La Belgique restituera le 20 juin à la République démocratique du Congo (RDC), lors d'une cérémonie officielle à Bruxelles, une "relique" de Patrice Lumumba, le premier Premier ministre de l'ancienne colonie belge qui fut assassiné en 1961, ont annoncé mardi les autorités belges.

Le principe de cette restitution, réclamée au roi des Belges Philippe par la famille Lumumba, est acquis depuis 2020. Mais la cérémonie a déjà été plusieurs fois reportée, notamment en raison de la pandémie de coronavirus.

Il s'agit de rendre à son pays natal les restes de Patrice Lumumba (1925-1961), en l'occurrence une dent récupérée par la justice belge dans la famille d'un policier ayant contribué à faire disparaître le corps il y a plus de soixante ans.

Ce policier belge, Gérard Soete, aujourd'hui décédé, avait décidé de ramener avec lui quelques reliques comme "des trophées de chasse", selon le sociologue belge Ludo De Witte, auteur d'un livre sur l'assassinat de Lumumba. Seule une dent attribuée à ce dernier a été récupérée par le parquet fédéral.

Héros de l'indépendance en juin 1960, devenu le premier Premier ministre de l'ancien Congo belge (l'ex-Zaîre, aujourd'hui la RDC), Patrice Lumumba a été renversé quelques mois plus tard lors d'un coup d'Etat.

Il a été exécuté le 17 janvier 1961 avec deux frères d'armes par des séparatistes de la région du Katanga, avec l'appui de mercenaires de l'ancienne puissance coloniale.

Son corps, dissout dans l'acide, n'a jamais été retrouvé, et la restitution de cette "relique" doit permettre d'ériger enfin en son honneur un "mémorial" à Kinshasa.

Le 20 juin, une délégation congolaise est attendue à Bruxelles pour "la restitution de la dépouille de Patrice Emery Lumumba", ont annoncé les services du Premier ministre belge Alexander De Croo.

"Vu la portée emblématique du moment pour la RDC, mais aussi pour la Belgique et au-delà", M. De Croo prononcera un discours au nom de l'Etat belge, précise un communiqué.

Avant la cérémonie officielle, la restitution aura lieu en "petit comité" conformément au voeu de la famille. Il y aura ensuite un "moment de recueillement" réservé à la diaspora congolaise dans la capitale belge.

Cette restitution est "un nouveau moment charnière dans l’histoire des relations diplomatiques entre la Belgique et la RDC, après la visite du roi Philippe en RDC", ajoute le communiqué.

Du 7 au 13 juin, le souverain belge doit effectuer sa première visite dans l'ancienne colonie depuis le début de son règne en 2013.

Le 30 juin 2020, à l'occasion des 60 ans de l'indépendance, le roi Philippe avait présenté "ses plus profonds regrets pour les blessures" infligées lors de la période coloniale, une première historique

AFP avec CC/ACTUALITE.CD



Le footballeur congolais, Joël Kimwaki Mpela est sorti de son silence après l'annonce de la fin de sa carrière, le week-end dernier par plusieurs médias.

Contacté par la rédaction de notre consoeur "Opinion-info-info.cd", lundi 23 mai 2022, l'ancien capitaine de l'équipe nationale de la République Démocratique du Congo a affirmé qu'il est agent libre et souhaite trouver un nouveau club.

"Je suis sans club depuis que j'ai quitté Renaissance, mais je n'ai pas encore mis fin à ma carrière. C'est faux et archifaux, je n'ai jamais pris une telle décision", a-t-il indiqué.

Rappelons que, le défenseur central âgé de 35 ans a débuté sa carrière dans l'élite du football congolais en 2006 au Daring Club Motema Pembe (DCMP), où il a remporté la Linafoot en 2008 et la Coupe du Congo en 2009, avant partir au TP Mazembe à la même année.

Chez les Corbeaux de Lubumbashi, le natif de Kinshasa a disputé la finale de la Coupe du Monde des clubs face l'Inter Milan en 2010.

Il a remporté à deux reprises la Ligue des Champions et la supercoupe de la CAF en 2010 et 2015.

Finaliste de la Coupe de la CAF en 2013, avant de remporter la même compétition en 2017.

