Le Gouverneur militaire de l’Ituri, le lieutenant-général Luboya N’kashama Johnny, séjourne depuis vendredi 18 février 2022, à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo.
Selon le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des opérations militaires des FARDC en Ituri, l’autorité provinciale est allée répondre à une invitation de sa hiérarchie afin de passer en revue la situation sécuritaire « très préoccupante » de sa province.
« Il y a eu une réunion de commandement entre les forces armées, de la police nationale congolaise et le commandant suprême, c’est maintenant de manière particulière le tour de notre gouverneur militaire d’être reçu pour parler de la situation sécuritaire de l’ituri, c’est pour cela qu’il est invité », a-t-il indiqué, peu avant de préciser que les questions de la situation sécuritaire très préoccupante en Ituri seront au cœur des échanges avec les autorités du pays.
Cette mission dans la capitale intervient après la signature le 15 février 2022 à Bunia, d’un mémorandum de la société civile de l’Ituuri adressé au Président de la République Démocratique du Congo, demandant le remplacement du gouverneur militaire dans 10 jours, pour son inefficacité dans la restauration de l’autorité de l’État; mais aussi après son déplacement au site de Rhoe, en territoire de Djugu pour renconforter les déplacés de guerre.
En outre, Luboya N’kashama s’est envolé pour Kinshasa au lendemain de l’enlèvement des anciens chefs rebelles en Ituri, dont Thomas Lubanga et Germain Katanga. Ces derniers, envoyés par la présidence de la République pour une mission de sensibilisation pour la paix, ont été pris en otage mercredi à Petsi, dans le territoire de Djugu, par une faction des miliciens de la CODECO. Ils n’ont toujours pas été libérés, cependant, « des négociations sont en cours », a lâché le porte-parole de la Task Force pour la paix en Ituri, Pitchou Iribi.
Serge SINDANI
Le gouvernement de la République Démocratique du Congo a adopté vendredi 18 février 2021, le projet de décret pour la fin de paiement de RAM dès le 1 mars.
D’après le ministre des Postes Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC) Augustin Kibasa, la suppression du prélèvement en terme des crédits de communication par cette taxe (RAM) est une réponse aux cris de détresse du population congolaise et aux recommandations « pertinentes » de l’Assemblée nationale.
« S’inscrivant dans la suite de la décision gouvernementale portant suspension de la perception du taux de 1 USD pratiqué sur tous les appareils mobiles de deuxième génération prise en octobre 2021, le ministre des PTNTIC a rassuré le conseil que toutes les dispositions sont prises pour que cessent définitivement à partir du 1 mars 2022 toutes les ponctions directes sur les unités des abonnés au titre de rémunération au service dit Registre des Appareils Mobiles (RAM) », a-t-il précisé.
Le ministre des PTNTIC a indiqué que d’ici à cette échéance, le temps sera mis à profit pour comprendre, entreprendre les travaux techniques de réinitialisation des paramètres de la base des données pour qu’il n’y ait aucune ponction.
« Ainsi, toutes les dispositions antérieures seront abrogées par la modification du décret n•20/005 du 09 mars 2020 fixant les modalités des calculs et taux des revenus de prestation de l’autorité de régulation de la poste, télécommunications du Congo (ARPTC) lesquels devront lui permettre d’assurer les missions lui confiées par la nouvelle loi relative à la télécommunication et aux Nouvelles technologies de l’information et de la communication. Un arrêté du ministre ayant dans ses attributions les postes, télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication fixera par la suite les modalités d’exécution dudit décret »,a souligné Augustin Kibassa.
Les congolais à moitié satisfaits
Après l’annonce de cette décision, quelques congolais ont exprimé leur satisfaction ce, après plusieurs mois de mobilisation contre cette taxe. Il s’agit notamment du mouvement citoyen de la Lutte pour le Changement ( LUCHA) qui qualifie cette décision de « Demie-victoire ».
