Franck Dumas pourrait quitter les rangs du TP Mazembe à l’issue de la saison. Les performances de l’équipe sous son règne ne sont pas à la hauteur des attentes de ses dirigeants. L’élimination subie en demi-finale de la Coupe de la CAF n’a été qu’une goutte d’eau pour faire déborder un vase déjà bien plein.
Des doutes épais entourent l’avenir de Franck Dumas au TP Mazembe. Le technicien français passé par le CR Belouizdad est arrivé à Lubumbashi en juillet 2021 dernier, pour prendre les commandes du staff technique des Corbeaux. Près d’un an, et après une campagne africaine minimale, le bilan de Dumas ne fait pas l’unanimité au sein du club. Notre rédaction le tient des sources fiables. La confiance de Moise Katumbi en son coach s’est s’estompée au fil de jours.
La récente élimination des Noirs et Blancs en Coupe de la CAF n’est que l’une des causes, pas la principale. En effet, les dirigeants de Mazembe notent que le jeu de l’équipe n’a pas évolué sous Franck Dumas. Certains le trouvent pire que Pamphile Mihayo, aussi bien par les résultats que la manière de les acquérir, rapportent nos sources. L’élimination matinale du club en Ligue des Champions, la première manche en Linafoot, et l’image laissée en phase des groupes de la Coupe de la CAF sont épinglées pour juger la méthode Dumas. Dans les états major de Kamalondo, la joie et la satisfaction sont encore loin d’occuper les esprits.
Le Français a beau faire monter en puissance quelques jeunes formés au club, ce qui est d’ailleurs l’une des grandes missions lui assignée par Moise Katumbi. Mais cela n’aurait pas suffi pour s’assurer un avenir en rose chez les Corbeaux. Au regard de son prestige et son histoire, le TP attend toujours plus de ses entraîneurs. Selon nos informations, Franck Dumas devrait être remercié à l’issue de la saison, et le club étudie actuellement le profil des techniciens pouvant le remplacer. Bien qu’encore dans la superficialité, le nom de Florent Ibenge a été évoqué dans les salons VIP de Kamalondo pour une possible succession à l’ancien coach du Stade Malherbe de Caen. Affaire à suivre !
Isaac B’ampendee
Le 20 mai dernier, le monde de la musique gospel se souvient de Charles Mombaya Masini, artiste chanteur, compositeur et producteur chrétien, décédé en 2007 à la clinique Ngaliema à Kinshasa. Il y a exactement 15 ans ce jour. S'étant révélé comme l'une des icônes de l'évangile et de l'adoration chantés en RDC, il est considéré comme le père de la musique chrétienne congolaise.
En 33 ans de carrière musicale, Charles Mombaya a réalisé 20 albums dont la qualité et le message véhiculés lui ont valu une réputation dans le monde où il effectua de nombreuses tournées à travers les continents. Du Japon aux États-Unis en passant par les Pays-Bas et l'Angola, Charles Mombaya a contribué à la vulgarisation des bandes cassettes audio, les bandes vidéo clips avant de passer aux CD et autres DVD clips de la musique chrétienne en RDC.
Il avait fait ses études primaires dans le territoire de Bumba, en Équateur avant de poursuivre aux secondaires à l’Institut national des arts et spectacles (INAS) à Kinshasa. Entre 1982 et 1986, il est admis à l’Institut national des Arts de Kinshasa (INA) où il obtient son diplôme de musique. Il fait également des études de musique en France où il décroche un diplôme de maîtrise en musicologie à la Sorbonne. Il a aussi fait des études supérieures en littérature comparée à Paris IV, en 1996.
Charles Mombaya commence sa carrière musicale en 1974, après avoir obtenu son baptême à l’église baptiste. En 1975, il crée la chorale “les Ambassadeurs du Christ” avec laquelle il va remporter plusieurs prix, dont celui du meilleur chœur mixte en 1981, à l’occasion du premier festival national des chorales chrétiennes, organisé par les catholiques, les protestants, et les kimbanguistes. En 1980, il crée un autre groupe musical dénommé “Les Messagers”. En 1979, il sera nominé pour l’hymne de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA).
