« Aux compatriotes de Kinshasa, je partage avec vous la préoccupation des embouteillages quotidiens qui compliquent le déplacement dans la ville et augmente le coût de la vie pour nos concitoyens », a déclaré ce mercredi 11 décembre lors de son discours sur l’Etat de la Nation.
Il affirme avoir instruit le Gouvernement de procéder à une évaluation approfondie des mesures existantes et de proposer dans les jours à venir des améliorations ou ajustements significatifs pour remédier à cette situation.
Il se réjouit de mesures prises par le Gouvernement pour baisser le coût des biens de première nécessité pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des ménages.
Il a cité notamment la baisse du prix du carburant à la pompe et la baisse des prix des produits alimentaires de base pour alléger le coût de la vie et améliorer les conditions de vie des Congolais.
« L’autosuffisance alimentaire ne doit pas demeurer un slogan. Elle doit devenir une réalité. Et nous avons les moyens », a annoncé Félix-Antoine Tshisekedi. Il promet d’engager les moyens supplémentaires pour l’encadrement et l’accompagnement des pêcheurs et des éleveurs.
radiookapi.net/CC
Félix Wazekwa a confirmé que son concert à l’Adidas Arena ce samedi n’aura qu’un seul et unique invité : Fally Ipupa.
Lors de son arrivée à l’aéroport international de Roissy Charles-de-Gaulle, le « monstre d’amour » comme il est surnommé, a réitéré la présence de Fally Ipupa pour cette soirée musicale exceptionnelle.
L’exclusivité de l’invité et cette première collaboration laissent présager un concert riche en émotions et en surprises musicales.
L'artiste chanteur et rappeur franco-congolais, Maître Gims, de son vrai nom Gandhi Djuna, est attendu samedi 14 décembre 2024, à Paris, pour livrer un concert inédit à La Défense Arena, en France.
Le site officiel de la billetterie de ladite salle consultée confirme le concert par un appel solennel aux amoureux de la bonne musique. «Venez vivre une expérience musicale inoubliable avec le concert tant attendu de Gims à Paris La Défense Arena, qui se déroulera finalement le 14 décembre 2024. Cet événement exceptionnel est incontournable pour tous les amateurs de musique et les fans de cet artiste talentueux», peut-on lire.
Selon la même source, «ce spectacle de Maître Gims, initialement prévu le 7 mars 2024, à l’occasion de sa tournée américaine, avait été reporté au 14 décembre 2024. Vous êtes fan de pop, de chanson française ou de rap, ce concert est fait pour vous; car, l’artiste a le don de mélanger les styles comme personne. Laissez-vous emporter par les mélodies entraînantes et les paroles percutantes de Gims et créer des souvenirs qui resteront gravés dans votre esprit», a-t-il révélé.
Dans son arrêté rendu public ce mercredi 11 décembre, la ministre de l'ESU -Enseignement supérieur et universitaire-, Marie-Thérèse Sombo, a suspendu jusqu'à nouvel ordre le traitement des dossiers de demande de prise en charge, d'autorisation de fonctionnement et d'agrément des établissements d'enseignement supérieur et universitaire.
Toutefois, précise la ministre de l'ESU, seules les initiatives du Gouvernement et celles entrant dans le cadre du Partenariat Public-Privé, en lien avec les secteurs porteurs de croissance du pays, pourront être examinées à la lumière du Décret n° 15/040.
Cette décision, rajoute-t-elle, fait notamment suite aux recommandations des Etats Généraux relatifs à l'organisation de l'audit de viabilité des établissements publics et privés de l'ESU.
Et aussi, le ministre justifie son arrêté par la recommandation du Président de la République, Chef de l'Etat, formulée lors de la réunion ordinaire du Conseil des Ministres du 20 septembre 2024, concernant l'urgence d'accélérer l'amélioration de la gouvernance du secteur de l'ESU.
La ministre Marie-Thérèse Sombo invite le Secrétaire Général à l'Enseignement Supérieur et Universitaire de l'exécution du présent Arrêté, qui entre en vigueur à la date de sa signature, le 09 décembre dernier.
Grevisse Tekilazaya
Le Forum Régional des pays de la CEEAC -Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale- sur l’EFTP -Enseignement et la Formation Techniques et Professionnels- a ouvert ses portes, ce mardi 10 décembre 2024, à Kinshasa, capitale de la RDC -République démocratique du Congo-.
Lancé par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, ce forum se veut une rencontre de haut niveau organisée par le Bureau Pays de l’UNESCO -Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture-, en collaboration avec le ministère national de la Formation Professionnelle.
