A l’initiative du Président angolais, Joao Lourenco, Luanda va abriter le 15 décembre le Sommet tripartite Angola-RDC-Rwanda au niveau des chefs d’Etat. 

Ces assises entrent dans le cadre des efforts en cours visant à trouver une solution durable au conflit armé qui déchire l’Est de la RDC.  

Sur le terrain, des affrontements se poursuivent malgré le cessez-le-feu convenu à Luanda par le Rwanda et la RDC. 

De violents combats ont encore éclaté dans la nuit de dimanche à ce lundi 2 décembre entre les FARDC et les rebelles du M23 à Matembe et Hutwe, deux villages situés dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu.

La semaine dernière, la RDC et le Rwanda avaient approuvé un document, appelé "Concept d’Operations (CONOP)", un instrument qui guidera la mise en œuvre du Plan harmonisé pour la neutralisation des FDLR.

Ce document, approuvé lors de la 6e réunion ministérielle sur le processus de paix dans l’Est de la RDC, est aussi appelé à faciliter le désengagement des forces de défense du Rwanda. 

radiookapi.net/CC



C’est une décision majeure qui fait date dans l’histoire. Lundi 2 décembre, la Cour d’appel de Bruxelles a condamné l’État belge pour les traitements inhumains infligés aux enfants métis de la colonisation.

Cinq femmes – Léa, Monique, Noëlle, Simone et Marie-José – ont porté plainte contre la Belgique, dénonçant la politique coloniale qui les a arrachées à leurs familles maternelles africaines avant l’âge de 7 ans, pour les placer de force dans des institutions religieuses.

Après une première décision de justice estimant que les faits étaient prescrits, la Cour d’appel a finalement donné raison aux plaignantes. Selon les magistrats, non seulement ces actes ne peuvent pas être prescrits, mais ils constituent en outre des « crimes contre l’humanité » en vertu du droit international.
 
La Cour s’est notamment appuyée sur les procès de Nuremberg, qui avaient déjà établi l’enlèvement d’enfants comme un crime contre l’humanité. Elle a ainsi reconnu que la politique raciale de l’État colonial belge, visant à séparer ces enfants métis de leurs origines africaines, était à l’origine de ces traitements inhumains.

Cette décision historique ouvre la voie à une reconnaissance officielle des responsabilités de l’État belge dans ces pratiques odieuses. Elle permet également aux cinq femmes métisses d’obtenir une indemnisation financière, en réparation des traumatismes subis.

Au-delà de l’aspect judiciaire, ce jugement marque un tournant majeur dans la prise en compte des séquelles de la colonisation. Il témoigne de la volonté de la justice belge de faire enfin la lumière sur ces pages sombres de l’histoire, trop longtemps occultées.

Un pas important vers la réparation et la réconciliation, même si le chemin reste encore long pour panser les blessures laissées par ces pratiques inhumaines. La Belgique devra désormais assumer ses responsabilités et s’engager résolument dans un processus de reconnaissance et de réparation.

mbote/CC



Reçu en pompe ce dimanche 1er décembresur le plateau de B-one musicle chanteur congolais Innoss'b a annoncé sa prestation au Burundipour cette fin de l'annéePrès de 5000 personnes sont attendues à ce rendez-vous.

Ce concert dont 10 tables sont déjà réservées par l'homme d'affaires Patient Musaka va réunir un monde très diversifié, a-t-il indiqué. "Déjà 10 tables sont réservées. Une table est estimée à 20.000 USD, soit un total de 200.000 USD pour les 10 tables. C'est grâce à Patient Musaka", a annoncé Innos'b.

Cette prestation, a-t-il poursuivi, aura lieu au  prestigieux parking d'un hôtel à Bujumbura, capitale burundaise.

Au total, Innoss'b prévoit trois productions pour cette fin d'année. Le géniteur d'Afro Congo a annoncé son deuxième album pour l'année 2025.

Grevisse Tekilazaya



Ils sont au total 25 présumés criminels appréhendés à Malueka City, Bideda et Kimbwaladans la commune de Ngaliema. Ces arrestations font suite à l'opération spéciale menée par le commissariat urbain de la PNC -Police nationale Congolaise- de Pompage.

