Le président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a échangé, jeudi 5 décembre à Kinshasa avec une délégation du Sous-comité pour la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants (SPT) venue faire un plaidoyer sur la prévention de la torture.

Le chef de cette délégation, Hamet Saloum Diakhate, a fait remarquer que le SPT est un des mécanismes des Nations-unies chargé de la prévention de la torture et autres formes de mauvais traitements. Il a commencé ses travaux en février 2007.

Pour Hamet Saloum Diakhate, la démarche de la délégation consiste à accompagner le pays à mettre en place le mécanisme de suivi contre la torture sur le plan légal. 

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Les gros importateurs des vivres et autres produits de première nécessité ont affirmé, jeudi 5 décembre, disposer dans leurs entrepôts de stocks suffisants pour couvrir la période des fêtes de fin d’année, où la demande augmente sur le marché.

Ils ont donné cette assurance au vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, au cours d'un échange à Kinshasa.

La délégation de ces importateurs, conduite par Laurent Yogo, chef du Département en charge des questions juridiques et sociales à la Fédération des entreprises du Congo (FEC), était constituée de représentants de SOCIMEX, Mondiale Food, AfriFood, SODECO, BELTEXCO, Premium Food… 

Ces derniers ont tous affirmé que leurs sociétés disposent d’importants stocks pouvant permettre à la population congolaise de passer les festivités de fin d’année sans inquiétude et continuer à s’approvisionner sous le même rythme pendant tout le premier trimestre de l’année 2025.

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L’objectif étant de bâtir une économie inclusive, durable et équitable, sans laisser personne de côté.

« Fruit d'un long dialogue de cadre de coopération pour le développement durable de 2024-2029 entre les Nations unies et la RDC, ce protocole d'accord se veut le prisme structurant autant que la réaffirmation d'un engagement commun à braver de nombreux défis se dressant face à la nation congolaise au moyen d'un partenariat repensé mieux et monté en garde bien plus ambitieuse et prometteuse », a affirmé Guylain Nyembo, vice-Premier ministre en charge du Plan Guylain Nyembo, qui a assisté à cette cérémonie.

Selon lui, indique l’Agence congolaise de presse (ACP), ces défis comprennent la résolution urgente des questions liées à l'éradication de la pauvreté, à l'amélioration de la santé, de l'éducation, à l'inclusion des personnes vulnérables ou encore à la réponse politique devant être apportée face au changement climatique sans oublier les défis de la sécurité et de la stabilisation.

Loin d'être insurmontables, ces défis ne peuvent être que mieux adressés avec l'appui des partenaires tels que les Nations unies dans la limite d'une réelle appropriation nationale et dans la manifestation d'une réelle adhésion par les partenaires aux propriétés dûment fixées par le Gouvernement.

Accompagner la RDC dans son développement

Bruno Lemarquis, coordinateur résident et coordinateur humanitaire en République démocratique du Congo, a indiqué, lors de la signature de ce nouveau cadre de coopération que ce document est une feuille de route ambitieuse pour accompagner le pays dans son développement.

« Ce cadre que nous signons aujourd'hui est bien plus qu'un document. C'est une feuille de route ambitieuse qui a été co-construite avec toutes les parties prenantes pour accompagner la RDC dans la réalisation de son Programme national stratégique de développement et de sa vision pour l'accélération de la mise en œuvre des objectifs du développement durable », a indiqué Bruno Lemarquis.

Le travail reposera, selon lui, sur quatre piliers fondamentaux pour lequel les Nations unies ont des avantages. Il cite notamment :

la croissance économique inclusive, la transition vers une économie résiliente inclusive et créatrice d'emplois notamment au profit des plus jeunes ;
la gouvernance efficace : le cadre inclut des actions pour renforcer les indices qui vont lutter contre la corruption ;
promouvoir la paix et la sécurité, les droits humains
et garantir une gouvernance transparente et participative

Valoriser le capital humain

La ministre d'État en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, s'est engagée, au nom du Gouvernement de la République démocratique du Congo, à réaliser le Plan national stratégique de développement (PNSD 2024-2028) axé sur cinq piliers.

« En ce moment, la RDC s'engage à réaliser son Plan National stratégique de Développement (PNSD 2024-2028) axé cinq piliers, à savoir : la valorisation du capital humain, Développement social et culturel ; le renforcement de la bonne gouvernance, la restauration de l'autorité de l'Etat et la consolidation de la paix ; la consolidation de la croissance économique, la diversification de la transformation de l'économie ; l'aménagement du territoire national en infrastructures et équipements du numérique ; la protection de l'environnement, la lutte contre le changement climatique et le développement durable et équilibré », a détaillé Thérèse Kayikwamba Wagner.

La RDC a été représentée à la signature du cadre de la coopération par Thérèse Kayikwamba, ministre des Affaires étrangères et les Nations unies par M. Bruno Lamarquis, représentant résident.

radiookapi.net/CC

 
 
 
 

 

 
 


Une nouvelle attaque criminelle a semé la terreur dans le quartier Maman Mobutu de Mont-Ngafula, dans la nuit de jeudi à vendredi. Des malfrats armés ont fait irruption dans la place Ndima obika, laissant derrière eux un bilan dramatique.

