Des anciens « Kuluna » envoyés à Kaniama Kasese, dans le cadre du Service national ( SN), participent activement dans le vaste projet de construction des écoles et des hôpitaux dans le grand Kasaï.
C'est ce qu'a annoncé le numéro un du Service national, le général Jeanne Kasongo Kabwik, au cours d'une interview accordée à la presse le week-end dernier. Il s'est réjoui d'avoir rendu ces jeunes utiles à la nation congolaise.
« Des anciens Kuluna construisent actuellement des écoles et des infrastructures dans le grand Kasaï. Le premier bataillon est constitué des jeunes qui ont été acheminés à Kaniama Kasese au mois de novembre 2020. Ils ont parachèvé leur formation en février et mars 2022. Ils sont actuellement déployés dans le grand Kasaï où ils travaillent notamment comme agents du service national. Une partie est déployée dans le territoires de Kabeya Kamwanga et dans le territoire de Niabi où nous faisons des champs, construisons des écoles et des hôpitaux. Une deuxième partie est déployée au Kasaï Central où il y a une grande ferme et où nous construisons également des écoles. Une troisième partie est restée à Kaniama. Ceux qui ont excellé sont retenus comme instructeurs et encadreurs dans les ateliers de menuiserie et chantiers de construction », a-t-il Indiqué.
Parlant de la nouvelle saison de récolte au Service national (SN), le général JP Kasongo a indiqué qu'elle s'avère toute aussi impressionnante. Des milliers de tonnes de maïs ont été produits à Kaniama Kasese et au centre de Lovo, dans la province du Kongo Central.
« Nous avons lancé la récolte de maïs depuis fin mai. Jusqu'aujourd'hui, nous sommes en pleine récolte. Il y a des dizaines de milliers de tonnes de maïs qui sont à Kaniama Kasese. Il y a des milliers de tonnes qui ont été également produites au centre de Lovo au Kongo Central. C'est la production du Kongo Central qui a permis de ravitailler les cantines militaires », a-t-il affirmé.
Pour le patron du Service national, il n'y a jamais eu rupture des stocks dans les cantines militaires, comme certaines mauvaises langues l’allèguent. Il rassure que ses services travaillent pour qu'il n'y ait jamais rupture des stocks.
« Il n'y a jamais eu de rupture des stocks de maïs depuis le jour où le commandant suprême, chef de l'État avait lancé les cantines militaires. Les cantines fonctionnent normalement. Chaque mois, les familles des militaires sont ravitaillées. Il n'y aura pas de rupture », a souligné le général JP Kasongo.
S’agissant de la répartition de cette importante production de maïs, le général Kasongo Kabwik a affirmé qu'une partie sera destinée au fonctionnement des cantines militaires dans les garnisons qui sont concernées (Kinshasa et Lubumbashi) et une autre partie sera envoyée dans les provinces qui connaissent une pénurie de maïs, notamment le Kasaï Oriental, Kasaï, le Kasaï Central, Haut-Lomami, Lualaba et Haut-Katanga.
Orly-Darel Ngiambukulu
Plus de 125 kilomètres de la route nationale n°4 dans la province du Bas-Uélé, se trouve dans un état de délabrement précisément dans son tronçon reliant la ville de Buta et Aketi.
Le constat a été fait par une délégation des ministres provinciaux composée du ministre de l'intérieur Jean-Pierre Maziambola, celui des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction (ITPR) ainsi que de transport.
Si auparavant les utilisateurs de cette route ne faisaient que 3 heures du temps pour rallier Buta et Aketi, actuellement les voyageurs passent plus de deux jours de route pour rejoindre le chef-lieu de la province du Bas-Uélé.
Selon le constat fait par ces ministres provinciaux, c'est surtout à 39 kilomètres de la ville d'Aketi plus particulièrement dans la partie communément appelée « Morgue » que l'on trouve de gros bourbiers, des flaques d'eau et tant d'autres anomalies des routes qui laissent à désirer.
Profitant de la présence de la délégation gouvernementale, les usagers de cette route ont lancé un cri d'alarme au gouverneur Nzanza Bombiti pour la réhabilitation de la RN4.
« Nous souffrons horriblement sur cette route, nous payons des taxes, qui ne servent à rien. Quel est le rôle de pellage route ? Que les autorités nous viennent en aide », a déclaré l'un des usagers de cette route nationale.
Il sied de noter que la route nationale n°4 (RN4), longe un total de 600 km. Elle est l’un des axes importants du commerce à l’Est de la République. Elle traverse les villes de Kisangani, Bunia et Beni et revêt un caractère vital pour les populations de ces différentes villes.