Dans ce groupe, indique une dépêche de la Police, figurent des ravisseurs des motos, des voleurs et de présumés violeurs.

Devant la presse, le commissaire supérieur adjoint Jean Marie Kiet, commandant du commissariat urbain de la Police de Pompage, a fait savoir que c’est suite à des multiples plaintes de la population, que cette opération ciblée a été réalisée. Cette action n'a été possible que grâce aux instructions du commissaire provincial de la Police, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, pour sécuriser la population et ses biens.

Ces éléments de Force de l’ordre ont saisi une moto auprès de ces braqueurs et une cisaille pour fer à béton, que les malfaiteurs utilisent pour commettre leurs forfaits.

Les présumés malfrats seront jugés en procédure de flagrance, a déclaré le commissaire supérieur adjoint, Jean Marie Kiet.

Grevisse Tekilazaya 



L'AFEM -Association des Femmes des Médias- a organisé une conférence de presse, ce samedi 30 novembre 2024, à Goma, axée sur la situation des journalistes dans la province du Nord-Kivu, et plus particulièrement dans la ville de Goma. Des professionnels des médias, des responsables et des reporters ont été invités à cette activité, pour discuter des défis rencontrés par les journalistes en cette période d'insécurité, sous le régime exceptionnel de l'état de siège.

Au cours de cette conférence de presse, les journalistes présents ont profité de l'occasion pour poser des questions pertinentes, cherchant à obtenir des éclaircissements sur les menaces et le harcèlement dont ils sont régulièrement victimes. Les forces de sécurité, notamment la Police, étaient également de la partie, confrontées à des accusations fréquentes de violence et d'abus. Ces agents ont, cependant, tenté de se justifier, en affirmant que certains bandits se font passer pour des policiers ou des militaires, soulignant leur engagement à protéger les citoyens, tout en appelant au respect des lois.

Malgré cette tentative de défense de la Police, la méfiance demeure palpable entre la population, y compris les journalistes, et les forces de l'ordre. En effet, ces derniers témoignent d'une inquiétude croissante vis-à-vis de leur sécurité, surtout lors des patrouilles nocturnes, ce qui complique encore davantage leur travail, dans un environnement déjà instable.

Dans son discours, Rose Mathe, point focal de l'AFEM en ville de Goma, a exprimé une préoccupation profonde face à la détérioration des droits humains, en signalant que les journalistes, victimes de harcèlement, de violences physiques et d'arrestations arbitraires, exercent leur métier dans un climat de menace accrue, comme en témoignent les 18 cas d'atteinte à la liberté de la presse documentés entre janvier et novembre 2024, dont 13 hommes et 5 femmes.

Elle a souligné l'urgence d'agir face à la situation alarmante des journalistes, en déclarant que, malgré certains cas documentés de menaces persistantes, leur sécurité reste inquiétante. Rose Mathe a appelé les autorités et les responsables des médias à agir promptement, pour protéger les journalistes, en particulier dans le cadre des 16 jours d'activisme, en veillant à l'application des lois régissant leur profession et en établissant des politiques visant à renforcer leur sécurité durant des heures critiques.

"Que les responsables des médias puissent revoir le programme, pour que les journalistes regagnent leurs domiciles aux heures de sécurité, d'accompagner les journalistes, de collaborer étroitement et se rendre disponible pour des activités qui nécessitent leur présence, afin de mieux s'engager pour assurer la sécurité de la presse, et le respect des droits des journalistes, de créer également un environnement sécurisé en faveur des journalistes", a-t-elle indiqué.

Rose Mathe a exhorté ses confrères à analyser minutieusement le contexte, avant de se rendre sur le terrain, à toujours porter leurs identifications et à agir de manière responsable, tout en respectant le code d'éthique qui régit leur profession, et de prendre des mesures proactives, pour garantir leur sécurité, en les exhortant à éviter les lieux susceptibles de compromettre leur intégrité, à se sécuriser eux-mêmes, en évitant de rentrer tardivement chez eux, et mettant de côté le vedettariat au profit d'une approche responsable de leur vocation.

