Le ministre de la Santé, Dr Roger Kamba, a, à l'occasion de la clôture de la commission paritaire Gouvernement et banc syndical de la Santé, annoncé la tenue bientôt d'une série d'états généraux dans ce secteur. Cette initiative, a-t-il fait remarquer, s'inscrit dans le cadre de l'amélioration de la qualité de l'offre des soins. 

Premièrement, le ministre a rassuré sur la tenue des états généraux des ressources humaines. Pour cela, a-t-il indiqué, le secrétaire général du ministère de la Santé est déjà instruit. En second lieu, il sera question des états généraux du ministère de la Santé. Et, enfin, des états généraux pour l'évaluation du système pharmaceutique en RDC.

"Nous avons déjà adopté notre plan national du développement sanitaire. Celui-ci comporte des améliorations sociales, qui sont posées comme base de notre évolution", a-t-il déclaré.

En définitive, Roger Kamba a martelé sur le fait qu'il existe bien trois éléments à prendre en compte, lorsque l'on évoque la question relative à la qualité de l'offre des soins, à s'avoir : le prestataire, l'équipement et le médicament.

Grevisse Tekilazaya 



En séjour à Bruxelles, capitale du Royaume de Belgique, la Première Ministre, Judith Suminwa, a accordé une audience, ce lundi 21 octobre 2024, à une délégation menée par Pierre Kompany, député belge d'origine congolaise

À en croire une dépêche de la cellule de communication de la Primature, cette rencontre, qui a réuni des représentants d'ONG œuvrant en RDC- République démocratique du Congo-, s'inscrit dans une dynamique de collaboration pour le développement de projets en faveur de la jeunesse.

Pierre Kompany, à la tête d'un groupe engagé, a présenté les initiatives de l’association Samia et de la Friendly Foot Association. Ces organisations se consacrent à l'éducation et au sport, des domaines essentiels pour encadrer et soutenir la jeunesse défavorisée, tant en RDC qu’au Sénégal et ailleurs. Leur approche vise à offrir des opportunités éducatives et sportives, contribuant ainsi à la formation de citoyens responsables et engagés.

"Après cette rencontre, je crois que c'est une belle opportunité pour que les projets que nous menons soient connus des responsables du pays", a affirmé Pierre Kompany.

La baronne Sophie de Jacques, aussi présente, a souligné l’importance de lutter contre les violences faites aux femmes et aux jeunes en situation vulnérable. Son engagement met en avant les défis persistants auxquels sont confrontés ces groupes, et elle a plaidé pour un soutien accru afin de créer des environnements sûrs et inclusifs.

L'audience a également permis d'échanger sur la possibilité de collaborer sur des projets concrets destinés à la jeunesse. En présence du Ministre de la Communication et Médias, les discussions ont porté sur la valorisation et la gestion des infrastructures sportives laissées par les Jeux de la Francophonie. Ces installations représentent une opportunité précieuse pour développer le sport en RDC, mais nécessitent une planification et un investissement adéquats.

Un point crucial évoqué lors de cette rencontre a été l’augmentation significative des investissements dans le secteur sportif depuis l’avènement du Gouvernement Suminwa. L'accent mis sur le sport en tant qu'outil de développement et de cohésion sociale reflète une volonté politique forte d'améliorer les conditions de vie des jeunes Congolais. Aussi, dans le pilier 4 de son Programme d'Actions, le Gouvernement Suminwa considère le sport comme l'un des leviers du rayonnement du pays et l'amélioration de la santé du Congolais, en vue d'avoir une classe de citoyens sains de corps et d'esprit capables de contribuer au développement du pays.

Cette audience avec la Première Ministre Suminwa représente un tournant dans l'engagement du Gouvernement congolais envers sa jeunesse. En mettant en avant des projets éducatifs et sportifs, il est possible de créer un avenir meilleur pour les jeunes, en leur offrant les outils nécessaires pour surmonter les obstacles et s'épanouir dans un environnement propice au développement.

Serge Mavungu 



Depuis plus de deux semaines déjà, Kinshasa connaît la baisse du prix de carburant à la station. Alors qu'ils espéraient souffler dans le domaine de transport en commun, pour leur faciliter la vie qui coûte déjà chère, les Kinois continuent de subir la loi du plus fort.

Dès ce lundi matin, fort est de constater des colonnes des populations longeant les arrêts de bus depuis plusieurs heures. Une situation qui vient, en effet, occasionner l'augmentation exorbitante du prix du trajet de transport. 