« Trop peu et trop tard. C’est une demie-victoire pour tous ceux qui se sont mobilisés contre ce vol en bande organisée au sommet de l’Etat. Nous restons mobilisés pour les réparations du préjudice subi par les congolais », a argué la LUCHA qui a mobilisé pour la suppression du RAM.
Pour ce mouvement, le président Tshisekedi et son gouvernement doivent dire combien d’argent a été perçu depuis l’instauration de RAM et rembourser aux consommateurs lésés.
« Que toute la lumière soit faite sur les responsabilités dans ce vol organisé, de la présidence à l’ARPTC en passant par le ministère des Postes et Télécommunications et les sociétés privées impliquées, et que toutes les conséquences politiques et judiciaires en soient tirées », renchérit ce mouvement citoyen.
Cet avis de la LUCHA est également partagé par le député national, Juvenal Munubo auteur de plusieurs questions orales adressées au ministre de PTNTIC à propos du RAM.
« Resteront alors à savoir le volume et la destination des sommes d’argent déjà collectées illégalement ainsi que les modalités de leur remboursement aux consommateurs lésés », a-t-il réagi.
Au cœur du tollé, ce registre a été lancé l’année en 2020 par l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPTC) pour lutter contre la circulation des téléphones contrefaits. L’enregistrement à ce service est assorti d’une taxe d’un à 7 dollars l’an que les opérateurs de téléphonie mobile prélèvent sur les unités de communication rechargées par leurs abonnés.
Carmel NDEO
Le Tout-Puissant Mazembe est à Alexandrie (en Egypte) depuis jeudi 17 février pour jouer Al Masry le dimanche 20 février, en match de la 2e journée-phase des groupes (C).
Après avoir empoché les trois points face à Otohô du Congo-Brazzaville, lors de la 1e journée, les hommes de Franck Dumas espèrent rester sur la même lancée.
Selon le site de Mazembe, trois joueurs sont à l’infirmerie. Il s'agit de Kabaso Chongo, qui souffre d’une contusion du muscle au niveau du thorax et par conséquent mis à l’écart le temps de recevoir des soins appropriés. Tandis que Kévin Mondeko et Christ Kinsangala suivent encore un protocole de soins spécifique avant le retour sur terrain, qui ne sera pas de sitôt.
radiookapi.net/CC
Plus de 700 enfants souffrent de rougeole dans la province du Kwango depuis le début de l’année 2022. Le médecin épidémiologiste de la division provinciale de la santé du Kwango, Dr François Mwakisenda l’a annoncé jeudi 17 février. Selon lui, la zone de santé de Kitenda est la plus touchée avec plus de 730 cas, suivie de Popo kabaka qui a enregistré 24 cas et celle de Panzi avec 4 cas.
D’après Dr François Mwakisenda, l’insuffisance des intrants ne facilite pas la prise en charge de ces nombreux cas de rougeole au Kwango.
Il sollicite l'appui des autorités et des partenaires afin de sauver la vie des enfants de cette partie du pays :
« Pour la zone de santé de Kitenda où il y a plus de cas, l’équipe de MSF qui est parti riposter contre la rougeole a laissé un kit dans cette zone pour la prise en charge mais, malheureusement, les zones ne sont pas appuyées et dès que ce kit se termine ils[les médecins] ne seront pas en mesure de prendre en charge les enfants. Les autres zones ne sont même pas prises en charge. Aucun partenaire ne prend en charge ce programme, raison pour laquelle il serait mieux d’organiser une campagne pour vacciner tous les enfants, en même temps, contre la rougeole. Si le gouvernement pouvait nous doter des intrants pour lutter contre cette maladie ce seraient les bienvenus »
Ce médecin épidémiologiste de la division provinciale de la santé du Kwango appelle les parents à respecter le calendrier vaccinal de leurs enfants pour les protéger contre les maladies évitables par la vaccination.
radiookapi.ne/CC
Six pays d'Afrique ont été choisis pour héberger leur propre production de vaccins à ARN messager (ARNm), en tant que premiers bénéficiaires du programme mondial de l'OMS de production de ces vaccins, a-t-elle annoncé vendredi.
