Le ministère des sports a dévoilé le montant des primes que vont empocher les « Léopards » lors de la double confrontation devant le Maroc, en qualifications pour la prochaine édition de la Coupe du monde Qatar 2022.

Un montant d’un million de dollars a été alloué par le gouvernement de la République Démocratique du Congo pour les joueurs qui seront convoqués par le sélectionneur Hector Cuper pour les deux empoignades devant les « Lions de l’Atlas ».

En effet, chaque joueur va empocher la coquette somme de 20.000 dollars de la part de l’instance chargée de gérer le sport en République Démocratique du Congo.

foot-africa.com/CC



L'entreprise de textile Vlisco a lancé, vendredi 04 mars 2022, sa nouvelle collection de pagne super wax pour le mois de la femme dénommée "Je suis capable". Le lancement de cette collection s'est déroulé à la boutique Vlisco Première Dame située à Kinshasa, en République Démocratique du Congo.

D'après la directrice régionale de Vlisco, Edwine Endundo, cette collection a été baptisée "Je suis capable" en référence à celle qui a été appelée il y a quelques années "Mon mari est capable". 

À l'en croire, la collection du mois de la femme rend hommage aux femmes entrepreneures qui se battent pour mettre en œuvre des projets de développement dans le monde entier. 

"Nous avons une très belle collection de super wax et nous avons choisi un pagne en particulier que nous avons surnommé [Je suis capable] en référence à un pagne qui a été baptisé il y a quelques années et qui a été appelé [Mon mari est capable]. Aujourd'hui, à l'ère où les femmes prennent leur destin en mains, nous avons décidé de baptiser ce pagne [Je suis capable] pour rendre hommage à toutes ces femmes congolaises mais aussi les femmes du monde entier qui se battent, qui sont entrepreneures et qui ont des projets professionnels de développement", a déclaré la directrice régionale de Vlisco.

"Je suis capable" : une collection spéciale

La collection "Je suis capable" est spéciale, car elle a été dessinée par des designers Hollandais qui se sont inspirés des femmes congolaises.  

"Elle est spéciale, car elle a été dessinée en hommage aux femmes. Elle a été dessinée par des designers Hollandais en s'inspirant des femmes congolaises. Évidemment, il y a de nouveaux dessins comme dans chaque collection. Nous avons 6 nouveaux dessins", a martelé Edwine Endundo. 

Clientes Vlisco satisfaites

Les clientes Vlisco présentes à la cérémonie du lancement de la collection spéciale 08 mars se sont dites satisfaites de ce pagne.

"C'est très joli. D'ailleurs, tout est beau et du coup, on a l'embarras du choix. On a du mal à choisir et à prendre des décisions. Tout est beau. La nouvelle édition du 08 mars, on l'a vue aussi, ce n'est pas mal", a dit Pétronie Bashale, cliente Vlisco. 

La boutique Première Dame relookée

Le lancement de la nouvelle collection de Vlisco pour le mois de la femme a coïncidé avec l'inauguration de la boutique Première Dame après son relooking. Elle répond désormais aux standards internationaux des boutiques Vlisco.

Pour sa propriétaire, Sandra Bolizi, c'est un motif de satisfaction. 

"C'est un grand plaisir. Tout le monde attendait le nouveau design de la boutique. Finalement, elle est lancée aujourd'hui. Et c’est un beau design", a-t-elle dit. 

Et de poursuivre : "C'était pour améliorer l'expérience des clients. Auparavant, il y avait beaucoup de meubles. Maintenant, nous avons essayé de rendre les pagnes plus visibles. Donc, voilà la philosophie derrière le nouveau design".

Pour rappel, Vlisco est une entreprise Hollandaise qui travaille dans le textile depuis 176 ans. En RDC, cette entreprise s'est implantée en 2012.  Vlisco occupe la première place du marché du pagne grâce à la qualité constante de ses produits. Il est défini dans la société congolaise comme un symbole de luxe et de réussite.

