Le livre «Étude comparative du système répressif de la tentative de viol en droits congolais et belge» de Zoé Ipondo Agapao, disponible dans les bibliothèques  de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, a souvent attiré  l’attention des juristes et étudiants des facultés de droit au cours de leur visite dans les salles de lecture.

«L’ouvrage ‘‘Étude comparative du système répressif de la tentative de viol en droits congolais et belge’’ qui est  disponible dans les bibliothèques  de Kinshasa propose une analyse approfondie des différences fondamentales entre les systèmes juridiques congolais et belge en matière de répression de la tentative de viol», a expliqué l’auteur contacté par l’ACP.

La tentative de viol est sanctionnée de la même peine que l’infraction consommée au regard de l’article 4 du code pénal congolais. Ici le  législateur congolais a adopté une approche rigide qui ne fait pas de distinction entre la tentative et la réalisation complète de l’acte criminel.

Cette disposition souligne la sévérité du système pénal congolais en matière de crimes sexuels, où l’intention criminelle est jugée aussi répréhensible que l’exécution du crime lui-même.

Une approche plus nuancée en droit belge

À l’inverse, le droit belge fait preuve d’une certaine souplesse. Lorsqu’une tentative de viol n’aboutit pas à l’accomplissement de l’acte, des circonstances atténuantes peuvent être accordées, atténuant ainsi la sévérité de la peine. Cette approche repose sur le principe de proportionnalité, qui prend en compte non seulement l’intention mais aussi l’issue des actions entreprises par l’accusé.

L’étude comparative effectuée dans cet ouvrage met en lumière les disparités entre ces deux régimes répressifs. « Si le droit congolais impose une sanction rigoureuse sans considération des nuances dans l’exécution de l’acte criminel, le droit belge tend à privilégier une justice proportionnée aux faits », a précisé Zoé Ipondo Agapao.

L’auteur a proposé une réflexion sur la nécessité d’une réforme du système répressif congolais, en suggérant l’introduction du principe de proportionnalité des peines pour la tentative de viol.

En conclusion, «Étude comparative du système répressif de la tentative de viol en droits congolais et belge» a invité le législateur congolais à envisager une révision de l’article 4 du code pénal, afin d’y intégrer des circonstances atténuantes, en adéquation avec le principe de proportionnalité.

Cette suggestion vise à harmoniser la répression de la tentative d’infraction avec la gravité des faits réels, un principe déjà appliqué dans plusieurs autres juridictions, dont la Belgique.

Ce livre constitue une ressource précieuse pour les professionnels du droit, en offrant non seulement une analyse comparative approfondie, mais également des pistes de réflexion pour améliorer le cadre législatif en République Démocratique du Congo.

Ce nouvel ouvrage constitue un apport majeur pour tous ceux qui s’intéressent à la justice pénale internationale et aux réformes juridiques.

ACP/C.L./CC



Des spectacles d’arts et des ateliers, sont programmés du 17 au 31 août 2024, à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), pour sensibiliser la population à la gestion des déchets industriels,  a appris l’ACP jeudi, de l’organisateur.

«Cet évènement s’inscrit dans le cadre  de la 8ème édition du festival   Kinshasa en action «Kinact». Il vise à sensibiliser les enfants, les adultes autour de la gestion  des déchets. On a prévu des performances, des  ateliers pédagogiques et des projections de films(…)», a déclaré l’artiste  plasticien Eddy Ekete, initiateur et  coordonnateur du festival « kinact ».

«Comme d’habitude, notre mission, c’est d’abord d’aller vers le public donc vulgariser l’art. Nous avons des artistes locaux et internationaux, qui vont animer des ateliers d’écriture, théâtre, peinture, sculpture, la danse, les ateliers des perles et des masques», a-t-il poursuivi, ajoutant que cette sensibilisation de la population centrée sur les déchets et l’art, entend réunir pour cette année, une vingtaine d’artistes de tout genre.

