Communiqué

La Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations, « DGRAD» en sigle, et la Direction Générale du Cadastre Minier, « CAMI » en sigle, informent les titulaires des droits miniers et/ou de carrières que les Notes de Débit et de Perception relatives aux droits superficiaires annuels par carré, pour l'exercice 2022, sont disponibles aux guichets du CAMI, situés :

- A Kinshasa, au croisement des Avenues Mpolo Maurice et Kasa-Vubu, dans la Commune de la Gombe ;

- A Lubumbashi, Avenue Lumumba, N°2575, Commune de Kampemba ;

- A Bukavu, Avenue Kalehe N°32, Q/Nyalukemba, Commune d'Ibanda;

- A Kisangani, Boulevard du 30 juin, Rond-Point Canon, Commune de Makiso ;

- A Kindu, Avenue du 4 janvier, N° 344, Commune de Kasuku.

Par conséquent, tous les titulaires sont invités à les retirer en vue de procéder 2022, conformément aux dispositions légales et réglementaires paiement desdits droits, au plus tard le 31 mars.

Passé ce délai, le CAMI se réserve le droit d'enclencher la procédure de déchéance du droit minier et/ou de carrières non payé et ce, sans préjudice de l'application, par la DGRAD, des pénalités prévues par la loi.

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Plusieurs millions de citoyens vivent une situation humanitaire inquiétante liée à l'activisme des mouvements rebelles en Ituri, dans l'Est de la République démocratique du Congo.

Dans son rapport du 23 février 2022, l'ONU fait mention de nombreuses attaques armées qui ont contraint les populations à fuir leurs régions. Une situation qui s'est considérablement détériorée au cours de 2 dernières années.

« Depuis le mois d'octobre en particulier, plusieurs attaques de grande ampleur contre les populations civiles, y compris sur les sites des personnes déplacées ont entraîné des mouvements importants des populations. L'insécurité alimentaire affecte près de 3 millions de personnes, notamment dans le territoire de Djugu dont 20% de la population se trouvent en phase d'urgence. La malnutrition aiguë sévère affecte plus de 5.000 enfants de moins de 5 ans », lit-on dans le document.

Par ailleurs, le rapport onusien décrit les conditions difficiles endurées par les femmes enceintes dans la même contrée. A cause de la même insécurité, ajoute-t-il, près de 300 écoles ont également été détruites.

« Près de 48 mille femmes enceintes risquent d'accoucher en situation de déplacement, s'exposant aux complications qui aggravent la morbidité maternelle et néonatale déjà trop élevées dans cette province. 290 écoles ont été détruites ou endommagées depuis le début de la crise », souligne l'ONU.

L'Ituri est l'une des provinces les plus instables du pays sur le plan sécuritaire. Tout comme le Nord-Kivu, la province de l'Ituri a été placée sous état de siège depuis le 6 mai 2022 par le président Tshisekedi.

Isaac Kisatiro



Le tribunal militaire de garnison de Beni a rendu mardi 1er mars son premier jugement dans le procès des ADF et leurs collaborateurs, commencé il y a quelques jours à Beni.
Douze prévenus, parmi lesquels un Rwandais et une Kenyane ont écopé de peines allant de 10 à 20 ans de servitude pénale principale pour participation à un mouvement insurrectionnel.

Mais, ce sont au total 128 présumés combattants ADF et leurs collaborateurs, qui ont été déférés devant le tribunal militaire de garnison de Beni pour y être jugés. Selon des sources judiciaires, il s’agit de Congolais, Kenyans, Ougandais, Rwandais, Tanzaniens et Burundais, poursuivis pour participation à un mouvement insurrectionnel dans le cadre de la rébellion des ADF.

Les présumés assassins du Cheick Ali Amin, président de la communauté islamique et chargé des cultes à Beni, tué par balle le 1er mai 2021 dont la mort a ému plus d’un à Beni, sont parmi ces prévenus.

La population locale attend beaucoup de ce procès. Il s’agit notamment de ceux qui ont perdu les leurs dans les différentes attaques ADF et qui veulent que justice leur soit rendue. Les autorités veulent aussi, à travers ce procès public, montrer à ceux qui s’attaquent aux Congolais qu’ils auront toujours la justice au travers de leur chemin. Un message sans doute aussi à ceux des Congolais, qui, à travers les ADF, s’en prennent à leurs propres concitoyens.

C’est la première fois depuis 2018 qu’un procès des ADF s’ouvre à Beni.

radiookapi.net/CC



Plusieurs miliciens, déjà prêts à se rendre, se disent « déçus » de la lenteur observée dans le lancement du Programme de Démobilisation, désarmement, relèvement communautaire et stabilisation (DDRC-S). La société civile l’a déclaré mardi 1er mars et plaide pour l’accélération de ce programme. 

