Le bureau de l’Assemblée nationale a tranché. À l’issue de l’examen des candidatures pour les postes du bureau définitif, seule Clotilde Mutita, présentée par Ensemble pour la République, le parti de Moïse Katumbi, a été retenue pour occuper le poste de rapporteur adjoint. Ses concurrentes, Christelle Vuanga et Gracien Iracan, ont été écartés, mettant fin à plusieurs jours de spéculations sur l’arbitrage du bureau.
Cette décision consacre la montée en puissance d’Ensemble au sein de la majorité, tout en révélant la mainmise de la coalition présidentielle sur les postes stratégiques de l’hémicycle.
Dans le même temps, Aimé Boji Sangara, unique candidat à la présidence de la chambre basse du parlement, s’achemine sans encombre vers son élection. Sa candidature, portée par la majorité parlementaire, a été validée sans opposition. Une formalité, selon plusieurs observateurs, qui y voient la confirmation du contrôle total de la coalition au pouvoir sur l’institution.
Si cette configuration assure une stabilité politique à court terme, elle soulève aussi des interrogations sur la place laissée aux voix dissidentes au sein du Parlement. Les équilibres internes, entre fidélité à la majorité et aspirations des forces alliées, devraient continuer d’animer les coulisses de l’hémicycle dans les jours à venir.
Patrick Kitoko