«Pour 2024, il y aura beaucoup de spectacles, de théâtres et plus d’improvisations, comme une nouvelle façon de faire parvenir ce message sur l’environnement. On sensibilise aussi par rapport à l’azote, la couche d’air», a fait savoir, le coordonnateur de Kinact.

Eddy Ekete a aussi rappelé que ce festival comme concept,  privilégie tout d’abord l’éducation de la population en proposant des approches culturelles malgré les maigres moyens à sa disposition en termes d’accompagnement ou de partenariat.

«Dans l’ADN du festival, on ne demande pas l’argent parce qu’en fait, c’est aussi une façon d’éduquer la population, on conscientise les artistes à se donner à fond malgré les difficultés financières auxquelles nous sommes confrontés. Cette année, on a introduit un dossier, au ministère de la culture, qui nous apporte déjà un soutien oral, et nous espérons pour la suite», a-t-il souligné.

Dans le processus du programme et du projet pour la construction d’un musée d’arts dans un quartier de Kinshasa

Par ailleurs, le responsable du centre culturel « Ndaku ya la vie est belle », a indiqué que les premiers spectacles de performance de cette édition de Kinact, vont être lancés, dans un espace aménagé à Kingabwa, dans la commune de Limete, centre de Kinshasa, dans le cadre d’un projet à long terme, pour la construction d’un musée d’arts.

«C’est là où, on va commencer cette nouvelle édition pour transmettre la vision sur l’environnement et l’art, en vue de préparer le terrain de la construction du musée. L’idée, c’est de ramener le festival là-bas, et déjà commencer à encadrer les jeunes de ce coin un peu reculé», a révélé Eddy Ekete.

Selon lui, ces actions dans cette zone à sécurité précaire des suites de la recrudescence périodique du banditisme urbain, communément appelé « Kuluna », vont contribuer à lutter contre ce phénomène antisocial.

 «On a prévu de camper pendant trois jours. Avant que le kuluna commence, c’est parti doucement, pareil aussi dans la démarche pour anéantir ce fléau. Il faut aller calmement avec des propositions comme des projections de films focus sur la sensibilisation, et je ne pense pas qu’ils seront une menace pour nous, il y a plusieurs façons d’aborder les choses», a-t-il expliqué, avant d’annoncer des descentes hors festival envisagées à l’échelle, dans cet endroit.

Les spectacles d’arts sont envisagés, comme moyen de sensibilisation à la protection de l’environnement, par des performeurs du centre culturel ‘‘Ndaku ya la vie est belle’’, que coordonne le plasticien congolais Eddy Ekete, à Kinshasa en RDC.

Il sied de noter que ‘‘Ndako ya la vie est belle’’ a été encouragé l’année dernière, pour son apport à la réécriture de l’histoire congolaise, par le ministère de la culture, arts et patrimoines, lors d’une visite effectuée dans cet espace, dans la commune de Kalamu.

La 8ème édition du festival « Kinact » rassemble du 17 au 31 août les performeurs et différents artistes kinois ainsi que d’autres pays comme par exemple la Belgique, la France, le Cameroun ou le Congo Brazzaville autour d’un défilé d’exposition d’œuvres d’arts, dans quelques communes de Kinshasa, telles que Barumbu, Bandalungwa, Lingwala, Kasa-Vubu» et bien d’autres. 

ACP/C.L./CC



La rappeuse congolaise Sista Becky est attendue au festival culturel de Stockholm, capitale de la Suède pour défendre les couleurs de la République Démocratique du Congo sur la scène internationale de musique hip-hop, a-t-on appris de l’artiste jeudi au cours d’un entretien.

«A cet instant, je suis en Suède pour défendre le rap congolais au festival culturel de Stockholm qui a ouvert ses portes depuis le 14 août. De Kinshasa à l’international,  je vais prester à l’un des plus grands festivals d’Europe, ce 17 août sur la scène nautique de Skeppsbron. Il s’agit de ma première apparition exclusive sur la scène nautique de Skeppsbron dans le cadre du Festival», a fait savoir la rappeuse Sista Becky jointe au téléphone.  