Il est le fondateur de l’Association des Musiciens Chrétiens Congolais (AMCC) qui a vu bon nombre d’acteurs actuels de la musique chrétienne congolaise démarrer leur carrière. Il a été président de cette structure jusqu'à sa mort. Il a formé plusieurs musiciens parmi lesquels beaucoup de chanteurs de l’espace musical chrétien congolais actuel comme l’Or Mbongo, Dorcas Kaja, Sandra Mbuyi, Vicky Vuadi ou encore Aimé Nkanu. En juin 2002, il a été décoré d’un diplôme de mérite des arts, sciences et lettres par la Chancellerie des Ordres Nationaux.
Emmanuel Kuzamba
A Kinshasa, on ne tergiverse plus. Les hésitations de communication constatées depuis trois jours laissent place à une rhétorique qui pointe directement le Rwanda comme principal soutien du M23 dans les violences enregistrées dans les territoires de Rutshuru et de Nyiragongo (Nord-Kivu). Cependant pour Félix Tshisekedi, la stratégie n’a pas changé: la doublette politique et diplomatique ainsi que la force militaire. Il a affermi l’axe Kinshasa-Bujumbura. Il a renforcé la coopération Kinshasa-Kampala et développé une relation de confession avec Uhuru Kenyatta (Kenya). Aujourd’hui, il n’est plus un secret sur le bug qu’enregistre la ligne Kinshasa-Kigali. La politique de « tape sur l’épaule » ou de chaudes accolades assorties de « mon frère » semble montrer ses limites.
Christophe Lutundula Apala Pen'Apala n’a pas mâché ses mots à l’Union africaine mercredi. « Le Rwanda avance. Il y a 10 minutes, je le dis sans hésitation, le Rwanda a attaqué le camp de Rumangabo en RDC. Comment aujourd'hui, la journée nous célébrons la naissance de notre Alma mater où nous devons réfléchir sur notre avenir, on peut faire comme si de rien n'était. Je dis bien, le M23 soutenu par le Rwanda, a attaqué les troupes internationales de la MONUSCO. Nous ne pouvons pas rester indifférents. Ne nous pouvons pas ne rien dire », a dit le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères.
Aujourd’hui, Félix Tshisekedi veut prendre à témoin le monde: « Le Président de la République, depuis son arrivée aux responsabilités, il l'a démontré. Nous faisons tout pour que la paix revienne. Ceux qui seront réfractaires à la paix, ils seront bien obligés de subir la force. Parce qu'il y a un seuil de tolérance », a déclaré mercredi Patrick Muyaya, le ministre de la communication et des médias.
Kinshasa veut s’appuyer sur une alliance sous régionale: « C'est un acte de rébellion visiblement. Non seulement vis-à-vis de la RDC, mais aussi de tous ces chefs d'État de la sous-région qui se sont engagés dans le processus de paix. Et donc, si ce mouvement et tout ce qu'il y a comme force affiliée derrière, continuent leur aventure, ils subiront la force. Parce que la force, c'est aussi l'alternative qui a été proposée. Je puis vous informer qu'il est prévu une réunion de tous les chefs d'état-major général pour étudier les mécanismes de mise en place de l'état-major conformément à la volonté exprimée par les différents chefs d'État. Nous, nous tenons au retour de la paix », a ajouté Patrick Muyaya.