L'Afrique du Sud, l'Egypte, le Kenya, le Nigeria, le Sénégal et la Tunisie ont été choisis par l'Organisation mondiale de la santé afin de permettre au continent africain, qui a souffert d'un accès restreint aux vaccins anti-Covid, de fabriquer ses propres vaccins pour lutter contre la pandémie de coronavirus mais aussi d'autres maladies.
"La pandémie de Covid-19 a montré mieux que n'importe quel autre événement que s'en remettre à une poignée d'entreprises pour fournir des biens publics mondiaux est restrictif et dangereux", a déclaré le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus.
La meilleure façon de faire face aux urgences sanitaires et de parvenir à une couverture sanitaire universelle est d'accroître considérablement la capacité de toutes les régions à fabriquer les produits de santé dont elles ont besoin", a-t-il ajouté.
M. Tedros n'a cessé de réclamer un accès équitable aux vaccins afin de venir à bout de la pandémie et il s'insurge régulièrement contre le fait que les nations riches se soient accaparé les doses pour elles-mêmes, laissant ainsi l'Afrique sans grand accès à la vaccination. Une cérémonie marquant l'annonce du transfert de technologie de l'ARNm doit avoir lieu vendredi à Bruxelles lors du sommet entre l'Union européenne et l'Union africaine.
"Nous avons beaucoup parlé de la production de vaccins ARNm en Afrique. Mais ceci va encore plus loin. Il s'agit d'une technologie ARNm conçue en Afrique, menée par l'Afrique et appartenant à l'Afrique", a estimé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
- Savoir-faire - Actuellement, 1% seulement des vaccins utilisés en Afrique sont produits sur ce continent de quelque 1,3 milliard d'habitants.
En 2021, l'OMS a soutenu un laboratoire de technologie ARNm en Afrique du Sud pour aider les fabricants des pays à revenus faibles ou intermédiaires à produire leurs propres vaccins.
Le rôle du programme mondial de l'OMS est de veiller à ce que les fabricants de ces pays disposent du savoir-faire nécessaire pour produire des vaccins à ARNm à grande échelle et conformément aux normes internationales.
Utilisée dans les vaccins anti-Covid de Pfizer-BioNTech et de Moderna, la technologie de l'ARNm provoque une réponse immunitaire en livrant aux cellules humaines des molécules génétiques contenant le code d'éléments clefs d'un agent pathogène.
Les nouvelles unités de productions en Afrique, destinées tout d'abord à lutter contre le Covid-19, pourront fabriquer d'autres vaccins et produits, tels que l'insuline pour traiter le diabète, des médicaments contre le cancer et, potentiellement, des vaccins contre des maladies comme le paludisme, la tuberculose et le VIH.
L'objectif ultime du programme est d'étendre la capacité de production nationale et régionale à toutes les technologies de la santé.
- "Respect mutuel" - L'OMS a déclaré qu'elle travaillerait avec les six premiers pays choisis pour élaborer une feuille de route en matière de formation et de soutien afin qu'ils puissent commencer à produire des vaccins le plus rapidement possible. La formation doit commencer en mars.
Le centre sud-africain produit déjà des vaccins ARNm en laboratoire et est en train de passer à l'échelle commerciale.
Pour le président sud-africain Cyril Ramaphosa, l'annonce de vendredi "signifie le respect mutuel, la reconnaissance mutuelle de la pierre que nous pouvons tous apporter à l'édifice, l'investissement dans nos économies, l'investissement dans les infrastructures et, à bien des égards, rendre au continent ce qui lui revient".
Le président français Emmanuel Macron a déclaré de son côté que le soutien à la souveraineté sanitaire de l'Afrique était l'un des principaux objectifs du lancement de la production locale, "pour donner aux régions et aux pays les moyens de se prendre en mains, pendant les crises et en temps de paix".
