L’Assemblée nationale a mis en place ce samedi 5 octobre, les groupes parlementaires pour cette législature. Au total, 21 groupes constitués d'au moins 20 députés.

Par la même occasion, la plénière a entériné les bureaux de ces différents groupes.

Voici les différents groupes et ceux qui les président:

  1. AFDC-A  : Vital Banywesize
  2. A-A/UNC: Claude Misare;
  3. AAAP-CODE et alliés : Steve Mbikayi;
  4. UDPS-T:  Augustin Kabuya
  5. Dynamique Agissons: Serge Chembo
  6. Trois alliances: Fonsthi Serge
  7. Bonne gouvernance : Toussaint Kisimba;
  8. Consolidons les acquis : Paul Tshilumbu;
  9. Ensemble : Christian Mwando;
  10. MLC-A: Alexis Lenga wa Lenga;
  11. Le peuple d’abord : Crispin Mbindule
  12. Les Patriotes: Theodore Kazadi Mwayila;
  13. 2A/TDC: Banza Lunda John;
  14. Bâtissons le Congo: Remyxon
  15. Mumbere Mukweso; 
  16. A/B50- AVK/2018: présidente Jeanine Kavira Katasohire;
  17. AE-AUN- AMSC-Palu: Lambert Mende;
  18. AACPG-A: Meschack Mandefu Mwela;
  19. Congo Uni : Lambert Osango;
  20. AACRD/Palu-A: Willy Makiashi;
  21. Alternative divine: Eddy Mundela;
  22. Le peuple souverain: Freddy Bonzeke;

Aussi, huit députés non-inscrits ont été entérinés. Il s’agit des élus de Dypro de Constant Mutamba, du Nouvel élan d’Adolphe Muzito, de Matata Ponyo et de Gratien de Saint-Nicolas d’Ensemble pour la République qui d’être ne pas appartenir au groupe parlementaire du parti qui l’avait emmené aux élections.

À près ce processus, Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale a rappelé qu’après cet entérinement, aucun autre changement n’est admis. Le député qui quitte son groupe parlementaire devient non-inscrit. C’est ce que prévoit le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

actualite.cd/CC



La ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine a rencontré son homologue en charge de la Politique de la Ville pour discuter d'un projet ambitieux : intégrer la culture dans le développement urbain. Cette collaboration interministérielle vise à créer des synergies entre les secteurs de la culture et de l'urbanisme, afin de développer des infrastructures culturelles modernes et adaptées aux besoins de chaque territoire.

L'objectif est de renforcer l'attractivité des villes, de stimuler l'économie locale et de favoriser le lien social. En parallèle de cette collaboration, le ministère de la Culture recense toutes les infrastructures culturelles existantes à travers le pays. Ce travail de fond permettra d'identifier les besoins en matière d'équipements culturels et de définir une stratégie de développement adaptée à chaque territoire.

Les nouvelles infrastructures culturelles ne seront pas de simples bâtiments. Elles seront conçues comme de véritables lieux de vie, où les habitants pourront se retrouver, s'exprimer et découvrir de nouvelles formes d'art. Ces espaces culturels contribueront notamment à dynamiser l'économie locale en créant des emplois et en attirant de nouveaux publics.

En outre, elles amélioreront l'attractivité des territoires en faisant de la culture un atout majeur pour le développement touristique et renforceront le lien social en favorisant les échanges et les rencontres entre les habitants.

En intégrant la culture dans les projets urbains, les autorités congolaises expriment leur volonté de faire de la culture un moteur de développement et d'inclusion sociale. Cette initiative s'inscrit dans le programme du gouvernement visant à moderniser le pays et à améliorer le cadre de vie des Congolais.

Kuzamba Mbuangu



Retour samedi tard  à  Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo du Président Félix Tshsekedi, au terme de sa tournée de travail  successivement à New York (Assemblée générale des Nations Unies), en Hongrie et en France, où il a participé du 5 au 6 septembre  au 19ème sommet de la Francophonie, a appris l’ACP de source aéroportuaire.

En France, précisément à Paris,  dernière étape de cette tournée, le Président Félix-Antoine Tshisekedi a participé au 19ème Sommet de la Francophonie, organisé les 4 et 5 octobre sous le thème : « Créer, innover, entreprendre en français ».

