Le président de la Fédération de handball du Congo (FEHAND) Amos Mbayo a sollicité, lundi 19 aout, l’expertise du Directeur du Comité national des IXes Jeux de la Francophonie (CNJF), Isidore Kwandja dans les préparatifs de la 26e édition de la CAN féminine de handball, prévue en novembre à Kinshasa.

« Les Jeux de la Francophonie restent pour nous Congolais et sur le plan international, une expérience d’organisation. Et dans trois mois jour après jour, la RDC va devoir organiser la toute première Coupe d’Afrique des Nations disciplines confondues des dames seniors en handball. Nous nous sommes décidés de venir toquer à la porte du Comité des Jeux de la Francophonie pour profiter de sa grande expertise », a expliqué Amos Mbayo devant la presse.

Il a indiqué que ça ne servait à rien d’aller chercher l’expertise ailleurs pendant que le pays en dispose.

De son côté, le Directeur du CNJF, Isidore Kwandja a promis sa disponibilité dans la réussite de cette grande fête du handball à Kinshasa.

« C’est une bonne opportunité pour notre pays. La réussite de cette édition après les Jeux de la Francophonie va davantage crédibiliser notre pays quant à l’organisation des grandes compétitions comme la Coupe d’Afrique des Nations de football ou encore les Jeux Africains », a-t-il fait savoir.

Isidore Kwandja a tout de même souhaité que le Gouvernement mobilise des moyens pour garantir la réussite de cette compétition.

La RDC a par ailleurs déposé récemment un dossier de candidature pour l’organisation de la CAN de football en 2029.

radiookapi.net/CC



Le ministre du Tourisme, Didier M’Pambia a regretté, lundi 19 aout, que la guerre de l’Est de la RDC continue de créer un désastre écologique au niveau mondial.

Il l’a dit lors de sa visite au parc national des Virunga.

Didier M’Pambia a ainsi exhorté les partenaires à aider la RDC à mettre fin à la guerre dans la partie Est du pays :

« Le Nord-Kivu et le Sud-Kivu ont été retardés par cette guerre qui nous a été imposée par le Rwanda, qui, heureusement, n’a pu atteindre, pour l’instant, qu’un tiers du parc des Virunga. Mais c’est déjà un espace tellement important dans la biodiversité et dans l’équilibre de l’écosystème planétaire. Les dégâts sont énormes du point de vue de la destruction de l’écosystème ».

Il a fustigé que cette guerre ait contribué à la perte énorme des vies des Congolais.

Didier M’Pambia a souhaité que la paix y revienne pour que les membres du Gouvernement aillent, l’année prochaine, célébrer le centenaire de ce parc.

Créé le 21 avril 1925, ce parc a totalisé 99 ans d’existence. Ce qui fait de lui le plus ancien de l'Afrique.

Son objectif était initialement de protéger les gorilles des montagnes.

Alors parc Albert, son nom actuel remonte en 1969. Le parc national des Virunga est menacé à cause de l’activisme des groupes armés. 

radiookapi.net/CC



Le gouvernement congolais a annoncé ce mardi le déblocage d’un fonds d’urgence, estimé entre 6 et 10 millions de dollars américains, pour soutenir la prise en charge immédiate de l’épidémie de Mpox (variole du singe) qui sévit dans le pays.

« Face à la recrudescence de l’épidémie de Mpox en RDC, le gouvernement a pris des mesures urgentes pour répondre à la situation », a déclaré le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, précisant que ces fonds seront utilisés pour des actions immédiates de riposte sanitaire.

Cette mesure s’inscrit dans un plan plus vaste visant à mobiliser au total 49 millions de dollars pour l’ensemble de la riposte, incluant les opérations de déploiement, la prise en charge des malades, la surveillance épidémiologique, ainsi que les activités de laboratoire. Ce montant n’inclut pas le coût des vaccins, selon le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention sociale, Roger Kamba.

Lors d’une conférence de presse à Kinshasa, le ministre Kamba a souligné l’importance de cette mobilisation, affirmant que la vaccination est un outil crucial dans la lutte contre cette épidémie. Il a rappelé que le virus Mpox, bien que moins mortel que la variole humaine éradiquée, représente un danger accru pour les jeunes générations qui n’ont pas été vaccinées contre cette ancienne souche.