Prince Mayiro



Les États-Unis décident de saisir les biens appartenant à la RDC sur leurs sol à cause des différends qui opposent la Société Nationale d'Electricité (SNEL) et une société américaine qui réclame le paiement de ses prestations à la SNEL.

 C'est ce qu'affirme Georges Nzongola Ntalaja, ambassadeur de la RDC à l’ONU, à l'issue d'un entretien avec la ministre de la justice Rose Mutombo Kiese, le samedi 5 mars 2022 à Kinshasa.

« Nos entretiens ont tourné autour de la créance de la SNEL envers une société américaine qui aurait fourni des services à cette dernière. Je suis venu voir la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux pour discuter de ce cas », a fait savoir le diplomate congolais.

Il a déclaré que les comptes bancaires de l'ambassade de la RDC, "qui n'ont pas grand chose" ont été bloqués. Il a également signalé qu'à part les comptes de l'ambassade congolaise, ceux des congolais, notamment des diplomates congolais ont été bloqués. Cette situation a débuté depuis le mois de septembre 2021, dit-il.

La SNEL doit des millions de dollars à cette société américaine, le diplomate congolais affirme qu'à ce jour, un cabinet d’avocats est déjà engagé à New-York pour défendre la cause de la RDC.

« Nous devons trouver une solution par laquelle le Gouvernement congolais peut payer par échelonnement parce qu’il s’agit des millions de dollars américains », a-t-il déclaré.

A l'en croire, le personnel de l’Ambassade n’est plus payé. Il ne vit que des contributions des amis.

« Il n’y pas moyen de vivre. New-York est une ville où la vie est extrêmement chère. On ne peut pas y vivre pendant six mois sans salaire et sans payer le loyer. C’est un problème sérieux parce que le personnel local américain n’est plus payé et on peut se retrouver encore devant le juge », s’est-il plaint.

Il souhaite que le gouvernement congolais prenne langue avec la société américaine qui réclame ses droits à la SNEL afin de trouver un terrain d'entente pour permettre la levée de ces mesures. 

Jordan MAYENIKINI



Le lieutenant-Colonel Arsène Matata, commandant bataillon de la Garde Républicaine (GR), unité chargée notamment de la protection du Chef de l’Etat, arrêté depuis le 14 février, est introuvable. Selon les membres de sa famille, c’est le Général Major Christian Tshiwewe Songesha en personne qui avait ordonné son arrestation au camp Tshatshi, à Kinshasa. 

Selon le témoignage de son fils, Consacré Matata, il avait quitté sa résidence le 14 février vers 22 heures, après avoir reçu un appel du commandant de la GR lui demandant d’aller superviser une patrouille. C’est 40 minutes plus tard qu’il enverra un message à son épouse pour lui signifier son arrestation en précisant qu’il en ignorait la cause. 

Le lendemain matin, son épouse s’est rendue au camp Tshatshi et a pu échanger avec lui. 

« Papa a expliqué à maman qu’il a été arrêté sous prétexte qu’il aurait hébergé un malien et un togolais dans notre maison au camp Tshatshi au mois de février alors que nous avons quitté le camp Tshatshi il y a 4 ans. C’est vers 15 heures, le même 14 février, que des militaires étaient venus pour le récupérer au camp Tshatshi pour une destination inconnue jusqu’aujourd’hui ». 

Le nouveau lieu de sa détention reste inconnu.

« Le 18 février, maman s’est rendue auprès du commandant de la GR pour savoir où son mari a été arrêté. Le commandant lui a tout simplement dit qu’il était quelque part pour des interrogatoires sans plus de détails ».

Son fils appelle à l’aide et demande une intervention personnelle du Chef de l’Etat.

« Il a servi son pays pendant 22 ans avec loyauté. Il a suivi certaines formations spécialisées. Il représente le pays (…). Au mois d’octobre 2021, il avait déjà échappé à un attentat à son domicile où été commis un élément de la GR. Il y avait deux blessés (…). Nous supplions le chef de l’Etat pour qu’il s’implique dans cette affaire. Il doit nous aider à vivre l’Etat de droit et la justice ».

 
actualité.cd/CC


D’ici fin 2023, le Parlement va avoir un calendrier fort chargé. En ces temps compliqués, il y a ceux  qui rêvent de faire modifier la constitution avant les prochaines élections présidentielles et législatives. Enfer et damnation !