Ce sommet a réuni plus 88 Chefs d’États des pays membres de l’espace francophone, avec entre autres objectifs, d’approfondir des réflexions sur l’avenir de cette organisation, la révision de sa charte, les efforts communs pour relever ensemble les défis mondiaux tels que le réchauffement climatique ou encore la gouvernance des États à l’ère du numérique.

Félix-Antoine Tshisekedi ainsi que l’importante délégation qui l’accompagnait, ont marqué leur participation à toutes les activités de cette rencontre depuis l’ouverture solennelle, hormis la dernière activité, à savoir  le huis clos des Chefs d’État  placé sous le thème   » le matrialisme renouvelé « .

D’après des sources proches de la délégation congolaise abordées par l’ACP, le Président  de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi a boycotté les  séances à huis clos des Chefs d’Etat qui étaient prévues l’après-midi. Ce,   en protestation du silence du Président français Emmanuel Macron qui n’a pas mentionné, dans son discours d’ouverture de ces assises, le conflit dans l’Est de la RDC, premier  pays francophone.

A la place, le Président Tshisekedi s’est rendu à l’ambassade de la RDC située non loin du Grand Palais de Paris pour visiter les locaux en cours de réfection dans cette représentation diplomatique. Occasion pour lui de saluer  la foule nombreuse de la diaspora congolaise de France, venue lui témoigner tout son attachement. 

« Cette attitude du Président Félix-Antoine Tshisekedi constitue un message fort à la France. En tant que grand pays francophone, la RDC mérite considération« , a déclaré  Joseph Bamanga, un analyste politique.

Renforcement de la coopération RDC-Hongrie 

Avant le voyage de Paris, le Chef de l’Etat avait d’abord effectué une visite d’État de 72 heures à Budapest, en Hongrie sur invitation des autorités hongroises.

Cette visite  » inédite  » a été marquée par l’engagement par des Présidents Tshisekedi et  Tàmas de renforcer les relations bilatérales entre Budapest et Kinshasa et les promesses de la Hongrie d’intensifier ses investissements en RDC, précisément en économie, agriculture, ainsi que dans l’industrie des véhicules électriques. 

Le Premier ministre hongrois,Viktor Orban, a annoncé l’ouverture prochaine d’une ambassade de son pays en RDC.

A New York, première étape de sa tournée à l’étranger, le Chef de l’Etat congolais a eu une participation  « remarquable » à la 79ème Assemblée générale des Nations-Unies, tenue  du 22 au 27 septembre de cette année, selon certains analystes.

Cette 6ème participation pour lui  a été marquée par la tenue d’un discours adapté aux multiples enjeux, d’après eux.

 »  Le Chef de l’État avait tenu un discours, remarquable, adaptés aux multiplies enjeux dans le monde. Il avait donné des avis clairs concernant les enjeux environnementaux, la  création de deux sièges permanents au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour les pays africains, les guerres interminables, le processus de Luanda et l’agression rwandaise, etc. », a affirmé Chadrac Kembi, un  analyste politique congolais.

Qu’il s’agisse de garantir la sécurité, de maitriser le changement climatique ou de lutter contre la pauvreté, Félix-Antoine Tshisekedi a préconisé le renforcement de la « coopération multilatérale » au sein de l’ONU ou encore la « redynamisation de ce « multilatéralisme » par des réformes ciblées de la Charte des Nations Unies, en touchant  même des questions clés telles que le Conseil de sécurité, le droit de veto, le chapitre VII et le recours à la force au sein des Nations-Unies ».

Dans ce même cadre et en solidarité avec l’ensemble des pays africains,  Félix Tshisekedi a réitéré, avec fermeté, la requête de création de deux sièges permanents au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour les pays africains. 

ACP/C.L./CC



Le Lingala, l’une des langues nationales de la République démocratique du Congo a été mise en valeur par le chanteur Fally Ipupa lors du concert qu’il a livré samedi soir, en la salle « Gaité Lyrique » de Paris, en France, à la satisfaction du public.

« L’artiste a proposé des mélodies et paroles succulentes en Lingala qui ont produit du bonheur auprès des mélomanes. Tous se sont retrouvés dans sa musique même si certains ne maîtrisent pas cette langue parlée en République démocratique du Congo», a témoigné le Congolais Rubio Nzeza, directeur du Département Culture à l’Université Senghor et Opérateur direct de la francophonie.

