Vital Kamerhe va parler. Il l’a promis. Il va entrer en détails du programme de 100 jours et du procès qui s’en est suivi. Il a une fois de plus clamé sa fidélité à Félix Tshisekedi, mais l’acquittement ne suffit pas. Il faut une bonne communication pour assurer davantage sa place sur la scène politique congolaise.
« On va continuer ce mandat ensemble. Le projet de 100 jours a fait couler beaucoup d’encre. Il est temps que Monsieur Kamerhe qui ne pouvait pas parler parce qu’il était prisonnier, parce qu’il a une certaine éthique et parce qui l’a réservé la primeur au président de la République, de parler. Nous allons parler de ce projet pour montrer que depuis 1960, il y a aucun programme conçu en 15 jours et qui a laissé des traces indélébiles en 9 mois. Cela n’existe pas », a t-il expliqué au sortir de l’audience lui accordée mardi par Félix Tshisekedi.
Il a levé un pan du voile du début de son long chemin de la croix: « Il a fallu 32 ans pour le président Mobutu et 18 ans pour le président Kabila. Nous étions sur la voie. Dans un conseil des ministres malheureux, ce jour-là, j’avais la malaria, le premier ministre de l’époque va dire qu’on a payé 77 millions au lieu de 7 millions de dollars ».
Il semble comprendre également la position de Félix Tshisekedi: « Mettez-vous à la place du président de la République. Il a sursauté sur sa chaise. Le ministre de la justice a directement dit qu’il se saisissait du dossier. Comme je n’avais pas peur, je suis allé au parquet de Matete et c’était le chemin de Makala. Aujourd’hui, me voici à la Cité de l’Union africaine. Quelle que soit la longueur de la nuit, le soleil finit par se lever ».
actualite.cd/CC