Il a remporté 5 championnats (2011,2012,2013,2014 et 2016) au TP Mazembe, avant d'évoluer au sein du le FC Renaissance du Congo de 2019 à 2021.

En sélection nationale, Kimwaki a remporté à deux reprises le Championnat d'Afrique des Nations (CHAN) en 2009 puis en 2016.

Il a gagné la médaille de bronze avec les Léopards A à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) en 2015.

Gratis Makabi



Le footballeur anglo-congolais, Edmond-Paris Maghoma est promu en équipe senior de Brentford FC, club engagé en Premier League anglaise.

Le jeune frère de l'international congolais, Jacques Maghoma rejoint le buteur des Léopards, Yoane Wissa dans la cour des grands et va probablement disputé le championnat d'élite, la FACup ainsi que la Coupe de la ligue.

Lors du dernier mercato hivernal, le joueur âgé de 21 ans avait prolongé son contrat le liant à Brentford jusqu'en 2025 avec une année supplémentaire.

Le cadet de Maghoma family a rejoint The Bees en janvier 2020 en provenance de Tottenham Hotspur. Ses 18 premiers mois dans l'ouest de Londres ont été interrompus par des nombreuses blessures.

Notons que, Paris Maghoma est toujours éligible pour défendre les couleurs de la République Démocratique du Congo, d'autant plus qu'il n'est pas encore convoqué en équipe d'Angleterre.

Gratis Makabi



L'artiste musicien, Ferré Gola figure sur la liste des huit talents africains retenus pour la deuxième édition de la campagne dénommée "Made by Africa ; Loved by the World".

Cette campagne initiée par l'entreprise META met en lumière les talents africains qui se démarquent des autres.

"La Journée de l'Afrique est l'occasion de mettre en valeur la diversité du patrimoine africain et de mettre en lumière les jeunes Africains qui présentent la culture créative et innovante de l'Afrique", a fait savoir l'entreprise META.

Sur cette liste l'on retrouve aussi les créateurs, les innovateurs et les entrepreneurs africains dont les voix et les talents sont appréciés par des millions de personnes à travers le monde.

Rappelons que, le nom de l’entreprise Facebook est devenu META mais le nom de l’application reste Facebook.

Gratis Makabi



Le Directeur de cabinet au ministère des Hydrocarbures, Nkuba et les responsables des sociétés commerciales de vente de carburant installées à Kinshasa, sont convenus dimanche, à l’issue d’une réunion d’évaluation du stock, d’approvisionnement et de fourniture des produits pétroliers de fermer, désormais, leurs stations-services à partir de 22 heures, indique un communiqué de presse du ministère des Hydrocarbures reçu lundi à l’ACP.

Selon la source, M. Nkuba qui a présidé cette séance de travail, en l’absence du ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, en mission, a également examiné et rendu compte avec ses hôtes, du niveau de stock des produits pétrolier ainsi que de l’approvisionnement en carburant dans la partie Est de la République démocratique du Congo (RDC).

« Il n’y a pas question de pénurie des produits pétrolières à Kinshasa, mais plutôt il existe des cas isolés de rareté. Mais je rassure que la situation est sous contrôle ». a ajouté le directeur de cabinet au ministère des Hydrocarbures tout en rassurant que le gouvernement s’active à trouver dans l’immédiat des solutions au problème de ravitaillement.

Il a, à l’occasion, transmis aux opérateurs pétroliers, les directives du ministre pour éviter la rupture de stocks en cette période. Il les a rassurés de l’arrivée, dans les prochains jours, des bateaux qui ramènent des produits pour assurer la continuité du ravitaillement et éviter la pénurie.

Pour ce qui est des sociétés aériennes internationales, ces dernières vont désormais se procurer le jet selon la vérité des prix comme c’est le cas ailleurs car, a poursuivi M. Nkuba, le gouvernement ne peut plus subventionner des entreprises étrangères, et partant des vols internationaux.

En ce qui concerne la certification des pertes et manque à gagner, le directeur de cabinet Nkuba a rassuré les sociétés commerciales que leurs préoccupations seront transmises à sa hiérarchie afin de trouver une résolution rapide, ce, dans l’intérêt de toutes les parties et surtout de la population.