Elle a également souligné l'importance d'adapter les horaires de travail des journalistes, afin de leur permettre de regagner leurs domiciles en toute sécurité, en les accompagnant lorsque nécessaire et en favorisant une collaboration étroite entre les médias et les services de sécurité. Cette approche est cruciale pour garantir un environnement de travail plus sûr, propice au respect des droits des journalistes.

"Aux journalistes, nous demandons d'éviter les endroits qui mettent en péril leur sécurité, de commencer par se sécuriser soi-même, et d'éviter de rentrer à des heures tardives à la maison, d'analyser le contexte du milieu avant de se rendre sur terrain, pour minimiser le risque de se mettre en danger, et de veiller à toujours avoir ces identifiants, comme la carte de presse, le gilet, les casques pour des reportages des manifestations, et des matériels de travail, de prendre conscience de leur métier et respecter le code d'éthique et déontologie lors de l'exercice de leur travail," a-t-elle ajouté.

Depuis le début du conflit armé avec le M23, dans la province du Nord-Kivu, le travail journalistique est devenu de plus en plus périlleux, les reporters se retrouvant souvent comme cibles des belligérants. Ils éprouvent des difficultés croissantes pour accéder aux informations nécessaires, se heurtant parfois à une censure imposée, ce qui rend leur mission de rendre compte de la vérité encore plus ardue.

Gloire Balolage 



La Ministre des Affaires foncières, Acacia Bandubola Mbongo, en compagnie de son collègue de l'Urbanisme et Habitat, Crispin Mbadu , a fermé un chantier de construction d’une station service de l'Église catholique précisément "les frères des écoles chrétiennes et la société pétrolière Engin", ce mercredi 27 novembre 2024, au stade vélodrome dans la commune de Kintambo.

L’annonce a été faite dans une communication parvenue à la rédaction de 7SUR7.CD, qui rapporte que les habitants de cette municipalité ont exprimé leur satisfaction de voir la délégation gouvernementale sur le terrain, après plusieurs alertes.

Pour la Ministre des Affaires foncières, le gouvernement a pris des mesures fortes pour lutter contre les constructions anarchiques sur les emprises publiques ainsi que les zones non édifiantes et cela s’applique à toute personne et construction non conforme aux règles établies.

« Un pays est régi par des lois. Il faut comprendre que nul n'est au-dessus de la loi. Nous sommes tous soumis au respect strict des lois de la République. Le gouvernement a pris des mesures fortes pour lutter contre les constructions anarchiques sur les emprises publiques ainsi que les zones non édifiantes. Nous sommes là pour établir l'ordre. Nous lançons un message fort à toutes les personnes qui ont l'habitude d'agir de manière illégale sans autorisation préalable des autorités compétentes, sans pour autant réunir les conditions urbanistiques », a-t-elle déclaré.

Pour sa part, le ministre de l'Urbanisme et Habitat, Crispin Mbadu, souligne la fermeture de ce chantier ayant ouvert sans respecter la procédure en la matière et parce qu'il n'y a aucun avis urbanistique.

« Ce chantier a ouvert sans respecter la procédure en la matière. Après vérification de l'inspection de l'urbanisme, le chantier a été fermé parce qu'il n'y a aucun avis urbanistique sur ce chantier. Il s'agit d'une emprise publique. Il y a toute une procédure d'obtention des documents. Après vérification, il s'agit d'un partenariat entre l'Église catholique, précisément les frères des écoles chrétiennes et la société pétrolière Engen, la construction est faite par Marc Forest. Il n'y a pas eu d'autorisation préalable. Les concernés seront invités pour vérifier tous les documents. Il ne peut y avoir des constructions dans cette zone où il y a des habitations », a-t-il expliqué.

En outre, le bourgmestre de Kintambo a indiqué qu'une invitation sera lancée aux responsables de l'Église catholique pour vérifier si elle est réellement propriétaire du stade vélodrome.

