Les enseignants congolais ont, ce samedi 10 août, à Kinshasa, à l'occasion du lancement des travaux de la commission paritaire Banc syndical - Gouvernement à Bibwa, exigé un salaire mensuel de 500 dollars américains ou son équivalent en franc congolais au taux du jour, pour garantir la reprise effective des cours, au mois de septembre 2024 prochain.

Ils ont, dans la foulée, indiqué qu'ils n'accepteront pas moins que le montant exigé.

"Vous nous promettez, nous vous promettons. Vous nous payez 500$, nous reprenons les cours sans problème, au mois de septembre", ont-ils laissé entendre.

Pour rappel, la rentrée scolaire 2024-2025 est prévue pour le lundi 2 septembre prochain.

Fadi Lendo 



Le Premier ministre honoraire, Jean-Michel Sama Lukonde a été confirmé, vendredi 9 août, comme étant le candidat unique de l’Union sacrée de la nation, au poste de président du bureau définitif du Sénat.

Cette confirmation émane de la réunion que le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya a convoquée, à Kinshasa ce vendredi.

Cette rencontre a également permis aux cadres de l’Union sacrée de convenir sur le ticket des candidats à tous les autres postes au bureau définitif de la Chambre haute du Parlement.

Ce consensus ouvre ainsi la voie à une élection apaisée qui devrait se tenir dès le début de la semaine prochaine.

José Kalala de l’UDPS est désigné candidat premier vice-président au détriment de Christophe Lutundula, alors que Modeste Bahati Lukwebo est désigné à la 2è vice-présidence, en lieu et place de Corneille Isenge et Eustache Muhanzi.

Jean Bamanisa Saidi est le seul candidat rapporteur du Sénat pour le compte de l’Union sacrée, en défaveur des candidatures de Justin Kalumba, Ivan Kazadi et Nefertiti Ngudianza.

Au poste de rapporteur adjoint qui revient à l’Opposition, Salomon Idi Kalonda doit faire face à la candidature de Jean-Claude Baende.

A la questure, l’Union sacrée retient la candidature de Taupin Kabongo en lieu et place de Carole Agito, Moise Ekambo et Sylvain Mukengeshai,

Et enfin, Isabelle Kabamba est désignée questeure-adjointe en lieu et place de Pascal Omana.

radiookapi.net/CC



La cellule de communication a confirmé ce vendredi 09 août à 7sur7.cd le report sine die de la plénière d'audition des candidats et de l'élection initialement prévue pour ce samedi.

Cette décision fait notamment suite à des problèmes d'ordre logistiques et surtout sécuritaires.

Des militants pro et anti Augustin Kabuya se sont affrontés au Palais du peuple en début de semaine, alors que le secrétaire général du parti présidentiel accompagnait le candidat de l'UDPS à déposer son dossier pour l'élection du bureau définitif du Sénat.

MD



L'artiste musicien congolais, Koffi Olomide, va prester ce vendredi 09 août 2024, au Métro City de Perth, dans le cadre de sa tournée en Australie. Cette production sera animée par DJ Emilio et Bussman MG.

Après la capitale australienne, le chanteur de 68 ans va se produire le samedi 10 août à Melbourne, le vendredi 16 à Brisbane, et le samedi 17 à Sydney, avant de regagner Kinshasa.

Il est à noter que Koffi Olomide va larguer trois morceaux, ce dimanche 11 août, sur sa chaîne Youtube. Il s'agit, entre autres, de "Taxi" en collaboration avec Innoss'b, "Eza Pasi" avec Gaz Mawete, et "N'abandonne pas" avec Gally Garvey.

Gratis Makabi



Le verdict du tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe, siégeant en audience foraine en procédure de flagrance dans l’affaire de déguerpissement immobilier et de l’attaque de la résidence de Joseph Kabila, a été rendu dans la nuit de jeudi à vendredi. Les juges ont prononcé la peine capitale pour six prévenus, tandis que les trois quarts ont été acquittés, les infractions n’ayant pas été ostensiblement établies.

Le tribunal a condamné les prévenus Ngandu Wa Ngandu Kennedy, Ntumba Kashala Espérant, Tshidibi Katako Fortunat, Kayembe Mutshipayi Thomas, Ntumba Muswamba Pitchou, et Catheris Nkongolo Ibrahim à la peine capitale pour association de malfaiteurs et tentative de meurtre. Ils ont également été condamnés à 10 ans de servitude pénale principale pour vol qualifié.

