Au cours d'une interview accordée à la presse le week-end dernier sur la baisse des prix des surgelés annoncée depuis le mois d'août de l'année en cours, non-appliquée jusqu'en ce jour par les importateurs, le ministre de l'Économie Nationale Jean-Marie Kalumba Yumba a évoqué l'alternative en cours qui consiste à importer plus de 27.000 tonnes des poissons chinchards de la Namibie à 6 millions de dollars. 

Ces produits seront bientôt livrés à la RDC par les entreprises Namibiennes de pêche ayant signé un accord avec le gouvernement congolais.

"Nous avons procédé à la location des bateaux de pêche. Le gouvernement a également émis la lettre de crédit. Et nous avons un chronogramme de livraison des produits. Nous allons vous le communiquer au moment opportun", a-t-il fait savoir.

Jean-Marie Kalumba a, de ce fait, rassuré la population congolaise sur la baisse des prix précisant que le gouvernement travaille sur des solutions durables face au refus de l'application des prix concertés par les opérateurs économiques.

"Nous sommes arrivés à un compromis. Et nous avons fixé les prix d’une manière concertée, compte tenu de certaines exagérations que nous avions constatées. Mais nous constatons que les procès verbaux que nous avions signés ne sont pas respectés. Nous demandons à la population d’être calme", a affirmé Jean-Marie Kalumba Yuma.

Le patron de l’économie nationale a indiqué que le gouvernement n’a jamais imposé les prix aux opérateurs économiques. D’après lui, ces derniers se sont illustrés dans "les magouilles par de fausses déclarations".

Reconnaissant que les opérateurs économiques demeurent des partenaires du gouvernement congolais, Jean-Marie Kalumba a noté que ce dernier reste ouvert au dialogue pour changer la donne. Toutefois, il a prévenu qu’à l’issue du travail des inspecteurs de l’économie sur le terrain, les coupables devront répondre de leurs actes.

En outre, Jean-Marie Kalumba Yumba affirme avoir changé de méthode de travail, qui consiste à faire moins de discours à la place des actions.

Concernant les festivités de fin d’année, le ministre a précisé que l’idéal est de travailler pour des solutions durables et permanentes. Il espère tout de même que le travail abattu portera des fruits avant la fin de l’année.

Christel Insiwe



A travers une circulaire tablant sur les frais de scolarité 2021-2022 signée lundi 1 novembre, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba Kazadi, a décidé la suppression définitive et totale desdits frais pour les classes du cycle primaire des établissements publics de l’enseignement.

« Les frais scolaires ne peuvent, ni être mentionnés sur les arrêtés provinciaux portant leur fixation, ni être exigés aux parents pour quelque motif que ce soit », indique ce document du ministre avant de préciser « qu’il n’existe plus des frais à payer par les parents d’élèves, sous toutes les formes, au niveau primaire des établissements publics ».

En outre, il en est de même pour des frais de minerval, de prime d’assurance scolaire, de participation au TENAFEP et d’identification et suivi informatisé des élèves.

Par ailleurs, aux niveaux maternel, secondaire général, cycle court et des humanités, les frais scolaires sont fixés conformément à l’article 177 de la loi cadre du 11 février 2014 de l’enseignement national qui dispose « les frais scolaires dans les établissements publics de l’enseignement primaire secondaire et professionnel sont fixés par arrêté du gouverneur sur proposition du comité provincial ou urbain de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel ».

Il s’agit entre-autres des frais de fonctionnement, de minerval, de bulletin scolaire, d’internat, de participation au jury national du cycle court et à l’examen d’État, pour l’enseignement à distance, de la carte nationale d’identification de l’élève et du carnet de santé.

La fixation de ces frais précités doit prendre en compte, les frais techniques destinés à appuyer le fonctionnement des ateliers et laboratoires dans les établissements publics de l’enseignement technique, un appui pour suppléer aux besoins de l’enseignement et ce, sous le contrôle du comité de gestion de l’école, étant donné que la gratuité ne s’applique exclusivement qu’à l’école primaire.

Dans ce cadre, il est désormais interdit de percevoir les frais de motivation et de pratiquer des clés de répartition supprimés.

Les frais minerval, du bulletin scolaire et de la carte d’identification de l’élève, pour l’année 2021-2022, sont fixés à 1000 FC, par an et par élève, au sein des établissements privés agréés.

