Invité au concert parisien de Fabregas le Métis Noir annoncé comme sold-out, Celeo Scram s’est exprimé après coup sur la situation vécue par le chanteur congolais.
En effet, de nombreuses places semblaient vacantes le jour J alors que le Casino de Paris affichait complet. C’est dans ce contexte que la légende de la rumba a tenu à réconforter son jeune confrère.
Malgré les sièges vides imprévus, Fabregas a fait le choix de se produire pour honorer son rendez-vous parisien et offrir un show à la hauteur. Celeo Scram a tenu à lui exprimer son respect pour cette attitude.
Au total, trois jeunes membres du parti politique l’Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC) ont été condamnés à 20 ans de prison ferme pour avoir profané la basilique Saint-Marie et tabassé certains fidèles catholiques, il y a quelques semaines, dans la commune de Kenya dans la ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga.
D’après le verdict rendu public et dont 7SUR7.CD a consulté une copie le lundi 02 septembre 2024, le tribunal de grande instance de Lubumbashi siégeant en audience foraine dans la procédure en fragrance à la prison centrale de Kasapa, a condamné ces jeunes pour « association des malfaiteurs, destruction méchante, extorsion, coups et blessures. Ces désormais détenus passeront 20 ans dans la taule et sommés de payer une amende d’un million de franc congolais ».
« Faisant application de l’article 20, alinéa 1er du code pénal livre 1er, les condamne chacun à la plus forte expression pénale soit à 20 ans de servitude pénale principale. Le tribunal se réserve quant aux dommages et intérêts, ordonne leurs arrestations immédiates. Condamne les prévenus aux frais de la présente instance à raison de un tiers chacun. À défaut, subir 30 jours de contraintes par corps », a déclaré le président du tribunal de grande instance de Lubumbashi, à l’issue de ce procès en flagrance.
Le dimanche 25 août dernier, plusieurs fidèles catholiques de la basilique Sainte-Marie de la commune Kenya de Lubumbashi dans le Haut-Katanga, ont été blessés et des bancs de la paroisse cassés lors d'un incident survenu pendant une messe.
L'abbé Médard Kabamba, curé de la basilique Sainte-Marie, qui l'avait confirmé à 7SUR7.CD, avait indiqué qu'au moins 500 jeunes munis de pierres et bâtons s'étaient introduits dans cette paroisse pendant qu'un culte œcuménique était en train d'être organisé pour célébrer le 3ième anniversaire de décès de Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza. Ces derniers avaient réussi à blesser au moins 120 fidèles et des biens emportés. La Police nationale congolaise avait présenté, un jour après, trois jeunes identifiés comme membres de l'UNAFEC au gouverneur Jacques Kyabula.
Patient Lukusa, à Lubumbashi
Le Haut-Katanga n'a pas encore connu des cas confirmés de l'épidémie de Mpox ou variole du singe. Pendant ce temps, des cas d'alerte sont analysés, selon le ministre provincial de la santé, Joseph Nsambi Bulanda. Selon lui, la proximité avec des provinces du pays déjà touchées par la variole du singe est une menace sérieuse.
"Bien que notre province n'ait déclaré aucun cas confirmé, d'autres provinces voisines en rapportent déjà. Cette situation constitue une grande menace et un risque élevé pour toute la population de notre province", dit-il.
Le ministre Nsambi appelle, à l'occasion, la population à la vigilance dans l'observance des mesures d'hygiène.
"C'est pourquoi je vous exhorte à la vigilance et à la surveillance en collaboration avec les professionnels de la santé qui investiguent déjà sur quelques cas d'alerte, et un plan de préparation est en cours de finalisation dans les 27 zones de santé du Haut-Katanga et que la prise en charge est assurée", a-t-il ajouté dans son message adressé à la population du Haut-Katanga.
Pour le contexte, la République démocratique du Congo continue à enregistrer de nouveaux cas de Mpox. Selon le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale Roger Kamba, la République Démocratique du Congo a besoin de près de 3 millions de doses de vaccin pour 2,5 millions de personnes tout en insistant sur l'importance de la prévention".
Dans sa stratégie de riposte, le gouvernement de la République via le ministère de la santé publique, hygiène et prévoyance sociale veut s’appuyer sur la sensibilisation de la population, la prévention et le traitement, pour vaincre l’épidémie de Monkeypox (Mpox).
