Le président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) Denis Kadima Kazadi a participé, jeudi 11 août, à la quatrième série de matinée d’information électorale organisée par l’ONG Ligue des femmes congolaises pour les élections (LIFCE) à Kinshasa.
La présidente de la LIFCE, Charlotte Mayele, signifié que cette activité qui entre également dans le cadre de la formation continue CENI-LIFCE, a pour objectif d’avoir les informations fiables sur le processus électoral pour une sensibilisation à la base mais aussi de renforcer leurs capacités en matière électorale et aussi d’accompagner la CENI, leur partenaire depuis plus de 5 ans.
« En ce qui concerne les élections, nous sommes les partenaires privilégiés de la CENI. Nous avons besoin de l’accompagnement de la CENI. Et la LIFCE, en tant que mission d'observation électorale de la CENI, nous nous sommes engagés dans cette voie pour avoir des accréditations pour accomplir ce que nous avons toujours l’habitude de faire, parce qu'il faut qu'il ait des observateurs et témoins pour confirmer la transparence du processus électoral. Donc, nous voulons apporter notre pierre à la gouvernance doctorale », a déclaré Me Mimie Konde.
A la fin, la LIFCE a remis à Denis Kadima son plan stratégique quinquennal sur le processus électoral. M. Kadima a briefé les participants sur les activités que mène la centrale électorale et des innovations à venir.
« Là où c'est nécessaire nous allons apporter des innovations pour des élections de qualité. Notre souhait c'est de poser des actes. Nous sommes en train de revoir la cartographie et nous assurer que nos bureaux soient proches de vos résidences. L’exercice qui commence dans les mois à venir est la révision du fichier électoral. Nous allons améliorer la méthode de la qualité de saisie des emprunts et ajouter l’iris. Nous allons introduire une nouvelle technologie qui s'appelle « OCR», une technologie que nous allons utiliser pour la réception des électeurs. Elle comprend tous les détails, toutes les informations possibles écrites à la main qu'on va déposer sur cet appareil ; lequel va le saisir directement. Cela nous permettra de gagner du temps. Donc, c'est une innovation que nous allons apporter pour éviter les enrôlements multiples. Nous allons également utiliser la reconnaissance faciale pour les mineurs. Ce sont des améliorations que nous allons apporter », a déclaré Denis Kadima.
Et d’affirmer :
« Nous sommes déterminés à organiser les élections locales qui n'ont jamais eu lieu. Il y a 40 ans. Nous allons permettre aux congolais résidant à l’extérieur de s'inscrire dans les ambassades et voter. Mais seulement, dans une phase pilote avec 5 pays, notamment la Belgique, la France, les Etats Unis, le Canada et l'Afrique du Sud. Et parmi les conditions de vote, ces pays ne doivent pas être frontaliers à la RDC. Nous allons élargir cet exercice dans tous les pays où la RDC a une représentation ».
La LIFCE a été informée des préparatifs du calendrier électoral, facteur de beaucoup de conditions telles que les dates qui doivent être réalisées obligatoirement, précise la CENI. Cela dans la transparence qui veut que « gagneront ceux qui auront gagné ».
Fonseca MANSIANGA
En ces jours compliqués, les femmes parlent de kidnappings avec des trémolos dans la voix. Ce sont elles qui font souvent l’objet de rapts.
D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, les enlèvements à bord des taxis communs appelés communément « ketch » ont refait surface. Ô tempora, Ô mores !
Point n'est besoin de signaler que les filles sont devenues des gibiers peureux. Ceci expliquant cela, il n’est pas bon pour une femme d’être seule ou d’être peu vigilante dans un taxi. Autrement, des sacripants en font leur proie. Enfer et damnation !
Le scénario est bien huilé. Il est souvent le même. Une femme hèle un taxi commun. A l’intérieur se trouvent déjà un ou deux complices souvent jeunes. Un complice est assis à côté du conducteur et un autre à l’arrière. Pour mieux appâter la proie, parfois la musique chrétienne est balancée dans la voiture, une fille complice est assise à côté du conducteur. De véritables cancrelats !
Dès que la victime prend place à bord, les portières sont bloquées, les glaces sont remontées. Le complice qui est à l’arrière du taxi brandit un couteau ou une arme de poing. Le forban bande les yeux de la proie.
C’est le début d’un calvaire qui peut durer de quelques heures à quelques jours. Saperlipopette !