Chacun y va de son laïus. Ils exigent pêle-mêle de créer un poste de Vice-président de la République, de restaurer le septennat, de réserver certaines fonctions à des Congolais de père et de mère, d’introduire un deuxième tour aux élections présidentielles, de supprimer les institutions budgétivores dont le Sénat,  d’autoriser la double nationalité, d’exiger des diplômes universitaires aux candidats Présidents de la République, d’élire le Président de la République au suffrage indirect…. Sapristi ! Tout ça !

Il y a là même des matières qui ne peuvent pas faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle. Comme si cela ne suffisait pas, le parlement doit encore voter la nouvelle loi électorale ! Stupeur et tremblements !

Si tous ces textes doivent être examinés dans le temps qui nous reste, parions qu’il sera difficile d’organiser dans les délais les élections présidentielles et législatives de 2023.

Chaque parlementaire cherchera à être vu et entendu comme les débats sont publics et télédiffusés. Chacun voudrait rivaliser avec Démosthène, le grand orateur de la Grèce antique. Les joutes oratoires vont donc prendre du temps. C’est chaque fois ainsi à l’approche des élections. On se précipite à réviser les lois. On veut tout changer dans la hâte. Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Saperlipopette !

Décidément les chemins qui mènent à la démocratie sont aussi tortueux que les routes de Kinshasa la déglinguée. Bref, passons !

La constitution est la mère des lois. Elle est la loi des lois. D’après mon ami qui sait tout, chaque pays dispose normalement d’une constitution. Mais comme des exceptions ne manquent jamais, il existe des pays qui n’en ont pas pour des raisons qui leur sont propres. C’est le cas d’Israël, de la Nouvelle-Zélande et de la Grande-Bretagne.

Dans notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine, nous avons une constitution, celle du 18 février 2006 qui fut modifiée le 20 janvier 2011. Il fallait la mettre au goût de l’ex Raïs Joseph Kabila en prévision des élections.

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, la constitution du 18 février 2006 fut concoctée par des Belges, des Français et des Sénégalais. On y trouve un peu de tout. Elle porte en elle les germes de plusieurs conflits. Heureusement qu’elle est rarement appliquée ! C’est peut-être ça sa force. In cauda venenum. Enfer et damnation !

Il faudra un jour l’expurger de toutes les incohérences ainsi que de tous les articles poussiéreux et sablonneux. Evidemment, la constitution peut être changée autant que faire se peut. La loi des lois doit coller aux réalités locales. La mère des lois doit apporter la stabilité.

Les champions toutes catégories en  matière de révision de la constitution sont les Togolais. A la suite du décès, le 5 février 2005, du Président Gnassingbé Eyadema, la constitution fut modifiée 3 fois en 24 heures afin de permettre à son fils Faure  Gnassingbé d’accéder à la magistrature suprême. Enfer et damnation !

On dit chez nous que la faute  humaine est une colline. Chacun grimpe sur la sienne pour observer celle de l’autre.

GML



Les parties civiles au procès du double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, demandent au Président de la République de révoquer urgemment le général John Numbi des Fardc et le colonel Daniel Mukalayi de la Police. Elles ont formulé cette demande samedi 5 mars 2022, lors d'une conférence de presse organisée à Kinshasa, au siège de la Voix des sans voix (VSV).

Les défenseurs des droits de l'homme ont dit craindre pour leur sécurité avec la présence de ces deux personnalités au sein des services de sécurité.

Selon Me Peter Ngomo, leur révocation permettrait également à la Haute Cour militaire de juger John Numbi à la prochaine instance du procès, sans tergiversations.