José Mukendi
Les autorités congolaises tendent de plus en plus à écarter la thèse d’une attaque extérieure pour expliquer la tentative d’évasion survenue à la prison centrale de Makala, à Kinshasa. Selon elles, tout aurait commencé de l’intérieur, dans un pavillon surpeuplé abritant des détenus particulièrement dangereux. Parmi eux, des miliciens Mobondo et des membres de la force du progrès, un groupe proche de l'UDPS récemment incarcéré.
Dans la nuit noire de Kinshasa, sans électricité depuis la veille à 18 heures, et sous une pluie battante, le chaos s’installe. Vers deux heures du matin, des coups de feu éclatent. Il s’agit, selon les autorités, de tirs de sommation de la garde de la prison, tentant de contenir le tumulte naissant. Mais la panique gagne les rangs. Les détenus, affolés, se ruent dans les couloirs étroits, se bousculent, se piétinent. Certains trouvent un moyen de s'introduire dans le pavillon des femmes, où les pires horreurs sont commises. On parle de viols, de violences, de pillages. Au moins une dizaine de femmes en sont victimes. Les cris et le désordre sont étouffés par la pluie, mais l’horreur se poursuit.
Quand les premiers renforts militaires arrivent au petit matin, ils ne trouvent qu’un champ de bataille. Ils entrent dans la prison et, face à des détenus qui tentent encore de s’échapper, ouvrent le feu. Les corps s’accumulent, gisant là où la terreur les a figés. « L’armée n’est pas intervenue pendant la nuit pour éviter un carnage », justifie un responsable sécuritaire, tentant d'expliquer l'inaction apparente des forces de l'ordre.
Officiellement, le gouvernement avance un bilan de 24 morts par balle et de nombreux autres par suffocation. Mais d'autres sources sur place murmurent des chiffres plus sombres. Les corps sont transférés à l'Hôpital Général de Kinshasa et à l'hôpital Saint-Joseph. Pendant ce temps, les dégâts matériels s’alourdissent : le dépôt de vivres est pillé, le bâtiment administratif est en flammes, emportant avec lui les dossiers de plusieurs prisonniers.
Face à ce chaos, trois commissions sont constituées : l'une pour dresser un état des lieux, une autre pour organiser les funérailles, et la troisième pour la communication. Les travaux sont dirigés au plus haut niveau, avec l'implication directe de tous les responsables de la sécurité et des renseignements.
actualite.cd/CC
La ministre de la Culture, Arts et Patrimoine de la République Démocratique du Congo, Yolande Elebe Ma Ndembo, a récemment entrepris une tournée stratégique dans cinq institutions sous sa tutelle. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de son programme d’actions visant à revitaliser le secteur culturel du pays.
Accompagnée de ses collaborateurs, la Ministre s’est rendue à la Compagnie Théâtre National Congolais (CTNC), au Fonds d’Assistance Sociale aux Artistes et Écrivains Congolais (FASAEC), à l’Observatoire des Langues (OBLA), au Comité Consultatif National (CCN), et au Fonds de Promotion Culturelle (FPC). À travers ces visites, elle a pu évaluer les réalités et les défis rencontrés par ces établissements, dans une ambiance empreinte de cordialité.
Les responsables des institutions ont exprimé leur satisfaction quant à cette initiative. Makokila André, Directeur Général de l’OBLA, a déclaré : « Nous sommes ravis de cette visite de la Ministre qui constitue un grand réconfort, un message d’espoir ».
Vers une synergie renforcée
Consciente du « contexte défavorable » auquel ces structures font face, Yolande Elebe Ma Ndembo a salué leur résilience. Elle a présenté son plan d’action, qui met l’accent sur le développement des infrastructures culturelles et la diversification de l’économie nationale. La Ministre a également insisté sur la nécessité de travailler en synergie pour optimiser les stratégies et les ressources.
« Cette synergie nous permet de mieux intégrer nos stratégies et ressources… Pour concrétiser la vision du Chef de l’Etat sur la diversification de notre économie, portée par le gouvernement sous le bâton de commandement de la Première Ministre, SE Judith Suminwa Tuluka, nous devons placer la culture et le patrimoine au centre de notre stratégie de développement en reconnaissant l’essentiel dans la création d’emplois et d’investissement », a déclaré la gardienne du patrimoine culturel et artistique de la RDC.