Pour rappel, ladite réunion rentre dans le cadre des réunions hebdomadaires que le ministère des Hydrocarbures tient avec les sociétés pétrolières pour évaluer l’évolution de stocks de produits pétroliers ainsi que l’approvisionnement de l’ensemble du pays.

Stéphie MUKINZI M & ACP/CC



Après 4 ans et 2 mois aux commandes de l'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) en République Démocratique du Congo, Kazunao Shibata a officiellement cédé son fauteuil à Hironobu Murakami. 

Une soirée d'accueil et d'au revoir des représentants sortant et entrant (empêché) a eu lieu ce lundi 23 mai 2022 dans la résidence de l'ambassadeur du Japon en RDC, située à Kinshasa. Des officiels congolais et des membres du corps diplomatique étaient présents. 

Outre les axes prioritaires de la JICA en RDC, H. Murakami s'est engagé à développer de nouveaux horizons de coopération entre Tokyo et Kinshasa sur l'innovation digitale. 

« Les efforts de la JICA en RDC se concentrent sur quatre domaine clés : La gouvernance y compris la réforme de la police, le développement économique, la santé, la conservation des forêts et l’action contre le changement climatique. J’essaye de créer des synergies dans ces efforts, et aussi de renforcer la coopération avec des autres partenaires. Outre la question sur le rétablissement de la sécurité, je voudrais aborder les nouveaux horizons comme l'innovation digitale », a-t-il fait savoir à 7SUR7.CD. 

Le nouveau représentant résident de la JICA a affirmé son enthousiasme de travailler désormais au pays de Patrice Lumumba. 

« J’ai travaillé au Maroc, au Cameroun et à Madagascar, mais c’est ma première visite à Kinshasa et j’ai l’impression que la ville est beaucoup plus grande que je ne l’imaginais et qu’elle a beaucoup de potentiels. La RDC a une population importante et un territoire énorme. J’espère apprendre à connaître ce pays rapidement et faire du bon travail à l’avenir », a-t-il indiqué. 

Arrivé à Kinshasa en 2018 dans un contexte politique pendant lequel le pays s'apprêtait à connaître sa première alternance au sommet de l'État, son prédécesseur dit terminer son mandat sur une note satisfaisante ponctuée par la mise en œuvre de divers projets dans les domaines d'intervention de la JICA en RDC. 

Tout en remerciant les autorités congolaises et les différents partenaires pour la franche collaboration, K. Shibata a mis un accent particulier sur la bonne gouvernance pour impulser l'essor de la RDC. 

« Je continuerai à être l'ambassadeur du Congo au Japon pour le renforcement des relations entre les deux pays. J'aime le Congo et son peuple », a-t-il déclaré. 

Au nom du gouvernement congolais, le ministre des Infrastructures et Travaux Publics (ITP), Alexis Gisaro, a souhaité bon vent à K. Shibata. 

« Soyez convaincu que vous partiez avec le sentiment d'un travail bien accompli », a-t-il lancé. 

Ancien directeur général adjoint du département économique au siège de la JICA à Tokyo, H. Murakami travaille au sein de cette organisation depuis plus de 25 ans. Avant la RDC, il a eu à assumer des postes de responsabilité aux bureaux de la JICA dans quelques pays africains tels que le Maroc, le Cameroun et le Madagascar. Il parle couramment la langue française. 

Merveil Molo



La République démocratique du Congo sera dotée de documents parcellaires numérisés à partir du mois de décembre 2022, a promis lundi 23 mai le ministre des Affaires foncières Molendo Sakombi. Selon lui, ce projet s’inscrit dans le cadre de la réforme de la loi règlementant le secteur foncier en RDC. 

« Je peux dire que nous aurons le premier titre numérisé avant décembre 2022. Nous allons commencer par Kinshasa, comme ville pilote. Et nous allons voire c’est qui marche et c’est qui ne marche pas dans ce vaste projet et ensuite nous irons rapidement en provinces », a assuré le ministre lors de son intervention à Radio Okapi. 

Molendo Sakombi indique qu’un travail d’enquête avait été mené durant deux ans, auprès de la population afin de dégager le document final de politique nationale foncière. 

« Dans le cadre de la réforme de la loi, nous voulions vraiment que les consultations puissent être les plus larges possibles. Donc pendant deux ans, j’ai demandé à la commission nationale de la réforme foncière (CONAREF) d’interroger toutes les couches sociales impliquées directement ou indirectement dans la gestion de la terre », a poursuivi le ministre des Affaires foncières. 

