Neuf (9) organisations de la société civile membre du Réseau ROSCEVAC-RDC (Réseau des Organisations Société Civile pour l'Economie Verte en Afrique Centrale, Branche RDC) saluent la 2ème phase du partenariat entre la République démocratique du Congo et L'Initiative pour la Forêt d'Afrique Centrale (CAFI). Elles encouragent les deux parties à poursuivre les négociations jusqu'à la conclusion effective de l'Accord, envisagée à Glasgow (Royaume Uni), à l'occasion de la COP 26 qui se tiendra du 31 octobre au 12 novembre 2021.
Dans une déclaration commune, les 9 organisations promettent de s'impliquer à fond pour la réussite de cette deuxième phase.
" Allons résolument nous impliquer dans la réussite de ce nouveau partenariat, en restant dans notre rôle de plaidoyer pour améliorer la conception et la mise en oeuvre des réformes ciblées par ce nouveau Partenariat ainsi que dans le contrôle citoyen de l'ensemble du dispositif, pour nous assurer de la conformité des actions entreprises aux engagements des uns et des autres", dit la déclaration Commune.
Par la même occasion, ces ONG ont demandé à chacune des parties de respecter ses engagements.
"Appelons, dès lors, les deux parties au strict respect des engagements pris, en raison de l'impact positif considérable que leur mise en oeuvre pourrait avoir dans le sens de (d): () consolider les acquis déjà obtenus lors du premier Partenariat 2016-2020): () accroître la contribution de la RDC à la lutte globale contre les changements climatiques, (ii) améliorer la gouvernance inclusive et multipartite de différents secteurs à incidence sur les forêts et la biodiversité congolaises; (v) renforcer les différents systèmes nationaux pour répondre aux défis de la lutte contre la pauvreté et du développement national: (v) amoindrir la part de l'arbitraire et les risques de corruption", conclut le communiqué.
Les organisations signataires de cette déclaration sont : le Conseil pour Défense Environnementale par la Légalité et la Traçabilité (CODELT), Organisation Congolaise des Ecologistes et Amis de la Nature (OCEAN), CONGO WATCH, Association des Magistrats pour la Protection de l'Environneme (ASMAPE), Dynamique des Groupes des Peuples Autochtones, (DGPA), Action pour la justice Environnementale et le Développement Durable (AJEDD), PREMICONGO, Groupe d'Action pour Sauver l'Homme et son Environnement (GASHE), Centre pour le Traitement de l'information Environnementale (CTIE).
En effet, il y a des avancées dans les négociations. CAFI a accédé à la demande de la RDC d’augmenter l’enveloppe de 190 millions à 1 milliard de dollars américains pour la période allant de 2021 à 2030. Cette enveloppe doit apporter des résultats concrets avec des indices vérifiables, souhaite Eve Bazaiba.
Le premier partenariat RDC-CAFI scellé en avril 2016 qui est arrivé à échéance en décembre 2020, a permis la capitalisation du FONAREDD et la mise en œuvre de 17 programmes de qualité pour une enveloppe globale de 200 M USD.
Malgré ce financement, qui a servi de déclic pour un développement harmonieux, le gap par rapport au Plan d’Investissement REDD+ estimé à 1,1 Milliards USD, soit 900 M USD n’a fait que s’élargir car les pressions sur les forêts ne font qu’augmenter.
Auguy Mudiayi
Près de 100 mille mètres cubes des bois rouges sont toujours bloqués dans plusieurs entrepôts et attendent leur évacuation vers l’extérieur.
Pourtant, selon l’association des exploitants forestiers et artisanaux du Haut-Katanga, ses membres se sont acquittés de leur devoir, en payant les taxes à la banque, tel qu’exigé par la ministre de l’environnement, Eve Bazaiba.
Depuis la levée de cette mesure en 2019, plus de 58 000 mètres cubes sont déjà exportés et il ne reste qu’environ 41000 mètres cubes. Mais, à deux mois de la fin du délai prévu par la loi, ils n’ont toujours pas obtenu les autorisations d’exportation du bois rouge, s’inquiètent, des exploitants forestiers et artisanaux.
