L'internationale française d'origine congolaise, évoluant au poste de milieu de terrain au Paris Saint Germain, Grâce Geyoro, a été reçue, ce mardi 09 août 2022, par le chef de l'État Félix Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Cette native de la ville de Kolwezi a été encouragée par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui suit de près ses prestations en club et en sélection nationale française.

Au cours de son échange avec le premier sportif congolais, Grâce Geyoro a manifesté sa volonté d'aider son pays d'origine à développer le sport féminin, particulièrement le football.

Profitant de cette occasion, la star des Bleues a remis au chef de l'État Félix Tshisekedi un maillot dédicacé.

Âgée de 25 ans, Grâce Gevoro a pris part à la dernière édition de l'Euro-feminin qui s'est déroulée en Angleterre. Elle a, fortement, contribué au succès des Bleues qui ont atteint, pour leur première fois, l'étape de demie-finale de cette compétition.

Il sied de rappeler que depuis ses débuts en professionnel avec le PSG, Grâce Geyoro a remporté un titre de championnat national en 2021, une Coupe de France en 2018, et elle a disputé à deux reprises la finale de la Ligue des Champions en 2015 et 2017.

En équipe nationale, elle a glané le challenge national avec U19 en 2016.

Serge Mavungu et Gratis Makabi

 


Les primes des agents et cadres du secrétariat général à la Justice ont connu une augmentation. Elles passent de 150.000 FC (75 $) à 265.000 FC (132,5 $) pour le moins gradé et de 450.000 FC (225 $) à 1.500.000 FC (750 $) pour le secrétaire général. 

Cette information a été confirmée à 7SUR7.CD le mercredi 10 août 2022 par le porte-parole de l’Intersyndicale du secrétariat général à la Justice, Edmond Mayundo Kimuni.

« C'est depuis 2008 que les agents et cadres touchent la prime, mais les sommes étaient dérisoires. Un agent touchait 60.000 FC puis 150.000 FC et le secrétaire général touchait 450.000 FC. La prime a été revue à la hausse. Le dernier des agents touche maintenant 265.000 FC et le secrétaire général touche maintenant 1.500.000 FC », a-t-il fait savoir tout en soulignant que la liste des agents qui touchent la prime est passée de 405 à 1464.

Il a expliqué que c'est la raison pour laquelle les agents ont organisé une manifestation de joie le même mercredi pour remercier la ministre de la Justice, Rose Mutombo Kiese, d'avoir concrétisé l'une de ses promesses. Il a aussi exprimé sa gratitude au chef de l'État pour le choix porté sur R. Mutombo.

Pour la ministre de la Justice, la hausse de ces primes est un motif de satisfaction.

« Je suis vraiment dans la joie de vous voir tout heureux devant moi puisque j’ai concrétisé l’une des promesses que je vous avais faites le jour que j’ai vous ai reçus. Je vous avais promis qu’à la tête de ce ministère qu’il y aura des choses qui vont changer. Effectivement aujourd’hui, vous avez une prime qui était prévue depuis plus de 12 ans. Je vous assure que j’ai besoin de votre soutien pour que les différents points qui restent non résolus puissent trouver des solutions », a-t-elle déclaré tout en appelant ces agents et cadres à plus de travail. 

Dans le souci de trouver des solutions adéquates en vue de sauvegarder la paix sociale au sein de l'administration centrale du ministère de la Justice, la délégation syndicale a réitéré quelques points du mémo du 15 avril 2021, notamment :

- La non-participation des syndicalistes à la planification et l'exécution du budget de l'État (plan d'engagement) ; 

- La non-participation des syndicalistes dans le traitement des dossiers de titularisation ;

- L'octroi de la prime de risque aux agents pénitentiaires affectés dans les différents établissements pénitentiaires de notre pays. 

Merveil Molo



Le gouverneur ad interim du Maniema, Afani Idrissa Mangala a posé la première pierre pour la construction d'un marché municipal dans la commune d'Alunguli en ville de Kindu, chef-lieu de ladite province.

Selon Alain Mayola, ingénieur chargé de l'exécution de ce projet, les travaux consistent à la construction d'un pavillon unique d'une surface de 571 m² pour 261 étages avec une capacité d'accueil de 783 personnes.

