Chaque 17 mai est célébré comme journée de la libération et des FARDC en République démocratique du Congo. Elle est déclarée chômée et payée. Cette date rappelle aussi la fin du mobutisme.
En effet, le 17 mai 1997, les soldats de l’AFDL, une coalition rebelle, faisaient leur entrée triomphale à Kinshasa après sept mois de guerre partie de l'est de la RDC. Cet événement mettait ainsi fin à 32 ans de règne du Maréchal Mobutu.
Les soldats de l’Alliance, communément appelés "Kadogo", sont entrés à Kinshasa à pied dans sa partie Est. L’affrontement tant redouté dans la capitale entre les rebelles et les forces loyales à l’ancien régime n’eut pas lieu.
Samedi 17 mai 1997 au matin, les habitants des communes de Masina et Kimbanseke s’étaient massés le long du Boulevard Lumumba pour voir de plus près ces petits soldats chaussés des bottes en caoutchouc qui avaient réussi à chasser du pouvoir le président Mobutu.
Laurent-Désiré Kabila, ancien porte-parole de l'Alliance, devenait alors président de la République, rebaptisé République Démocratique du Congo. Il sera assassiné le 16 janvier 2001 dans son bureau à Kinshasa. Son fils Joseph Kabila qui lui a succédé à partir du 26 janvier 2001 restera au pouvoir jusqu’au 24 janvier 2019, date de l’installation de l’actuel président, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Anciennement célébrée comme fête de la libération en référence à cette entrée à Kinshasa des "Kadogo" les Congolais célébrèrent, depuis mai 2019, chaque 17 mai “la révolution et les Forces armées de la RDC (FARDC)”.
CC