La RDC a d’ores et déjà estimé ses besoins en vaccins à 3,5 millions de doses, visant à immuniser 2,5 millions de personnes. Le ministre a toutefois averti que le coût élevé de ces vaccins nécessite une aide internationale substantielle. « Nous avons besoin de centaines de millions de dollars pour y parvenir », a-t-il ajouté, appelant à une mobilisation rapide de la communauté internationale.

Le gouvernement congolais, en collaboration avec des partenaires internationaux tels que la Banque mondiale et l’OMS, prépare une vaste campagne de vaccination pour freiner la propagation du virus dans les provinces les plus touchées.

Cette initiative intervient alors que l’épidémie continue de se propager dans plusieurs provinces de la RDC, entraînant des décès et mettant à rude épreuve les infrastructures sanitaires du pays. La réponse rapide et coordonnée du gouvernement vise à contenir cette crise sanitaire avant qu’elle ne s’aggrave davantage.

actualite.cd/CC



Arrivé à Fungurume le samedi 17 août, le ministre des Mines Kizito Pakapomba a été accueilli à l’aéroport de Tenke Fungurume Mining par le CEO Wang Hanyuan et quelques membres de la direction générale.

Avec le CEO, une délégation importante s’est rangée au pied de l’avion pour accueillir le ministre. Il a été remarqué la présence du DGA de la Gécamines. D’autres services de l’État ont aussi été à l’accueil du ministre. La commune de Fungurume, la DGM, la Division des Mines, la Dotation TFM, des représentants de la chefferie des Bayeke et beaucoup d’autres services, tous ont réservé un accueil chaleureux au ministre.

Sans tarder, le cortège a pris la direction de l’usine 30K. Là, le ministre a eu droit à un aperçu général de l’usine qu’il a pu apercevoir depuis la plateforme d’observation. 30K est la plus récente usine construite par TFM, un projet qui, une fois sa capacité maximale atteinte, va permettre à TFM d’augmenter considérablement sa production de cuivre et de cobalt. Il a aussi pu consacrer un temps pour visiter la nouvelle morgue de Fungurume.

Cette morgue, d’une capacité de 24 corps, va soulager durablement la population de Fungurume et des environs étant donné qu’elle va désengorger la morgue existante de capacité plus réduite. Aussi, elle sera rattachée à l’hôpital général de référence, d’une capacité de 200 lits, qui va être construit dans le cadre du cahier des charges de TFM.

La première phase de la visite s’est clôturée par un tête-à-tête entre le ministre et le CEO avant que le patron des mines de la RDC ne puisse reprendre sa route pour d’autres missions dans le cadre de son itinérance. Le lendemain déjà, le ministre poursuivait sa visite d’inspection des projets réalisés par la Dotation-TFM dans l’agglomération de Tenke, notamment le projet d’électrification et celui d’asphaltage de la route principale de cette contrée. En effet, c’est depuis sa prise de fonction que le ministre a pris le bâton de pèlerin pour rencontrer les miniers dans leurs zones d’exploitation sur toute l’étendue du territoire national.

Pour rappel, TFM est l’un des plus grands producteurs de cuivre et de cobalt en RDC. C’est une joint-venture entre la Gécamines, société d’État, avec une participation de 20 %, et CMOC 80 %. En 2023, l’entreprise a produit 280 297 tonnes de cuivre et 21 592 tonnes de cobalt.

actualite.cd/CC



L’Observatoire de la Liberté de la presse en Afrique (OLPA), une ONG de défense et de promotion de la liberté de la presse, s’insurge contre la montée en flèche des actes d’intimidations visant directement les journalistes et dont les principaux auteurs sont des cadres de la territoriale de Kabinda (Lomami), au centre de la République démocratique du Congo.

Michaël Tenende, journaliste à la radio Top Lomami, station privée émettant à Kabinda, a échappé belle à un lynchage, le 18 août 2024, d’un groupe de personnes conduit par Ananias Mukanz, inspecteur de la territoriale de Lomami.

Selon la victime, Mickaël Tenende, interrogé ce lundi par 7SUR7.CD, ces personnes ont pris d’assaut les installations de la radio Top Lomami, à sa recherche alors qu'il présentait son émission : « Lomami ne sera pas vendue ». Il a été brusquement interrompue après l’invasion du studio par ces personnes.