En ce qui concerne l’enseignement à distance, les frais sont fixés à 5.000 FC par élève, et les frais de participation au TENAFEP, au TENASOSP, au jury national du cycle court et à l’examen d’État sont fixés par le gouverneur de province, sur proposition du comité de l’enseignement primaire, secondaire et technique, ajoute l’ACP.

Carmel NDEO et ACP/CC



L’expert en appui aux processus de négociations entre l’Initiative de la forêt de l’Afrique Centrale (CAFI) et le ministère des Finances en RDC, Me Augustin Mpoyi, a annoncé que cette institution a approuvé une allocation initiale de 500 millions de dollars américains en provenance de son Fonds fiduciaire sur la période allant de 2021 à 2026.

Me Augustin Mpoyi l’a dit dans la présentation du communiqué conjoint et la « Lettre d’Intention » (Loi), au cours de la réunion de restitution organisée lundi par le ministère des Finances, au Cercle Elias dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.

L’objectif de cette rencontre, a-t-il dit, consistait à recueillir des avis des parties prenantes provenant des institutions publiques, du secteur privé, des ONGs et des médias sur le Projet de Loi entre la RDC et CAFI à Glasgow à la 26ème Conférence des Parties de la Convention- Cadre des Nations Unies sur le Climat.

La signature interviendra mardi, au cours de cette messe climatique entre le Chef de l’Etat de la RDC et le Premier ministre britannique pour le compte de CAFI.

Me Augustin Mpoyi a fait savoir que CAFI a également déployé des efforts quant à la mobilisation des financements conséquents, pour couvrir les engagements pris par la RDC pour la période correspondante, conformément à la « Déclaration de la Commission des forêts de l’Afrique » (COMIFAC) pour un Accord équitable en faveur des forêts du Bassin du Congo, signé le 26 août 2021.

Pour un développement vert

La RDC, a-t-il poursuivi, s’est engagée à œuvrer, en partenariat avec CAFI, dans l’objectif d’arrêter et d’inverser la perte des forêts et la dégradation des terres d’ici 2031, tout en assurant un développement durable et en promouvant une transformation rurale inclusive.

Cela, a-t-il ajouté, sera concrétisé sur la base de financements conséquents, additionnels, nouveaux et prévisibles, de stabiliser et, le cas échéant, de réduire la perte annuelle de couvert forestier, et de compenser les pertes résiduelles du couvert forestier par la régénération naturelle ainsi que le boisement-reboisement et l’agroforesterie.

« La COP26 permettra aux deux pays de renouveler et de revitaliser leur partenariat, qui sera une véritable source d’inspiration au niveau mondial, notant que CAFI reconnaît la redevabilité e la responsabilité de la RDC dans l’atteinte des objectifs et des jalons identifiés secteur par secteur dans la lettre d’intention signée entre parties », a souligné Me Mpoyi.

La lettre d’intention portant sur le renouvellement et l’élargissement d’un partenariat pour un développement vert dans le cadre de CAFI sur la période 2021-2031, a-t-il signalé, servira d’instrument pour la mobilisation des financements additionnels tant publics que privés, domestiques, bilatéraux et multilatéraux pour pousser la RDC à atteindre ses ambitions de développement vert.

Selon cette lettre d’intention, a rapporté l’expert Augustin Mpoyi, la mobilisation des financements après 2026 dépendra de l’évaluation indépendante du partenariat et de la disponibilité des fonds. C’est en fonction des financements engagés à partir de 2027, que les objectifs à l’horizon 2031 pourraient être réajustés, lit-on dans cette lettre.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC



Le prix de la tonne de cuivre connait une hausse de prix sur le marché international en se négociant à 10.266,10 (dix mille deux cent soixante-six, dix cents) USD, contre 9.325,20 (neuf mille trois cent vingt-cinq, vingt cents) USD, au cours de la période du 25 au 30 octobre, indique la Commission nationale des mercuriales des prix du ministère du Commerce extérieur reçu jeudi à l’ACP.

Selon ce communiqué, le cobalt, le zinc et l’étain connaissent également une hausse de prix sur le même lieu de négoce et se vendent au cours de cette période respectivement à 55. 549,00 (cinquante-cinq mille cinq cent quarante-neuf) USD, contre 52.879,00 (cinquante-deux mille huit cent soixante-dix-neuf) USD la tonne ; 3.654,20 (trois mille six cent cinquante-quatre, vingt cents) USD contre 3.115,40 (trois mille cent quinze, quarante cents) USD la tonne et 38.730,00 (trente-huit mille sept cent trente) USD contre 37.025,00 (trente-sept mille vingt-cinq) USD la tonne.