La même source renchérit que ces travaux, qui vont durer au total 4 mois concernent « la construction de 13 boutiques de 9 m² chacune, la construction d'un dépôt de 36 m², la construction d'un bloc sanitaire de 4 portes dont 2 pour homme et deux pour femme, la construction de deux boutiques administratives pour les gérants du marché et la police, le forage manuel d'un puits d'eau avec un réservoir de 1000 litres, l'assainissement du milieu, la construction de caniveau d'évacuation d'eau et enfin l'éclairage de toutes les installations. »

Le coût global des travaux de construction de ce marché municipal est estimé à plus de 170.000 dollars américains. Lesdits travaux sont entièrement financés par le gouvernement provincial du Maniema.

« [Ndlr : Ce projet est] financé à 100 % par le gouvernement provincial du Maniema pour une durée de 4 mois. Son coût total s'évalue à 170.750,30 dollars », a poursuivi l'ingénieur Mayola.

Pour le gouverneur ad interim Afani Idrissa Mangala, cette construction intervient après avoir doté deux autres communes des marchés modernes. Ce gouvernement provincial démissionnaire a eu à construire le premier marché dans la commune de Mikelenge et un autre dans la commune de Kasuku.

Morisho Tambwe, à Kindu



Le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo séjourne à Ndjamena pour participe aux festivités  d'indépendance du Tchad, ce jeudi 11 août 2022.

Le 5e président Congolais qui est en même temps le président en exercice de la CEEAC et président honoraire de l'Union Africaine est l'invité d'honneur des célébrations marquant la fête nationale du Tchad.

Il sied de noter que le président Mahamat Idriss Deby a fait le déplacement de l'aéroport international Hassan Djamous pour accueillir son homologue Félix Tshisekedi, qui se trouve être son hôte de marque.

La communauté congolaise basée au Tchad a accueilli son président de la République Félix-Antoine Tshisekedi avec beaucoup d'enthousiasme à l'occasion de son arrivée à Ndjamena.

Jephté Kitsita



Martin Fayulu a dénoncé ce jeudi « la détention de Jean-Marc Kabund, celle de Jimmy Kitenge et l’enlèvement de Mama Marie Masemi ». Ces actes, a écrit l’ancien candidat à la présidentielle, « sont des preuves de la dérive dictatoriale du régime Tshisekedi ».

Jimmy Kitenge Manganda, secrétaire national, chargé de la communication du PPRD, le parti de l'ex-président Joseph Kabila, est arrêté depuis le 26 juillet devant le siège de CCTV dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. Selon plusieurs sources, il est détenu « préventivement » pour propos outrageants contre les institutions et les autorités.

Pour sa part, le député national Jean-Marc Kabund a été arrêté le 9 août 2022 après sa deuxième audition par le Procureur général près la Cour de Cassation. Il est placé sous mandat d'arrêt provisoire et est détenu à la prison de Makala. L’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale est poursuivi pour avoir tenu, au cours d’un point de presse, des propos qualifiés d'injurieux, de nature à alarmer la population et à porter atteinte à l’honneur dû aux institutions publiques et à la dignité du Chef de l’Etat. 

De son côté, Marie Masemi, 69 ans, membre du parti politique Engagement citoyen pour le développement (ECIDE) avait été arrêtée à Kinshasa le 5 août et libérée 8 août pour des propos jugés injurieux tenus contre Denise Nyakeru. 

« La liberté d’expression étant garantie par la Constitution, nous exigeons la libération de ces deux détenus politiques », a écrit sur Twitter Martin Fayulu.

actualite.cd/CC



En mission diplomatique en RDC, le secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Antony Blinken a passé un message de remerciement aux artistes congolais. Après ses entrevues avec son homologue congolais Christophe Lutundula et le président de la République, il a pris part à un événement culturel et musical, dans la soirée, à l’espace saveur d’Afrique.

Prenant la parole, il a tenu à remercier les artistes pour leur apport dont la résonance atteint le monde. 

« Je voulais vous remercier pour tout ce que vous apportez à la culture, non seulement ici mais à travers le monde.  Cela a un impact qui nous relie même malgré toutes les difficultés que nous avons en ce moment. C’est la musique qui fait la différence », a déclaré Anthony Blinken. 