Durant la balade vers une destination inconnue, les ravisseurs fouillent le sac à main à la recherche des téléphones mobiles ainsi que des espèces sonnantes et trébuchantes. Ils arrachent la perruque. Ils profèrent des menaces quand le butin est modique. Il leur arrive même de réclamer une rançon à la famille. Quelquefois des filles enlevées et séquestrées sont violées. Enfer et damnation !
Généralement au bout du calvaire les victimes sont relâchées tard dans la nuit au centre-ville ou dans des quartiers périphériques.
Une dame qui fut ainsi enlevée raconte qu’elle est partie porter plainte à la police dès sa libération. Quand elle dit au policier que les ravisseurs l’avaient déposée à la Gombe (centre-ville), il s’exclama qu’elle avait eu beaucoup de chance d’avoir été enlevée par Jojo. Si c’était Papy, il l’aurait déposée à Maluku, une commune urbano-rurale située à plus de 40 km du centre-ville. Donc, ils connaissent les malfrats. Stupeur et tremblements !
Comme si cela ne suffisait pas, la rumeur parle d’un nouveau type de ravisseurs. Ils seraient très méchants. Ils s’adonnent au trafic des organes et des tissus humains. Saperlipopette !
D’après mon ami qui sait tout, il existe dans le monde un marché noir du cœur, des poumons, des reins, du foie, du pancréas, des intestins, des yeux, des os, de la peau et même des valvules du cœur. Un rein peut se vendre jusqu’à 150.000 dollars. Sapristi !
De là à se demander si les ravisseurs maitrisent l’art de la chirurgie ou si les greffons sont transportés dans des conditions optimales d’hygiène et de froid. That’s the question. Bref, passons.
Ceci n’expliquant pas cela, il existe aussi des rapts d’albinos dans certains coins de l’Afrique subsaharienne. Ceux-ci sont enlevés, séquestrés, tués et dévorés. Il paraît que leurs organes possèdent des vertus magiques.
Rien d’étonnant dès lors qu’un albinos qui circule dans ces endroits sans garde-corps se retrouve vite dans un garde-manger. Les organes des albinos sont activement recherchés dans des rituels de confection de fétiches. Leurs membres et leurs os sont censés apporter richesse et pouvoir.
Bref, la chair d’albinos apporterait la chance aux autres mais pas à eux-mêmes qui souffrent d’albinisme. Qui dit mieux ?
Ceci expliquant cela, dans ces pays-là, les organes d'albinos se vendent à environ 600 dollars, un corps entier pouvant aller jusqu'à 75.000 dollars.
On dit chez nous que la religion d’un homme est dans son cœur.
GML
En cette date du 11 août 2022, les mélomanes de la rumba congolaise se souviennent de la perte de l'un des piliers de cette musique inscrite aujourd'hui au patrimoine de l'Unesco.
Né en 1950 à Kisantu dans la province du Kongo central, c'est au début des années 70 qu'il débutera sa carrière musicale au sein de l'orchestre Bamboula du célèbre guitariste et compositeur papa Noël dit Nedule avant de rejoindre ses copains Yosa et Pindu avec qui ils formeront le Bakuba Mayopi (abréviation de leurs trois noms respectifs : Madilu, Yosa et Pindu).
La fougue de la jeunesse n'a pas permis à ce groupe de faire long chemin qui pourtant avait réalisé quelques beaux tubes à l'instar de "Nzele" qui plus tard sera repris dans "No comment", le premier album solo du grand ninja sorti en 1994.
En 1975, il monte son propre groupe "Pamba pamba" qui d'ailleurs n'ébranle pas le public.
Empirisme oblige
Suite à diverses expériences et échecs, il se décide enfin de se trouver un grand mentor de la musique zaïroise en la personne de Tabu Ley dans son orchestre Afrisa où son passage a été de courte durée.
Après son passage raté chez le seigneur Ley, en 1980 il réussit son intégration dans le mythique OK Jazz du grand maître Franco Luambo Makiadi. Heureusement pour lui, cette intégration lui conduira définitivement au chemin de la gloire. Pari gagné.
Les chansons telles que ”Non”, ”Mamou”, ”Mario” et ”La vie des hommes” l'ont hissé et placé dans l'arsenal de grands chanteurs qu’ait connus la rumba.
Suite à l'ingérence de la famille Luambo dans la gestion de l'orchestre Ok jazz, tout le groupe conduit par Simaro Lutumba depuis le décès du grand maître Franco en octobre 1989, quittera pour aller former les "Bana OK". Et pendant son passage à ce nouveau groupe, sa voix de charme et mélancolique a une fois de plus ébloui le public dans ”Ofela”, ”Daty Pétrol”, ”Bilonda” et bien d’autres.
