Le secrétaire général au ministère de l'Économie nationale Célestin Twite Yamwembo a rassuré l'opinion sur le retour à la situation normale d'ici-peu de la vente régulière des carburants dans les stations services.
Il l'a dit lors d'une conférence de presse animée ce jeudi 9 juin 2022 à Kinshasa autour du réajustement des prix de carburant à la pompe.
"Le comité d'amortissement du comité de suivi des prix des produits pétroliers est en train de s'atteler à présenter au ministre de l'économie nationale le niveau de la créance qui doit être payée à la production pétrolière concernant la période de semestre 2021. Il faut que les pétrolièrs disposent des moyens et c'est en fonction des moyens qu'ils planifient les commandes", a-t-il indiqué.
Et d'ajouter : "Un seul bateau ne suffit pas mais il y a des efforts qui sont fournis. Les stratégies sont en train d'être mises en place pour que d'ici-là on revienne à une situation normale".
Célestin Twite a aussi évoqué la question de la guerre Russo-Ukrainienne qui, d'après lui, ne favorise pas la gestion du carburant mais a précisé que le gouvernement envisage d'autres alternatives.
"Comparaison n'est pas raison mais quand vous allez en France c'est 2€, nous nous sommes à 1€ et quelque, par rapport à ça vous devez comprendre qu'il ya beaucoup d'efforts qui sont consentis par l'Etat congolais. Et donc nous sommes en train d'explorer de nouveaux marchés pour voir où est-ce-que pratiquement nos sociétés pétrolières peuvent acquérir ces produits à un bon prix pour réduire de manière drastique ces pertes et manque à gagner. Ça c'est dans le programme du ministre de l'économie actuel", a-t-il fait savoir.
Notons que les prix du carburant ont été revisités le 28 mai dernier par le ministre intérimaire de l'économie nationale Nicolas Kazadi en réponse à la crise qui a voulu frapper la société pétrolière SEP Congo.
Pour préserver le pouvoir d'achat de la population et l'augmentation des autres produits, Célestin Twite a renseigné que le gouvernement subventionne à près de 96% les sociétés pétrolières.
Christel Insiwe