La même source relève que l’or et l’argent connaissent une baisse de prix sur le marché international au cours de la période sous examen, en se négociant respectivement à 57,63 (cinquante-sept, soixante-trois cents) USD contre 58,19 (cinquante-huit, dix-neuf cents) USD et 0,76 (soixante-seize cents) USD contre 0,84 (quatre-vingt-quatre cents) USD le gramme.

Le prix du tantale, selon la Commission nationale des mercuriales, est resté stable au cours de la même période sous examen en gardant le prix de 237,00 (deux cent trente-sept) USD.

Baisse du prix de cacao sur le marché international

La Commission nationale des mercuriales des prix du ministère du Commerce extérieur a, par ailleurs relevé que le prix d’un kilogramme de cacao connait une baisse sur le marché international en se négociant à 1.37 (un, trente-sept cents) USD contre 1,42 (un, quarante-deux cents) USD le kilogramme, au cours de la période du 25 au 30 octobre 2021.

Cette même Commission nationale des mercuriales a indiqué que les prix moyens des autres produits agricoles et menus forestiers, à savoir le café Robusta, le café Arabica, le caoutchouc, la papaïne , les écorces de quinquina, la poudre de totaquina, le sel de quinine et le Rauwolfia sont restés stables sur ce marché au cours de la même période en s’établissant respectivement à 2,07 (deux, sept cents) USD ; 3,65 (trois, soixante-cinq cents) USD ; 0,8 (huit cents) USD ; 15,12 (quinze, douze cents) USD ; 1,75 (un, soixante-quinze cents) USD ; 51,60 (cinquante et un, soixante cents) USD ; 87,17 (quatre-vingt-sept, dix-sept cents) USD ainsi que 1,46 (un, quarante-six cents) USD le kilogramme.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC



Neuf (9) organisations de la société civile membre du Réseau ROSCEVAC-RDC (Réseau des Organisations Société Civile pour l'Economie Verte en Afrique Centrale, Branche RDC) saluent la 2ème phase du partenariat entre la République démocratique du Congo et L'Initiative pour la Forêt d'Afrique Centrale (CAFI). Elles encouragent les deux parties à poursuivre les négociations jusqu'à la conclusion effective de l'Accord, envisagée à Glasgow (Royaume Uni), à l'occasion de la COP 26 qui se tiendra du 31 octobre au 12 novembre 2021.

Dans une déclaration commune, les 9 organisations promettent de s'impliquer à fond pour la réussite de cette deuxième phase.

" Allons résolument nous impliquer dans la réussite de ce nouveau partenariat, en restant dans notre rôle de plaidoyer pour améliorer la conception et la mise en oeuvre des réformes ciblées par ce nouveau Partenariat ainsi que dans le contrôle citoyen de l'ensemble du dispositif, pour nous assurer de la conformité des actions entreprises aux engagements des uns et des autres", dit la déclaration Commune.

Par la même occasion, ces ONG ont demandé à chacune des parties de respecter ses engagements.

"Appelons, dès lors, les deux parties au strict respect des engagements pris, en raison de l'impact positif considérable que leur mise en oeuvre pourrait avoir dans le sens de (d): () consolider les acquis déjà obtenus lors du premier Partenariat 2016-2020): () accroître la contribution de la RDC à la lutte globale contre les changements climatiques, (ii) améliorer la gouvernance inclusive et multipartite de différents secteurs à incidence sur les forêts et la biodiversité congolaises; (v) renforcer les différents systèmes nationaux pour répondre aux défis de la lutte contre la pauvreté et du développement national: (v) amoindrir la part de l'arbitraire et les risques de corruption", conclut le communiqué.

Les organisations signataires de cette déclaration sont : le Conseil pour Défense Environnementale par la Légalité et la Traçabilité (CODELT), Organisation Congolaise des Ecologistes et Amis de la Nature (OCEAN), CONGO WATCH, Association des Magistrats pour la Protection de l'Environneme (ASMAPE), Dynamique des Groupes des Peuples Autochtones, (DGPA), Action pour la justice Environnementale et le Développement Durable (AJEDD), PREMICONGO, Groupe d'Action pour Sauver l'Homme et son Environnement (GASHE), Centre pour le Traitement de l'information Environnementale (CTIE).

En effet,  il y a des avancées dans les négociations. CAFI a accédé à la demande de la RDC d’augmenter l’enveloppe de 190 millions à 1 milliard de dollars américains pour la période allant de 2021 à 2030. Cette enveloppe doit apporter des résultats concrets avec des indices vérifiables, souhaite Eve Bazaiba.