Selon elle, des habitants de plusieurs entités du territoire de Lubero sont victimes de « l’activisme accru » des groupes Maï-Maï. 

Ces derniers rançonnent, pillent et ravissent les biens de paisibles populations. 

Le président de la coordination territoriale de la société civile de Lubero, Georges Katsongo, indique que certains miliciens qui s’étaient déjà rendus se sont de nouveau réorganisés dans plusieurs villages et d’autres factions ont vu le jour à partir des scissions d'anciens groupes.  

Il ajoute que ces milices ont multiplié les exactions à l’endroit de la population. Ils rançonnent, pillent et ravissent les biens, notamment des vivres et du bétail dans des fermes des particuliers, notamment à Kaviniro Masereka, Vuyinga, Maeba, Katanga et plusieurs autres villages.  

Dans le secteur de Bapere, outre les exactions commises par les Maï-Maï du groupe UPLC, ces derniers se sont transformés en OPJ à la place de la police.  

D’après la société civile de Bapere, ils ont détenu, la semaine dernière, le chef de localité de Maeba et son secrétaire durant près de quatre jours dans un dossier de vol sous prétexte que l’infraction avait été commise dans la zone sous leur contrôle.  

Le brigadier en chef Josaphat Kalakala, commandant de la police à Kambau, ajoute que ces miliciens interdisent aux agents percepteurs des taxes d’effectuer leur travail sur l’axe Kambau-Bilulu, où eux-mêmes perçoivent des taxes auprès des commerçants.  

Lors de son séjour à Beni il y a quelques mois, le coordonnateur de ce programme, Tommy Tambwe avait affirmé que le travail avait déjà commencé, et qu’il ne restait que les moyens financiers pour la mise en œuvre du programme. 

radiookapi.net/CC



Un centre d'employabilité francophone pour les étudiants a été inauguré à Lubumbashi par la professeure Aissatou Sy_Woynu, directrice régionale d'Afrique centrale et Grands Lacs de l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), le mardi 1er mars 2022.

La cérémonie d'inauguration dudit centre a eu lieu en présence des recteurs de plusieurs universités de la République démocratique du Congo dont celui de l'Université de Lubumbashi, de Kisangani, de l'Université Nouveaux Horizons, des Instituts supérieurs membres du l'AUF et du conseiller en éducation du ministre provincial du Haut-Katanga.

Prenant la parole, la professeure Aissatou Sy_Woynu a souligné que ce centre est un lieu de rencontre et de diffusion des réflexions et programmes sur la question d'employabilité des jeunes universitaires, des universités et écoles supérieures membres de l'AUF.

Elle indique que quatre thèmes seront développés dans ce centre pour aider les étudiants de la région à être compétitifs sur le marché d'emploi après avoir terminé leurs études supérieures et universitaires.

« Nous allons essayer de travailler sur 4 thèmes dont les techniques de recherche d'emploi parce que nous sommes dans un environnement contraint où l'offre d'emploi est restreint. Les entreprises ne produisent pas assez d'emplois pour absorber tous les jeunes diplômés des universités. Dans ce cas là, il faut donner aux étudiants des armes pour qu'ils puissent savoir comment faire pour trouver un emploi, rédiger un CV. C'est une compétence que beaucoup d'étudiants n'ont pas. Un CV qui doit être intéressant pour un employeur. Comment préparer un entretien d'embauche, comment prendre la parole en public », a expliqué la professeure Aissatou Sy_Woynu au micro de 7SUR7.CD.

Dans la foulée, la présidente régionale d'Afrique centrale et Grands Lacs de l'AUF a fait savoir que la formation sur les nouvelles compétences sera aussi de la partie dans ce centre. Elle renchérit que des certificats de formation seront décernés aux étudiants pour attester leurs qualifications.

« Il y a aussi la certification, une partie objective, avoir des documents qui justifient que vous avez fait une formation dans tel ou tel domaine, que vous avez acquis des compétences ou qualifications. Enfin, c'est l'entrepreneuriat, l'employabilité. Donc, l'idée c'est de coacher les gens, de les aider à construire des idées d'entreprise et de les guider à avoir du courage de rêver et d'essayer de traduire concrètement un rêve. Nous sommes AUF, nous allons essayer de faire venir les gens des entreprises [FEC, ndlr] pour avoir du temps pour ces jeunes », a-t-elle conclu.

De son côté, le professeur Gilbert Kishiba Fitula, recteur de l'Université de Lubumbashi et membre du Bureau de l'AUF pour l'Afrique centrale a rappelé que l'érection de ce centre répond à l'une des résolutions des états généraux de l'Enseignement supérieur et universitaire organisés récemment en République démocratique du Congo.

