C'est depuis le 5 février que François Beya a été détenu à l'agence nationale des renseignements (ANR) et transféré le 4 avril à la prison centrale de Makala.
La Présidence de la République avait affirmé qu'il existait des indices sérieux des agissements contre la sécurité nationale selon les enquêtes ayant conduit à l'arrestation de François Beya.
"Il s'agit d'une affaire relevant de la sûreté de l'État, une matière de ce genre est de la compétence exclusive de l'agence nationale des renseignements ANR. Il n'est pas dans les habitudes de ce service de communiquer sur ces activités toutefois dans l'état actuel des choses on peut affirmer que les enquêteurs disposent d'indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale", avait déclaré, Kasongo Mwema, porte-parole du chef de l'Etat.
Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer la longue détention de M. Beya au lieu de le présenter devant le juge. Trois après, son procès va débuter. Plusieurs officiers de l'armée et de la police sont cités comme des complices dans cette affaire, d'après le document de la citation à prévenu.
Ivan Kasongo