Selon lui, la CONAREF devrait donner sa contribution pour le document final de politique nationale foncière « qui est véritablement la boussole pour nous amener vers les normes foncières. » 

Molendo Sakombi a rappelé que ce document qui ouvre donc la voie à la réforme de la loi de 1973 a été validé le 14 avril lors du conseil des ministres. 

Et d’ajouter : 

« Maintenant, il était question d’intégrer tous les éléments de la numérisation dans le cadre de la future loi pour que nous ayons un cadre légal parce que, nous ne pourrions pas par exemple avoir un certificat numérique légal si les constituants ne l’avaient pas prévu.  

radiookapi.net/CC



Le VC La Loi (RDC) s'est incliné (3 sets à 0 ) devant l'équipe locale de Kelibia Volley-ball, pour la 2ème journée de la phase des groupes de la 29éme édition du championnat d'Afrique des clubs champions. 

Les championnes du Congo n'ont pas été à la hauteur de leurs adversaires qui jouaient à domicile et ont perdu tous les sets, soit 19-25, 20-25, 23-25. 

L'équipe entraîné par le coach Crispin Kalela rate sa deuxième sortie dans ce tournoi qui se tient actuellement en Tunisie. C'est un 2ème revers qui les élimine quasiment de la course pour le 2ème tour. 

Fiston Mokili



Dans le cadre des activités du Salon International des Arts Visuels de Kinshasa (Siavkin), une conférence sur la transversalité dans l’art a eu lieu ce samedi 21 mai au musée national de la RDC. Il s’en est suivi de l’échange avec le public composé d’artistes en grande partie puis une exposition peinture et sculpture, pour un peu démontrer ce qui s’est dit.

Comprise comme la maîtrise de plusieurs domaines, la transversalité dans l’art représente la maîtrise de plusieurs disciplines artistiques. Les quatre intervenantes l’ont bien représentée en maîtrisant différentes disciplines. Les artistes Judith Osiong, Agnès Taien Peillet, Nyota Mihalina et Judith Kaluaji sont intervenues dans la conférence.

Elles sont revenues sur leurs parcours, leurs expériences, leur vie quotidienne de femme artiste mais aussi une vue personnelle sur le concept de transversalité.

« La transversalité pour moi, je la traduis parce que je suis une épouse, une mère, et une peintre. J’ai un parcours atypique. Je suis femme de diplomate et on déménage tous les trois ans, on va d’un pays à l’autre », a indiqué Agnès Taien Peillet, peintre franco-américaine.

Au sujet de la parité et de la discrimination faite aux femmes dans certains secteurs, elle affirme ne pas être victime dans le secteur artistique.

« Je pense que la parité dans l’art est vraiment complète. Ça fait onze ans que je peins, je n’ai jamais vécu des cas où j’étais mis à l’écart parce que je suis une femme, je l’ai jamais ressenti. Les artistes ont un esprit beaucoup plus ouvert que dans certains autres domaines. Je ne me suis jamais sentie marginalisée », a-t-elle fait savoir.

Elle peint depuis plus de 10 ans, alors habitant au nord de l’Afrique. Inspirée par les événements d’époque dans cette partie du continent, elle les a représentés un tableau de peinture. Elle le surnomme almost rising pour évoquer la révolution du jasmin. Dans un autre tableau, elle a représenté une attaque qu’elle a vécue dans un centre commercial au Kenya, attaque attribuée au groupe al-Chabab.

Pour sa part, Judith Kaluaji a présenté 3 tableaux. Elle a tenté de rendre hommage à toutes les femmes qui luttent pour que la femme africaine porte sa chevelure naturelle avec fierté, en présentant, dans une toile, une femme avec une chevelure naturelle et abondante. Ce qu’elle considère comme l’identité africaine.

 

Dans l’autre tableau, Judith a collé un foulard en pagne sur la tête de son dessin, une femme à couleur noire et foncé.

« J’ai peint une femme à la couleur très foncée. C’est une interpellation à la femme africaine qui est de plus en plus complexée par la couleur de sa peau. J’ai utilisé comme technique le collage et l’acrylique comme peinture », explique-t-elle.

Cette activité est la deuxième du Salon International des Arts Visuels de Kinshasa, après avoir réfléchi en février dernier sur l’expression féminine dans l’art. La prochaine rencontre est projetée pour le mois d’août.

Le Siavkin se conçoit comme une vitrine de visibilité pour les artistes et un cadre d'expression culturelle pour les artistes évoluant dans le secteur des arts visuels. Il a pour objectif, entre autres, de sensibiliser la jeunesse face au défi qu'elle doit relever à travers les arts visuels, et de créer un espace de rencontre et de convivialité afin d'amener les artistes à se rencontrer, de favoriser la mixité et d'être source d'inspiration de la jeunesse congolaise.

Emmanuel Kuzamba

 


Les violons ne s'accordent pas toujours entre l'Assemblée nationale et le Sénat au sujet de la convocation du congrès devant aboutir à la désignation du juge constitutionnel pour le compte de la composante parlement en remplacement du juge Polycarpe Mongulu, décédé au mois d'avril dernier.

Le président de la chambre basse du parlement, Christophe Mboso, invite son homologue du Sénat, Bahati Lukwebo, à favoriser la tenue du congrès. À l'en croire, la résolution prise par le Sénat, désignant le sénateur Louis Mbonga comme candidat au poste de juge constitutionnel n'est pas conforme aux textes et aux lois de la République.

« Je tiens de prime abord à attirer votre attention sur le fait que la résolution que vous me transmettez a été prise en violation flagrante non seulement des dispositions de l'article 158, alinéa 1er de la constitution de la République, mais aussi et surtout de l'article 42 du règlement intérieur du congrès, seule instance parlementaire appelée à trancher sur cette question. C'est d'ailleurs dans cette optique qu’à la suite de l'instruction du Président de la République, Chef de l'Etat, parvenue à nos deux Chambres, le 13 mai courant, nos deux bureaux se sont réunis le 19 mai 2022 et convenus de commun accord de la tenue du Congrès en date du 23 mai 2022. Cependant, force est de constater que vous retenez par devers la décision ainsi que le communiqué conjoint, tous deux relatifs à la convocation dudit Congrès, sans aucune explication compréhensible ni une quelconque raison convaincante », déplore Christophe Mboso dans une correspondance adressée à son homologue du Sénat dont une copie est parvenue à la presse.

Et de poursuivre :

« Je tiens à vous exprimer, au nom des honorables députés et du mien propre, toute notre désapprobation vis-à-vis de ce genre de pratique non républicaine qui ne permette nullement la parfaite collaboration interinstitutionnelle entre nos deux Chambres et ne reflète guère la sincérité de nos rapports. Dès lors, puis-je vous prier, dans l'intérêt supérieur de la nation, de favoriser la tenue du congrès afin qu'il puisse se prononcer sur le dossier sous-examen ».

Initialement prévu pour ce lundi 23 mai, le congrès devant aboutir à la désignation d'un juge constitutionnel pour la composante du parlement a été reporté. Du côté du Sénat, l'on accuse la chambre sœur d'être à la base du blocage en cherchant à violer l'équilibre institutionnel en République Démocratique du Congo.

Pour la chambre haute du parlement, seul le candidat du Sénat qui doit remplacer le juge Polycarpe Mongulu d'autant plus que Polycarpe Mongulu était promu à la Cour constitutionnelle tout en étant sénateur en fonction.

Après le décès du juge Polycarpe Mongulu de la composante parlement, et le départ de deux autres juges à l'issue du tirage au sort à savoir Dieudonné Kaluba Dibwa de la composante Présidence de la République et Funga Mwata Molima de la composante Conseil supérieur de la magistrature, le Chef de l'État Félix Tshisekedi avait saisi les deux chambres du parlement afin de convoquer le congrès pour désigner un juge constitutionnel pour son compte.

À l'heure actuelle, la Cour Constitutionnelle compte 6 juges à savoir le juge Wasenda N'songo Corneille, le juge Mavungu Jean-Pierre, Nkulu Kilomba, le juge Bokona Wiipa Bondjali, la juge Kalume Alphonsine et le juge Kamuleta Badibanga Dieudonné.

Clément MUAMBA

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