« Même si sur le plan pénal, on ne peut pas juger le colonel Mukulayi deux fois pour les mêmes faits, nous demandons au Chef de l’Etat de carrément le révoquer, parce que son maintien à la Police est une source d’insécurité, même pour nous autres, qui continuons à marteler sur lui », a plaidé Me Peter Ngomo.

Selon lui, le général John Numbi devrait également être révoqué des Forces armées de la RDC. 

radiookapi.net/CC



La commercialisation des poissons pêchés localement devient de moins en moins rentable depuis maintenant une année à Butembo(Nord-Kivu). Ce métier exercé majoritairement par des femmes est totalement affecté par l’insécurité qui secoue plusieurs régions des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri où les marchands se ravitaillent. C’est qu’a affirmé à Radio Okapi, la coopérative des dépositaires des poissons de Butembo-Lubero, (COODEPOL). Pour essayer de sauver leur métier, de nombreuses femmes se sont tournées vers la vente des poissons importés, essentiellement le chinchard "Thomson".
La coopérative des dépositaires des poissons de Butembo-Lubero, (COODEPOL) plaide ainsi pour le rétablissement de la paix dans la région le plus vite possible.

Les poissons locaux frais ou salés vendus à Butembo proviennent du lac Albert en Ituri et du lac Edouard au Nord Kivu. D’après la secrétaire exécutive de la COODEPOL, Arlette Tsongo, avant que la situation sécuritaire ne se dégrade sur la route Luna-Komanda(Ituri), cette structure apportait 10 tonnes de poissons par semaine à partir du lac Albert.
Actuellement, elle n’apporte même pas une tonne par semaine. Ce qui constitue un manque à gagner, déplore-t-elle.

"Nos lieux d’approvisionnement sont insécurisés. En attendant le convoi, le peu de poissons que nous avons eu sur le lac Albert arrivent ici en étant déjà pourris. Aujourd’hui nous avons du mal à réunir même une tonne par semaine. Nous n’amenons qu’une demi-tonne. Avant nous amenions même 10 tonnes par semaine en provenance de Tchomia[Ituri]. Maintenant, du côté de Kyavinyonge[Nord-Kivu] n’en parlons même pas", a indiqué Arlette Tsongo.

Pour contourner cette situation, des nombreuses femmes ont choisi de vendre des poissons importés de l’Asie,  les chinchards appelés en RDC "Thomson" .

D'après l’une des vendeuses, Louange Kavira, la vente des poissons chinchards est plus rentable que les poissons provenant de Kyavinyonge, pêchés au lac Edouard :

"La vente du Thomson est plus rentable que les poissons qui viennent de Kyavinyonge. Parce qu’on y gagne quand même un peu d’argent. Parce que sur un poisson de Kyavinyonge on y gagne un bénéfice de 100 ou 200 FC (0.05 USD). Mais avec le Thomson on peut gagner, par exemple, un bénéfice de 5 000 ou même 10 000 FC (2.5 ou 5USD)''.

Plus de dix femmes, membres de la COODEPOL sont décédées dans des attaques des véhicules par des ADF depuis l’année passée, affirme cette cooperative.
 

Parmi elles, deux qui revenaient de Kasindi-Lubiriha ont été tuées la semaine passée dans une embuscade à Karuruma sur la route Butembo-Kasindi. Arlette Tsongo indique que dix autres sont mortes dans des attaques de convois sur la route Luna-Komanda. Elle demande au gouvernement congolais de rétablir la paix dans la région pour permettre la reprise normale de leurs activités commerciales.

radiookapi.net/CC



L'asbl Congo N'est Pas à Vendre (CNPAV) émet des doutes sur la préservation des intérêts congolais dans l'accord qui a abouti à la récupération des actifs pétroliers et miniers du groupe Ventora de Dan Gertler par l'Etat congolais.

En outre, le CNPAV y voit une arnaque qui fait plutôt les affaires de Dan Gertler au détriment de la Générale des Carrières et Mines (GÉCAMINES).

Cette coalition l'a dit dans un communiqué publié le samedi 5 mars 2022 dont une copie est parvenue à la rédaction de 7SUR7.CD. 

Pour le CNPAV, seule la publication de cet accord permettra de dire s'il est réellement bénéfique pour la population congolaise.

La coalition salue toutefois la conférence de presse tenue dernièrement par le porte-parole du gouvernement, la ministre de la Justice et le directeur de cabinet adjoint du président Tshisekedi. 

"Si cet exercice constitue un premier pas dans la bonne direction, il apparaît surtout comme une manœuvre pour garder secret un accord qui concerne le secteur minier et qui doit être publié selon les dispositions du Code minier. Le CNPAV ne comprend pas le refus de publier un accord présenté par tous comme bénéfique à la population congolaise. En plus, le peu d'informations partagées lors de la conférence de presse nous fait craindre un accord déséquilibré en faveur de M. Gertler", dit le CNPAV. 

Cette structure citoyenne voit mal que la question des pertes subies par la RDC, par exemple, estimées à près de 2 milliards USD, n'aient été évoquées durant cette conférence de presse et probablement pas sur cet accord de récupération. 

Il y a également le sort du prêt de $148 millions que le groupe de l'homme d'affaires juif avait octroyé à la Gécamines juste avant d’être sanctionné. 

En définitive, faute de publication de cet accord, le CNPAV reste convaincu que Dan Gertler garde le morceau le plus juteux dans l'histoire et crie à l'arnaque orchestrée par les deux camps contre le peuple. 

"La plus grande arnaque qui ressort de cet accord se situe ailleurs. Ce qui est le plus précieux dans le portefeuille de Gertler, ce sont les royalties qu’il touche dans le secteur du cuivre-cobalt. Contrairement aux blocs pétroliers et permis miniers précités, c’est de l’argent tangible, garanti et purement rentier : plus de 200.000 par jour, soit une partie des recettes de cuivre et de cobalt vendus par KCC, Mutanda et Metalkol, trois des plus grands projets en opération au Congo", denonce cette asbl.

La coalition CNPAV estime, de ce fait, que si  le Congo ne les récupère pas, "la RDC perdra 1,7 milliard à l’avenir".

"La seule chose dont le gouvernement congolais se félicite d’avoir reçu, au titre de royalties, c’est une compensation pour les royalties de KCC. Lors de ce point de presse, le gouvernement congolais a annoncé que le groupe Gertler paiera 249 millions comme valeur actualisée de ces royalties. Ce qui en soi est une catastrophe ! En effet, Dan Gertler a déjà réalisé un profit net de 360 millions sur l’ensemble des royalties, et la valeur future (actualisée) des royalties de KCC est de 380 millions, selon les chiffres conservateurs du Congo n’est pas à vendre. Doit-on se féliciter de récupérer 249 millions?",  s'interroge cette structure. 

L'on fait remarquer également que si tous les royalties de Mutanda et Metalkol n'ont pas été inclues dans les actifs récupérés par la RDC, le pays perdra dans ce cas plus de 600 millions USD en plus, à l'avenir.

Rappelons que c'est depuis le 24 février dernier que le Gouvernement a signé un accord avec l'homme d'affaire israélien Dan Gertler et son groupe Ventora pour récupérer plus de 2 milliards USD des blocs pétroliers et actifs miniers afin de mettre fin au contentieux judiciaire qui les opposait depuis un moment.

Moise Dianyishayi



Deux ingénieures congolaises ont procédé ce vendredi 04 mars dernier  à la présentation officielle d'un prototype de respirateur made in Congo, appelé "respirateur d'espoir". L'œuvre a été réalisée conjointement par leurs équipes à savoir, Investing in People et Women’s Technology. 

Lors de son intervention, la Cheffe du Département anesthésie et réanimation des Cliniques Universitaires de Kinshasa (CUK) a relevé le fait que seulement deux respirateurs restent fonctionnels aux CUK, malgré le nombre important des patients nécessiteux, avant de saluer cette nouvelle initiative.

