanga), ont ramené un match nul et vierge de leur déplacement, les deux clubs de RD Congo se sont imposés : 2-0 à domicile pour Saint-Eloi Lupopo contre Sagrada Esperança et 1-0 à l’extérieur pour le DC Motema Pembe contre St Michel United aux Seychelles.
Les résultats du deuxième tour préliminaire aller de la Coupe de la Confédération :
Dimanche
Elgeco Plus (MAD) 1–3 Marumo Gallants (AFS)
Fasil Kenema SC (ETH) 0–0 CS Sfaxien (TUN)
Royal AM FC (AFS) 0–0 Zesco United (ZAM)
Kwara United (NGA) 3–1 RS Berkane (MAR)
ASCK (TOG) 0–2 USM Alger (ALG)
Kallon FC (SLE) 0–2 Future FC (EGY)
FAR Rabat (MAR) 4–0 Anglogold Ashanti Golden Boys Siguiri (AAGBS)(GUI)
Samedi
St Michel United (SEY) 0–1 DC Motema Pembe (RDC)
Association Sportive de Kigali (RWA) 0–0 Al-Nasr (LBY)
Ferroviario Da Beira (MOZ) 2–1 Diables Noirs (CGO)
Saint-Eloi Lupopo (RDC) 2–0 Sagrada Esperança (AGO)
SC Gagnoa (CIV) 1–0 JS Saoura (ALG)
AS Real (MLI) 3–0 Hearts of Oak (GHA)
Hilal Alsahil (SOU) 0–2 Pyramids FC (EGY)
Kipanga FC (ZAN) 0–0 Club Africain (TUN)
Al-Akhder (LBY) 3–0 Azam FC (TAN)
afrik foot/CC