Membre du bureau de l’Union africaine, Félix Tshisekedi veut activer tous les mécanismes possibles: « Le commandant suprême poursuivra lui-même des réunions tant au plan diplomatique que militaire pour prendre toutes les mesures qui s'imposent pour permettre le retour de la paix. Vous savez que tous les groupes armés, à la suite de l'adhésion de la RDC à la Communauté des États de l'Afrique de l'Est, tous les groupes armés se sont soumis au processus politique qui avait été décidé par les chefs d'État, à l'exception du M23, dont on parle encore maintenant », a ajouté le porte-parole du gouvernement.
actualite.cd/CC
Le ministre des Hydrocarbures, Me Didier Budimbu était sur le plateau de France 24.
Répondant à une question au cours d'une interview avec nos confrères de ce média français, au sujet de l'appel d'offre de seize blocs pétroliers avec à la clé pas moins de 650.000.000.000 de dollars au prix actuel du baril, le ministre Congolais en charge des Hydrocarbures, Didier Budimbu, a indiqué que " selon la vision du chef de l'État, le Gouvernement de la République a décrété l'État d'urgence afin de résoudre ce problème d'insécurité".
Et de rassurer: "Au niveau du Lac Kivu, il y a pas de violence.
Cette exploitation se fera en face du Rwanda qui est déjà entrain de le faire et la RDC commence bientôt avec les 66.000.000.000 manomètres cubes que nous avons en termes de gaz méthane.C'est le moment pour nous de l'exploiter.
Sans tergiversé, le7 ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, a souligné que " le trésor public bénéficiera de ce montant que représentent ces seize blocs pétroliers".
Et souligner:" Notre objectif est de rehausser le niveau de l'économie nationale, de la vie de la population, en lieu et place des individus".
Pour étayer sa thèse, le ministre des Hydrocarbures a évoqué la signature, en décembre dernier, de l'avenant 9 avec la société Perenco par rapport à la valorisation du gaz qui était brûlé à Muanda, le trésor public n'a bénéficié que de 25.000.000 de dollars américains et le chef de l'État avait décidé que 10.000.000 de dollars devraient servir à la population locale, chose qui entrain d'être faite.
Serge Mavungu
La ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC) va abriter la 2ème Édition du Festival africain d'arts martiaux (Fadam).
Placé sous le haut patronage du président de la République, l'initiateur de ce festival, Dominic Saatenang moine Shaolin, séjourne déjà à Kinshasa.
Cette information a été confirmée par la conseillère du président de la République chargée du suivi de ce dossier Josée Emina au sortir de la réunion tripartite qu'elle a eu avec l'équipe Fadam et celle de la confédération congolaise des arts martiaux conduite par son président Éric Kindambo.
" L'accueil chaleureux qui m'as été réservé dans la capitale où a vécu le combat du siècle entre Ali et Foreman ainsi que la disponibilité des autorités à collaborer dans ce projet nous motivent d'avantage", a déclaré Dominic Saatenang.
Il croît en la bonne ténue de la deuxième édition du Fadam après celle de Yaoundé en 2018. Le Fadam c'est une organisation pluridisciplinaire qui met en vitrine les atouts économiques et culturels d'un pays, il est soutenue par d'importantes personnalités pratiquants des arts martiaux comme Jacky Chan et Donie yeun ( Dans le rôle de Hipman).
Bob Toko/ CP
Véritable laboratoire de la communication, une mine d'or pour ses contemporains, mais aussi un brillant enseignant des Sciences de l'Information et de la Communication (SIC), ou encore le frondeur de l'hypertextualité et la définition augmentée de la communication.
Tous ces éloges ont été faits à l'endroit de Jean-Chrétien Ekambo Duasenge, professeur émérite à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC).
C'était à l'occasion du baptême, jeudi 19 mai 2022, d'un nouvel ouvrage lui dédié, dont l'intitulé est : « Pensée africaine des SIC : Paradigmes, disciplines et perspectives » par le recteur de cet Alma mater, Jean Kambayi Bwatshia.
Rédigée sous la direction des professeurs Philippe Ntonda et David Pata, cette œuvre scientifique de 447 pages s'illustre comme des mélanges offerts à J-C Ekambo, considéré comme l'une des figures emblématiques des SIC en RDC et à l'étranger.