Roberto Tshahe
L'artiste musicien, Ferré Gola a bénéficié, ce lundi 08 août 2022, d'une mesure judiciaire lui permettant de quitter la prison de Paris, après deux mois d'incarcération.
Juste après cette libération, l'ancien sociétaire de Wenge Musica Maison Mère et de Quartier latin international devra tourner les clips des chansons telles que Carte rose, Marionnette, Bayuma bavida kala, Toc toc et Bendo, tirées de l'album Dynastie vol1 sorti en mars dernier.
Il sied de rappeler que le premier volume de Dynastie contient 17 titres et un bonus track, avec des tubes tels que "Ba yuma ba vida kala" en featuring avec Innoss'B, "Bendo" en collaboration avec l'artiste franco-congolais Chily, et Toc Toc chanté avec la chanteuse ivoirienne Josey.
Outre ces titres, l'on retrouve plusieurs chansons réalisées en solo, entre autres Marionnettes, Alita, Niveau, Marathon, Ifuniania, Okapi, IGF, Ça pique, Carte rose et Dose unique.
Gratis Makabi
Dr Dénis Mukwege, Prix Nobel de la paix 2018, a réagi samedi 6 août, au récent rapport des experts des Nations unies attestant que le Rwanda a lancé des attaques sur le sol congolais. Il exige à cet effet des sanctions internationales contre Kigali.
C’est avec grand intérêt que le Prix Nobel 2018 a suivi la couverture médiatique du rapport du Groupe d’experts des Nations-Unies sur la RDC du 4 août 2022.
Ce document fait état des preuves solides collectées par les Nations unies entre novembre 2021 et juillet 2022. Il atteste que l’armée rwandaise a lancé des attaques contre l’armée congolaise sur le territoire de la RDC et a apporté son soutien logistique et opérationnel aux rebelles du M23.
Pour Denis Mukwege, le gouvernement congolais, les Nations unies, l’Union africaine et les partenaires bilatéraux et régionaux de la RDC doivent tirer les conséquences de ces preuves démontrant la énième guerre d’agression du Rwanda.
Il demande que des sanctions soient prises sans tarder contre le Rwanda, tant sur le plan politique, diplomatique, économique que militaire ; conformément aux résolutions 1807 et 2293 du Conseil de sécurité de l'ONU. Celles-ci sanctionnent les personnes et entités se livrant à des actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité de la RDC.
Dans sa déclaration, le Dr Mukwege soutient que cette grande criminalité, dont le Rwanda est l’un des principaux acteurs avec la complicité de certains citoyens congolais, doit maintenant cesser. Et des solutions existent, affirme-t-il.
Une armée forte
Il exhorte les dirigeants congolais et les partenaires privilégiés de la RDC comme les Nations unies, les Etats-Unis et l’Union européenne à créer des conditions propices pour le développement d’un commerce propre et transparent des ressources dont regorge la RDC. Ces derniers, selon lui, devraient faire respecter les droits humains et les principes de base du droit international par tous les Etats dans la région des Grands lacs africains.
Par ailleurs, le gouvernement congolais doit urgemment reformer le secteur de la sécurité en RDC, seule solution durable à la sécurisation et à la pacification du pays.
Selon Denis Mukwege, la RDC ne peut pas compter éternellement sur l’assistance des Nations unies. Il faut définir rapidement une politique de défense adaptée aux défis du présent et du futur.
Martin Fayulu, président du parti politique Engagement citoyen pour le développement (ECIDE) exige la libération de Mme Marie Masemi, arrêtée depuis vendredi 5 aout à Kinshasa.
« Forcer la chambre d'une maman de 69 ans à 4 heures du matin et l'enlever est un acte lâche, dégoûtant et inadmissible de la part d'un régime désespéré aux abois. J’exige la libération de maman Marie Masemi, membre de l’ECiDé », a écrit Martin Fayulu sur son compte Twitter, samedi 6 aout.
Le parti politique ECIDE dénonce « l’enlèvement vers une destination inconnue » de cette dame, membre de ce parti politique. L’arrestation de cette dame de 69 ans a enflammé les réseaux sociaux suscitant les réactions de plusieurs personnalités.
C’est une femme très engagée qui a été enlevée pour ses opinions qui prennent appui sur la façon dont le pays est dirigé, affirme Luc Malembe, l’un des communicateurs de l’ECIDE.
Selon des sources sûres, Mme Marie Masemi est actuellement détenue au commissariat provincial de la police ville de Kinshasa notamment pour « ses insultes et propos diffamatoires contre les autorités », dit un responsable de la police.