Les bonnes choses ne durent pas longtemps dit-on, son aventure avec les Bana OK prend fin en 1993 suite à une suspension à durée indéterminée. Ainsi débute sa carrière solo avec l'album ”No comment” qui connait un succès fou et ne lui fait pas regretter d'avoir abandonné son ancien employeur. ”Ya Jean, Nzele, Autoroute” sont quelques tubes de cet album à succès.
Comme chaque chose a un début et une fin, c'est en 2017, au onzième jour du mois d'août, qu'a pris fin la carrière de ce grand chanteur, laissant derrière lui un album qui récoltera du succès à titre posthume. ”Kupanda” en était le titre phare. Tel un tonnerre, la nouvelle du décès de Madilu système aux cliniques universitaires de Kinshasa a secoué le pays. Et quinze ans après sa mort, ses belles mélodies continuent d'emballer le public. L'artiste ne meurt jamais.
Les primes des agents et cadres du secrétariat général à la Justice ont connu une augmentation. Elles passent de 150.000 FC (75 $) à 265.000 FC (132,5 $) pour le moins gradé et de 450.000 FC (225 $) à 1.500.000 FC (750 $) pour le secrétaire général.
Cette information a été confirmée à 7SUR7.CD le mercredi 10 août 2022 par le porte-parole de l’Intersyndicale du secrétariat général à la Justice, Edmond Mayundo Kimuni.
« C'est depuis 2008 que les agents et cadres touchent la prime, mais les sommes étaient dérisoires. Un agent touchait 60.000 FC puis 150.000 FC et le secrétaire général touchait 450.000 FC. La prime a été revue à la hausse. Le dernier des agents touche maintenant 265.000 FC et le secrétaire général touche maintenant 1.500.000 FC », a-t-il fait savoir tout en soulignant que la liste des agents qui touchent la prime est passée de 405 à 1464.
Il a expliqué que c'est la raison pour laquelle les agents ont organisé une manifestation de joie le même mercredi pour remercier la ministre de la Justice, Rose Mutombo Kiese, d'avoir concrétisé l'une de ses promesses. Il a aussi exprimé sa gratitude au chef de l'État pour le choix porté sur R. Mutombo.
Pour la ministre de la Justice, la hausse de ces primes est un motif de satisfaction.
« Je suis vraiment dans la joie de vous voir tout heureux devant moi puisque j’ai concrétisé l’une des promesses que je vous avais faites le jour que j’ai vous ai reçus. Je vous avais promis qu’à la tête de ce ministère qu’il y aura des choses qui vont changer. Effectivement aujourd’hui, vous avez une prime qui était prévue depuis plus de 12 ans. Je vous assure que j’ai besoin de votre soutien pour que les différents points qui restent non résolus puissent trouver des solutions », a-t-elle déclaré tout en appelant ces agents et cadres à plus de travail.
Dans le souci de trouver des solutions adéquates en vue de sauvegarder la paix sociale au sein de l'administration centrale du ministère de la Justice, la délégation syndicale a réitéré quelques points du mémo du 15 avril 2021, notamment :
- La non-participation des syndicalistes à la planification et l'exécution du budget de l'État (plan d'engagement) ;
- La non-participation des syndicalistes dans le traitement des dossiers de titularisation ;
- L'octroi de la prime de risque aux agents pénitentiaires affectés dans les différents établissements pénitentiaires de notre pays.
Merveil Molo
Le gouverneur ad interim du Maniema, Afani Idrissa Mangala a posé la première pierre pour la construction d'un marché municipal dans la commune d'Alunguli en ville de Kindu, chef-lieu de ladite province.
Selon Alain Mayola, ingénieur chargé de l'exécution de ce projet, les travaux consistent à la construction d'un pavillon unique d'une surface de 571 m² pour 261 étages avec une capacité d'accueil de 783 personnes.
La même source renchérit que ces travaux, qui vont durer au total 4 mois concernent « la construction de 13 boutiques de 9 m² chacune, la construction d'un dépôt de 36 m², la construction d'un bloc sanitaire de 4 portes dont 2 pour homme et deux pour femme, la construction de deux boutiques administratives pour les gérants du marché et la police, le forage manuel d'un puits d'eau avec un réservoir de 1000 litres, l'assainissement du milieu, la construction de caniveau d'évacuation d'eau et enfin l'éclairage de toutes les installations. »
Le coût global des travaux de construction de ce marché municipal est estimé à plus de 170.000 dollars américains. Lesdits travaux sont entièrement financés par le gouvernement provincial du Maniema.