Plus de 10,4 milliards de doses de vaccin anti-Covid ont été administrées dans le monde, et près de 62% de la population mondiale a reçu au moins une injection.
Cependant, seuls 11,3% des Africains avaient été complètement vaccinés au début du mois de février.
AFP avec ACTUALITE.CD/CC
Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a convoqué les officiers de l’armée ainsi que de la police pour une « causerie morale » au cours de laquelle ils ont réitéré leur fidélité et loyauté au commandant suprême. Cela a eu lieu ce jeudi 17 février 2022 au Palais de la Nation à Kinshasa.
Les militaires, policiers et bâtisseurs du Service national ont rassuré le Chef de l’État qu’ils ne se laisseront pas séduire ni intoxiquer.
« Face aux vicissitudes du moment, nous militaires, policiers, bâtisseurs du Service national, rassurons votre suprême autorité qu’aucune action de séduction de quelle que nature que ce soit, ni une quelconque campagne d’intoxication ne viendront ébranler notre engagement citoyen et notre détermination à demeurer apolitiques, républicains et légalistes pour la défense de la cause Congo », soulignent les officiers dans une déclaration.
Rappelons que le conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité, François Beya, a été arrêté il y a deux semaines. Il est détenu au quartier général de l’Agence nationale de renseignement (ANR) pour raison d’enquête concernant la « tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat ». Les services de sécurité ont perquisitionné toutes ses propriétés et bureaux.
Par ailleurs, François Beya a été remplacé momentanément par l’un de ses assistants, Jean Claude Bukassa.
Environ 5000 militaires de la Garde Républicaine ont pris part à une « marche d’endurance » qui a eu lieu le samedi 12 février dernier à Kinshasa. La Présidence de la République avait rassuré que la « marche d’endurance » est un exercice militaire pédestre de routine qui a comme finalité de renforcer la condition physique. Elle avait aussi ajouté qu’elle ne devrait pas donner lieu à des spéculations moins encore perturber la journée de travail de la population.
Christian Malele
Installée à Londres, militante du climat et des droits des Amérindiens, Esmeralda de Belgique, dernière fille de Léopold III, tante de l'actuel roi Philippe, cultive son originalité et sa liberté de parole au sein de la famille royale belge.
Cette ancienne journaliste de 65 ans, qui préside le Fonds Léopold III pour l'étude et la conservation de la nature, a reçu une équipe de l'AFP lors d'un passage à Bruxelles pour évoquer ses combats.
- Les racines de l'engagement"J'avais envie d'aller plus loin que juste rapporter des faits", dit celle qui fut journaliste pendant 16 ans à Paris dans la presse magazine. Sous le pseudonyme d'Esmeralda de Rethy.
Avec "le poids supplémentaire" que confère ce nom, elle redevient Esmeralda de Belgique pour se lancer dans le militantisme. Ses combats: les droits des femmes, ceux des peuples autochtones, et la dénonciation des dégâts causés à l'environnement par les secteurs minier et pétrolier.
Selon elle, ces firmes savent depuis 40 ou 50 ans que leurs activités contribuent au réchauffement climatique, mais l'ont tu par appât du gain. Et les médias n'ont pas été assez offensifs. "Cette idée de toujours balancer les points de vue (entre lanceurs d'alerte et climatosceptiques, ndlr) était vraiment criminelle", accuse-t-elle.
- Arrêtée à LondresEn octobre 2019, la princesse se joint aux actions choc menées par le mouvement écologiste Extinction Rebellion pour dénoncer l'inaction des gouvernements contre la crise climatique.
A Londres, lors d'un sit-in géant sur Trafalgar Square, elle est interpellée par la police pour avoir ignoré l'ordre d'évacuation. Elle dit avoir passé "cinq heures" en cellule, avec "un peu d'angoisse" et le traitement réservé aux gardés à vue: "chaussures enlevées, photo de face et de profil, prélèvements d'ADN et des empreintes digitales".
