Les primes des agents et cadres du secrétariat général à la Justice ont connu une augmentation. Elles passent de 150.000 FC (75 $) à 265.000 FC (132,5 $) pour le moins gradé et de 450.000 FC (225 $) à 1.500.000 FC (750 $) pour le secrétaire général.
Cette information a été confirmée à 7SUR7.CD le mercredi 10 août 2022 par le porte-parole de l’Intersyndicale du secrétariat général à la Justice, Edmond Mayundo Kimuni.
« C'est depuis 2008 que les agents et cadres touchent la prime, mais les sommes étaient dérisoires. Un agent touchait 60.000 FC puis 150.000 FC et le secrétaire général touchait 450.000 FC. La prime a été revue à la hausse. Le dernier des agents touche maintenant 265.000 FC et le secrétaire général touche maintenant 1.500.000 FC », a-t-il fait savoir tout en soulignant que la liste des agents qui touchent la prime est passée de 405 à 1464.
Il a expliqué que c'est la raison pour laquelle les agents ont organisé une manifestation de joie le même mercredi pour remercier la ministre de la Justice, Rose Mutombo Kiese, d'avoir concrétisé l'une de ses promesses. Il a aussi exprimé sa gratitude au chef de l'État pour le choix porté sur R. Mutombo.
Pour la ministre de la Justice, la hausse de ces primes est un motif de satisfaction.
« Je suis vraiment dans la joie de vous voir tout heureux devant moi puisque j’ai concrétisé l’une des promesses que je vous avais faites le jour que j’ai vous ai reçus. Je vous avais promis qu’à la tête de ce ministère qu’il y aura des choses qui vont changer. Effectivement aujourd’hui, vous avez une prime qui était prévue depuis plus de 12 ans. Je vous assure que j’ai besoin de votre soutien pour que les différents points qui restent non résolus puissent trouver des solutions », a-t-elle déclaré tout en appelant ces agents et cadres à plus de travail.
Dans le souci de trouver des solutions adéquates en vue de sauvegarder la paix sociale au sein de l'administration centrale du ministère de la Justice, la délégation syndicale a réitéré quelques points du mémo du 15 avril 2021, notamment :
- La non-participation des syndicalistes à la planification et l'exécution du budget de l'État (plan d'engagement) ;
- La non-participation des syndicalistes dans le traitement des dossiers de titularisation ;
- L'octroi de la prime de risque aux agents pénitentiaires affectés dans les différents établissements pénitentiaires de notre pays.
Merveil Molo