 Et d’ajouter : «Rendez-vous à ne pas manquer. Le spectacle aura lieu sur un bateau. Ce sera une prestation époustouflante. Toutes les dispositions sont prises pour marquer mon stage en international».  A la fois chanteuse et danseuse, Sista Becky se considère aussi  comme une parolière, au-delà de son talent de rappeuse. Elle est la première femme  congolaise à rejoindre le mouvement hip hop à Kinshasa et à s’imposer  dans la sphère du rap congolais grâce à son talent et surtout son courage.

Depuis ses débuts en 2016, Sista Becky est rapidement devenue l’une des stars les plus brillantes de la scène musicale urbaine congolaise. Très tenace, la rappeuse a résisté dans un univers dominé par les hommes jusqu’à être surnommée la « Première dame du rap 243» (indicatif téléphonique de la RDC). Elle veut être un modèle positif pour les jeunes femmes et briser les frontières pour les autres artistes féminines du Congo-Kinshasa.

Sur le plan discographique, cette figure emblématique du rap féminin à Kinshasa a réalisé plusieurs chansons qui ont marqué les mélomanes de la musique hip hop au pays et à l’étranger. ‘‘Je t’aime’’ est son nouveau titre lancé depuis le mois de juin dernier sur le marché de disque.  

Festival culturel de Stockholm pour  les  divertissements et les arts du monde

Concernant le Festival culturel de Stockholm (Stockholm Culture Festival), il est le plus grand festival européen, dont l’entrée est gratuite.

Organisé depuis une dizaine d’années pendant l’été par la ville de Stockholm, ce festival de rue propose un programme complet d’activités et de divertissements qui connaît un grand succès. Il est marqué par ses activités principales telles que musique, danse, cirque, théâtre, cinéma et littérature… Toutes ces disciplines se rencontrent dans les rues de la Capitale suédoise et sur diverses scènes à travers la ville.

Artistes, écrivains, comédiens, musiciens, tous venus des différents pays font le déplacement pour faire rayonner les couleurs de la culture du monde.

Cette année 2024, le Stockholm Culture Festival se déroule du 14 au 18 août dans six zones dédiées au centre-ville. La scène principale se trouve sur Gustav Adolfs Torg, Skeppsbron et Kungsträdgården. Les trois autres zones à explorer pendant le festival sont Norrbro, Strömgatat et Sergels Torg.

Dans un communiqué officiel, les organisateurs indiquent que l’une des nouveautés de cette année est la nouvelle zone de festival sur Strömgatan, remplie de conversations, de danse et de musique live, projections de films, ateliers et performances sympas, concours et possibilité de créer de la musique ou simplement de se détendre dans les tentes.

Pendant cinq jours, le centre de Stockholm se transforme en festival folklorique avec entrée gratuite. Le programme de cette année offre une riche palette de culture, comprenant de la musique live, des conférences, de la danse, de l’art et des ateliers.

 «J’attends avec impatience le Festival culturel de cette année et c’est formidable de pouvoir participer et de mettre à la disposition des Stockholmois toutes ces fantastiques expériences culturelles. Le programme est d’une ampleur incroyable, donc peu importe qui vous êtes et ce que vous aimez, il y aura certainement beaucoup de choses à découvrir et à participer pendant le festival», a déclaré Linnéa Monteiro, directrice du festival dans le communiqué.

 Sur la plus grande scène du festival, le public pourra s’attendre à : hip-hop moderne, jazz, musique vocale africaine et musique baroque latino-américaine avec les groupes légendaires de Stockholm, libanais, caribéens, traditionnelles du chœur du Royal Opera, et tant de la scène musicale.