« Il y en a de nos membres qui ont payé dans le compte du trésor public mais jusque-là ces autorisations ne sont pas encore signées et il y a encore plus ou moins 41.000 mètres cubes vous savez que les documents de l’environnement ont cours légal jusqu’u 31 décembre », s’est confié, Jean Lwamba, le président provincial de l’association des exploitants forestiers artisanaux du haut Katanga.
Il indique par ailleurs que, désormais tous les regards des exploitants forestiers artisanaux sont tournés vers le ministère de l’environnement pour que cette situation soit décantée dans le meilleur délai.
La mesure d’interdisant l’exportation du bois rouge avait été prise en 2016 au regard de l’anarchie constatée dans ce secteur. Cette exploitation se faisait beaucoup plus dans la foret- claire de Miombo principalement dans le territoire de Kasenga. Cette coupe abusive du bois était très souvent dénoncée par l’ancien évêque de Kilwa-Kasenga, Monseigneur Fulgence Muteba, l’actuel archevêque métropolitain de Lubumbashi.
radiookapi.net/CC
La ministre belge de la Coopération, Meryame Kitir, a annoncé la mise à la disposition de la RDC de 250 millions de dollars américains dans le cadre du programme d’amélioration des conditions de vie de la population congolaise, apprend-on d’une dépêche de l’ACP.
Cette annonce, selon l’ACP, a été faite lors de la signature mercredi à Bruxelles, d’un accord de siège entre le vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula et le ministre belge de la Coopération, pour l’installation à Kinshasa d’un Institut belge de médecine tropicale.
Avec le ministre belge de la Coopération, Christophe Lutundula a évoqué la situation socio économique du pays, et sur le plan sanitaire, la covid-19 et la maladie à virus Ebola.
Des questions politiques à la gratuité de l’enseignement, Christophe Lutundula s’est montré très persuasif.
Avec le sentiment de réussir des partenariats palpables, le vice-Premier ministre Christophe Lutundula a salué l’accord signé avec la ministre Belge de la Coopération.
« Entre la RDC et la Belgique, ce sont des relations centenaires qui méritent d’être consolidées et toujours entretenues », a indiqué Christophe Lutundula.
Stéphie MUKINZI & ACP/CC
La Sino-Congolaise des Mines (SICOMINES S.A) se dit disposée à accompagner le programme de développement de 145 territoires de la République démocratique du Congo lancé par le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, le 09 octobre 2021.
À travers un communiqué dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD mardi dernier, cette entreprise minière salue le vœu du président de la République de voir la Chine et la RDC se pencher sur l'ensemble des sujets d'intérêt commun dans l'objectif "noble" de préserver et matérialiser le concept gagnant-gagnant, "déterminant dans toutes relations en matière de coopération ou d'affaires à travers le monde entier".
Elle note aussi avec cette satisfaction la résolution prise par le chef de l'État de relancer les grands travaux de reconstruction, en priorisant les infrastructures structurantes, celles qui sont visées dans le contrat Sino-Congolais.
"Dans cette optique, la partie Chinoise, qui fournit jusque-là la totalité du financement en faveur des infrastructures de base de la RDC qui sont déjà réalisées et celles en voie de l'être, est disposée à répondre positivement à l'accompagnement du programme de développement de 145 territoires lancé depuis le 09 octobre dernier par le premier ministre, Sama Lukonde, à partir de Kenge, chef-lieu de la province du Kwango", rapporte ce communiqué.
Et de poursuivre : "Ledit programme sur lequel le chef de l'État, Félix Tshisekedi, fonde ses espoirs, d'autant plus qu'il est basé sur les infrastructures sélectionnées dans le cadre du contrat Sino-Congolais, concernent toutes les provinces du pays. Donc, par ricochet, tous les territoires".
S'agissant du projet Sino-Congolais, elle laisse entendre que l'exécution à 30% du contrat dans son volet infrastructures ne devrait pas amener d'aucuns à déduire qu'il s'agit d'une défaillance ou encore d'une mauvaise foi de sa part. Loin s'en faut, déclare la SICOMINES S.A.
Pour elle, la réalisation d'un tiers d'investissements dans les infrastructures en pleine construction au cours de 10 dernières années, pour un projet de 30 ou 40 ans, témoigne de grands efforts consentis par la partie Chinoise dans le but d'aider la RDC à bâtir et à développer son environnement, et non circonscrire ces efforts dans un but purement lucratif.