Il importe de noter que le gouvernement déclare qu’il ne peut y avoir de constructions de station-service dans cette zone parce qu'il y a des habitations. Pour ce cas, c’est un partenariat entre l'Église catholique, précisément les frères des écoles chrétiennes, et la société pétrolière Engen.

Grâce Kenye

 


La République arabe d'Égypte apporte son soutien « sans faille » pour la défense et la sécurité de la souveraineté et de l'intégralité du territoire congolais. L'annonce a été faite le mercredi 27 novembre 2024 par le président de la Chambre des représentants égyptienne, Dr. Hanafi Guebali, lors de sa rencontre avec la délégation du Parlement congolais conduite par le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe.

Pendant l'entretien, les deux hommes ont résolu ce qui suit :

- Le soutien sans faille à la souveraineté et à l'intégrité du territoire congolais réaffirmé par l'Égypte;

- La consolidation de la collaboration et du soutien apporté par l'Égypte pour le renforcement de la sécurité et de la stabilité de la République Démocratique du Congo;

- Le renforcement effectif de la diplomatie parlementaire entre l'Égypte et la RDC, notamment à travers l'échange d'expériences et l'accord des points de vue dans les instances interparlementaires;

- Le soutien que va désormais accorder l'Égypte à la République démocratique du Congo en matière de lutte contre le terrorisme, notamment dans sa partie Est;

- L'engagement de la Chambre des Représentants Égyptienne à soutenir la convocation en 2025 de la commission conjointe entre la RDC et l'Égypte au Caire;

- L'accroissement de la relation bilatérale entre les deux pays tournée vers de nouveaux horizons pour l'intérêt des peuples  congolais et égyptiens.

En outre, le Parlement égyptien a salué également le soutien lui accordé par la République démocratique du Congo pour la signature de l'accord-cadre sur la coopération dans le bassin du fleuve Nil et sur la candidature égyptienne au poste de Directeur de l'UNESCO.

De ce fait, l'Égypte a réaffirmé sa volonté de continuer à aider la RDC à réaliser le maximum de développement à travers l'Agence Égyptienne de Coopération dont il est au premier plan des pays bénéficiaires de l'appui égyptien dans différents domaines.

De son côté, Vital Kamerhe a réitéré au Parlement égyptien l'engagement de l'Assemblée nationale à appuyer la demande du soutien de la RDC à la candidature de l'Égypte au poste  de Vice-Président de la Commission de l'Union africaine lors du sommet d'Addis-Abeba qui se tiendra en 2025 et l'adhésion de l'Égypte au Conseil des droits de l'homme pour la période 2026-2028, lors des travaux de l'Assemblée Générale à New-York attendus l'année prochaine.

Roberto Tshahe



La Haute Cour militaire, siégeant en audience foraine à la prison militaire de Ndolo, a pris en délibéré l'affaire opposant le ministère public à 25 personnes, dont Corneille Nangaa, ancien président de la CENI, poursuivi au second degré pour crimes de guerre, homicides involontaires, torture et destruction de biens commis par des subordonnés placés sous son autorité.

Après les plaidoiries de la défense des différents prévenus, la Haute Cour militaire a clos le débat et a pris l'affaire en délibéré pour rendre son verdict dans le délai légal.

Lors de la précédente audience, le ministère public avait requis la reconduction de la peine capitale par la Haute Cour militaire contre les 25 personnes.

Au cours du procès, deux prévenus, Nkangya Nyamacho, alias Microbe, et Nkuba Shebandu Eric, alias Malembe, avaient reconnu devant la Haute Cour leur participation à la fondation de l'AFC (Alliance Fleuve Congo) dirigée par C. Nangaa.

Comme lors du procès de première instance à la Cour militaire de Kinshasa-Gombe, parmi les 25 accusés, seuls cinq étaient présents. Il s'agit notamment de Safari Bishori Luc, Samafu Makinu Nicaisse, Nangaa Baseyane Putters et Nkuba Shebandu Eric, alias Malembe.

Corneille Nangaa ainsi que 24 autres prévenus ont été condamnés au premier degré à la peine de mort pour participation à un mouvement insurrectionnel, trahison et crimes de guerre.

David Mukendi K.

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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