Lors de cette émission, le journaliste a évoqué la disparition d’un véhicule de la province, pourtant une dotation de la présidence de la République destinée aux itinérances des cadres de la territoriale.

Vexé par cette information, l’inspecteur de la territoriale a organisé une descente punitive vers la radio. Les matériels de la Radio ont été vandalisés et deux dictaphones emportés par les assaillants. Le journaliste a eu la vie sauve grâce à l’intervention des auditeurs venus à sa rescousse.

En outre, Martin Kasongo, journaliste à la radio Tokomi Wapi FM émettant à Kabinda, a pour sa part reçu, le 17 août 2024, un appel téléphonique de Marie-Anne Kiabu, maire de la ville de Kabinda, peu après la diffusion de l’émission : "Masolo ya Mboka".

Au cours de cette émission, le journaliste a déploré le fait que le service de la Mairie de Kabinda perçoit une taxe autre que celle convenue avec les conducteurs de moto-taxi lors d’une réunion de consultation. Il en est aussi des brutalités subies par les commerçants du marché central de Kabinda lors d’un passage de la maire de la ville.

"Pendant notre conversation téléphonique, Marie-Anne Kiabu m'a proféré des menaces et insultes, me promettant de tout mettre en œuvre pour que notre média soit fermé dans un futur proche", a fait savoir Martin Kasongo, journaliste de la radio Tokomi Wapi.

Eu égard à ce qui précède, OLPA condamne vigoureusement les actes d’intimidation à l’endroit des journalistes de Kabinda qui sont victimes d'agression après chaque émission. Il s’agit manifestement des violations graves du droit d’informer et d’être informé garanti par les instruments juridiques nationaux et internationaux relatifs aux droits humains, rappelle OLPA.

OLPA appelle les autorités de Lomami à favoriser l’exercice de la liberté de la presse sur toute l’étendue de la province.

Benjamin Kambadi, à Kabinda



Suite à la déclaration officielle de la Mpox comme une urgence de santé publique de la securité continentale par le Directeur Général de CDC Africa, et comme une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) par le Directeur Général de l’OMS au titre du Règlement Sanitaire International (RSI 2005) face à la recrudescence de la notification des cas de la maladie en RDC -République démocratique du Congo-, et dans plusieurs pays voisins, avec risque de propagation non seulement pour l’Afrique, mais aussi pour le monde entier, des actions coordonnées sont necessaires pour maximiser l’efficacité et l’efficience globale de la réponse.

Dans une mise au point sur la situation de l'heure, en rapport avec l'épidémie de la Mpox faite par l'INSP -Institut National de Santé Publique- que dirige le Docteur Dieudonné Mwamba Kazadi, des reunions hebdomadaires sont organisées sous la présidence du ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, pour faire le point sur la situation épidemiologique et les actions entreprises pour controler l’épidemie.

La Mpox est une maladie virale zoonotique, renseigne la même source, ce qui signifie qu'elle peut être transmise des animaux aux humains. Elle peut également se propager d'une personne à l'autre. Elle se manifeste par les principaux signes suivants: la fièvre; de violents maux de tête; des douleurs musculaires; des ganglions lymphatiques gonflés; et une eruption. À cet effet, il est demandé à toute personne présentant ces signes de se rendre immédiatement au centre de santé le plus proche, pour une meilleure prise en charge.

Pour se proteger contre cette maladie, il est recommandé de se laver régulièrement les mains avec de l'eau et du savon ou un produit de friction à base d'alcool; d'éviter tout contact avec des personnes malades, des dépouilles ou des surfaces contaminées; d'éviter la manipulation et la consommation de viande d'animaux malades ou trouvés morts; d'utiliser les préservatifs lors des rapports sexuels occasionnels; de se faire vacciner.

Le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale reste à la disposition de la population, pour donner les informations sur l’évolution et les mesures de contrôle de cette maladie.

Serge Mavungu 



La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a échangé avec Lord Ray Collins of Highbury, ministre britannique des Affaires Etrangères pour l’Afrique et sa délégation, ce lundi 19 août 2025, à la Primature, à Kinshasa, capitale de la RDC -République démocratique du Congo-.

Le ministre britannique a, à en croire une dépêche de la Cellule de communication de la Primature, évoqué la perspective du nouveau partenariat avec la RDC. 