"Pour le projet infrastructures, la partie Chinoise a assuré, au lendemain de la signature de la Convention en 2008, la totalité des financements dès l'exécution de la première infrastructure à Kinshasa, capitale de la RDC, tandis que la première tonne de cuivre ou de cobalt produite par la SICOMINES intervient en novembre 2015, soit 8 ans durant et sans contrepartie directe pour elle. Cependant, la partie Chinoise a, jusqu'à présent, peu reçu en retour au motif que la joint-venture Sino-Congolaise n'est pas encore entrée dans la phase de sa grande production minière, contrairement à la partie Congolaise qui jouit depuis 2008 des avantages prévus dans le projet d'infrastructures de base dont les unes sont déjà opérationnelles, d'autres en cours de réalisation", ajoute cette entreprise minière.
Pour promouvoir l'industrie nationale Congolaise, explique-t-elle, la partie Chinoise s'investit activement en créant une société minière internationale compétitive avec une technologie de pointe implantée en RDC. Pour elle, les deux parties sont conscientes que si le projet échoue, ce sera une perte commune pour la RDC et la Chine. "Si, par contre, le projet réussit, c'est un gain pour les deux pays", affirme la SICOMINES.
Quant aux engagements pris par les deux parties, Congolaise et Chinoise dans le cadre dudit projet, la SICOMINES indique que, pour l'heure, sur les 3 milliards de dollars américains réservés au volet infrastructures de base, près de 2 milliards USD, restent à disponibiliser. Toutefois, fait-elle savoir, il n'est s'agit pas d'un fonds à utiliser hic nunc. D'où, elle appelle au respect strict des engagements pris.
Selon elle, ce respect constitue une base de confiance mutuelle.
"Et c'est sur cette base que les deux parties entrent en dialogue, sur base de cette confiance renouvelée au nom du principe de continuité de l'État inscrit à l'article 69 de la constitution de la RDC, principe que la partie Chinoise entend respecter à travers l'accompagnement du programme en faveur de 145 territoires, qui est réalisable en fonction d'une programmation à convenir", souligne-t-elle.
En outre, la SICOMINES dit attendre avec "assurance" le dialogue avec la partie gouvernementale pour envisager la suite des événements, tout en précisant que c'est à l'honneur de la RDC de rassurer le monde des affaires et de coopération, de sa capacité à respecter tous ses engagements pris. Ainsi, elle salue la détermination du chef de l'État d'encourager les investissements portés sur les infrastructures.
Il sied de signaler que ce communiqué de la SICOMINES tombe après le Conseil des ministres du vendredi 15 octobre de cette année, au cours duquel le président Félix Tshisekedi a instruit le gouvernement d'examiner les propositions formulées pour la suite du programme Sino-Congolais, notamment sur les sujets relatifs à la relance de grands travaux de reconstruction nationale en priorisant les infrastructures structurantes.
Il avait aussi rappelé l'urgence de la mise en place d'une Commission mixte Sino-Congolaise qui se penchera sur l'ensemble de sujets d'intérêt commun pour que désormais l'exécution des contrats soit effectuée selon le principe gagnant-gagnant.
Prince Mayiro
Le Gouvernement signe un contrat de construction des usines de fabrication des produits PEPSI en RDC
Le Gouvernement Sama Lukonde, ici représenté par le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, a procédé, samedi, à la signature d’un contrat de construction des usines brassicoles des produits du groupe PEPSI en RDC avec la société Varun Beverages/PEPSI. Celle a été représentée par son Directeur Général, Iyer Shankar.
Selon le ministre Paluku, cette prouesse l’est grâce à l’appel lancé par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, invitant des investisseurs aussi bien du secteur privé que public à venir évoluer dans son pays.
«Des gens qui connaissent Mirinda, des gens qui connaissent PEPSI ; désormais ces marques vont être visibles sur le sol congolais. Le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi tient à ce que le sol congolais soit attrayant aux investissements aussi bien publics que privés. Voilà pourquoi ces investisseurs, sur son appel, ont répondu favorablement. Nous saluons son engagement parce que des emplois vont être créés, la richesse va circuler à travers la République et donc, les Américains qui verront que leur marque vibre en RDC seront satisfaits », a déclaré en substance Julien Paluku.