Il a été complété par Demba Mané, un jeune Sénégalais de 20 ans, né en France en ces termes :  » Dicaprio la merveille (un surnom de Fally Ipupa ) est le roi d’Afrique. Franchement, il est trop fort et trop bon sur scène. Je n’ai jamais vécu en Afrique mais tout le continent se retrouve dans ses morceaux en Lingala et un peu en Français. Je ne parle pas le Lingala mais j’ai été toujours emporté par ses mélodies « .

Et de poursuivre, « Il sait vraiment chanter. Je l’écoute depuis l’âge de six ans mais aujourd’hui c’est la première fois que je le regarde en live. Il a été impeccable du début jusqu’à la fin « 

Fally Ipupa, une des références de la musique congolaise

Pendant 50 minutes de spectacle, la star congolaise a donné le meilleur de lui-même au cours de son passage à la « Gaîté Lyrique ». Le public est resté encore sur sa soif, au vu du temps de production prévu.

Cela n’a pas empêché un autre mélomane de renchérir:  » C’est depuis les années 80 que j’assistais aux concerts des musiciens Congolais qui commençaient vers 2 ou 3 heures du matin. Ce qui m’a permis de parler et de comprendre un peu le Lingala. Ecoutez Fally aujourd’hui me rappelle encore ma jeunesse.

L’artiste a donné une image très sympathique sur scène par la façon dont il a fait participer le public au spectacle », a témoigné Thomas, sexagénaire parisien, à la fin de cette production.

Et de conclure : « J ai beaucoup aimé. C’était très professionnel, la manière dont l’artiste a présenté son spectacle. Bien sûr, on regrette que la prestation ne soit pas longue mais c’était très bien».

Fally Ipupa est le premier musicien congolais à se produire à la Gaîté Lyrique. Bien avant son passage dans cette salle, il a agrémenté la cérémonie d’ouverture du sommet XIXème de la Francophonie et la soirée d’honneur au Palais de l’Elysée consacrée aux chefs d’Etat et autres invités de marque du Président français, Emmanuel Macron, sans oublier qu’ il a également joué, pour la même circonstance, devant les étudiants de l’Université Sciences Pô toujours dans la capitale française.

Jordache Diala, envoyé spécial de l’ ACP



Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, ne prévoit pas de participer aux séances à huis clos prévues ce samedi après-midi 5 octobre 2024 au Grand Palais de Paris dans le cadre du sommet de la Francophonie, a appris l’ACP des sources de la délégation congolaise.

A la place, déjà des Congolais de la diaspora affluent vers l’ambassade de la RDC à Paris où tous souhaitent écouter leur chef de l’Etat sur les dossiers brûlants du pays, particulièrement la situation de la guerre dans l’est.

Le président Tshisekedi s’est rendu à l’ambassade de la RDC située non loin du Grand Palais de Paris où il a salué une foule nombreuse venue lui témoigner tout l’attachement de la diaspora congolaise de France.

Le chef de l’Etat a mis à profit son passage à l’ambassade pour se rendre compte de l’avancement des travaux de réfection de la mission diplomatique en France.

La délégation congolaise au 19ème sommet de la Francophonie n’a pas apprécié que dans son mot d’introduction, le président français Emmanuel Macron n’a pas mentionné la crise dans l’Est congolais, comme si les 7 millions de Congolais en errance le sont par leur volonté.

"En guise de protestation, il est hors de question que notre chef de l’Etat participe à un quelconque huis clos pour nous distraire", a tempêté un membre de la délégation.

Dans son discours d’ouverture de ces assises, le président Macron a cité nommément tous les foyers des conflits au monde, sauf la déstabilisation de l’Est congolais par son voisin le Rwanda.

Premier pays francophone en termes de locuteurs, la RDC attend de la Francophonie des signes de solidarité et non la pitié, a analysé un diplomate congolais présent à ce sommet.

Le président Tshisekedi a eu un tête-à-tête avec le président Macron peu avant l’ouverture du sommet.

Jean-Marie Mususa



Le ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa, a nommé ce samedi 5 octobre Norbert Sengamali Lukukwa, directeur général intérimaire de Congo Airways, la compagnie aérienne nationale de la République démocratique du Congo. Déjà le 4 octobre, par un arrêté, Jean-Lucien Bussa avait suspendu le directeur général de la société Congo Airways, José Lueya Dubier et son adjointe, Marie Pontshi Lobo, de leurs fonctions, avec effet immédiat.

Selon une dépêche de la cellule de communication du ministère du Portefeuille, cette décision fait suite à la mission d'audit que le ministre avait initiée au sein de cette société.