" Nous avons longtemps souffert ! Dans l'unité de réanimation des cliniques universitaires, nous n'avons actuellement que deux appareils qui peuvent fonctionner. Nous avons parfois 8 malades ou 4, qui nécessitent d'être branchés au respirateur, mais on ne peut y mettre que 2 malades. On tâtonne pour le reste. Nous pensons que ces deux équipes peuvent déjà nous aider à voir comment récupérer ces machines ", a expliqué Berthe Baraiga.

Raïssa Malu est revenue sur les quatre parties dans le développement d'un respirateur d'urgence. La partie mécanique, qui consiste à maîtriser le mode d'actionnement et le moteur de la machine, la phase électrique qui est la phase intelligente du respirateur, la plomberie, partie qui permet de relier le respirateur au patient, enfin, la gestion des risques, partie capable d'envoyer des signalements clairs aux médecins lorsqu'il y a dysfonctionnement, lorsque le patient reprend sa respiration naturelle ou s'il a un comportement qui le met en danger. 

" Tout le processus nous a pris deux ans", a-t-elle souligné.

Sur place, une démonstration à été faite appuyée par les explications de Thérèse Kirongozi. Elle a également signifié la particularité du respirateur qui peut fonctionner avec une électricité en basse tension.

"Nous savons que dans certains villages de la RDC, il y a un problème permanent d'électricité. Nous avons pu travaillé sur ces machines pour qu'elles puissent s'adapter à des situations complexes. C'est-à-dire que nos machines peuvent fonctionner avec 12 Volts. Même une batterie de 15A peut faire fonctionner le respirateur. Nous avons aussi adapté ces machines aux recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé, l'âge et le poids du patient ont été pris en compte(...)" a-t-elle ajouté. 

Il est à noter que cette activité a eu lieu en marge de la journée mondiale de l'ingénierie pour le développement durable. Thérèse Kirongozi est à la base des robots roulages qui régulent la circulation dans la ville de Kinshasa. Mathématicienne et Physicienne, Raïssa Malu a mis en place la semaine de la Science, elle a accompagné le mandat de la RDC à l'Union Africaine.

Prisca Lokale



La participation congolaise à l’Expo Dubai 2021 était le premier sujet abordé par Félix Tshisekedi lors de la réunion du conseil des ministres vendredi dernier. Le Chef de l’Etat attend d’ailleurs vendredi prochain un rapport détaillé sur l’état des préparatifs de la journée du 22 mars dédiée à la RDC. Il attend beaucoup de Jean-Lucien Busa, Ministre du Commerce Extérieur, qui est appelé à prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire jouer à chaque partie prenante son rôle dans les meilleurs délais et conditions « afin que cet événement soit une réussite pour la République Démocratique du Congo », a dit Félix Tshisekedi.

L’Expo 2020 Dubai est la première Exposition universelle dans cette région du monde.  Le thème général choisi: « Connecter les Esprits, Construire le Futur ». Plus de 200 exposants sont prévus y compris des nations, des organisations multilatérales, des entreprises et des établissements d’enseignement. À ce jour, 192 nations du monde ont confirmé leur participation.

Pour Félix Tshisekedi, cette expérience est une opportunité pour « mettre en valeur les opportunités d’investissements viables et durables en RDC ». Le pays va se présenter en «Pays-Solution». L’expo devrait également servir de vitrine « pour le rayonnement de la culture congolaise.

Félix Tshisekedi « a recommandé vivement qu’une exposition retrace son histoire, suivie de la production scénique des artistes congolais qui font l’unanimité dans la promotion de la Rumba, ainsi que d’autres artistes congolais de renommée internationale », dit le compte-rendu du conseil des ministres.

Le thème choisi par le RDC pour cet évènement est: « Nous faisons battre le cœur de l’Afrique ». 

L’appel de la délégation congolaise est plus explicite: « Rencontrez le peuple congolais, dynamique, créatif et innovant, plongez dans une magnifique nature et explorez la musique en dansant au rythme de la République démocratique du Congo ».

actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

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