Et de renchérir : «C’est un jour où nous célébrons une RDC qui commence à ouvrir ses portes vers tous les investisseurs extérieurs aussi bien nationaux qu’étrangers. Cette signature marque la grandeur de ce jour qui illustre les fruits de la mission du ministre de l’industrie à Harare au Zimbabwe depuis près d’une semaine ».
De son côté, le Directeur général de Varun Beverages/Pepsi a réitéré tout son plaisir d’œuvrer en RDC. Iyer Shankar espère que son entreprise va commencer par l’importation des produits avant de passer à la construction de l’usine.
«Je suis sûr que dans les prochaines années, deux ou trois ans, nos investisseurs viendront aussi en RDC. Nous allons commencer par l’importation des produits PEPSI et simultanément nous allons également démarrer avec la construction de l’usine afin de donner au peuple congolais le meilleur produit », a-t-il indiqué.
Pour rappel, le ministre congolais de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, déterminé à vulgariser le Plan directeur d’industrialisation de la RDC sur ordre du Chef de l’Etat, a bouclé sa mission officielle à Harare, vendredi 8 octobre 2021. Dans la capitale du Zimbabwe, où il a représenté le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi à la cérémonie d’inauguration de la troisième phase du projet Vanun Baverages. Cette société Zimbabwéene utilise la licence d’exploitation de la firme internationale PEPSI. Elle compte installer ses usines dans le secteur agro-industriel en RDC à Kinshasa, Lubumbashi et Goma.
Stéphie MUKINZI & ACP/CC
Selon le rapport du ministère du budget, le ministère de communication et médias a déjà dépensé 41 milliards FC (20,8 millions $) contre les prévisions linéaires de 48 milliards FC (24,4 millions $), soit 85,2% à fin septembre, dans le cadre d’exécution de la loi de finances 2021.
D’après la même source 35 milliards FC (17,7 millions $) ont été dépensé pour les rémunérations sur les prévisions linéaires de 44 milliards FC (22,1 millions $), soit 80,9%. Par ailleurs, aucune dépense d’investissements n’a été effectuée au cours de la même période. Celles de fonctionnement accusent un décaissement de 3 milliards FC (1,8 million $) contre les prévisions linéaires de 1,7 milliards FC (864 898 $). Si on compare la ligne aux prévisions annuelles de 2,3 milliards FC (1,1 million $), il se dégage un dépassement d’environ 700.000$.
Selon la loi de finances 2021, les crédits budgétaires alloués au ministère de la communication et médias se chiffrent à 65 milliards FC (32,5 millions $).
congoactu/CC
"Nous sommes des pionniers !" lance Roger Muhindo devant l'entrée de sa chocolaterie qui survit dans l'est de la République démocratique du Congo, où des rebelles du groupe Forces démocratiques alliées (ADF) ont massacré près de mille civils en douze mois.
Roger Muhindo et la dizaine d'employés de l'usine de "Virunga Origins chocolates" sont au coeur de la tourmente. Les fils barbelés et les gardes armés autour de l'enceinte de ce qui aurait dû être une zone industrielle prospère rappellent que la ligne de front est toute proche.
Malgré l’extrême violence et le manque d’infrastructures, le parc national des Virunga (PNVi) se bat pour faire tourner cette chocolaterie. Ses objectifs: transformer le cacao sur place pour lutter contre sa contrebande vers l'Ouganda voisin et créer des emplois pour lutter contre l'enrôlement dans les groupes armés.
"Il y en a d'autres qui voudraient bien investir ici, mais ils ont peur, avec la guerre et tout ce qui se passe ici", explique M. Muhindo, responsable de production de la petite usine installée depuis janvier 2020 à Mutwanga, dans le territoire troublé de Beni.
En décembre, quelques mois seulement après la commercialisation des premières tablettes de chocolat, Mutwanga et les localités voisines, jusque là relativement épargnées par les violences, sont devenues une des principales cibles des attaques meurtrières attribuées aux rebelles ADF.