Plusieurs griefs sont mis à leur charge, notamment la mauvaise gestion. Ils sont également accusés de créer un climat malsain au sein de l’entreprise et d’entretenir des divisions entre agents.

En juillet dernier, Jean-Lucien Bussa avait annulé la décision du Conseil d’administration de Congo Airways, portant révocation de José Lueya Dubier.

Il avait motivé sa décision par le fait que le Conseil d’administration avait outre passé les limites de son pouvoir, vu que la révocation du personnel ne fait pas partie de ses attributions.

radiookapi.net/CC



Lors du 19e Sommet de la Francophonie à Paris, le président français Emmanuel Macron a réaffirmé l'engagement de la France dans la résolution du conflit qui oppose la RDC au Rwanda, en particulier concernant l'insécurité dans l'est de la RDC causée par les activités du M23. Félix Tshisekedi, président de la RDC, a quitté le sommet plus tôt que prévu, exprimant son mécontentement face à l'absence de mention du conflit dans le discours inaugural de Macron.

« J'ai passé une heure et demie en tête-à-tête avec le président Tshisekedi hier, et une heure et demie avec le président Kagame ce matin », a déclaré Macron. « La France et la Francophonie restent mobilisées pour résoudre cette crise qui affecte gravement la RDC. Nous condamnons fermement les violences perpétrées par les groupes armés et les atteintes à la souveraineté de la RDC », a-t-il ajouté, en précisant que l'absence de référence à ce conflit dans son discours d’ouverture ne reflétait en aucun cas un manque d'engagement.

Le président français a également souligné l'importance de la médiation menée par l'Angola dans ce conflit, affirmant que la France soutient pleinement ce processus. « Nous encourageons la RDC et le Rwanda à parvenir à un accord, et l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) peut jouer un rôle de soutien dans ces efforts régionaux. »

Macron a clarifié que la France appelle au « retrait du M23 et des troupes rwandaises » ainsi qu'au « démantèlement des FDLR et de tous les groupes armés en RDC », tout en appelant à « l'arrêt des discours de haine » et à la « reprise d'un processus politique inclusif ».

Bien qu'une réunion à trois entre Macron, Tshisekedi et Kagame n'ait pas pu être organisée, Macron a insisté sur le fait que « des efforts des deux côtés » sont nécessaires pour une avancée. « Le cessez-le-feu en place montre des signes d'amélioration par rapport aux mois précédents, mais la situation demeure très précaire », a-t-il ajouté.

Le président français a conclu en réitérant que la France reste attachée à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de tous les États, y compris la RDC, et qu'il n'y a « aucun double standard » dans la diplomatie française à ce sujet.

actualite.cd/CC



Lors de la 45e session du Sommet de la Francophonie, qui s'est tenue les 4 et 5 octobre à Paris, les chefs d'État et de gouvernement ont condamné avec fermeté les violations du droit international, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC, perpétrées par des groupes armés dans l'est du pays.

Dans une résolution adoptée à l'issue de ce sommet, les dirigeants ont exprimé leur profonde préoccupation face à la dégradation continue de la situation sécuritaire et humanitaire dans l'Est de la RDC. Ils ont dénoncé les violences contre les populations civiles, les institutions nationales et les missions internationales présentes dans le pays, telles que la MONUSCO et la SAMIRDC, tout en appelant au respect du droit international humanitaire.

Le sommet a également condamné toutes les interventions militaires étrangères non autorisées sur le territoire congolais, exigeant le retrait immédiat de ces forces, une référence implicite au Rwanda, bien que cette mention n'ait pas été validée par Kigali. Les participants ont réitéré leur soutien aux négociations de paix en cours, notamment les processus de Luanda et de Nairobi, sous l'égide de l'Union africaine.

Les chefs d'État et de gouvernement ont réaffirmé leur attachement au respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la RDC, tout en exprimant leur solidarité au peuple congolais. Ils ont condamné l'utilisation systématique du viol comme arme de guerre, le recrutement d'enfants-soldats et l'exploitation illégale des ressources naturelles du pays, dont les conséquences dévastatrices touchent également les aires protégées du Bassin du Congo, un patrimoine mondial de l'UNESCO.

Les efforts de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour soutenir la médiation régionale en cours ont été salués, avec l'annonce d'une mission d'information en RDC, répondant à l'appel du gouvernement congolais.

actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

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