À l'occasion du débat sur la transition énergétique à Lubumbashi, dans le cadre de la DRC mining dans le Haut-Katanga, le Royaume des Pays-Bas, a réuni plusieurs acteurs de la société civile pour réfléchir sur les questions relevant notamment de la sécurité.
C'est dans ce contexte que le commandant de la 22ème région militaire, le général Eddy Kapend à pris parole pour expliquer la présence des militaires dans les zones minières, une présence dénoncée régulièrement par les structures de la société civile.
Pour lui, il s'agit d'une présence qui rentre dans le cadre de ses missions régaliennes, cas de la surveillance des matières sensibles recevant du domaine de la défense.
"(...)Tous les secteurs miniers du Katanga contiennent certaines matières qui relèvent exclusivement de la défense, c'est-à-dire que la présence de l'armée dans les sites miniers se justifie par l'exploitation de cuivre par exemple, ou encore du cobalt, il existe donc des matières d'uranium. Or, le pays est sous surveillance, sous contrôle pour cette matière d'uranium et à ce titre, partout où on exploite le cuivre, l'armée doit être là pour contrôler tout ce qu'il y a trait au gisement d'uranium", dit-il ce jeudi à la matinée d'échange.
Le général Eddy Kapend a clairement indiqué que partout où on fait usage par exemple des explosifs, l'armée est là.
"Il est donc impossible de trouver par exemple à Shinkolobwe ou dans d'autres sites d'exploitation du cuivre l'absence de l'armée. Dans toutes les mines à caractère industriel où on exploite à l'aide des explosifs, on doit savoir que ces explosifs sont du domaine de la défense. Et nous ne pouvons pas laisser l'utilisation de ces explosifs sans notre présence. On doit se rassurer de ce qu'on en fait et de ce qu'on fait des explosifs qui restent ", a ajouté le général Eddy Kapend dans sa prise de parole.
Des militaires sont présents dans plusieurs sites miniers dans la région du Katanga. Une présence qui a toujours été dénoncée par les acteurs de la société civile.
José Mukendi