Ces assises sont axées sur le thème : "L’EFTP face aux défis de l’employabilité des jeunes en Afrique centrale : Quelles perspectives pour la réalisation de l’Objectif Durable de Développement 8".
L’objectif principal de ce forum est de développer une stratégie régionale, pour le développement de l’EFTP en Afrique centrale, en vue d’améliorer la transmission des compétences, l’employabilité, les programmes pour répondre aux demandes de transitions numériques et vertes, ainsi que la mobilité des jeunes au sein des États membres de la CEEAC.
Dans sa prise de parole, la Première ministre a réitéré l'engagement de son Gouvernement à faire de la formation professionnelle un pilier majeur de la croissance économique, et de l’amélioration de la qualité de vie de la population. Ce qui explique, à en croire la Cheffe du Gouvernement, des réformes ambitieuses initiées par son Gouvernement.
"Conscient des enjeux et du rôle crucial de ce secteur dans le développement socio-économique de notre pays, le Gouvernement, sous l’impulsion de la vision définie par le Président de la République, dans son Programme d’Actions 2024- 2028, s’est engagé, de manière forte, avec courage et détermination, à renforcer notre système éducatif, en faisant de la formation professionnelle un pilier majeur de la croissance économique et de l’amélioration de la qualité de vie de notre population. Cet engagement pour le développement de notre capital humain est porté par une série de réformes ambitieuses, pour la transformation de notre système d’éducation et de formation, en particulier dans le domaine technique et professionnel", a déclaré la Première ministre.
Par ailleurs, la Cheffe de l'Exécutif national a exprimé son soutien aux pays de la région et aux partenaires au développement, pour avoir fait de cette vision une réalité, en mettant en place une stratégie régionale pour l'EFTP, adaptée aux besoins sociaux et à la demande croissante d’une main-d’œuvre qualifiée dans des secteurs en forte croissance.
La RDC pour la dynamique régionale de l'UNESCO et de la CEEAC
Le ministre de la Formation professionnelle, Marc Ekila, tient aux résolutions de ces assises pour l'avenir de l'EFTP.
"Je suis convaincu que ce forum nous permettra de dégager des priorités stratégiques concrètes, pour l’avenir de l’EFTP, et je m’engage à soutenir activement les résultats qui en découleront. C’est donc là le reflet clair de la volonté de la RDC à s’inscrire dans la dynamique régionale de la CEEAC", a-t-il déclaré.
Isaias Barreto da Rosa, Représentant pays de l'UNESCO en RDC, a pour sa part indiqué que "ce forum revêt une importance capitale, pour la transformation du système éducatif dans les pays de la région, et constitue une opportunité pour
renforcer les mécanismes de dialogue entre les pays, afin de veiller à ce que la région soit un espace qui s’adapte au changement économique, environnemental, social et culturel".
Cette rencontre réunit des experts des institutions d’enseignement et de formation (publiques et privées), des institutions du monde économique et des finances, des partenaires au développement, des universitaires, des chercheurs, des entrepreneurs et des politiques, pour réfléchir ensemble à la recherche d'approches alternatives et innovantes, pour une meilleure prise en compte de la formation professionnelle et qualifiante des jeunes, aussi bien dans le secteur formel que non formel en Afrique centrale.
Serge Mavungu
A travers un communiqué du Parlement congolais, rendu public mardi 10 décembre 2024, les sénateurs et députés de la République démocratique du Congo sont convoqués en Congrès, ce mercredi 11 décembre, pour «l’audition du Discours du Président de la République Félix Tshisekedi sur l’état de la Nation».
Selon ce document du Parlement congolais, un seul point est retenu à l’ordre du jour : «l’audition du discours du Président de la République sur l’état de la Nation, conformément à l’article 77 de la Constitution».
Lors de son précédant discours sur l’état de la Nation, prononcé en novembre 2023, le Président Félix Tshisekedi avait invité les Congolais à s’investir, pour consolider l’élan du progrès lancé durant son premier quinquennat, tout en rappelant que l’État de siège avait réussi à limiter le coulage des recettes et «les fraudes existant depuis des décennies», dans cette partie du territoire national.
Pour ce premier speech de son deuxième mandat depuis les élections du 20 décembre 2023 dernier, le Chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi est attendu, selon l'opinion publique, pour donner des réponses aux questions qui divisent la classe politique, entre autres, celle sur la révision ou le changement de la Constitution qui, selon ses détracteurs, serait un alibi pour duper le peuple et s'offrir un boulevard vers un troisième mandat, et, aussi, la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est de la République, avec tous ces groupes armés, dont le M23 -Mouvement du 23 mars- et l'AFC -Alliance Fleuve Congo- de Corneille Nangaa, qui endeuillent les populations congolaises. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ne devra pas manquer, dans son Grand Oral, de répondre aux questions des inquiétudes de la population sur le plan social, avec la problématique du panier de la ménagère; la question des infrastructures, avec une attention particulière sur la construction ou la réhabilitation des routes; la question sur l'énergie avec l'eau et l'électricité, qui deviennent de plus en plus difficiles à trouver.