ACP/C.L./CC



La troisième édition de l’exposition «Aspire to Greatness» ouvre ses portes avec un focus sur la créativité des arts plastiques et graphiques des années 70,  le 31 août 2024 à l’espace Mont des arts à Lingwala au centre de Kinshasa, en République Démocratique du Congo, a appris l’ACP d’un artiste.

«J’invite les amoureux de l’art plastique à découvrir l’essence des années 70 à travers une célébration immersive de l’art graphique et plastique. C’est la créativité des années 70 qui sera mise en lumière lors de cette exposition itinérante. À part la date du 31 août, cette exposition, qui se tiendra également du 4 au 5 septembre 2024 au Centre Wallonie Bruxelles, va révéler l’harmonie créative de cette décennie vibrante», a indiqué Henmart Mutela, artiste plasticien congolais et participant à l’exposition.

Cet événement, qui en est à sa troisième édition, se déroule chaque année à Kinshasa. Pour cette édition, la thématique des années 70 apportera une touche unique, offrant une immersion totale dans cette époque emblématique à travers l’art.

«Les visiteurs pourront se plonger dans une atmosphère rétro unique, animée par des œuvres d’art exceptionnelles, une musique d’époque, et une scénographie immersive», a-t-il indiqué.

Des dizaines de tableaux seront exposés relatant le vécu quotidien antérieur de la vie dans ville de Kinshasa.

ACP/C.L./CC



 Le conseil communal de Mont-Ngafula, dans l’Ouest de Kinshasa, en République démocratique du Congo, a envisagée, jeudi, l’élaboration des nouvelles lois pour l’organisation et le développement de cette municipalité lors de l’ouverture de la session ordinaire. 

« La session de ce mois sera axée sur l’organisation de la commune et le vote de nouvelles lois pour la bonne conduite et le développement de cette juridiction telle que la Constitution nous en a conférée le pouvoir. Nous sommes déterminés à développer la commune de Mont-Ngafula, c’est notre message d’assurance à nos électeurs, ils ne seront pas déçus », a déclaré Yoshoua Kasongo président du conseil communal de Mont-Ngafula.

Il a, à cette occasion, invité le collège exécutif, dirigé par le bourgmestre à ouvrir l’atelier sur l’élaboration du budget de la commune afin de le présenter aux conseillers municipaux dans le délai prescrit pour son adoption.

« J’invite donc le service mobilisateur de la commune à faire preuve de responsabilité afin de donner la commune un budget qui correspond à ses ambitions », a-t-il ajouté.

Le bourgmestre de Mont-Ngafula a pour sa part, sollicité l’accompagnement de ses administrés pour l’aboutissement de ce projet de développement.

« À la population, nous demandons son accompagnement, qu’elle soit à côté des conseillers communaux et des bourgmestres, nous attendons leurs propositions pour que cette commune puisse aller de l’avant au travers de ce projet. Cette plénière a été centrée sur l’évolution de cette juridiction, c’est pour nous un jour de fête, je pense que nous devons marcher ensemble, communier pour atteindre de bons résultats», a souligné Séverin Lumbu bourgmestre de la commune de Mont-Ngafula.

Cette session va durer un mois et sera largement consacrée à l’élaboration du budget de la commune de Mont-Ngafula. Le conseil communal a émis le vœu de voir la vie des administrés être impactée grâce au budget qui sera élaboré.

Ce conseil a également promis de relever les défis auxquels la commune de Mont-Ngafula fait face, notamment l’insécurité, insalubrité et les érosions. Lors de sa toute première déclaration, après son élection, il s’était engagé à garantir le  droit d’expression, le mieux-vivre et le respect mutuel rappelle-t-on.


ACP/C.L./CC



L'international footballeur congolais, Cédric Bakambu, ne figure pas sur la liste des joueurs du Réal Betis, pour affronter Girona, ce jeudi 15 août 2024, à l'Estadio Villamarin de Séville, dans le cadre de la reprise de la Liga espagnole. La rencontre est prévue à 20h30', heure de Kinshasa.

