À l’Assemblée nationale, la Loi Tshiani figure parmi les matières à traiter lors de la session de septembre, inaugurée depuis plus de 10 jours. Cette Loi, relative à la nationalité congolaise, prévoit, parmi ses dispositions, que seuls les Congolais nés des parents congolais peuvent accéder aux fonctions de souveraineté, notamment la présidence de la République.
La loi Tshiani avait déjà été inscrite au calendrier des travaux de la session de mars 2023 sans jamais être soumise au débat, tant elle a été décriée par la communauté nationale et internationale et accusée d’être « séparatiste ». Lors de la session de septembre 2022, elle n’avait pas été retenue pour figurer au menu des discussions à l’hémicycle.
Une certaine opinion considère que cette initiative de Noël Tshiani portée à l’Assemblée nationale par le député Nsingi Pululu, est une stratégie visant à écarter Moïse Katumbi de la course à la présidentielle de décembre 2023.
Mais une grande frange de la population trouve normale que la République se protège contre toute infiltration des étrangers dans les institutions nationales à l'instar de ce qui se passe sous d'autres cieux.
Le leader d’Ensemble, annoncé candidat à la magistrature suprême, passe pour le principal challenger du président Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, après le désistement de Martin Fayulu, classé 2ᵉ de la présidentielle de 2018 par la CENI.
Jusqu’ici, Tshisekedi et Katumbi n’ont pas encore formellement déposé leur candidature à la CENI depuis l’ouverture, début septembre, du Bureau de réception et de traitement des candidatures à la présidentielle de décembre prochain.
Laurent Omba/CC