À Binza Delvaux, par exemple, le constat est amer. Depuis des heures, difficile de se trouver un moyen de transport. Les quelques rares qui se trouvent, les chauffeurs et les chargeurs se donnent le luxe de revoir à la hausse le coût du trajet, sans tenir compte de la dernière grille tarifaire rendue publique par l'hôtel de ville de Kinshasa.

Trouvé sur place, Venant Lubaki, passager dans un taxi-bus, s'inquiète de l'autorité de l'État congolais. "C'est ici que nous devons sentir l'autorité de l'État. Car, l'autorité s'impose. Malheureusement, chez nous au Congo, l'État n'existe plus. Personne ne respecte l'autorité", s'indigne-t-il. Et d'ajouter: "Nous avons appris de la baisse du prix de carburant à la station. Mais, plus le carburant a baissé de prix, le coût de transport a pris de l'ascenseur. Cela justice la vie chère et la population ne fait que souffrir du jour au lendemain".

Avec cette situation, le Gouvernement est appelé à agir en responsable, pour soulager la population qui lance sans cesse des cris de détresse, sans savoir à quel saint se vouer.

Don Benjamin Makolo



L'opposant Seth Kikuni a été transféré lundi 21 octobre de la prison centrale de Makala vers un centre hospitalier pour des soins, à la suite d'une rechute.

Selon son parti, Piste pour l'émergence, l'opposant a des antécédents médicaux dus à une intervention chirurgicale qu'il a subie avant son arrestation par les services de renseignement militaire.

Le porte-parole de son parti, Nathanaël Onokomba, dénonce la détention de l'opposant qu'il considère comment irrégulière.

Seth Kikuni est accusé d’incitation à la désobéissance civile et de propagation de faux bruits. Après son audition le 13 septembre dernier au parquet général près la Cour d'appel de Gombe, son dossier a été envoyé en fixation au Tribunal de paix de Kinshasa-Gombe depuis deux semaines.

radiookapi.net/CC



Le Fonds Spécial pour la Promotion, l’Entrepreneuriat et l’emploi des Jeunes (FSPEEJ), en partenariat avec Africa Digital Academy, a organisé, ce lundi 21 octobre, le premier Forum sur les compétences numériques et l’emploi des jeunes. 

Devant les acteurs clés du secteur du numérique,  la ministre de la Jeunesse et de l’Éveil patriotique, Noëlla Ayeganagato, a souligné l’importance de maîtriser les outils numériques pour s’insérer sur le marché du travail.

« Nous avons besoin d’une jeunesse qualifiée et compétente pour relever les défis de notre temps. Le numérique est un levier essentiel pour y parvenir », a déclaré la ministre.

Elle a également indiqué que cette initiative s’inscrit dans la vision du président Félix Tshisekedi et de la Première ministre Judith Suminwa, qui veulent  voir émerger la politique nationale en faveur du développement  de la jeunesse. 

A cette occasion, il a également été dressé un état des lieux des défis et opportunités liés au développement des compétences numériques en RDC. 

Joseph Mbuyi Mukendi, Directeur général du FSPEEJ a, quant à lui, insisté sur la nécessité d’une approche coordonnée et inclusive pour développer les compétences numériques des jeunes à l’échelle nationale. 

Pour illustrer les avancées concrètes réalisées, 37 jeunes ont reçu leur certification en digital et metaverse, fruit d’une formation dispensée par le FSPEEJ en partenariat avec Africa Digital Academy.

Bruno Nsaka



Jean Bamanisa Saidi, sénateur de la Tshopo et ancien gouverneur de la province Orientale, a exprimé des critiques sur l'état actuel du présidium de l'Union sacrée de la Nation, coalition politique de l'actuel Chef de l'État. Il l’a fait lors d'un point de presse tenu lundi 21 octobre à Kisangani. 

« Le présidium de l'Union sacrée n'existe plus », lance-t-il. Kamerhe, Mboso, Sama, Bemba, A. Kabuya et Lukwebo composent le présidium. Et actuellement, ils sont soit députés nationaux, soit ministres, ou sénateurs. Ainsi, pour Bamanisa, « le nouveau présidium de l'Union Sacrée doit être redéfini ».

La direction ci-haut citée, avait été mise en place avant les élections du 20 décembre 2023 avec pour ambition « d’accompagner la candidature du Chef de l'État ». Une mission réussie pour l'Union sacrée, car Félix Tshisekedi a été majoritairement élu. Cette même direction a imposé au MLC de changer sa candidature au bureau définitif du sénat. 