Et d’ajouter : 

« Ce qui nous unit, c’est les arts, c’est la musique, c’est le sport. On a beau être à New York, à Kinshasa ou à Paris, on a tous les mêmes liens »

L’ancien basketteur congolais Mutombo Dikembe a également pris part à l’activité dont les artistes Arlene Aniewo, chanteuse ; Paul Ngoie, percussionniste et Tyson Meya, pianiste, ont assuré le spectacle pendant près de trois heures.

Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, est arrivé à Kinshasa ce mardi dans le cadre de son séjour en Afrique entamée dimanche. Une opération de reconquête dans un contexte marqué par l’offensive diplomatique, politique et économique de la Russie et de la Chine sur le continent africain. La première étape de sa tournée sur le continent, c’était en Afrique du Sud. Après, la RDC, il se rend au Rwanda.

Emmanuel Kuzamba

 



Le musicien gospel ivoirien KS Bloom est attendu à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo où il tiendra un concert le dimanche 18 septembre prochain. La venue sur le sol congolais de la nouvelle étoile de la musique chrétienne est l’œuvre de la société Maajabu Gospel.

Nommé ambassadeur de Maajabu Gospel en Côte d’Ivoire, KS Bloom vient à Kinshasa où il devra livrer un concert à l’Atelier de la Gombe. Le coût du billet est de 10.000 CDF pour les places simples et 35$ pour les places VIP.

Il sied de noter que la stars ivoirienne est actuellement le musicien gospel le plus suivi dans la francophonie. Le remix de sa tube « C’est Dieu qui a commencé » avec Chidinma du Nigeria a réussi à cumuler plus de 3 millions de vues en moins d’une semaine.

Gaël Hombo



« Pas de condamnation ferme du Rwanda mais appel timide au dialogue entre belligérants », voilà globalement la position des USA exprimée par Antony Blinken, secrétaire d'Etat américain, lors de son passage à Kinshasa. Ce langage de bois ne surprend pas des politologues avertis habitués aux expressions diplomatiques.

Tout comme le rapport Mapping relégué aux oubliettes, les conclusions des experts de l’ONU sur l’agression du Rwanda sous couvert de M23 contre le territoire de Rutshuru risquent de connaître le même sort.

Pourtant les données sont claires. Les experts de l’Onu affirment dans un rapport circonstancié avoir des « preuves solides » des opérations militaires des troupes rwandaises à l’est de la RDC entre novembre 2021 et juillet 2022. Cette participation active de l’armée rwandaise aux côtés du M23 s’est soldée par l’occupation de Bunagana et de quelques villages environnants.

« Le Rwanda a soutenu le groupe rebelle M23 en République Démocratique du Congo, précisément au Nord-Kivu », affirme ledit rapport.

Cette affirmation réconforte la position du gouvernement congolais qui ne cesse de dénoncer le soutien du Rwanda au M23 pour déstabiliser les provinces orientales de la RDC.

Au lieu d’une condamnation ferme de l’allié de la RDC et en tirer les conséquences adéquates contre le Rwanda, les USA se contentent des formules vagues et renvoient la RDC aux pourparlers de Kenya et aux conclusions de la tripartite d’Angola.

Cette manière dilettante de traiter Kinshasa de la part de Washington, devrait amener le gouvernement congolais de miser exclusivement sur l’option militaire pour en finir avec le Rwanda.

Ceci passe impérativement par la réforme de l’armée nationale y compris la révision de sa chaîne de commandement. Concomitamment, il faudrait reformer la police nationale et les services de sécurités tant militaires, policières que civiles.

Si seulement si la RDC pouvait accéder à ces préalables et se faire doter d’une puissance de feu ad hoc pour faire respecter ses frontières et son intégrité territoriale, le Rwanda n’oserait jamais, alors jamais, agresser le pays de Félix Tshisekedi.

Ali Kalonga



Le député national Éliézer Ntambwe a, dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce mardi 09 août 2022, dénoncé la manière dont les arrestations se poursuivent en République démocratique du Congo.

À l'en croire, ces arrestations n'aident pas le chef de l'État Félix Tshisekedi. Il se pose la question de savoir s'il n'y aurait pas une main noire qui veut salir son image.