Le premier partenariat RDC-CAFI scellé en avril 2016 qui est arrivé à échéance en décembre 2020, a permis la capitalisation du FONAREDD et la mise en œuvre de 17 programmes de qualité pour une enveloppe globale de 200 M USD.

Malgré ce financement, qui a servi de déclic pour un développement harmonieux, le gap par rapport au Plan d’Investissement REDD+ estimé à 1,1 Milliards USD, soit 900 M USD n’a fait que s’élargir car les pressions sur les forêts ne font qu’augmenter.

Auguy Mudiayi



Près de 100 mille mètres cubes des bois rouges sont toujours bloqués dans plusieurs entrepôts et attendent leur évacuation vers l’extérieur.

Pourtant, selon l’association des exploitants forestiers et artisanaux du Haut-Katanga, ses membres se sont acquittés de leur devoir, en payant les taxes à la banque, tel qu’exigé par la ministre de l’environnement, Eve Bazaiba.

Depuis la levée de cette mesure en 2019, plus de 58 000 mètres cubes sont déjà exportés et il ne reste qu’environ 41000 mètres cubes. Mais, à deux mois de la fin du délai prévu par la loi, ils n’ont toujours pas obtenu les autorisations d’exportation du bois rouge, s’inquiètent, des exploitants forestiers et artisanaux.

« Il y en a de nos membres qui ont payé dans le compte du trésor public mais jusque-là ces autorisations ne sont pas encore signées et il y a encore plus ou moins 41.000 mètres cubes vous savez que les documents de l’environnement ont cours légal jusqu’u 31 décembre », s’est confié, Jean Lwamba, le président provincial de l’association des exploitants forestiers artisanaux du haut Katanga. 

 Il indique par ailleurs que, désormais tous les regards des exploitants forestiers artisanaux sont tournés vers le ministère de l’environnement pour que cette situation soit décantée dans le meilleur délai.

La mesure d’interdisant l’exportation du bois rouge avait été prise en 2016 au regard de l’anarchie constatée dans ce secteur. Cette exploitation se faisait beaucoup plus dans la foret- claire de Miombo principalement dans le territoire de Kasenga. Cette coupe abusive du bois était très souvent dénoncée par l’ancien évêque de Kilwa-Kasenga, Monseigneur Fulgence Muteba, l’actuel archevêque métropolitain de Lubumbashi.

radiookapi.net/CC



La ministre belge de la Coopération, Meryame Kitir, a annoncé la mise à la disposition de la RDC de 250 millions de dollars américains dans le cadre du programme d’amélioration des conditions de vie de la population congolaise, apprend-on d’une dépêche de l’ACP.

Cette annonce, selon l’ACP, a été faite lors de la signature mercredi à Bruxelles, d’un accord de siège entre le vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula et le ministre belge de la Coopération, pour l’installation à Kinshasa d’un Institut belge de médecine tropicale.

Avec le ministre belge de la Coopération, Christophe Lutundula a évoqué la situation socio économique du pays, et sur le plan sanitaire, la covid-19 et la maladie à virus Ebola.

Des questions politiques à la gratuité de l’enseignement, Christophe Lutundula s’est montré très persuasif.

Avec le sentiment de réussir des partenariats palpables, le vice-Premier ministre Christophe Lutundula a salué l’accord signé avec la ministre Belge de la Coopération.

« Entre la RDC et la Belgique, ce sont des relations centenaires qui méritent d’être consolidées et toujours entretenues », a indiqué Christophe Lutundula.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC



La Sino-Congolaise des Mines (SICOMINES S.A) se dit disposée à accompagner le programme de développement de 145 territoires de la République démocratique du Congo lancé par le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, le 09 octobre 2021.

À travers un communiqué dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD mardi dernier, cette entreprise minière salue le vœu du président de la République de voir la Chine et la RDC se pencher sur l'ensemble des sujets d'intérêt commun dans l'objectif "noble" de préserver et matérialiser le concept gagnant-gagnant, "déterminant dans toutes relations en matière de coopération ou d'affaires à travers le monde entier". 

Elle note aussi avec cette satisfaction la résolution prise par le chef de l'État de relancer les grands travaux de reconstruction, en priorisant les infrastructures structurantes, celles qui sont visées dans le contrat Sino-Congolais.