D'après le club sévillan, le Léopard de 33 ans va signer son retour sur la pelouse, au mois de septembre prochain, soit quatre mois après son opération à la cuisse, suite à une blessure contractée face au FC Séville.

L'ancien marseillais va tenter de récupérer sa place de titulaire, après près de cinq mois d'indisponibilité. Arrivé à l'hiver dernier, en provenance de Galatasaray, celui qu'on appelle affectueusement "Bakagoal" a inscrit 1 but en 5 rencontres disputées sous les couleurs du Réal Betis.

Pour rappel, Cédric Bakambu a manqué les deux dernières sélections avec les Léopards de la RDC, respectivement contre les Lions de la Teranga du Sénégal et les Éperviers du Togo, comptant pour la 3ème et 4ème journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Il a été remplacé par Samuel Essende, l'actuel sociétaire d'Augsbourg.

Gratis Makabi



Kinshasa, le 14 août 2024 La Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (FDNT) a organisé, au chapiteau du Palais du Peuple, la cérémonie de remise des prix à 74 nouveaux boursiers du programme ambitieux EXCELLENTIA. L'événement s'est déroulé en présence du Couple présidentiel, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et la Distinguée Première Dame.

De 2019 à 2024, la FDNT a déjà atteint 313 boursiers sur son objectif d’octroyer 1000 bourses locales et 100 bourses internationales pour 5 années d’études sur 10 ans.

Joël Makubikwa, Coordinateur de la Fondation, a mentionné la répartition actuelle des différents boursiers.
"205 boursiers sont inscrits dans différentes universités au niveau national, 65 poursuivent leurs études en France, 5 se trouvent aux USA et 38 sont actuellement au Maroc. Après avoir obtenu au minimum 85 % au diplôme d'État, les lauréats doivent se qualifier avec au moins 70 % de réussite au test proposé par la Fondation", a-t-il précisé.

Plaidoyer de la Distinguée Première Dame

La Présidente de la FDNT, Denise Nyakeru Tshisekedi, a exprimé sa reconnaissance à l'endroit du Chef de l'État pour son soutien sans faille et son accompagnement dans la réussite de cet ambitieux programme.

De nombreux dignitaires du pays ont pris part à cette cérémonie, en plus des partenaires d'exécution. Dans son discours, la Distinguée Première Dame a également lancé un plaidoyer au gouvernement congolais pour que le programme EXCELLENTIA devienne plus vaste et soit pris en charge par le gouvernement de la République.

"Démarré en 2019, le programme EXCELLENTIA n'a cessé de mettre en avant le rôle de l'éducation dans la transformation de la jeunesse congolaise. Ce rendez-vous, devenu régulier, s'est progressivement élargi, en incluant des enfants issus de tous les coins du pays (...)", a affirmé la Distinguée Première Dame avant d'adresser des mots d'encouragement aux boursiers. "Très chers lauréats, bravo pour votre persévérance, votre assiduité, votre détermination et votre audace. C'est sans doute encore cette même audace qui doit guider vos choix et vos pas. Vous avez la responsabilité de réussir et de contribuer au développement de notre pays."

Pamela Fazila, 18 ans, venant de l'Institut Metanoia de Goma (Nord-Kivu), figure parmi les nouveaux lauréats qui rejoignent la famille EXCELLENTIA. Elle promet de mettre en œuvre tous ses efforts pour réussir son parcours académique. "J'ai été sélectionnée à la suite de la publication des résultats de l'examen d'État. Il fallait ensuite se rendre à Kinshasa pour passer le test. Ma famille et la Fondation se sont accordées sur toute la procédure. Aujourd'hui, je me sens si fière d'être parmi les élèves les plus excellents de la République. Je mettrai toute mon intelligence au service de ma nation. Je dois donc réussir mon parcours académique", a-t-elle affirmé.

Les boursiers des éditions précédentes ont également eu l'opportunité de faire leur stage professionnel en RDC, en particulier ceux qui poursuivent leurs études dans les universités de la France, des États-Unis et du Maroc.

actualite.cd/CC

Il est important de noter que le Programme EXCELLENTIA vise à promouvoir la culture de l'excellence en milieu scolaire, à susciter l'émulation chez les enfants, et à créer une nouvelle élite qui présidera aux destinées de la nation en investissant dans l'éducation des jeunes.

À propos de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi :

La Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi œuvre pour améliorer la qualité de vie des communautés congolaises en mettant l'accent sur la santé, l'éducation, et le bien-être social.



Le nouveau président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, et tous les membres du bureau définitif, sont entrés en fonction ce jeudi 15 août après la cérémonie de remise et reprise entre les bureaux provisoire et définitif. 

Cette cérémonie s'est déroulée en présence des hauts fonctionnaires du Sénat, des collaborateurs des membres du bureau définitif, des membres des cabinets du Bureau provisoire et de plusieurs invités.

Prenant la parole en premier, le président du bureau provisoire, Pascal Kinduelo, a remercié le chef de l'État pour son soutien indéfectible. Il a salué le travail accompli par le bureau provisoire, qui s'est achevé par l'élection et l'installation du bureau définitif. Pascal Kinduelo a reconnu publiquement que le Sénat de la RDC est aujourd'hui dans les bonnes mains, avec à sa tête l'ancien Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde. 

Le nouveau président du bureau définitif, Jean-Michel Sama Lukonde, a rendu hommage au chef de l'État pour ses orientations et son soutien et l'a rassuré de sa loyauté indéfectible. Il a aussi remercié le bureau provisoire pour la franche collaboration dans le travail accompli. Pour lui, l'élection de son bureau a suscité beaucoup d'espoir au niveau du Sénat. Il a, pour ce faire, exhorté les uns et les autres à ne ménager aucun effort pour améliorer les conditions de travail. Il a invité ses collègues sénateurs à travailler à l'unisson afin de porter la Chambre haute à la hauteur de son image. 

" J’invite donc tous les honorables sénateurs et le personnel des cabinets ainsi que les agents et cadres de l’administration, à travailler, tous d’arrache-pied, sans répit et à l’unisson, aux fins de porter notre chambre à la hauteur de la dignité de son image, pour l’intérêt supérieur de la nation ", a-t-il déclaré dans son mot de circonstance.  

Rappelons que l'élection du bureau définitif du Sénat, lundi 12 août, a marqué la clôture de la session extraordinaire inaugurale, renvoyant en même temps les sénateurs en vacances parlementaires. Ce n'est que le 15 septembre prochain que le Sénat siégera de nouveau pour la session budgétaire de septembre 2024.

Au bureau définitif du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde sera accompagné du 1er Vice président : José Kalala ; 2ème vice-président : Bahati Lukwebo ;  Rapporteur : Ngudianza Néfertiti ; Rapporteur adjoint : Jean-Claude Baende ; Questeur: Sylvain  Mukengeshayi Kabongo ; Questeur adjoint : Pascal Omana Bitika.

Clément MUAMBA



Le Gouvernement de la RDC veut s'appuyer sur la sensibilisation de la population, la prévention et le traitement, pour vaincre l'épidémie de Monkeypox (Mpox).

Selon le ministre de la Santé, de l'Hygiène et de la Prévoyance sociale, Roger Kamba, la clé pour vaincre l'épidémie de Mpox ou la variole de singe en République démocratique du Congo réside dans l'implication de tous.

Il a fait le point de la situation de Mpox en RDC ce jeudi 15 août.

« Pour faire face à cette crise, le Gouvernement a mis en place une riposte structurée autour de trois axes principaux : le premier concerne la sensibilisation et la mobilisation communautaire pour prévenir les contaminations et limiter la propagation du virus. Le ministère a mis en œuvre les dispositifs de surveillance épidémiologique et de communication sur les risques et de mobilisation communautaire. Deuxième axe : préventions sanitaires : nous avons élaboré et validé un plan national stratégique de vaccination contre le Monkeypox en RDC »  , a expliqué Roger Kamba.

Le troisième axe, ajoute le ministre de la Santé, vise à identifier et traiter les cas de Mpox. Le Gouvernement a ainsi déployé des kits et les personnes prises en charge le sont gratuitement.

Une réponse détaillée

La réponse à cette épidémie, explique Roger Kamba, doit être coordonnée pour améliorer le suivi des contacts.

« Pour surmonter cette crise, nous avons besoin de la solidarité de chacun et de la mobilisation de toutes et de tous »,   a rappelé le ministre de la Santé.

Quant aux symptômes liés à cette maladie, il cite :

  • la honte,
  • les maux de tête,
  • les douleurs musculaires,
  • les éruptions cutanées.

Le pays a enregistré 15 664 cas potentiels et 548 décès depuis le début de l'année.

Quasiment toutes les provinces de la RDC sont touchées par ce virus. Mais selon Roger Kamba, les provinces les plus affectées sont :

  • l'Équateur,
  • le Sud-Kivu,
  • la Tshopo,
  • la Tshuapa,
  • le Sud-Ubangi,
  • le Sankuru,
  • la Mongala.

 

En ce qui concerne la propagation rapide de la souche « clade 1b » de Mpox en RDC et dans les pays voisins, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché son plus haut niveau d'alerte mondiale. « La situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale », a déclaré, mercredi 14 août, le chef de l'OMS, Adhanom Ghebreyesus.

Il justifie sa décision par « l'apparition l'an dernier du clade 1b et sa propagation rapide en RDC (…) et sa détection dans les pays voisins de la RDC ». La maladie, poursuivie-il, semble se propager principalement par le biais des réseaux sexuels.

radiookapi.net/CC



Le débat fait rage autour de la construction d’une station-service à l’entrée du stade des Martyrs, l’un des plus grands stades de football de la République démocratique du Congo.

L’actuel ministre des Sports, Didier Budimbu, craint que cet aménagement ne remette en cause l’homologation du stade par la CAF et la FIFA. Cependant, son prédécesseur, Serge Nkonde, rejette catégoriquement cette thèse.

« Ce n’est pas catastrophique, le contrat est bien clair, le stade a des locataires tout autour, des privés. Même au stade Tata Raphaël, il y a une station et un Supermarché qui sont locataires du ministère des Sports. Contrats signés par mes prédécesseurs. En quoi ça à voir avec l’homologation CAF FIFA? », a déclaré Serge Nkonde sur le site Yabisonews.cd.

Selon l’ancien ministre, il ne s’agit pas d’une spoliation, mais d’un mécanisme mis en place pour permettre l’entretien du stade des Martyrs. « Il s’agit des mécanismes mis en place afin de permettre notamment l’entretien de ces infrastructures. Donc il n’y a jamais eu spoliation contrairement à ce que d’aucuns veulent le prétendre », a-t-il ajouté.

En 2021, un contrat de location a été signé entre l’ancien administrateur gestionnaire du stade, Michel Omba Taluhaka, et un certain Bernard Mulumbalumu, avec l’approbation de Serge Nkonde. Ce contrat prévoyait la construction d’une station-service, d’un hôtel et d’un restaurant sur le site.

Cependant, le week-end dernier, le nouveau ministre Didier Budimbu a constaté les travaux en cours et a interrogé les responsables sans obtenir de réponses satisfaisantes. Depuis, les chantiers ont été suspendus.

Ce débat illustre les tensions qui peuvent naître autour de la gestion des infrastructures sportives en RDC. Alors que les uns y voient une opportunité de financement, les autres craignent pour l’intégrité des équipements. La résolution de cette situation délicate nécessitera sans doute un dialogue et une concertation approfondie entre les différentes parties prenantes.
 
mbote/CC
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A Propos

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