« [Ndlr : Ce projet est] financé à 100 % par le gouvernement provincial du Maniema pour une durée de 4 mois. Son coût total s'évalue à 170.750,30 dollars », a poursuivi l'ingénieur Mayola.
Pour le gouverneur ad interim Afani Idrissa Mangala, cette construction intervient après avoir doté deux autres communes des marchés modernes. Ce gouvernement provincial démissionnaire a eu à construire le premier marché dans la commune de Mikelenge et un autre dans la commune de Kasuku.
Morisho Tambwe, à Kindu
Le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo séjourne à Ndjamena pour participe aux festivités d'indépendance du Tchad, ce jeudi 11 août 2022.
Le 5e président Congolais qui est en même temps le président en exercice de la CEEAC et président honoraire de l'Union Africaine est l'invité d'honneur des célébrations marquant la fête nationale du Tchad.
Il sied de noter que le président Mahamat Idriss Deby a fait le déplacement de l'aéroport international Hassan Djamous pour accueillir son homologue Félix Tshisekedi, qui se trouve être son hôte de marque.
La communauté congolaise basée au Tchad a accueilli son président de la République Félix-Antoine Tshisekedi avec beaucoup d'enthousiasme à l'occasion de son arrivée à Ndjamena.
Jephté Kitsita
Martin Fayulu a dénoncé ce jeudi « la détention de Jean-Marc Kabund, celle de Jimmy Kitenge et l’enlèvement de Mama Marie Masemi ». Ces actes, a écrit l’ancien candidat à la présidentielle, « sont des preuves de la dérive dictatoriale du régime Tshisekedi ».
Jimmy Kitenge Manganda, secrétaire national, chargé de la communication du PPRD, le parti de l'ex-président Joseph Kabila, est arrêté depuis le 26 juillet devant le siège de CCTV dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. Selon plusieurs sources, il est détenu « préventivement » pour propos outrageants contre les institutions et les autorités.
Pour sa part, le député national Jean-Marc Kabund a été arrêté le 9 août 2022 après sa deuxième audition par le Procureur général près la Cour de Cassation. Il est placé sous mandat d'arrêt provisoire et est détenu à la prison de Makala. L’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale est poursuivi pour avoir tenu, au cours d’un point de presse, des propos qualifiés d'injurieux, de nature à alarmer la population et à porter atteinte à l’honneur dû aux institutions publiques et à la dignité du Chef de l’Etat.
De son côté, Marie Masemi, 69 ans, membre du parti politique Engagement citoyen pour le développement (ECIDE) avait été arrêtée à Kinshasa le 5 août et libérée 8 août pour des propos jugés injurieux tenus contre Denise Nyakeru.
« La liberté d’expression étant garantie par la Constitution, nous exigeons la libération de ces deux détenus politiques », a écrit sur Twitter Martin Fayulu.
actualite.cd/CC
En mission diplomatique en RDC, le secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Antony Blinken a passé un message de remerciement aux artistes congolais. Après ses entrevues avec son homologue congolais Christophe Lutundula et le président de la République, il a pris part à un événement culturel et musical, dans la soirée, à l’espace saveur d’Afrique.
Prenant la parole, il a tenu à remercier les artistes pour leur apport dont la résonance atteint le monde.
« Je voulais vous remercier pour tout ce que vous apportez à la culture, non seulement ici mais à travers le monde. Cela a un impact qui nous relie même malgré toutes les difficultés que nous avons en ce moment. C’est la musique qui fait la différence », a déclaré Anthony Blinken.
Et d’ajouter :
« Ce qui nous unit, c’est les arts, c’est la musique, c’est le sport. On a beau être à New York, à Kinshasa ou à Paris, on a tous les mêmes liens »
L’ancien basketteur congolais Mutombo Dikembe a également pris part à l’activité dont les artistes Arlene Aniewo, chanteuse ; Paul Ngoie, percussionniste et Tyson Meya, pianiste, ont assuré le spectacle pendant près de trois heures.
Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, est arrivé à Kinshasa ce mardi dans le cadre de son séjour en Afrique entamée dimanche. Une opération de reconquête dans un contexte marqué par l’offensive diplomatique, politique et économique de la Russie et de la Chine sur le continent africain. La première étape de sa tournée sur le continent, c’était en Afrique du Sud. Après, la RDC, il se rend au Rwanda.
Emmanuel Kuzamba