Il a appelé les étudiants et chercheurs des universités et instituts supérieurs membres de l'AUF à fréquenter ce lieu pour leur développement intégral.

« Les états généraux de l'Enseignement supérieur et universitaire ont insisté sur l'employabilité, l'entrepreneuriat dans le secteur de l'éducation et de formation. C'est une réponse, une contrepartie à la question cruciale de chômage. Le développement intégral de l'homme [veut, ndlr] que l'étudiant [puisse, ndlr] s'approprier la formation comme une possibilité de quitter là où il ne savait pas vers le milieu où il doit faire, entreprendre. Il doit trouver [en, ndlr] ceci, une opportunité, un espace adéquat pour sa formation intégrale. Nous demandons aux doyens des facultés, aux professeurs d'université, de trouver ce milieu comme un milieu sympathique qu'ils doivent fréquenter de façon à rapporter à d'autres qui ne sont pas au courant de l'existence de ce modèle, cette didactique dans la pédagogie universitaire », a-t-il déclaré au micro de 7SUR7.CD.

Le centre d'employabilité francophone des étudiants est érigé dans l'enceinte des bureaux du Campus Numérique Francophone de Lubumbashi situés à la faculté de médecine de l'UNILU dans le Haut-Katanga. 

Il est constitué des salles de formation, des salons d'échange, une salle informatique, un studio MOOC et une salle d'attente.

Cette cérémonie d'inauguration s'est clôturée par un point de presse intervenu après une visite de ce centre d'employabilité sous l'égide de sa responsable, Jenny Kabengele.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



Chérubin Okende est arrivé en ville de Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, le mardi 1er mars 2022. 

Le ministre Congolais des Transports et Voies de Communication et désenclavement dit venir dans la capitale mondiale du cobalt pour implanter la société de Transport du Congo (TRANSCO) et inspecter le chantier d'une nouvelle aérogare dans cette partie de la République démocratique du Congo.

« La mission de Chérubin Okende consiste également à prendre des dispositions pratiques pour implanter l'agence TRANSCO (...) et aussi voir l'évolution de la construction de la nouvelle aérogare moderne de Kolwezi », a fait savoir la presse du gouvernorat dans une dépêche consultée par 7SUR7.CD le mardi dernier.

Sur place, Chérubin Okende a visité les infrastructures aéroportuaires de ladite ville, notamment la piste d'atterrissage et  la nouvelle aérogare en construction. 

Pour rappel, ce membre du gouvernement central est également passé par Lubumbashi en province du Haut-Katanga dans le cadre de la même mission. 

Marcelo Mfumu depuis Kolwezi



Trois (3) creuseurs sont morts asphyxiés dans le  carré minier de Kalinji (groupement Butuzi) dans la chefferie de Kaziba en territoire de Walungu dans la province du Sud-Kivu. Selon les sources locales, l'incident a eu lieu dans la nuit du mardi à ce mercredi 2 mars.

« Il y a eu un éboulement dans un  carré minier dans notre groupement. On a enregistré 3 morts », selon David Mageje Bahati, un habitant du milieu.

Les trois corps ont été retirés dans la matinée de ce mercredi selon d’autres sources.

« Les creuseurs se sont retrouvés bloqués à l'intérieur. Recherchés par leurs confrères, ils ont retrouvé 3 morts. Vu qu'ils étaient nombreux, les recherches se poursuivent », a fait savoir Charles Irenge, un journaliste de la place

Ces recherches visent à trouver d'autres corps enfouis, signalent les sources locales.

Justin Mwamba



Le ministère public a prononcé son réquisitoire ce mercredi 2 mars 2022 dans le procès en appel sur le double meurtre de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. L’organe de la loi a requis la peine de mort prononcé en première instance contre Christian Ngoy Kenga Kenga, sans circonstance atténuante “pour refus de coopération avec la justice”. Christian Ngoy qui est détenu à la prison militaire de Ndolo a toujours refusé de se présenter devant la Haute Cour militaire. 

Il a également requis la peine de 10 ans de servitude principale contre Jacques Mugabo pour association des malfaiteurs ainsi que son arrestation.  

A l'égard de Paul Mwilambwe, le ministère public requiert son acquittement “faute de preuve”.

Les trois prévenus étaient tous condamnés à la peine capitale en première instance le 23 juin 2011 notamment pour assassinat, détention illégale d’armes et munitions de guerre, terrorisme, désertion, arrestation et détention illégale. 