L'ambassade de Belgique est prévenue et la nouvelle de son arrestation largement relayée. "Je me disais que ça servirait un peu la cause parce qu'on en parlerait dans les médias, c'est pour ça que j'ai choisi de le faire", dit-elle. Mais " j'étais très privilégiée, je savais qu'en cas d'arrestation je n'allais pas perdre un emploi ou être empêchée d'aller chercher mes enfants" (tous deux dans la vingtaine aujourd'hui, ndlr).
- Pour le déboulonnage des symboles coloniauxArrière petite-nièce du roi Léopold II, resté dans l'histoire pour sa conquête violente du Congo à la fin du XIXe, la princesse Esmeralda prône le déboulonnage des statues de son ancêtre, avant de les envoyer au musée "avec des explications".
Elle a pris publiquement position en 2020 quand le mouvement Black Lives Matter a fait resurgir le "lourd passé colonial" de la Belgique, ce qui lui a valu "beaucoup de courriers" et des critiques, reconnaît-elle.
"Je n'attaquais pas ma famille actuelle, nous ne sommes pas responsables de nos ancêtres", mais "c'est une responsabilité d'en parler". Elle dit "comprendre les manifestations de rage" contre ces symboles coloniaux.
"La Belgique doit présenter des excuses" et pas seulement des regrets pour la période coloniale, estime-t-elle. "Comme dans un couple, les excuses sont importantes pour repartir ensuite sur une relation équilibrée".
- "Le savoir des peuples indigènes" A la tête du Fonds Léopold III depuis la mort de son père en 1983, elle explique participer au financement de "15 à 20 missions" par an, axées sur la conservation de la biodiversité ou le soutien aux peuples autochtones.
Exemple: la création d'un jardin de plantes médicinales à Sarayaku, dans la partie équatorienne de l'Amazonie, où un mouvement de résistance à des firmes d'exploration pétrolière a acquis une réputation mondiale.
"Les femmes y ont joué un rôle extraordinaire, elles ont réussi à interdire leur territoire à ces entreprises", affirme la princesse.
En République démocratique du Congo, elle se préoccupe de la préservation des grands singes du parc des Virunga. Et aide au Brésil des communautés indigènes face à un "regain d'agressions" de bûcherons ou agriculteurs appuyés par le régime du président Bolsonaro.
- Soutien à DelphineCette histoire de filiation contestée a secoué la famille royale belge. Après des années de combat judiciaire, Delphine (ex-Boël) a obtenu en 2020, à plus de 50 ans, que le roi Albert II admette enfin être son père. Pour Esmeralda, demi-soeur d'Albert, la décision est "venue tard" mais doit être saluée. "C'est très important non seulement pour notre famille, mais pour tellement d'enfants en quête de reconnaissance"
AFP avec ACTUALITE.CD/CC
L’artiste chanteur congolais Noël Ngiama Makanda dit Werrason détient un projet d’une industrie musicale en RDC. Il a été reçu ce lundi 14 février par le ministre de l’industrie, Julien Paluku, pour le lui présenter et demander son accompagnement.
Ce projet prévoit la construction d'un centre culturel bien équipé en matériels informatiques, cela pour sécuriser les œuvres des artistes musiciens congolais. Il prévoit également de produire des supports et maximiser les recettes pour les musiciens et pour l'Etat congolais à travers l’impôt et la taxe, grâce aux multiples plateformes.
« Le projet est celui de la création d’une grande maison pour l’encadrement des artistes musiciens et la valorisation de notre culture. Actuellement, il y a beaucoup de musiques folkloriques dans notre pays qui sont non exploitées, il faut les moderniser et leur donner de la valeur », a dit Werrason.
Et d’ajouter :
« Si les artistes étrangers évoluent très bien par moment, c’est parce qu’ils ont des industries musicales dans leurs pays, ce qui favorise la production et autres. Ils évoluent bien suite à la structuration de leur sphère musicale, la protection de leurs œuvres est garantie »
Le Ministre de l'Industrie a félicité le Président de l'orchestre Wenge Musica Maison Mère pour cette initiative tout en promettant l'accompagnement du Gouvernement congolais à travers le Fonds de Promotion de l'Industrie (FPI). Julien Paluku Kahongya a promis également son implication personnelle et de sa collègue de la Culture, Arts et Patrimoine pour la matérialisation de ce projet.