Faisant son économie devant l'assistance, le professeur D. Pata a indiqué que ce livre couvre des anecdotes sur le parcours de plus de 30 ans à l'enseignement et la recherche du dédicataire. Puis, il est consacré aux débats scientifiques.
« Penseur critique, les travaux menés depuis 1985 marquent ses empreintes dans les champs des sciences humaines et sociales. D'ailleurs en Afrique subsaharienne francophone, Jean-Chrétien Ekambo est considéré comme l'un des généalogistes des SIC (...). Les jeunes chercheurs des SIC actuels et de générations futures ayant l'esprit léger iront se ressourcer pour parachever la grande œuvre qu'il a dirigée », a-t-il déclaré.
Cet ouvrage exploite plusieurs axes portant notamment sur la construction de l'histoire des SIC en RDC, l'anthropologie de la communication, la philosophie de la communication, la psychologie sociale de la communication, la sémiologie de la communication, l'approche sociologique de la communication et des médias ainsi que le bilan et perspectives des SIC depuis 1986 à 2019.
Dans son mot, J-C Ekambo a exprimé sa gratitude à ceux qui ont contribué à son essor. Il a remercié de manière particulière son mentor, le professeur émérite Malembe Tamandiak, pour l'avoir mis le pied à l'étrier.
« Je suis extrêmement heureux Malembe Tamandiak, mon père, d'être ici. J'y resterai encore tout le temps que mes jambes me permettraient de me tenir debout dans la position de l'enseignant pour que je puisse, si possible, en fabriquer encore de très nombreux », a-t-il affirmé.
Quid du parcours de J-C Ekambo?
Admis à l’éméritat en 2019, le professeur J-C Ekambo s’incriva en 1970 à l'ISTI (IFASIC actuellement). 7 ans plus tard, il sera retenu assistant après avoir défendu son mémoire. Quelques années après, il a été proclamé docteur en Radiounication sociale de l’Université catholique de Louvain. Le titre de sa thèse était : « Radio Trottoir, une alternative de communication en société africaine contemporaine ».
Avec ce diplôme, il devient professeur des SIC en 1986 à l’IFASIC et dans d’autres universités plus tard. J-C Ekambo fut aussi recteur de l'IFASIC (2004 à 2008). Il compte à son actif plusieurs livres. Il dirige actuellement le laboratoire de recherche dénommé « centre d’études en communication » de l'IFASIC.
Merveil Molo
Dans une interview accordée à la preese le lundi 23 mai 2022, le boxeur congolais, Martin Bakole, est revenu sur sa victoire face à Tony Yoka à l’Accor Arena en France.
Selon Martin Bakole, ce combat a ramené la confiance du gouvernement vis-à-vis de la boxe, "longtemps négligée" en République démocratique du Congo.
L'homme qui occupe actuellement la 13ème place mondiale chez les supers-lourds espère bénéficier du soutien total du gouvernement Sama Lukonde avant son prochain combat.
« Si vous constatez bien, avant il y avait de doutes. Mais après mon combat avec Tony Yoka, j'ai ramené la confiance et la fierté du gouvernement vis-à-vis de la boxe en République démocratique du Congo. Je constate maintenant que tout le monde est intéressé à me soutenir et à soutenir ce sport. J'espère que pour le prochain combat, j'aurais maintenant le soutien total du gouvernement », a déclaré Martin Bakole.
Il a profité de cette occasion pour faire savoir qu'il ne comptait pas perdre contre Tony Yoka parce qu'il portait la charge de toute une nation sur ses épaules.
« J'ai été calme moralement avant d'affronter Tony parce que je savais que j'allais coûte que coûte gagner ce combat, car j'ai porté la charge de tout un pays sur mes épaules. Après l'étape de Tony Yoka, nous attendons maintenant le classement qui sera publié bientôt et ça sera surtout disponible sur les réseaux sociaux », a-t-il ajouté.