En moins d'une année, plus de 200 civils ont été tués dans un rayon de 20 kilomètres autour de la chocolaterie, principalement dans les villages isolés, près des plantations de cacao.
Depuis 2019, l'organisation État islamique (EI) revendique une partie des attaques des rebelles du groupe armé ADF contre les civils et des positions de l'armée congolaise. L'EI présente la rébellion ADF dans ses communiqués comme sa branche en Afrique centrale (Islamic State Central Africa Province, Iscap).
- Torréfacteur solaire -
"On déploie des petites unités partout pour protéger ceux qui sont dans leurs champs mais ça nous rend quand même le travail trop dur", se lamente Antony Mwalushayi, porte-parole de l’opération Sokola-1 de l’armée congolaise, l'opération de lutte contre les ADF dans le territoire de Beni.
Dans un rapport de juin 2021, le groupe d’experts des Nations unies pour la République démocratique du Congo précise que parallèlement aux attaques et kidnappings commis par les ADF contre les cultivateurs de cacao, des militaires des forces armées congolaises ont récolté les cabosses dans les champs désertés pour revendre les fèves clandestinement en Ouganda.
Le responsable d'une coopérative agricole qui approvisionne Virunga Origins confirme à l'AFP, sous couvert d'anonymat, que "dès que les planteurs quittent les champs, il y a des militaires qui volent les produits et les revendent aux fraudeurs contrebandiers".
Les gestionnaires du PNVi ne se découragent pas. Après avoir fait tourner la chocolaterie au ralenti, les machines fonctionnent à plein régime depuis quelques mois.
"Nous allons multiplier par dix la capacité de production pour faire face à la demande locale et internationale et nous aurons un des premiers chocolats produits 100% sur énergie renouvelable, grâce au torréfacteur solaire que nous allons installer", annonce Bastien Allard, un des responsables du PNVi. Les travaux d'agrandissement de la chocolaterie sont en cours, indique M. Allard.
Après une première petite centrale hydroélectrique lancée en 2013, le PNVi en a mis en route une autre en 2019, d'une capacité de 2,4 mégawatts, sur les contreforts des monts Rwenzori pour alimenter la cité de Mutwanga et la chocolaterie.
L'objectif est d'inciter des investisseurs à implanter des industries, en bénéficiant de crédit à l’installation et d’électricité stable et bon marché.
"Aujourd'hui, avec la chocolaterie, la population sait voir directement le cacao transformé en chocolat" et, même si cela reste encore timide, "d’autres usines sont en train de s’implanter, si bien que maintenant sur le plan économique ça booste l’économie de la contrée!", se réjouit Jonathan Kahumba, fils de la région et responsable de la centrale hydroélectrique.
AFP avec ACTUALITE.CD/CC
La ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi en séjour du 29 Septembre au 1er Octobre dernier à Abou Dabi, sur invitation du ministre de l’Energie et des infrastructures des Emirats Arabes Unis, Suhahil Mohamed Al Marzouel, a signé un mémorandum d’entente de coopération entre les deux pays dans le secteur minier, a appris l’ACP lundi du ministère des Mines.
La source indique qu’à travers ce document, l’accent a été mis sur une coopération sincère entre les deux pays dans le domaine de la certification, et la collaboration entre des différents services tels que la douane, pour le transit des minerais de valeur qui passent par la ville de Dubaï
Au cours de ses différents entretiens, outre la présentation des opportunités d’investissement en République démocratique du Congo (RDC) et des difficultés du secteur minier congolais, la ministre des Mines a mis à la disposition de ses hôtes, la cartographie minière générale de la RDC, et ce, en terme d’opportunités et des défis à relever dans le secteur. Elle a évoqué notamment la problématique de la certification des réserves minières et la lutte contre la fraude minière.
« Les Emirats Unis Arabes sont devenus une plaque tournante de minerais précieux. Sur ce, il s’avère impérieux de consolider une politique franche de collaboration qui va se déployer dans le cadre de la diplomatie », a fait savoir Antoinette N’Samba Kalambayi.
Dans le souci de matérialiser la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, la ministre des mines ne ménage aucun effort pour le développement de son secteur minier, en insistant sur le respect du Code minier.