Un nouveau pas dans le dénouement de l’affaire qui oppose les actionnaires de la compagnie d’aviation Mwant Jet. 

Ce mardi 31 mai à Kinshasa, Benjamin Nzailu Basinsa est installé comme administrateur provisoire de cette compagnie. 

La gérante personnellement présente a signé le procès-verbal d'installation en présence du huissier de justice. 

L’installation de l’administrateur provisoire se fait conformément aux décisions de justice successives et “dans l’intérêt de la société Mwant Jet et de toutes les parties y ayant un intérêt légitime”. 

Dans son jugement RCE 1947 rendu le 12/02/ 2022, le Tribunal de Commerce de Kinshasa/Matete, le tribunal a confié certaines missions à Benjamin Nzailu Basinsa comme administrateur provisoire à la tête de la compagnie Mwant Jet. 

Ce jugement sera confirmé dans toutes ses dispositions en appel lorsque la Cour d’Appel de Kinshasa/Matete a rendu son arrêt RCEA 155 le 23 mars 2022. 
Depuis l’annonce de ces décisions de justice, l’installation de l’administrateur n’a pas été effectuée suite aux batailles judiciaires entre les deux principaux associés. 

L’administrateur provisoire va aussi tenter de réconcilier les deux parties, dans l’intérêt de la société. 

Parmi les missions de l’administrateur provisoire figurent notamment :

  1. l’audit des comptes de cette entreprise et,
  2. la veille de sa bonne gestion afin de régler les différends entre les deux principaux associés. 

La remise et remise de ce mardi 31 mai entre le nouvel administrateur provisoire et la gérante de Mwant Jet a porté notamment sur la situation de trésorerie, les rapports administratifs et financiers, l’inventaire le plus récent des immobilisations, etc. 
Après les batailles judiciaires, l’heure est au travail pour Benjamin Nzailu Basinsa qui dispose de six mois de travail à la tête de la compagnie d’aviation. Son travail portera, selon une source proche du dossier sur les “aspects de gestion de la société en dehors de ceux liés à l’exploitation et régulés en conséquence par l’Autorité de l’Aviation Civile”. 
Lors de son installation, Benjamin Nzailu Basinsa s’est d’abord penché sur les questions  qui concerne sa mission. Prochainement, il pourra probablement s’adresser aux employés de Mwant Jet pour imprimer sa vision et sa marque, dans l’intérêt de la société. 
C’est un soulagement pour le personnel de l’entreprise. Une nouvelle page s’ouvre pour des lendemains meilleurs.

CP



Dans son arrêt rendu le mardi 31 mai dernier, le Conseil d'État, siégeant au second degré en matière de contentieux électoral a annulé l'élection du gouverneur du Maniema, remportée par Kindanda Kishabongo Hubert.

Cette plus haute juridiction administrative motive sa décision par le fait de la participation à ce scrutin, du député Jean-Pierre Amadi Lubenga qui n'a pas de qualité d'électeur à la suite de sa destitution comme vice-gouverneur du Maniema en mai 2021.

Pour le Conseil d'État, la décision du premier juge de la Cour d'appel du Maniema, a violé l'article 198 alinéa 2 de la constitution qui stipule que « le gouverneur et le vice-gouverneur sont élus pour un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois par les députés provinciaux ».

« Le premier juge a violé l'article 198 alinéa 2 de la constitution de la République prescrivant notamment que le gouverneur et le vice-gouverneur soient élus pour un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois par les députés provinciaux au sein ou en dehors de l'Assemblée provinciale », a affirmé cette juridiction.

Par ailleurs, poursuit cette juridiction administrative, la présidente de l'Assemblée provinciale a saisi la Cour constitutionnelle en interprétation de la constitution dans l'affaire du député Jean-Pierre Amadi Lubenga qui voulait reprendre son mandat du député après sa destitution comme vice-gouverneur.

Cependant, affirme le juge du Conseil d'État, jusqu'à ce jour la juridiction saisie par la présidente de l'organe délibérant n'a pas encore émis son avis.

« Il n'a pas encore recouvré sa qualité de député en ce sens que, par sa lettre du 19 avril 2022, la présidente de l'Assemblée provinciale du Maniema précise que le cas de reprise du mandat de Jean-Pierre Amadi Lubenga avait fait l'objet d'une requête en interprétation devant la Cour constitutionnelle et qu'à ce jour, aucune décision n'a été prise par cette juridiction. C'est ainsi qu'il dira recevables et partiellement fondés les appels (de 3 candidats malheureux ndlr) et annulera l'arrêt du premier juge (ndlr) », indique cette juridiction.

Dans la foulée, cette juridiction a ordonné à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) d'organiser un nouveau scrutin dans le délai de la loi.

Pour rappel, l'élection du gouverneur et vice-gouverneur du Maniema avait été remportée par le ticket de l'Union Sacrée porté par Kindanda Kishabongo Hubert avec 18 voix sur 22. Son élection a fait l'objet de contestation par trois candidats malheureux qui ont estimé notamment que ce scrutin « était émaillé d'un soupçon de corruption et qu'il y avait eu fraude sur la liste électorale ».

Morisho Tambwe, à Kindu



Le ministère des sports a accordé ce mardi 31 mai une dérogation de 33 jours à la FECOFA afin de poursuivre le championnat national qu'organise la LINAFOOT ainsi que d'autres compétitions se deroulant sur le territoire national.

La saison sportive en RDC s'ouvre le 1er août pour se terminer le 31 mai. Pour cette année, elle ira jusqu'au 3 juillet.

La commission de gestion de la Ligue Nationale de Football (LINAFOOT) devra ainsi se mettre à l’œuvre pour organiser le reste de ses matchs dans le délai que lui a accordé.

radiookapi.net/CC



La RDC a accepté, mardi 31 mai, de libérer deux soldats rwandais, arrêtés il y a quelques jours, au village Bihumba, en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).

Le président angolais, Joao Lourenço, a fait cette annonce à la suite de son entretien avec le président congolais, Félix Tshisekedi.

« A la demande de son homologue angolais, Félix Tshisekedi a accepté de libérer deux soldats rwandais récemment capturés sur le territoire de la RDC », ont indiqué les services de la Présidence angolaise dans une dépêche de l'Agence france presse (AFP).

Ils estiment que cette mesure entend réduire la tension diplomatique entre Kigali et Kinshasa.

Le Président Angolais affirme également avoir échangé avec son homologue rwandais, Paul Kagame.

A la suite de ces entretiens, les dirigeants rwandais et congolais sont parvenus à « un accord » pour se rencontrer en face-à-face, à Luanda (Angola), à une date qui sera annoncée.

Une tension entre Kigali et Kinshasa s'est intensifiée ces derniers jours.

La RDC accuse le Rwanda de soutenir le M23 ayant attaqué, la semaine dernière, les positions des FARDC, en territoires de Nyirangongo et Rusthuru (Nord-Kivu).

Des accusations que les autorités rwandaises rejettent en bloc, en accusant, à leur tour, les FARDC de coaliser avec les FDLR en vue de déstabiliser le pouvoir de Kigali.

radiookapi.net/CC



L’affaire mettant en cause Vital Kamerhe, Samih Jammal et Jeannot Muhima reprend ce jeudi 2 juin 2022 à la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, indique l’extrait de rôle de cette juridiction consulté par ACTUALITÉ.CD. Ce litige sera examiné au degré d’appel suite au renvoi opéré par la Cour de cassation après l'annulation de la décision qui avait condamné les prévenus respectivement à 13 ans, 6 ans et une année des travaux forcés.

Entre-temps toutes les personnes détenues ont fini par obtenir la liberté provisoire : Vital Kamerhe, Samih Jammal et aussi Daniel Shangalume Nkingi alias Masaro. Il y a aussi Jeannot Muhima, libéré après avoir passé une année à la prison centrale de Makala à la suite du jugement au second degré.

Vital Kamerhe et ses co-prévenus sont poursuivis pour détournement des deniers publics, des fonds destinés au programme 100 jours initié par le Président Félix Tshisekedi au début de son quinquennat. 

actualite.cd/CC



Lutundula Apala Pen’apala, Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC), était devant les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ce mercredi. Le Chef de la diplomatie congolaise était vent debout contre l’attitude du Rwanda dans les violences qui impliquent le M23.

« Qui arme le M23 et mobilise des hommes aguerris pour attaquer les troupes onusiennes ?  Qui soutient cette force négative avec des armes lourdes au moment où le processus de Nairobi prend son envol et que le peuple congolais attend la visite du Pape ?  Pourquoi, à chaque fois, le Rwanda apparaît-il quand il est question des M23 », s’est-il interrogé.

Pour Lutundula Apala Pen’apala, le M23 et ses parrains ne visent qu’à maintenir la RDC dans l’instabilité et à torpiller les efforts de paix de la Communauté d’Afrique de l’Est. 

Il a réitéré la détermination de son pays à défendre son intégrité territoriale et sa souveraineté. Il a rappelé aussi les initiatives entamées par la RDC pour montrer sa bonne foi dans la région.

L’adhésion de son pays, le 8 avril dernier, à la Communauté d’Afrique de l’Est, en est une preuve. Il y a aussi l’organisation de premières consultations en avril à Nairobi avec des représentants de groupes armés et de communautés de l’est de la RDC.

En interne, il a cité par exemple, le Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRCS).

actualite.cd/CC



Le comité d’organisation de « la nuit du football africain » (NFA) a procédé, ce mardi 31 mai, au lancement officiel de la septième édition de cet événement panafricain qui va se tenir le samedi 18 juin prochain à Kinshasa. La cérémonie a eu lieu devant plusieurs personnalités dont le ministre des sports et loisirs, Serge Chembo Nkonde, le président ad intérim de la fédération congolaise de football association (FECOFA), Donatien Tshimanga et les anciens Léopards.

Le président du comité d'organisation et promoteur, Yves Sawadogo a précisé que cette édition est spéciale parce qu'elle va se tenir dans un grand pays du football africain avec de footballeur de grande marque et aussi une belle génération de 1974.

« Nous sommes à notre septième édition de “la nuit du football africain” qui va se tenir à Kinshasa parce que la RDC est un grand pays du football avec des footballeurs de renom. Cette édition est spéciale parce que nous avons 5 pays africains qualifiés à la coupe du monde qui est symbolique et parce que le Congo à une belle génération de 1974 qui s'étaient qualifiée à cette coupe et nous voulons le rendre hommage. Cette dernière débutera le 18 juin par un panel, afin de débattre au tour du thème : sport, paix et développement ; ensuite nous aurons également un match de gala  qui opposera entre les légendes du football congolais et ceux de l’Afrique. Initié pour implique la masse qui aime le football et contribuer à son développement et à la fin une soirée de prestige de remise de prix qui rende hommage aux légendes du football africain qui ont fait bouger l'Afrique à travers leur prestation et brillant carrière en Europe », a-t-il expliqué.

Dans son message, le ministre des sports et loisirs, Serge Chembo NKonde a indiqué que la RDC est honoré d'organiser ce grand rendez-vous qui lui permettra de retrouver son identité footballistique.

« C'est un grand plaisir pour nous de se réunir et parler football surtout du développement de football et la RDC est honoré pour abriter ce rendez-vous. Autour du ballon rond il n'y a pas de confusion, il y a l'unité, l'amour et la paix. Cet événement va faire en sorte que nous retrouvions notre identité footballistique », a dit le ministre des sports et loisirs de la RDC

Pour rappel, la « nuit du football africain » est une grande soirée annuelle récompensant les légendes du football africain qui se sont illustrées dans leurs domaines respectifs : joueurs, entraineurs, et dirigeants. Et c'est depuis 8 ans que cet événement rassemble chaque année plusieurs générations d'acteurs du football africain et mondial autour d'un thème pour apprécier la beauté du jeu, se remémorer les exploits d'hier, évoquer les ambitions futures et exprimer leur attachement à ce sport.

Fiston MOKILI



Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) ont démarré ce mardi 31 mai la préparation de leur 1er match des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), Côte d’Ivoire 2023 contre les Panthères du Gabon ce samedi 4 juin au stade des Martyrs.

Conscient de l’absence de la sélection nationale congolaise à la dernière édition de cette fête du football africain, Yoane Wissa, l’attaquant de Brentford (D1 Angleterre), fixe l’objectif pour cette nouvelle campagne.

« C’est avec un esprit de revanche que nous allons démarrer cette campagne des éliminatoires en espérant que sera fait avec des mérites surtout avec l’objectif de retrouver la Can parce que nous avons été absents lors de la dernière édition. C’était une déception pour tout le monde. Maintenant, nous avons l’objectif de retrouver cette compétition et d’aller le plus loin possible », a fait savoir Yoane Wissa à la presse sportive congolaise.

Une victoire est presque impérative pour les fauves pour bien lancer cette campagne africaine afin de faire oublier l’échec lors des éliminatoires de la Coupe du monde.

Fiston Mokili



Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) lanceront ce samedi 4 juin, au stade des Martyrs, leur campagne des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), Côte d’Ivoire 2023. Ce sera face aux Panthères du Gabon.

Les Fauves congolais, absents au Cameroun où s’est déroulée la dernière édition, doivent fermer définitivement la page de la Coupe du monde de football au Qatar. Ils sont bien conscients de la tâche qui les attend dans cette campagne africaine.

Interrogé lors de la première séance d'entraînement tenue le mardi 31 mai, Chadrac Akolo, l’attaquant d’Amiens ( D2 France) a confié que ce qui les intéresse pour ce premier match, est de faire bonne impression.

« c’est important de tomber. Pour moi quand on tombe c'est-à-dire vous essayez de faire quelque chose de nouveau. Nous sommes tombés, nous devons trouver des ressources pour nous relever et repartir du bon côté. Ce qui nous intéresse est de donner un bon visage peu importe l’adversaire », a confié Chadrac Akolo, lors de cette première séance d'entraînement.

Pour rappel, cette Coupe d’Afrique des Nations (CAN), Côte d’Ivoire 2023 est programmée du 23 juin au 23 juillet 2023.

Fiston Mokili



La Haute Cour militaire fixe pour le vendredi 3 juin prochain le début du procès de François Beya, l'ancien conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité. Selon le document de la citation à prévenu qui évoque l'ordonnance du 1er président de la Haute Cour militaire qui fixe l'affaire, François Beya est notamment poursuivi pour "avoir formé un complot contre la vie ou la personne du Chef de l'Etat ". 

C'est depuis le 5 février que François Beya a été détenu à l'agence nationale des renseignements (ANR) et transféré le 4 avril à la prison centrale de Makala.

La Présidence de la République avait affirmé qu'il existait des indices sérieux des agissements contre la sécurité nationale selon les enquêtes ayant conduit à l'arrestation de François Beya.

"Il s'agit d'une affaire relevant de la sûreté de l'État, une matière de ce genre est de la compétence exclusive de l'agence nationale des renseignements ANR. Il n'est pas dans les habitudes de ce service de communiquer sur ces activités toutefois dans l'état actuel des choses on peut affirmer que les enquêteurs disposent d'indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale", avait déclaré, Kasongo Mwema, porte-parole du chef de l'Etat.

Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer la longue détention  de M. Beya au lieu de le présenter devant le juge. Trois après, son procès va débuter. Plusieurs officiers de l'armée et de la police sont cités comme des complices dans cette affaire, d'après le document de la citation à prévenu.

Ivan Kasongo

 

 

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