Signalons qu'après cette victoire, Martin Bakole a été reçu par le chef de l'État Félix Tshisekedi après une caravane motorisée lors de retour à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.
Roberto Tshahe
Le jeu de ping-pong entre le président du Sénat et de l’Assemblée nationale à propos du remplacement du juge constitutionnel décédé dernièrement, se poursuit.
Cette fois-ci, c'est au tour du président du Sénat de remettre les pendules à l'heure en reprochant à son homologue de l’Assemblée nationale de vouloir réduire le quota des juges réservé au parlement à la seule chambre qu'il préside.
Modeste Bahati Lukwebo l'a dit dans sa correspondance de ce mardi 24 mai 2022, quelques heures seulement après réception de celle de son homologue de l’Assemblée nationale.
"La constitution et la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle parlent du quota des juges réservé au parlement (c'est-à-dire l’Assemblée nationale et le Sénat), pourquoi vouloir réduire ce quota à la seule chambre que vous presidez ? Parlera-t-on des juges désignés par le parlement ou bien par l’Assemblée nationale seulement ?", s'interroge le président du Sénat.
Bahati Lukwebo qui déplore le style discourtois de la correspondance de son homologue de l’Assemblée nationale lui parvenue ce matin, estime par ailleurs que l'interprétation faite des articles 158 de la constitution et 42 du règlement intérieur du congrès est approximative et partisane.
"Les articles 158 de la constitution et 42 du règlement intérieur du congrès n'ont rien à voir avec ce dossier. Le Sénat fonde sa démarche sur le remplacement d'un juge de la Cour constitutionnelle décédé en plein mandat conformément aux articles 7 et 8 de la loi organique n°13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle", a-t-il precisé.
Et de poursuivre : "Au nom du bicaméralisme parlementaire constitutionnellement reconnu au Parlement congolais, le sens éthique, la complémentarité et l'équité interinstitutionelle commandent le respect strict des droits et obligations reconnus à chaque chambre. Dès lors que l’Assemblée nationale dispose déjà de deux juges sur trois à la Cour constitutionnelle, il va de soi que l'unique poste restant soit proposé par le Sénat au congrès. C'est ce qui justifie la résolution du Sénat qui présente un candidat au congrès".
Rappelons que pour le président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso, seul le congrès reste l'instance parlementaire habilitée à trancher sur la question du choix du juge constitutionnel.
Moïse Dianyishayi
La Sino-congolaise des mines (SICOMINES S.A) a lancé, durant ce mois de mai, la construction de 18 forages d'adduction d'eau potable dans plusieurs villages du secteur de Luilu situé au Lualaba.
Au total, 5 vont être construits à Mutaka, 5 à Mapendo, 5 à Yenge et 3 autres à Biwaya, toutes entités de cette province de l'Est de la RD Congo.
Ces forages seront chacun équipés d'une pompe solaire, deux citernes de 5m³ de capacité, des panneaux solaires pour alimenter la pompe mais aussi d'une borne fontaine. L'objectif est de servir 4 entités regorgeant 15 villages avec une population estimée à environ 8.000 habitants.
Selon le directeur des ressources humaines de la SICOMINES, Kadiongo N'sapu, ce projet s'inscrit dans le cadre du cahier de charges signé en août dernier entre cette entreprise et les communautés environnantes conformément au Code minier et au Règlement minier.
À l'en croire, la mise en exécution de ce projet marque la continuité des actions sociales de la SICOMINES depuis sa création, mais également un nouveau chapitre de ses engagements vis-à-vis des communautés locales avec l'exécution des projets du cahier de charges.
"Grâce à la construction de ces forages d'eau, plus de 8 mille ménages auront désormais accès à l'eau potable. Un acte posé par la SICOMINES qui reflète totalement la devise du "Peuple d'abord"', a-t-il déclaré dans son discours à l'occasion du lancement desdits travaux.