Selon les témoignages des riverains contactés par la rédaction Mbote.cd, un pasteur nommé Salomon a été blessé par balle lors de cette attaque. Plus grave encore, deux jeunes filles ont été victimes de viol, et les assaillants ont emporté plusieurs objets de valeur. Les tirs ont retenti entre 2 heures et 4 heures du matin, plongeant le quartier dans la panique.

L’absence d’intervention policière malgré les appels de détresse de la population a provoqué la colère des habitants. Au petit matin, ces derniers ont manifesté leur mécontentement en attaquant le sous-commissariat de Ndima obika. La police a riposté en utilisant des balles réelles, provoquant des affrontements avec les manifestants.

Cet incident rend compte la recrudescence de l’insécurité dans ce quartier résidentiel de Kinshasa, ainsi que les tensions croissantes entre la population et les forces de l’ordre, accusées de négligence dans leur mission de protection des citoyens.

Ordi Mande

 


La Mission d’organisation des Nations-Unies pour la stabilité au Congo (MONUSCO) a totalisé 25 ans en République démocratique du Congo, depuis son arrivée en 1999.

Dans une interview accordée à 7SUR7.CD en ville de Beni le samedi 30 décembre, la porte-parole de la MONUSCO en RDC, Khady Ndeye Lo, a estimé que le bilan de la mission onusienne est positif, d’autant que les Casques bleus ont su restaurer la paix dans les provinces où ils ont été affectés.

"(...) À l'époque à 1999, la MONUSCO a constaté la présence de plusieurs groupes armés nationaux et étrangers sur toute l'étendue du territoire congolais. Ces groupes armés constituaient une menace directe pour la sécurité et la paix. À travers une combinaison d'action militaire et civile et d'initiation civile, la MONUSCO est parvenue, avec la collaboration avec son partenaire l'État Congolais, à restaurer la paix dans la quasi-totalité des provinces dans lesquelles elle était déployée", a-t-elle déclaré.

Dans la foulée, la porte-parole de la MONUSCO en RDC indique que la mission onusienne est engagée dans une réflexion approfondie avec les autorités du pays pour les dernières phases de son départ.

“Les succès de la MONUSCO qui ont donc permis de se désengager de la majorité des provinces sont aussi les succès de l'État congolais parce que la MONUSCO seule ne peut pas réussir. Il lui faut la collaboration constrictive des autorités nationale et provinciale. Désormais, la MONUSCO n'est présente qu'en Ituri et au Nord-Kivu où la situation ne permet pas encore son départ. Mais elle est engagée dans une réflexion approfondie avec les autorités du pays pour les dernières phases de son départ", a-t-elle indiqué.

Il convient de rappeler que la MONUSCO est arrivée en République démocratique du Congo en 1999, sous le nom de “MONUC”. Mais, 25 ans après, des voix s'élèvent du côté des groupes de pressions, ainsi que de la classe politique, pour exiger son départ du territoire congolais.

Bantou Kapanza Son, à Beni



Lundi dernier, à Kinshasa, lors de sa rencontre avec les agents et cadres du ministère des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba a annoncé l'entrée en vigueur du contrat entre la République démocratique du Congo et la firme allemande Dermalog pour la délivrance des passeports « modernes, sécurisés et conformes aux normes internationales » en République démocratique du Congo.

La ministre d'État en a profité pour annoncer également la mise en œuvre d'un projet visant à doter la République démocratique du Congo de sa propre capacité à produire les passeports.

« Pour le projet de nouveaux passeports, je suis heureuse de vous annoncer que le contrat 
Dermalog est désormais entré en vigueur et que nous serons bientôt en mesure de délivrer des 
passeports modernes et sécurisés, conformes aux normes internationales. En parallèle, nous 
avançons sur un projet stratégique visant à doter la République Démocratique du Congo de sa propre capacité de production de passeports, un jalon important pour notre souveraineté », a-t-elle déclaré.

Le contrat entre la RDC et le consortium des sociétés du Groupe Semlex pour l’implémentation d’un système d’identification biométrique national intégrant la production des passeports électroniques biométriques en mode Build, Operate and Transfert (BOT) avait pris fin le 11 juin 2020.

Pour la poursuite de la délivrance des passeports , le gouvernement avait pris l’option de ne plus renouveler ce contrat dont les clauses n’ont pas été respectées par ce consortium. L'exécutif national avait reconduit Locosem pour la production de ce document en attendant de trouver un autre producteur. Mais , entre-temps, la délivrance des passeports est devenue un casse-tête pour les congolais. Il faut des semaines , voire des mois pour obtenir ce document nécessaire pour les déplacements aux niveau national et international.

Prince Mayiro



Le Laboratoire Kontempo invite à une immersion dans un univers où l'art, la poésie et la philosophie se rencontrent pour questionner les récits qui construisent le monde. À travers l'exposition "Kokende Liboso Eza Kokoma Te" (Aller de l'avant ne signifie pas d'être arrivé), les artistes invités proposent une réflexion profonde sur les liens entre les traditions orales, les cosmologies africaines et les pratiques artistiques contemporaines.