Ils ont été condamnés à 4 ans de servitude pénale chacun pour destruction méchante, et à 5 ans de servitude pénale principale pour attentat à la pudeur. En raison du concours idéal des infractions, le tribunal les a condamnés à la peine la plus sévère, soit la peine capitale.

Moke Sulu Papa, Tetikisa Atudila Simon, Musimba Fuku André, Mukendi Kashila Exaucé, Kamba Kalombo Cédric, Mutombo Bimpanga Samuel, Ngandu Muntu Joel, Musembe Donatien Daniel, Kabamba Panzi Eden, et Kanda Muya Robinho ont été condamnés avec admission de larges circonstances atténuantes dues à leur jeune âge et à leur statut de délinquants primaires sans antécédents judiciaires connus. Ils ont été condamnés à 10 ans de servitude pénale principale chacun pour association de malfaiteurs, à 5 ans de servitude pénale principale chacun pour tentative de meurtre, et à 3 ans de servitude pénale principale chacun pour vol qualifié.

Ils devront également payer une amende de 500 000 FC, récupérable par 15 jours de servitude pénale subsidiaire en cas de non-paiement dans le délai légal. Ils ont été condamnés à 3 ans de servitude pénale chacun pour destruction méchante, à 3 ans de servitude pénale chacun pour attentat à la pudeur, et à une amende de 1 million CDF, récupérable par 30 jours de servitude pénale subsidiaire en cas de non-paiement dans le délai légal.

En raison du concours idéal des infractions, le tribunal les a condamnés à 10 ans de servitude pénale chacun et à une amende de 1 million CDF.

Le tribunal a également condamné tous les prévenus, excepté ceux acquittés, à payer une somme de 20 000 USD aux parties civiles Kabuya Mukuna, Kabangu Jacques et Kapia Musina, 30 000 USD à Alphonse Mwarabu, 30 000 USD à Junior Mwabilu et Carole Mwabilu, 30 000 USD à Flavien Bilonda, 1 FC à Olive Lembe, 30 000 USD à Ngoy Kabuya Dominique, 100 000 USD à Karzoum Ntumba, 10 000 USD à Ketia Vanderville, 30 000 USD à la famille Kabanghe, et 5 000 USD à Mbelu, Makolo et Mpoyi Kabamba, ainsi qu'à Anny Shamba.

Les prévenus devront également payer la moitié des frais, à raison de 0,03 %, récupérable par 14 jours de contrainte par corps, l’autre moitié étant à la charge du Trésor.

Quant au prévenu Kabamba Mulumba Etienne, propriétaire de l’immeuble Kamul Inter, il a été acquitté. Cependant, le bâtonnier Laurent Kalengi a été reconnu coupable de destruction méchante et a été condamné à 2 ans de servitude pénale principale et à une amende de 1 million CDF, récupérable par 30 jours de servitude pénale subsidiaire en cas de non-paiement dans le délai légal.

Le tribunal a ordonné l’arrestation immédiate de tous les prévenus condamnés, la restitution de tous les biens saisis, à l'exception des machettes, qui seront confisquées conformément à l’article 14 du code pénal, livre premier.

L'affaire trouve son origine dans un déguerpissement des habitants de l’immeuble Kamul, en exécution d’une décision judiciaire, qui a conduit à l’intervention des membres de la structure Force du progrès. Cette opération a rapidement dégénéré en confrontation, amenant ces individus à se rendre également à la résidence de l’ancien président Joseph Kabila, où ils ont eu une altercation avec les policiers en charge de la sécurité du sénateur à vie et de sa famille.

Ngandu Wa Ngandu Kennedy, identifié comme l'un des leaders de l'association "Force du Progrès", affiliée au parti politique UDPS, est considéré comme le principal instigateur de ces actions. L'audience publique avait débuté à la "place des évolués" seulement deux jours après les événements reprochés aux prévenus, avant d’être délocalisée en début de semaine à l’inspection provinciale de la police de la ville de Kinshasa.

La Police Nationale Congolaise (PNC) avait démantelé une base de la "Force du Progrès" dans le quartier Manenga, commune de Ngaliema. Lors de l'opération, 137 personnes ont été arrêtées, y compris Ngandu Wa Ngandu Kennedy. Les forces de l'ordre ont saisi une centaine de machettes, un drone en mauvais état, et ont également fermé un cachot clandestin utilisé par les membres de cette structure.