Et de renchérir : "En posant de tels actes, mon entreprise est particulièrement fière de la coopération Sino-congolaise. Je considère que la mise en exécution de ce cahier de charges, notamment la construction d'une école et d'un centre de santé dans le quartier Kapata ainsi que le projet d'adduction d'eau potable dans le secteur de Luilu, constituent une importante contribution aux efforts de notre beau et riche pays pour accélérer sa croissance économique et assurer le bien-être du peuple congolais".
De son côté, le directeur technique de la SICOMINES, Ntambwe Kashona, a laissé entendre que ce projet a pour objectif d'accroître l'accès à l'eau potable et de lutter contre les maladies d'origine hydrique. Il a affirmé que ce projet va non seulement permettre d'améliorer les conditions de vie et la santé des habitants, mais aussi la productivité des cultures agricoles dans la région, tout en soulignant que c'est une nouvelle occasion de renforcer les relations bilatérales entre la SICOMINES et ses voisins à vie qui sont les populations riveraines.
Soulignons que plusieurs travaux de construction définissant la mise en œuvre du cahier de charges signé entre les communautés locales du Lualaba et la SICOMINES sont presque terminés. Il s'agit, notamment de la mécanisation agricole durable et la construction d'une école primaire dans le secteur de Luilu.
Prince Mayiro
Un concours de musique pour préparer la nouvelle génération d’artistes est lancé à Kinshasa. Il se déroulera en télé-crochet, d’abord dans la capitale, avant de rejoindre quatre (4) autres villes de la RDC. L’enregistrement des participants se fait jusqu’à la fin de ce mois de mai.
Le dépôt de candidature se fait en physique au siège de la chaîne de télévision Aspect Spirituel, à Binza pigeon, ou en entrant en contact avec l’organisation dans leurs plateformes des réseaux sociaux. Les candidatures sont acceptées en tant qu’individu ou en tant que groupe ou orchestre.
Les évaluations se feront différemment entre deux catégories : la musique gospel et la musique populaire. Le casting est programmé pour le 3 juin prochain. Dans une conférence de presse, le coordonnateur de ce concours, dénommé “NextGen compétition”, a indiqué que la jeunesse requise dans cette compétition n’est pas une question d’âge.
« Quand nous parlons de jeunes talents, on ne voit pas l’âge. Il y a des jeunes qui sont sortis il y a 5 ans, aujourd’hui, ils ne le sont plus vraiment dans la carrière musicale. Nous parlons de la jeunesse pour commencer quelque chose dans la musique », a dit James Lazar Mpoyi.
Et d’ajouter :
« Nous sommes là pour les jeunes talents, sans âge. Il peut y avoir des vieux en âge, mais qui n’ont pas eu l’opportunité de participer à un concours pareil pour révéler leur talent ».
NextGen compétition veut donner un nouveau regard sur la musique, elle est mise en place avec l’objectif de préparer une nouvelle génération d’artistes musiciens. Des connaisseurs de la musique populaire et gospel ont été choisis séparément pour faire office de membres du jury. Parmi eux, Jean Goubald Kalala.
Le vainqueur ou le groupe vainqueur bénéficiera de 5 tonnes d’instruments de musique pour la suite de sa carrière. Il sera produit pour la réalisation de 3 chants et obtiendra le jackpot de 1 000 000 Fc.
Avec les deux vainqueurs des deux catégories, une tournée est prévue dans 4 villes de la RDC : Mbujimayi, Goma, Lubumbashi et Matadi. Des concerts sont au programme.
Dix (10) candidats seront aux prises pour avoir 2 gagnants au final, un dans chaque catégorie. Selon les organisateurs, ceci est une première édition, et se veut être perpétuée dans le temps.
Emmanuel Kuzamba