La Grande-Bretagne, précise la même source, s'engage à apporter son accompagnement à travers ses différents services, en vue de la croissance économique en RDC. Ce nouveau partenariat vise à renforcer le commerce entre ces deux nations.

"Nos échanges ont essentiellement porté sur un nouveau partenariat basé sur le développement diplomatique et économique. Ce partenariat est basé sur la croissance économique. Le nouveau Gouvernement du Royaume-Uni est engagé à fournir ses différents services dans le contexte de la croissance économique. La croissance économique proviendra du commerce, qui est basée sur les échanges pour développer le paysage économique en RDC", a indiqué Lord Ray Collins of Highbury. 

La Grande-Bretagne veut également accompagner la RDC dans la transformation de ses produits issus de l'industrie extractive, en perspective de favoriser la création de plus d'emplois. Ce qui cadre avec le premier Pilier du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG 2024-2028).

"Cet accompagnement n'est pas seulement dans l'industrie extractive. Le Royaume-Uni veut se rassurer que ce qui a été extrait est transformé, parce que nous voulons qu'il y ait plus d'emplois en RDC, un pays avec un grand potentiel des jeunes. Le Royaume-Uni est déterminé à s'intéresser à l'Afrique entière dans le domaine de la coopération", a dit le ministre britannique. 

Ce nouveau partenariat entre la RDC et la Grande-Bretagne sera matérialisé de façon formelle dans un avenir bien proche. 

Il est à noter que ce nouveau partenariat est envisagé, alors que le nouveau Premier Ministre britannique, Keir Starmer, a annoncé l’abandon du plan visant à expulser vers le Rwanda des demandeurs d’asile et migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni. Ce deal avec le Rwanda qui devrait rapporter au pays de Paul Kagame au moins un demi-milliard de livres pour prendre en charge les demandeurs d’asile sur son territoire, a été déclaré « mort et enterré ».

Serge Mavungu 



Le footballeur français d'origine congolaise, Pierre Kalulu, a choisi de quitter l'AC Milan pour rejoindre la Juventus de Turin, dans le cadre du mercato estival, après quelques jours de négociations.

D'après RMC Sport, le défenseur de 24 ans devrait rapidement s'engager avec le club piémontais, sous la forme d'un prêt payant (estimé à 3,5 millions d'euros), avec une option d'achat fixée à 14 millions d'euros.

Ce départ pourrait occasionner l'arrivée de Chancel Mbemba à l'AC Milan, courtisé depuis plusieurs semaines. Mis à pied après un accrochage avec un dirigeant, le défenseur congolais de 30 ans n'a visiblement plus sa place au sein de l'effectif de l'OM, et va devoir trouver ailleurs, après deux bonnes saisons passées chez les Marseillais, surtout que le nouvel entraîneur, l'Italien Roberto De Zerbi, ne compte pas sur lui.

C'est le grand AC Milan qui se présente, pour bénéficier des services de l'un des meilleurs défenseurs africains du moment. Profitant de la situation, les Rossoneris veulent tenter leur coup, pour recruter celui qu'on appelle affectueusement "le demi-dieu", à l'issue de ce mercato estival. Outre l'AC Milan, plusieurs autres clubs sont dans le coup, au nombre desquels la Lazio de Rome, Lille, Rennes et une formation d'Arabie Saoudite.

Gratis Makabi



Le vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a réuni lundi 19 août à Kinshasa les importateurs des produits alimentaires pour que ces derniers appliquent rapidement les mesures contre la vie chère en République démocratique du Congo prises par le Gouvernement.

« Vous avez intérêt à prendre vos responsabilités, car plus vos clients achètent, plus vous allez accroître vos chiffres d’affaires. Mon ministère et le Gouvernement, que dirige Mme Judith Suminwa, ont déjà pris leurs responsabilités en supprimant certaines taxes jugées illégales ou celles qui ne devraient pas exister, afin de soulager vos charges sur le plan de la parafiscalité », a rappelé Daniel Mukoko Samba.

Selon lui, ce processus de la baisse des prix de certains produits qui vient de commencer, va se poursuivre.

Ibrahim Issaoui, patron de la Société commerciale import-export (SOCIMEX) et vice-président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), a salué les efforts du Gouvernement central, pour avoir pris la décision de supprimer certaines taxes qui sont à la base de la hausse des prix de certaines denrées en RDC.

« Si le Gouvernement réussit à supprimer certaines taxes comme promis, une chose reste sûre : la population congolaise va souffler parce que les prix des produits ciblés vont réellement baisser. La sommation de toutes ces taxes pèse énormément sur les épaules des opérateurs économiques. Nous espérons que nous allons arriver à un bon résultat pour l’amélioration du pouvoir d’achat de la population », a soutenu Ibrahim Issaoui.

A l'occasion, ces importateurs ont promis leur soutien au Gouvernement et au ministre Daniel Mukoko Samba qui porte ce projet, en sa qualité de président de la Commission économique, financière et ce construction (ECOFIRE).

Des sanctions envisagées

Le Gouvernement avait décidé d’alléger la fiscalité sur les importations de neuf produits dont la viande, la volaille, le poisson, le poisson salé, le lait en poudre, le riz, le maïs, l’huile végétale et le sucre.
Daniel Mukoko Samba avait annoncé mardi 13 aout la suppression de tous les droits, taxes et redevances sur le maïs et la farine de maïs.  Alors que les autres produits verront leurs charges être réduites de 5, 25 et 50%.

Selon lui, cette initiative vise à privilégier le bien être des Congolais face aux services de l’Etat qui bénéficient de ces frais.

Il a mis en garde et promettre des sanctions contre les éventuels réfractaires à ces mesures.

radiookapi.net/CC



Afin de faire face à la variole du singe, communément appelée « monkeypox », qui sévit dans presque toutes les provinces de la RDC et cause des décès, le gouvernement congolais prévoit de débloquer un montant estimé à environ 49 millions de dollars américains pour l'ensemble de la riposte, sans compter le coût du vaccin. C'est ce qu'a révélé le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention sociale, Roger Kamba, lors d'une conférence de presse tenue lundi à Kinshasa.

Cette enveloppe budgétaire est destinée à couvrir les opérations de déploiement, de prise en charge, de surveillance, ainsi que les activités de laboratoire.

« En termes de chiffres, pour le budget du plan, nous avons tenu une réunion ce matin. Je tiens une réunion chaque lundi matin avec tout le monde, c'est-à-dire la Banque mondiale, l'OMS et tous les acteurs de la santé. Les chiffres que nous avons évalués ce matin s'élèvent à environ quarante-neuf millions de dollars pour toute la riposte, sans compter le vaccin. Ces chiffres concernent le déploiement, la prise en charge, la surveillance, ainsi que le laboratoire, qui est très important », a déclaré Roger Kamba.

Devant la presse kinoise, le ministre de la Santé a assuré du succès du plan mis en place par le gouvernement pour endiguer ce fléau, et il a déjà constaté des effets positifs. Il se félicite également des efforts déjà consentis, qui montrent une baisse du nombre de nouveaux cas au cours de la dernière semaine. « Au cours de la dernière semaine, nous avons enregistré cent trente-quatre mille nouveaux cas, ce qui est déjà un progrès. Et si nous n'avions pas mis en place un plan, nous serions actuellement à environ vingt-et-un mille cas », s'est-il réjoui.

Actuellement, la situation du monkeypox en RDC est de 16 700 cas et 570 décès déjà enregistrés, soit un taux de mortalité de 4 % pour cette maladie qui se transmet par contact avec un animal, un objet contaminé, mais surtout par contact d'homme à homme, notamment par transmission sexuelle, un mode de transmission qui a surpris le monde entier. En outre, les jeunes constituent la population la plus vulnérable à cette épidémie en raison de l'absence de vaccination contre la variole humaine depuis 1980.

La République Démocratique du Congo a besoin d'environ 3 500 000 doses pour la vaccination. Grâce à la Belgique, précise Roger Kamba, le pays recevra 215 000 doses. Le Japon, quant à lui, enverra environ 3 millions de doses, bien qu'il en ait lui-même besoin, compte tenu du coût qu'elles représentent. « Trois millions de doses de ce vaccin représentent six cents millions de dollars », a-t-il ajouté.

Il convient de signaler que les doses promises par les États-Unis et le Japon arriveront dès la semaine prochaine, avant que Kinshasa ne mette en place son plan de vaccination, qui est déjà prêt.

Samyr LUKOMBO

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