Kuzamba Mbuangu



Alors que la bataille à l’ordre dispersé est consommée pour l’élection des membres du bureau du Sénat, l’Union sacrée veut relancer les discussions liées au ticket à présenter par l’Union sacrée. Cette dernière profite du temps mort qui s’est imposé suite au report de la plénière consacrée à l’audition des projets des différents candidats. 

Augustin Kabuya a signé un communiqué, ce vendredi 9 août, dans lequel il invite les présidents de tous les regroupements de l’Union sacrée représentés au sénat à prendre part à une réunion à 15 heures. 

L’ordre du jour de la réunion est clair: « Finalisation ticket USN au Bureau définitif du Sénat ».

Initialement, il était prévu ce jour, le début de la campagne et audition des discours des différents candidats. Les différents candidats avaient déjà même placé nuitamment leurs bâches et autres gadgets de campagne. L’élection et installation des membres du bureau était, quant à elle, prévue ce samedi. Mais le bureau provisoire du Sénat évoque des contraintes logistiques et sécuritaires.

actualite/cd/CC



La Cour militaire de Kinshasa/Gombe siégeant en audience foraine à la prison militaire de Ndolo a rendu ce jeudi 8 août 2024 son verdict dans l'affaire opposant le ministère public, la République démocratique du Congo (Partie civile) à Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et ses complices, tous membres de l'Alliance fleuve Congo (AFC), en présence du ministre d'État en charge de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba.

L'ancien président de la centrale électorale et ses compagnons, en fuite, ont écopé de la peine de mort pour crimes de guerre, participation à un mouvement insurrectionnel et trahison, après avoir été jugés par défaut (contumace).

La Cour militaire de Kinshasa/Gombe a aussi ordonné leur arrestation, la confiscation des biens de Nangaa, de son épouse Yvette Lubanda et d'autres prévenus notamment Jean-Jacques Mamba, ancien député national et porte-parole de l'AFC.

La Cour militaire a, par ailleurs, condamné à la peine de mort pour trahison et participation à un mouvement insurrectionnel les prévenus qui ont comparu physiquement. Ainsi, les prévenus Eric Nkuba, co-fondateur de l'AFC, Bishori Safari Luc, Nkangya Nyamacho alias "Microbe" et Samafu Makinu Nicaisse et Nangaa Baseane ont tous écopé de la peine de mort.

Pour ce qui est des réparations, la Cour militaire a condamné Corneille Nangaa et d'autres prévenus à payer la somme d'un milliard USD.

Corneille Nangaa avait annoncé, en décembre 2023, depuis Nairobi (Kenya), la création d'un mouvement politico-militaire, l'Alliance Fleuve Congo (AFC), incluant le M23. 

Djodjo Vondi



L'UDPS et sa mosaïque participent à l'élection du bureau définitif du Sénat en ordre dispersé. Cette élection est prévue le samedi 10 août. Deux candidats, Jonas Mukamba et Idrissa Afani, vont se partager les voix des sénateurs du parti présidentiel, ce qui risque de jouer en faveur de Sama Lukonde, ancien Premier ministre de la RDC, qui est également candidat au poste de président du Sénat.

Pour maximiser la chance de réussite de l'UDPS, le sénateur Taupin Kabongo, candidat questeur du Sénat pour le compte de l'UDPS pro Augustin Kabuya, appelle à l'unité afin de permettre à l'UDPS de conquérir le pouvoir au sein du Sénat :

« Nos voudrions que l’image de notre institution soit redorée (...). Pour l’instant, notre objectif, c’est d’abord conquérir le bureau du Sénat. Si nous avons des problèmes entre nous, ça doit se traiter entre nous ».

La crise interne

Depuis quelque temps, le parti présidentiel est secoué par une crise interne. Elle oppose des militants qui veulent le départ du secrétaire général Kabuya, aux sympathisants de ce dernier. 

Le clivage gagne les milieux des jeunes de la "Force du progrès", qui ne manquent pas de s'affronter à l’arme blanche. Leur récent affrontement s'est déroulé mardi 6 août dernier au Palais du peuple, siège du Parlement congolais, dont des vitres ont été cassées pendant la bagarre.

La coalition politique Lamuka a vivement condamné ce comportement. Pour Prince Epenge, cadre de Lamuka, le parti présidentiel se transforme en un parti de désordre. 

Il exige l’évaluation des dégâts causés à l'hémicycle et des explications de la part de l’UDPS.

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

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