« C'est un comportement que je condamne personnellement. Je dois vous le dire que ce qui se passe actuellement n'aide pas le chef de l'État. Bien-sûr qu'à un moment donné nous avons compris que les gens débordaient, mais la manière dont les arrestations se poursuivent, ce n'est pas pour aider le chef de l'État. Je me pose la question s'il n'y a pas une main noire qui cherche à ternir l'image du chef de l'État. Le cas de Jimmy Kitenge du PPRD et d'autres personnes dont il n'y a même pas de procédure qui va jusqu'au bout ! Moi, je pense que ce n'est pas du tout bon cette façon-là de faire les choses », a regretté Eliezer Ntambwe.

Réagissant de manière particulière sur l'arrestation de l'ancien vice-président de l'Assemblée nationale Jean-Marc Kabund, l'élu du district de Lukunga dans la ville de Kinshasa, veut se rassurer que la procédure ira jusqu'au bout pour éviter le scénario du procès 100 jours.

« Aujourd'hui, Kabund est arrêté. Est-ce que vous pouvez me rassurer que la procédure ira jusqu'au bout ? ou bien ça va paraître comme ça s'est passé avec le procès 100 jours », a-t-il ajouté.

Quant à la procédure d'arrestation de Kabund, Eliezer Ntambwe souligne que le bureau de l'Assemblée nationale a le droit de lever les immunités en l'absence de l'assemblée plénière selon le règlement intérieur. Toutefois, E. Ntambwe s'est abstenu d’affirmer que les immunités de Kabund étaient levées.

« Je ne peux pas confirmer que ses immunités n'ont pas été levées, parce que le règlement intérieur de l'Assemblée nationale dit qu'à l'absence de la plénière, soit pendant les vacances, c'est le bureau qui est censé autoriser les poursuites contre un élu ou encore lever ses immunités. Je sais que notre collègue a été invité par notre bureau pour être entendu sur les faits avant de donner une réponse au parquet, mais il avait estimé de ne pas répondre à l'invitation. Est-ce que les immunités ont été levées par le bureau ? Là, je ne sais pas », a souligné Eliezer Ntambwe.

Signalons par ailleurs qu’après son audition de ce mardi, Jean-Marc Kabund a été directement transféré à la prison de Makala. Il a été placé sous mandat d’arrêt provisoire.

Roberto Tshahe



« En ce jour je prends la décision de démissionner de mes fonctions de 1er VP de l’AN. Ainsi s’ouvre une nouvelle page de l’histoire, qui sera écrite avec la sueur de notre front, qui coulera chaque jour qu’on affrontera les brimades, humiliations et tortures ». C’était le 14 janvier 2022, le début d’un voyage dont la case prison est une étape. Il reste à savoir combien de temps il y passera. 

Député et ancien vice-président de l'Assemblée nationale "Jean-Marc Kabund a été placé sous mandat d'arrêt provisoire" à la prison de Makala après un interrogatoire au parquet près la Cour de cassation. Il est poursuivi pour "outrage au chef de l’État, aux autorités, imputations dommageables et diffamation, injures publiques et propagation des faux bruits". 

L’infraction d’imputation dommageable consiste à attribuer à une personne un fait précis de nature à porter atteinte à son honneur, tandis que l'injure qui a un caractère imprécis se réalise par le fait d’offenser une personne par des propos, écrits, chansons, etc.

L’imputation dommageable est puni de 8 jours à un an et une peine d’amende  alors que l’injure est puni de 8 jours à deux mois et d’une peine d’amende.

Quant à l’infraction d’outrages envers les autorités, il s’agit d’une autre forme d’injure publique qui se réalise à l’endroit des autorités publiques citées dans l’article 136 du Code pénal, notamment les membres de l’Assemblée nationale et de la Cour constitutionnelle. Elle est punie des peines allant jusqu’à 12 mois de servitude pénale 

Les faits constitutifs des faux bruits consistent à reprendre des propos, discours, paroles de nature à alarmer la population, à l’exciter contre le pouvoir établi. Ils sont punis de deux mois à trois ans de servitude pénale.

Quant à l’offense au Chef de l’Etat, il est puni de trois mois à deux ans de servitude pénale.  Offenser une personne, c’est la blesser. Il s’agit ici le fait de tenir des propos, paroles blessants à l’endroit du Chef de l’Etat.

 actualite.cd/CC

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