Ce projet ambitieux, en collaboration avec l'écrivain et curateur Dzekashu MacViban, vise à décloisonner les disciplines et à créer un espace de dialogue entre l'art visuel, la poésie, la performance et la théorie. En s'appuyant sur le proverbe lingala "Kokende Liboso Eza Kokoma Te", qui souligne l'importance de la progression constante et de la construction collective, les artistes explorent les notions de temps, d'espace et d'identité.

Face à l'absence de documents écrits sur l'histoire de l'art contemporain à Kinshasa, les artistes se tournent vers les récits oraux, les proverbes et les cosmologies africaines pour construire de nouvelles narrations. Ces récits, souvent transmis de génération en génération, offrent une vision unique du monde et permettent de décoloniser les discours sur l'art et la culture.

L'exposition se déploiera dans différents lieux de la ville de Kinshasa, du centre culturel Mokili Na Poche à l'Institut Français, en passant par l'Académie des Beaux-Arts et la Plateforme Contemporaine. Ce parcours urbain permettra aux visiteurs de découvrir une diversité de pratiques artistiques et de s'immerger dans l'univers créatif des artistes invités.

En plus de l'exposition, le projet comprendra une série d'événements discursifs, de performances et d'ateliers qui permettront au public de participer activement à la réflexion. Ces rencontres seront l'occasion de discuter des enjeux liés à la théorisation de l'art contemporain en Afrique, de la place des traditions orales dans la création artistique et de l'importance de soutenir les artistes émergents.

Si cette sixième édition du Labo Kontempo s’étendra du 10 décembre 2024 au 7 février 2025, une série de réflexions et d’échanges est prévue ce mois décembre. Le 10, Botembe Moseka animera un Artist talk sur « Comment les histoires nous définissent ? » et Prisca Tankwey fera une « Analyse de la société kinoise à travers la prière ». Le 12, Athou Molimo Bongonda alias Spiritus et Maman Sydonie feront un « Dialogue entre les pratiques ancestrales et la performance artistique » et Paulvi Ngimbi s’étendra sur la « Poésie érotique dans la religion chrétienne ».

Le 14, Papa Mfumu’eto 1er et Sim Simaro discuteront sur le « Le texte comme prétexte » et le duo Mukenge/Schellhammer parleront « De l’intraduisible à l’esthétique transnationale ».

Laboratoire Kontempo est un projet fondé par l'artiste congolais Chris Mukenge et l’artiste allemande Lydia Schellhammer à Kinshasa en 2019. L’accent est mis sur un échange entre les perspectives locales de Kinshasa sur des sujets qui sont discutés au niveau international, mais qui ont une influence directe sur la vie quotidienne et les courants artistiques. Ces sujets incluent les stéréotypes dans la perception de l’Afrique et des cultures africaines, les réalités postcoloniales et leurs dynamiques de pouvoir et les hiérarchies linguistiques, intellectuelles et épistémiques.

« Kontempo » est un néologisme qui a émergé dans la scène artistique indépendante de Kinshasa, au début des années 2000, en contre-narration du discours académique et de l’influence occidentale de l’art. « Kontempo » est vu actuellement comme un nouveau code et une réinterprétation du terme « art contemporain » à Kinshasa.

Kuzamba Mbuangu



Le bureau de l’Assemblée nationale n’a toujours pas programmé la plénière pour l’examen de la motion de défiance contre le ministre des Infrastructures et Travaux publics, Alexis Gisaro, alors que celle-ci a été introduite depuis le 22 novembre dernier. Dénonçant ce retard, le député national Willy Mishiki le qualifie « de violation flagrante » de la constitution et du règlement intérieur de la chambre basse du Parlement.

Ce député l’a fait savoir dans une correspondance adressée au bureau de cette institution, au nom de 123 députés « acquis au changement ».
Dans cette correspondance, l’élu de Walikale menace des sanctions le bureau de l’Assemblée nationale pour violation de l’article 235 du règlement intérieur de la chambre, si celui-ci ne convoque pas la plénière ce mercredi, pour statuer sur la motion de méfiance contre le ministre des Infrastructures.
Cette motion de défiance, signée par 58 députés, a été introduite depuis le 22 novembre.  Elle est l'initiative de quelques députés de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). 

Mais voilà, plus de 10 jours après, elle n’est toujours pas examinée, alors que la constitution et le règlement intérieur de l’Assemblée nationale accordent seulement un délai de 48 heures, dénonce le député Willy Mishiki.

Emboitant le pas à son collègue Willy Mishiki, le député Gary Sakata, pour sa part, a décrié des pratiques contraires à l’esprit et à la lettre du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Pendant ce temps, les députés du MLC et de AFDC-A ont déjà retiré leurs signatures de cette motion sur recommandation de leurs leaders politiques. 
Parmi les raisons évoquées pour ce désistement, il y a notamment le fait que ces députés n'ont pas reçu le mot d'ordre de leurs autorités morales.
Cependant, si les signatures sont réduites à moins de 50, la motion sera rejetée purement et simplement par le bureau de l'Assemblée nationale et ce, conformément au règlement intérieur.

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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