Dans son discours, la Ministre a souligné l’importance de placer la culture au centre de la stratégie de développement du pays. « Pour concrétiser la vision du Chef de l’État sur la diversification de notre économie, nous devons reconnaître l’essentiel dans la création d’emplois et d’investissements à travers la culture et le patrimoine », a-t-elle affirmé.
Pour conclure, Yolande Elebe Ma Ndembo a rassuré les acteurs culturels de son ouverture à des discussions enrichissantes pour porter haut la culture et les arts de la RDC. Cette tournée marque un pas important vers une meilleure intégration des arts dans le développement économique et social du pays.
James Mutuba
Après le bilan provisoire officiel faisant état de 129 personnes décédées dont 24 par balles, consécutif à la tentative d'évasion survenue, dans la nuit du dimanche 1er au lundi 2 septembre, à l'ex- prison centrale de Makala, à Kinshasa, plusieurs observateurs tant politiques que sociaux ont dénoncé la tentative du vice-ministre de la Justice, Samuel Mbemba, à manipuler la réalité de la situation.
Le président de l'ASADHO -Association africaine des droits de l'homme-, Jean-Claude Katende, a déclaré que le vice-ministre Samuel Mbemba doit être suspendu pour avoir menti au peuple, sur le nombre de personnes décédées à la prison de Makala.
"Un homme qui ment sur des questions sensibles peut-il gérer dans la transparence un ministère ?", s'est-il interrogé via son compte X.
Pour rappel, le vice-ministre de la Justice avait fait un bilan de deux morts, tout en demandant à la population congolaise de se méfier de toutes les images sur les réseaux sociaux. Lesquelles images montraient un nombre important des corps sans vie.
Fadi Lendo
Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) ont entamé leur rassemblement pour les deux premières journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), Maroc 2025. Ce sera face au Syli National de Guinée et les Walyas de l’Éthiopie respectivement le vendredi 6 septembre à Kinshasa et le lundi 9 septembre à Dar-es-salaam en Tanzanie.
Les premières arrivées ont été enregistrées ce lundi matin et l’ensemble du groupe sera au complet cette soirée avec les dernières arrivées avec le gros des troupes. Et parmi les arrivées, nous avons Lionel Mpasi qui fait son retour après avoir manqué le dernier rassemblement du mois de juin.
« Ça fait extrêmement plaisir de revenir en sélection après la CAN. Je me suis blessé juste après cette compétition mais c’est une grande fierté de revenir dans cette équipe. En juin, je les a vu et je n’avais qu’une envie, c’était d’être avec eux et du coup, je suis content. Rien n’a changé dans le groupe. L’ambiance était telle qu’elle. Je n’étais pas là mais on s’écrivait pas mal et là j’ai hâte de retrouver tout le monde qu’on puisse bien se préparer pour le match de vendredi. C’est un match important pour la campagne de Coupe d’Afrique des nations et nous avons à cœur de bien la commencer. Nous allons bien bosser cette semaine en écoutant bien les consignes du coach et nous allons nous tenir prêts pour affronter ce match face à la Guinée que nous avons croisé à la CAN et nous savons que cela ne va pas être simple mais nous savons aussi que nous sommes à la maison et nous avons à cœur de rendre les Congolais fiers », a-t-il confié à la direction de la communication de la fédération.
Les Fauves congolais sont regallardis de leur 4ème place en Côte d’Ivoire et sont appelés à défendre leur rang de demi-finaliste. Ils auront l’occasion de le montrer lors de ces deux journées où ils vont devoir faire preuve de beaucoup d’attention devant des adversaires qui savent qu’ils jouent un des favoris de ce tournoi.
acturdc.com/CC
La ministre du Genre, famille et enfant, Léonie Kandolo, a ouvert lundi 2 septembre à Matadi, (Kongo-Central), la 7e édition du Forum national des ministres provinciaux en charge du genre et des chefs de division.
Ce forum qui se veut être un cadre d’échanges entre le Gouvernement et ses partenaires techniques et financiers pour accroitre et améliorer la représentativité et la participation des femmes dans les instances de prises de décision, veut aussi faire un état des lieux de la question du genre dans les différentes provinces, en vue d'élaborer une feuille de route commune pour l'ensemble du pays.
Cette rencontre était aussi l’occasion pour la ministre du Genre de la RDC, de dévoiler les priorités de son ministère pour les cinq années à venir, afin de matérialiser la vision globale du Gouvernement pour la promotion et la protection des femmes et des filles.