Ivan Kasongo



Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé mardi 1er mars une séance de travail axée sur les préparatifs du match de barrages RDC -Maroc, prévu le 25 mars au stade des Martyrs de Kinshasa. Il s’agissait de mettre tout en œuvre pour que les Léopards de la République démocratique du Congo obtiennent la qualification pour la Coupe du Monde-Qatar 2022.

« Le peuple congolais sait que le 25 mars de ce mois, nous allons livrer le match aller ici à Kinshasa contre le Maroc. Et le 29 mars, nous livrons le match retour à Casablanca au Maroc. Il est question pour tous les Congolais de se mobiliser comme un seul homme », a déclaré le ministre des Sports Serge Nkonde, à l’issue de la rencontre.

Selon lui, tout ça devrait commencer par « la volonté du Gouvernement de voir le pays se qualifier à la coupe du Monde. Le Premier Ministre a préféré que ça se passe au début du mois de mars ».

Le patron des Sports a, par ailleurs, souligné que tous les moyens nécessaires étaient mis en jeu pour que les Léopards obtiennent la qualification tant attendue :

« Nous avons discuté de tout ce qui concerne la préparation, la mobilisation ainsi que la mise en place de tous les moyens pour que notre équipe nationale ne se plaigne de rien. Que nos athlètes soient psychologiquement très bien préparés et que nous livrions ce match pour avoir notre qualification et aller à la Coupe du Monde 48 ans après. Le Gouvernement de la RDC a mis tous les moyens en place. Le Chef de l'État lui-même a pris tout en charge et pendant que je vous parle, pour ce qui concerne l'organisation, il n'y a rien qui manque ».

Il a lancé un appel à l'ensemble du peuple congolais pour un soutien moral aux Léopards. « Que tous soient derrière les Léopards. Qu'ils se mobilisent parce que c'est un match historique que leur équipe va livrer. Donc c'est une histoire de tout le monde et de toute la République", a-t-il renchéri. 

Une délégation composée de l'organe technique de la Fédération congolaise de Football et associations (FECOFA), du Comité Olympique et du Secrétariat général du ministère des Sports et loisirs conduite par le ministre Serge Nkonde, le ministre d'Etat en charge du Budget ainsi que la vice-ministre des Finances, ont pris part à cette réunion.

Au cours de la 38e réunion du conseil des ministres tenue vendredi 28 janvier, Félix-Antoine Tshisekedi avait instamment chargé les ministres en charge du Budget, des
Finances et des Sports de veiller à ce que toutes les ressources humaines, financières et logistiques concourant à la victoire des Léopards soient mobilisées dans les meilleurs délais.

radiookapi.net/CC



La fin de paiement de la taxe sur le Registre des appareils mobiles (RAM) est entrée en vigueur le mardi 1er mars 2022. Le gouvernement avait décidé de rendre complètement gratuit ce service à la suite de l'adoption du projet de décret pour la fin de paiement de RAM dès le 1 mars, présenté par le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l'information et de la communication, Augustin Kibassa lors de la 41e réunion du conseil des ministres.

Dès ce mois de mars, les usagers des appareils mobiles en RDC ne seront plus facturés par le registre des appareils mobiles.

D'après le compte-rendu de la 41eme réunion du Conseil des ministres, ce projet de texte pour la suppression du RAM est une réponse aux cris de détresse du peuple congolais face au prélèvement des unités de communication et aux recommandations pertinentes de l'Assemblée nationale.

"S'inscrivant dans la suite de la décision gouvernementale portant suspension de la perception du taux de 1 USD pratiqué sur tous les appareils mobiles de deuxième génération prise en octobre 2021, le ministre des PTNTIC a rassuré le conseil que toutes les dispositions sont prises pour que cessent définitivement à partir du 1 mars 2022 toutes les ponctions directes sur les unités des abonnés au titre de rémunération au service dit Registre des Appareils Mobiles (RAM)", renseignait le compte-rendu de la 41e réunion du Conseil des ministres.

Devant la représentation nationale, le Ministre des PTNTIC avait justifié le fondement légal et réglementaire du RAM dans le Décret nº20/005 du 09 mars 2020, modifiant et complétant le Décret nº012/15 du 20 février 2012, fixant les modalités des calculs et les taux de revenus des prestations de l’ARPTC signé par le Premier Ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba. C'est au mois de septembre de la même année qu'il a été officiellement lancé. Après débat, les députés nationaux tout comme les sénateurs avaient exigé la suppression de ce prélèvement qualifié d'illégal. Si dans l'opinion la décision du gouvernement de supprimer ce prélèvement est saluée, des voies s'élèvent pour exiger aussi le remboursement à la population des frais perçus.

Jordan MAYENIKINI

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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