Emmanuel Kuzamba
Les organisations professionnelles des medias de la RDC ainsi que des experts du secteur, membres de la plateforme «Dynamique de Zongo », se sont réunis le dimanche 13 février dans la périphérie de la ville de Kinshasa pour faire une évaluation des travaux des Etats généraux de la communication et médias qui se sont tenus du 25 au 28 janvier 2022 au Centre catholique Nganda à Kinshasa.
La «Dynamique de Zongo» se réjouit de la tenue effective de ces assises dont elle a été le précurseur en organisant un atelier de haut niveau préparatoire à ces Etats généraux, du 11 au 13 avril 2021 à Zongo dans le Kongo central.
La «Dynamique » se félicite de la participation active et qualitative de ses membres aussi bien dans le comité scientifique, que dans le comité d’organisation et dans les différentes commissions ad hoc.
Pour la «Dynamique de Zongo», la tenue de ces Etats généraux ainsi que les recommandations qui s’en sont sorties constituent un tournant historique dans le processus de refondation de la presse congolaise.
De ce fait, elle félicite le Gouvernement de la république et les partenaires qui ont financé ces travaux. La «Dynamique de Zongo » salue particulièrement l’implication personnelle du Président de la République qui a présidé ces assises et qui s’est engagé à accompagner la mise en œuvre de ces recommandations.
Cependant, la «Dynamique de Zongo» considère que la réussite de ces états généraux et son caractère historique dépendront en grande partie du travail et des missions qui seront confiés au Comité de suivi qui sera mis en place pour concrétiser les importants engagements et recommandations issus de ces Etats généraux.
Trois semaines après la fin des travaux, la «Dynamique de Zongo» appelle donc à la mise en place urgente de ce Comité de suivi qui devrait être composé des personnes et des structures ayant effectivement contribué aux travaux du Centre Nganda et qui en connaissent l’esprit et les motivations de changements attendus par l’ensemble de la profession et de la communauté nationale.
Enfin, la « Dynamique de Zongo » se considère comme une plateforme importante sinon la principale plateforme des organisations professionnelles des médias engagée dans le processus de la transformation du secteur de la communication et médias en RDC. Elle reste mobilisée à accompagner ce processus jusqu’à son aboutissement.
Fait à Kinshasa/Kimpoko, le 13 février 2022
Pour le présidium
Chantal Kanyimbo Tshivis Tshivuadi Adelard M. Obul’Okwess
Reporté de près de deux ans à cause de la pandémie de Covid-19, le sixième sommet réunissant l’Union européenne (UE) et l’Union africaine (UA) se tiendra finalement jeudi 17 et vendredi 18 février à Bruxelles.
À cet effet, conduite par le Premier ministre Jean Michel Sama Lukonde, la délégation de la République démocratique du Congo séjourne à Bruxelles capitale belge par l’aéroport d’Abelag, à Zaventem.
Cette délégation comprend le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, M. Christophe Apala, et le ministre de la Communication et des médias, M. Patrick Muyaya.
Cette grand-messe intercontinentale – à laquelle sont attendus une quarantaine de chefs d’Etat ou de gouvernement africains, plus les 27 de l’Union européenne –, connaitra également la participation des représentants des regroupements régionaux d’Afrique, comme la SADC et la CEDEAO.
Jeudi et vendredi, à Bruxelles, les Chefs d’Etat et de gouvernement aborderont différents sujets tels que la coopération au développement (Accord de Cotonou), le financement de la croissance, la santé (production en Afrique des vaccins contre le coronavirus), l’agriculture et le développement rural ainsi que la paix et la sécurité (situation dans la Corne de l’Afrique, dans le Golfe de Guinée et au Sahel).