Don Benjamin Makolo
Un concert de musique classique réunissant trois ensembles musicaux, est prévu samedi 7 décembre 2024 à l’Institut Français de Kinshasa dans la commune de la Gombe, nord de Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC), a appris l’ACP jeudi des organisateurs.
« Ce samedi 7 décembre à 18 h 30, l’ensemble vocal ‘‘Bel Canto’’, le ‘‘Chœur des Anges’’ ainsi que l’orchestre de chambre ‘‘La Clémence’’, placés sous la direction de Thierry Thiebaut, chef d’orchestre et président du Chœur ‘‘Joie Internationale’’, vont se mettre à l’œuvre pour vous offrir ce fameux Requiem de Mozart compté parmi les plus belles compositions musicales », a déclaré Mamie Wivine Kabengele, initiatrice du projet.
Décrivant cette composition du célèbre Mozart, elle a indiqué : « Dernière œuvre de W.A Mozart, le Requiem en Ré mineur KV626 demeurera inachevé, sa composition s’interrompant sur le poignant Lacrymosa, alors que Mozart rendait son dernier souffle. Son élève F.X Süssmayer complètera l’écriture reprenant d’ailleurs le thème original du Kyrie dans l’Agnus Dei ».
L’accès à cette production musicale est gratuit en guise de cadeau de fin d’année, signale-t-on.
Au-delà de sa configuration d’ensemble vocal, ‘‘Bel Canto’’ est aussi une association philanthropique qui a pour but de contribuer au rayonnement des arts et de la culture.
ACP/C.L./CC
Siégeant au degré d'appel, la Haute Cour militaire de la RDC a rendu son verdict, ce jeudi 5 décembre, dans l'affaire opposant le ministère public aux 26 prévenus membres du mouvement politico-militaire Alliance du Fleuve Congo.
Dans sa décision, la plus haute juridiction militaire du pays a confirmé l'œuvre du premier juge, en condamnant à la peine de mort les cinq prévenus qui ont comparu physiquement et formé appel, pour les infractions de trahison et de participation à un mouvement insurrectionnel.
Il s'agit d'Eric Nkuba Shebandu alias Malembe, de Samafu Makinu Nicaise, de Nangaa Baseyane Ruttens, de M'Kangya Nyamatshaba alias Microbe et de Safari Bishori Luc.
Quant à Corneille Nangaa et les 20 autres prévenus condamnés par défaut au premier degré, la Haute Cour a décidé de surseoir la procédure en appel à leur égard, conformément à l'article 94 du Code de procédure pénale militaire. Cet article dispose qu'une personne condamnée par défaut au premier degré ne peut pas être jugée par défaut au degré d'appel.
Cela revient à dire que la procédure en appel ou en opposition contre Corneille Nangaa et ses complices condamnés à la peine de mort par le premier juge ne pourra être enclenchée que si l'arrêt rendu au premier degré leur est notifié.
À la question de savoir si la confirmation de la peine capitale contre les 5 prévenus qui ont comparu physiquement suffit pour exécuter la peine de mort contre eux, les juristes soulignent qu'il existe encore à leur disposition une voie de recours extraordinaire qui est le pourvoi en Cassation devant la Cour de cassation.
Eric Nkuba Shebandu alias Malembe, de Samafu Makinu Nicaise, de Nangaa Baseyane Ruttens, de M'Kangya Nyamatshaba alias Microbe et de Safari Bishori Luc ont donc encore devant eux la possibilité d'introduire un énième recours dans le délai légal imparti dans l'espoir de se tirer de l'affaire.
Rappelons que les 26 prévenus membres de l'Alliance du fleuve Congo ont été condamnés à la peine de mort par la Cour militaire de Kinshasa/Gombe en date du 8 août 2024. La justice militaire avait par ailleurs prononcé la confiscation des biens de Corneille Nangaa, de son épouse Yvette Lubanda et de Jean-Jacques Mamba.
La Cour avait aussi déchu de son grade de major, Willy Ngoma, porte-parole militaire du M23 et exigé à tous les 26 prévenus condamnés à la peine de mort de payer 1 milliard de dollars américains à titre de répartition civile pour les dommages qu'ils ont fait subir à la République démocratique.
Ces prévenus ont été poursuivis au total pour trois infractions, à savoir : crime de guerre, participation à un mouvement insurrectionnel et trahison.
ODN