Parmi les points phares de cette vision, Léonie Kandolo a notamment cité l’annulation des frais administratifs pour la célébration des mariages civils.
« Nous estimons que ceci va permettre aux couples de se marier devant l’officier de l’Etat civil. Et ce mariage protège les femmes et les enfants en cas de divorce ou de décès », a noté Mme. Kandolo.
Elle a également fait allusion aux efforts visant asseoir la masculinité positive qui implique la gent masculine dans la création d’une société égalitaire. Les hommes étant mis en causes dans les inégalités et injustice envers les femmes dans la société.
« Nous allons primer chaque année les hommes qui vont se démarquer par des pratiques de la masculinité positive », a averti la ministre, qui affirme aussi travailler pour mettre fin au phénomène des enfants de la rue.
Appui de l’ONU au Gouvernement
Adama Moussa, représentant résident de ONU Femmes en RDC, partenaire technique et financier du Gouvernement, a salué ses efforts matérialisés par la promotion et la protection des droits des femmes et des filles, ainsi que l’amélioration de la représentativité des femmes dans les instances de prise de décision, avec plus de 30% de femmes au sein de l’actuel Gouvernement.
Il a insisté sur le fait que l’intégration effective du genre dans les politiques publiques est non seulement une question de justice sociale, mais aussi un impératif pour atteindre le développement durable. Il a réitéré l’engament collectif de l’ONU en faveur de la promotion du genre, de la famille et de l’enfant en RDC.
Il se dit convaincu que grâce à la collaboration continue entre le Gouvernement congolais, les acteurs locaux, et les Partenaires Techniques et Financiers du système des Nations unies, la RDC parviendra à construire une société plus équitable où chaque femme et chaque homme peut s'épanouir pleinement et contribuer au développement de la nation.
Plusieurs agences, fonds et programmes de l’ONU comme l’UNICEF, le PNUD, l’UNICEF, OCHA et la MONUSCO interviennent comme partenaires techniques et appuient le Gouvernement dans ses efforts pour la sensibilisation afin de lutter contre les stéréotypes qui perpétuent les traditions favorisant les inégalités envers les femmes et les jeunes filles.
radiookapi.net/CC
C’est dans une atmosphère littéraire et vibrante dans la bibliothèque des éditions Miezi, un décor planté des livres, d’œuvres d’art et différentes figures emblématiques de la littérature congolaise et africaine floquées sur le mur, que Charlie Demoulin, jeune écrivain belge, a dévoilé “Silence me mord”, son tout premier roman. L'activité s’est déroulée vendredi 30 août devant un public kinois conquis et enthousiaste.
Christian Gombo a ouvert la soirée en retraçant le parcours littéraire de Demoulin, mettant en avant son style provocateur et sa capacité à aborder des sujets universels. Le roman raconte l'histoire d'un personnage non-binaire vivant des expériences extrêmes, reflétant les tensions d'une société avide de gratification immédiate.
« Ce livre raconte la vie d’un personnage belge qui a tous les sexes, on ne sait pas dire si c’est un homme ou une femme mais qui est dans toutes les expériences extrêmes. C’est un peu le quotidien de la plupart d’entre nous dans la vie où il y’a cette lutte permanente de vouloir tout et tout de suite… C’est un peu cet état de lieu là qu’il essaye d’attaquer dans son livre. Cette société de consommation où on veut tout et tout de suite. Y’a pas d’attente, y’a pas de patience et ça c’est le côté universel qu’aborde son roman », explique Christian Gombo, écrivain et libraire.
Charlie Demoulin s'est dit ravi de l'accueil chaleureux du public congolais. Il a souligné la liberté et la vivacité de Kinshasa, un environnement propice à la présentation de son œuvre. « C'est un lieu où l'on ressent une véritable liberté, un dépassement des cadres traditionnels », a-t-il affirmé.
Viviane Probst, danseuse et chorégraphe, a exprimé son admiration pour l'audace de Demoulin de traiter ouvertement des sujets considérés comme tabous, tels que la sexualité et l'identité LGBTQ. Elle a salué la collaboration de l'auteur avec des artistes locaux, renforçant ainsi l'authenticité de son récit dans un contexte culturel diversifié.