"Dans cette optique, la partie Chinoise, qui fournit jusque-là la totalité du financement en faveur des infrastructures de base de la RDC qui sont déjà réalisées et celles en voie de l'être, est disposée à répondre positivement à l'accompagnement du programme de développement de 145 territoires lancé depuis le 09 octobre dernier par le premier ministre, Sama Lukonde, à partir de Kenge, chef-lieu de la province du Kwango", rapporte ce communiqué.

Et de poursuivre : "Ledit programme sur lequel le chef de l'État, Félix Tshisekedi, fonde ses espoirs, d'autant plus qu'il est basé sur les infrastructures sélectionnées dans le cadre du contrat Sino-Congolais, concernent toutes les provinces du pays. Donc, par ricochet, tous les territoires"

S'agissant du projet Sino-Congolais, elle laisse entendre que l'exécution à 30% du contrat dans son volet infrastructures ne devrait pas amener d'aucuns à déduire qu'il s'agit d'une défaillance ou encore d'une mauvaise foi de sa part. Loin s'en faut, déclare la SICOMINES S.A. 

Pour elle, la réalisation d'un tiers d'investissements dans les infrastructures en pleine construction au cours de 10 dernières années, pour un projet de 30 ou 40 ans, témoigne de grands efforts consentis par la partie Chinoise dans le but d'aider la RDC à bâtir et à développer son environnement, et non circonscrire ces efforts dans un but purement lucratif. 

"Pour le projet infrastructures, la partie Chinoise a assuré, au lendemain de la signature de la Convention en 2008, la totalité des financements dès l'exécution de la première infrastructure à Kinshasa, capitale de la RDC, tandis que la première tonne de cuivre ou de cobalt produite par la SICOMINES intervient en novembre 2015, soit 8 ans durant et sans contrepartie directe pour elle. Cependant, la partie Chinoise a, jusqu'à présent, peu reçu en retour au motif que la joint-venture Sino-Congolaise n'est pas encore entrée dans la phase de sa grande production minière, contrairement à la partie Congolaise qui jouit depuis 2008 des avantages prévus dans le projet d'infrastructures de base dont les unes sont déjà opérationnelles, d'autres en cours de réalisation", ajoute cette entreprise minière. 

Pour promouvoir l'industrie nationale Congolaise, explique-t-elle, la partie Chinoise s'investit activement en créant une société minière internationale compétitive avec une technologie de pointe implantée en RDC. Pour elle, les deux parties sont conscientes que si le projet échoue, ce sera une perte commune pour la RDC et la Chine. "Si, par contre, le projet réussit, c'est un gain pour les deux pays", affirme la SICOMINES. 

Quant aux engagements pris par les deux parties, Congolaise et Chinoise dans le cadre dudit projet, la SICOMINES indique que, pour l'heure, sur les 3 milliards de dollars américains réservés au volet infrastructures de base, près de 2 milliards USD, restent à disponibiliser. Toutefois, fait-elle savoir, il n'est s'agit pas d'un fonds à utiliser hic nunc. D'où, elle appelle au respect strict des engagements pris. 

Selon elle, ce respect constitue une base de confiance mutuelle. 

"Et c'est sur cette base que les deux parties entrent en dialogue, sur base de cette confiance renouvelée au nom du principe de continuité de l'État inscrit à l'article 69 de la constitution de la RDC, principe que la partie Chinoise entend respecter à travers l'accompagnement du programme en faveur de 145 territoires, qui est réalisable en fonction d'une programmation à convenir", souligne-t-elle.

En outre, la SICOMINES dit attendre avec "assurance" le dialogue avec la partie gouvernementale pour envisager la suite des événements, tout en précisant que c'est à l'honneur de la RDC de rassurer le monde des affaires et de coopération, de sa capacité à respecter tous ses engagements pris. Ainsi, elle salue la détermination du chef de l'État d'encourager les investissements portés sur les infrastructures.

Il sied de signaler que ce communiqué de la SICOMINES tombe après le Conseil des ministres du vendredi 15 octobre de cette année, au cours duquel le président Félix Tshisekedi a instruit le gouvernement d'examiner les propositions formulées pour la suite du programme Sino-Congolais, notamment sur les sujets relatifs à la relance de grands travaux de reconstruction nationale en priorisant les infrastructures structurantes. 

Il avait aussi rappelé l'urgence de la mise en place d'une Commission mixte Sino-Congolaise qui se penchera sur l'ensemble de sujets d'intérêt commun pour que désormais l'exécution des contrats soit effectuée selon le principe gagnant-gagnant.

Prince Mayiro

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles