L’opposant Jean-Marc Kabund a dénoncé, ce mercredi 3 septembre 2025, le refus du visa qui lui a été imposé par les autorités sud-africaines, l’empêchant ainsi de prendre part à la Conférence internationale sur la paix organisée par la Fondation Thabo Mbeki.
Dans un message publié sur ses canaux officiels, l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale estime que cette décision a été prise « sur ordre » du régime Tshisekedi, qu’il accuse de vouloir réduire l’opposition au silence.
« Le régime de Tshisekedi tremble devant la vérité ! Sur son ordre, le gouvernement sud-africain m’a refusé le visa, m’empêchant ainsi de participer à la Conférence internationale sur la paix organisée par la Fondation Thabo Mbeki », a écrit Jean-Marc Kabund.
Tout en reconnaissant que l’octroi d’un visa relève de la souveraineté d’un État, Kabund pense qu’en cédant à la « pression de Kinshasa », Pretoria viole les droits fondamentaux.
Selon lui, ce refus constitue une ingérence dans les affaires internes de la RDC et marque un éloignement de la ligne politique héritée de Nelson Mandela.
« Tout porte à croire que si le régime tyrannique de Kinshasa demandait au gouvernement sud-africain de traquer les opposants congolais sur son territoire, il le ferait », a encore dénoncé le président de l’Alliance pour le Changement.
Jean-Marc Kabund, dernièrement poursuivi par la justice congolaise dans plusieurs dossiers, voit dans cet épisode une « complicité » entre Kinshasa et Pretoria qu’il qualifie de « fossoyeur de la liberté et de l’héritage de Mandela ».
Pour l’heure, ni les autorités congolaises ni le gouvernement sud-africain ne se sont exprimés publiquement sur ces accusations.
MD