« J’étais très touchée par l’écriture, par l’audace d’oser mettre les mots sur ce qui est généralement caché. D’autant plus de le présenter dans un contexte culturel différent, où l’on fait face à des normes assez patriarcales. Pour moi c’était un vent de fraîcheur de parler ouvertement de sexualité, de LGBTQ, de transgenre dans ce contexte là. Je trouve ça magnifique qu’il se soit associé avec quelqu’un du pays qui a une vision assez commune. Ça donne une légitimité presque à Charlie de pouvoir parler de ça ici parce qu’il est soutenu finalement par quelqu’un du pays qui a écrit sur le même sujet », a-t-elle dit.
Gravitant autour de la came et du sexe, la vie du narrateur baigne dans un non-sens que la défonce et la baise compulsives permettent d’endurer. « Silence me mord » se distingue par une écriture vive et directe, rompant avec les conventions littéraires pour offrir une vision brute et authentique de la réalité. Le roman propose une réflexion sur la libération personnelle et critique la société de consommation.
« C’est une écriture respirée, une écriture assez orale qui veut se rapprocher la vie de tous les jours et quitter les institutions littéraires qui freinent la créativité et qui freinent la lecture… il faut que la littérature devienne la vie dans un sens qui doit refléter la vie comme elle est. Elle ne doit pas être continue, elle doit avoir des discontinuités comme je l’ai raconté… la vie ce n’est pas un mot après un autre. C’est un mot, je prends une bière; un mot je mange de l'arachide; un mot je trébuche, etc. C’est quelque chose de cru, dire les choses telles qu’elles sont, elle est directe. Peu de virgules, peu de négations, pour être plus impétueuse », explique Charlie Demoulin, auteur du livre.
Gombo - Charlie : deux auteurs “texistes”
Deux auteurs de deux horizons bien plus distincts, deux écrivains aux cultures différentes, Christian Gombo et Charlie Demoulin se ressemblent beaucoup plus dans leur façon d’écrire. Ils ont en commun un style plutôt croisé. Un style aussi sexiste que dénonciateur, cadenassé par la solitude, par la vacuité de l’existence, rythmé par une écriture-survie abrupte, discontinue, éruptive. où tout est dit de manière claire, où l’on ne cache pas des choses, où l’on essaye pas de caresser la société dans le sens du poil, mais où l’on raconte tout dans sa totalité.
« Maudit soit-il et Silence de mord c’est avant tout l’histoire de deux personnages qui sont débridés, libertins, dans beaucoup de cas et des personnages qui se ressemblent et rassemblent aussi dans le sens où pour les deux le sexe est une priorité, presque tout ce qu’ils font. Beaucoup p vont découvrir à la rentrée littéraire le bien fondé de la rencontre de l’écrivain maudit et du personnage C. développé dans le livre de Charlie qui sont vraiment des personnages attachants, tant ils sont accrocs au sexe, peut-être que c’est ça la réalité de tous les jours », dit Christian Gombo.
Et d’ajouter :
« Le lecteur congolais peut découvrir des nouvelles expériences et comprendre dans certaines mesures d’autres orientations sexuelles qui existent dans le monde. Ce sont des réalités que nous vivons au quotidien bien que cela soit voilé ou caché, mais avec l’écriture de Charlie c’est vraiment cru, ouvert, oral… permettant à tout le monde de lire et de comprendre très facilement ».
Enfant du troisième millénaire, breton liégeois, Charlie Demoulin est le fils d’une marionnette et d’un peintre, il grandit sur les routes d’Europe. La famille se sédentarise en Belgique à son adolescence. Il multiplie les projets artistiques et se construit en voyageant en Inde et en RDC. L’écriture occupe là grande partie de son temps libre : quelques poèmes d’abord, des scénarios de BD, des chansons ensuite, des articles de journaux inventés et puis finalement une histoire d’amour plus longue : Silence me mord. Il a écrit ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce qu’il y’a, ce qu’il n’y a pas.
Avec son approche novatrice, Charlie Demoulin s'impose comme une voix essentielle de la littérature contemporaine, invitant les lecteurs à une exploration sans concession des défis modernes.
James Mutuba
En moins de six mois après le décès de sa femme Blanche Tunasi, le Pasteur Marcello Tunasi pourrait déjà se remarier.
C’est ce qui ressort des propos qu’il a tenu devant de milliers des fidèles lors de la promotion de son livre sur le choix du conjoint. « Je n’ai pas reçu le don du célibat. Je ne vais pas tarder dans le célibat », a-t-il dit.