Connue à travers les réseaux sociaux pour ses coups de gueule contre les dirigeants de l'actuel régime dont Félix Tshisekedi et Christophe Mboso, Mme Marie Masemi participe régulièrement aux manifestations organisées par son parti politique.
radiookapi.net/cc
Le président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso donne une ultime opportunité à l’honorable Jean-Marc Kabund de se présenter devant le bureau de l’Assemblée Nationale ce Lundi 08 août 2022 au palais du peuple.
Dans un document signé le vendredi 5 août 2022, le Président de la Chambre basse du parlement s’est voulu « un instructeur ». Faisant allusion à la récente déclaration de Jean-Marc qui demandait de surseoir la procédure sur la levée de ses immunités, Christophe Mboso souligne qu’ « aucun élément avancé par vous ne justifie la surséance que vous sollicitez ». Le speaker de la chambre basse explique aussi que c’est le procureur général près la Cour de Cassation seul qui « décide du moment où il met fin à l’instruction et commence la phase des poursuites ».
« Il n’appartient ni au député poursuivi ni au bureau de se substituer au Parquet dans ses prérogatives sur ce point précis », fait-il noter.
Se basant notamment sur le Règlement intérieur de cet hémicycle du parlement, Christophe Mboso n’a pas manqué à rétorquer avec des mots un peu plus clairs sur le point de vue émis par Jean-Marc Kabund qui estimait qu’il était nécessaire qu’il soit saisi en amont avant le début de l’instruction de son dossier :
« L’article 102 du Règlement intérieur impose au bureau de recevoir l’avis du Procureur général près la Cour de Cassation et d’entendre le Député concerné UNIQUEMENT en ce qui concerne l’autorisation des poursuites et la levée des immunités parlementaires, pas pour l’ouverture de l’instruction », a-t-il soutenu dans sa réplique.
Par ailleurs, le Président du bureau de l’Assemblée nationale invite de nouveau Jean-Marc Kabund ce lundi 8 août pour l’entendre avant de décider sur la levée ou non de ses immunités.
Il sied de rappeler que, dans un document, Jean-Marc Kabund avait demander à l’Assemblée Nationale de surseoir à la séance voulant autoriser ou non la levée de ses immunités parlementaires.
Pendant ce temps, la prochaine audience sur l’audition du Président de l’Alliance pour le Changement est prévue pour le mardi 9 août prochain au parquet près la Cour de Cassation. Il lui est reproché notamment l’outrage au Chef de l’État.
Roger AMANI
L'artiste musicien Congolais, Fabregas rentre à Kinshasa, le lundi 15 août 2022, après 5 mois passés aux États-Unis, dans le cadre de sa tournée.
Juste après son retour dans sa ville natale, le chanteur congolais va organiser une soirée VIP music live, le samedi 20 août, et va continuer avec les finitions du deuxième opus de son groupe musical intitulé "Merci" qui sera largué dans les prochaines semaines.
Aux États-Unis, Fabregas et son orchestre ont profité de l'occasion pour tourner le clip du single "Moellon" qui compte actuellement plus de 3 millions de vues sur Youtube.
Le patron de Villanova a débuté sa tournée américaine, le samedi 02 avril dernier, à Dallas, au Texas, avant de se produire dans les villes, telles que Rochester, Florence, Cedar Rapid, Houston, Denver, Portland, Jacksonville, Cincinnati, Atlanta, Washington et Nashville.
Gratis Makabi
Aux allures d'un artiste musicien engagé, l'artiste Antoine Agbepa, alias Koffi Olomide a, dans un de ses nouveaux tubes, exposé sur place publique la mauvaise gestion des finances publiques dans différents projets de l'actuel régime politique au pouvoir. La chanson est intitulée "Ligablo". Elle alimente la toile depuis le début de ce week-end.
Dans ce morceau dédié à l'Inspection Générale des Finances (IGF), le chanteur congolais a révélé à haute voix, la gestion chaotique de la chose publique en République Démocratique du Congo.
C'est le cas de ce détournement imagé : «Les salaires des fonctionnaires de l'État (impayés) ont construit des maisons des maîtresses des autorités du pays».
Il a ensuite indiqué que ces derniers utilisent l'argent du contribuable pour acheter les véhicules de luxe, pendant que les congolais croupissent dans la misère.
Koffi Olomide a ramassé dans la foulée les dossiers qui ont défrayé la chronique dans un passé récent et ont laissé tâche d'huile dans la société. Il s'agit de la gratuité de l'enseignement en RDC, du Projet 100 jours, etc. Dans l'entendement de l'artiste musicien, ces projets ont accouché d'une souris. Il a évoqué du fait que les fonds alloués pour la réussite de ces initiatives ont été détournés pour servir à l'achat des villas à l'étranger, et subvenir aux besoins qui n'a rien à voir avec l'État congolais.