« Ce n'est pas 4 ou 5 personnes qui ont déjà leurs postes qui vont toujours décider pour la vie des autres [...] Nous risquons de revivre des histoires que nous avons déjà connues », déclare le dernier Gouverneur de l'Ituri avant l'état de siège et membre du MLC. 

Jean Bamanisa Saidi a également abordé la question de la multiplicité des partis politiques au sein de la coalition politique de Félix Tshisekedi. 

« Quand on a mis l'USN en place, j'étais là, c'était dans l'esprit de ne pas multiplier les partis politiques jusqu'à 1200. C'était dans l'idée d'avoir des grandes forces politiques. Aujourd'hui, on est un papier, ce n'est pas bien, ce n'est pas très efficace », soutient-il.  

Aspirant au poste Rapporteur du sénat, Jean Bamanisa Saidi avait été remplacé à la dernière minute. Le présidium de l'Union Sacrée avait demandé au MLC de désigner une candidate au poste précité. Bemba Françoise, la candidate proposée, avait été battue aussi. 

Gaston MUKENDI, à Kisangani



Dans une initiative ambitieuse visant à répondre aux défis de l'urbanisation galopante, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, et China State Construction Engineering unissent leurs forces pour redessiner l'avenir de la capitale congolaise. Les dirigeants de cette entreprise qui doit exécuter les travaux ont été reçus en audience par l’autorité urbaine, ce lundi 21 octobre.

Cette rencontre marque une étape décisive dans la réalisation d'un projet colossal, celui de l'extension de la ville de Kinshasa sur une superficie de 486 km². Ce vaste territoire, équivalent à 5% de la superficie actuelle de la capitale, sera dédié à la construction d'une nouvelle cité, appelée à désengorger le centre-ville et à améliorer significativement les conditions de vie des Kinois.

Le choix de China State Construction Engineering s'est porté sur cette entreprise chinoise en raison de son expertise reconnue mondialement. L'Algérie, où elle a réalisé des projets d'envergure tels que la nouvelle ville universitaire de Constantine et l'aérogare internationale d'Alger, témoigne de son savoir-faire.

À l'hôtel de ville de Kinshasa, l'optimisme règne. La conjugaison de la volonté politique du gouverneur et de l'expertise technique de China State Construction Engineering est perçue comme un gage de succès. Ce partenariat promet de transformer en profondeur le visage de la capitale, offrant ainsi aux Kinois une nouvelle perspective d'avenir.

Les enjeux de ce projet sont, entre autres, le désengorgement de Kinshasa, ce qui permettra de réduire la pression sur le centre-ville et d'améliorer la mobilité urbaine ; l’amélioration des conditions de vie, avec de nouveaux logements, des infrastructures modernes et des espaces verts seront créés ; et le développement économique car le projet générera de nombreux emplois et stimulera l'économie locale.

Ce projet d'extension de Kinshasa s'inscrit dans une dynamique de modernisation et de développement durable. Il marque une étape importante dans l'histoire de la capitale congolaise et témoigne de l'ambition du gouvernement provincial de faire de Kinshasa une ville moderne et attractive.

Kuzamba Mbuangu 



Depuis ce matin, les conseillers communaux de la ville de Kisangani ont entamé un sit-in de trois jours et trois nuits au Gouvernorat de la Tshopo pour exiger leur prise en charge par le trésor public comme d'autres élus. Ils sont au total 38, sur les 50 élus. En RDC, les conseillers communaux élus pour la première fois le 20 décembre 2023 ne n'ont pas de cadre de travail et ne perçoivent pas d'émoluments. 

Par leur action, ils espèrent attirer l'attention sur leur situation. C’est une action qui survient pendant que le Chef de l’Etat est annoncé pour l’inauguration de l'aéroport de Bangkboka et d’autres infrastructures publiques construites ou réhabilitées.

“Nous avons demandé l'audience 7 fois successivement mais le Gouverneur ne nous a jamais reçus”, déplore Comète Maboko, président du conseil municipal de Makiso. 

Il était 9 heures du matin, lorsqu’ils ont assiégé le gouvernorat de province. Matelas et moustiquaires installés, les conseillers communaux veulent attirer l'attention du gouverneur Paulin Lendongolia. 

Ces élus locaux réclament l'application du télégramme du ministre de l'intérieur qui a instruit les gouverneurs de différentes provinces à faciliter le cadre de travail aux conseillers communaux. Dans la province voisine du Bas-Uele par exemple, le Gouverneur  Mike Mokeni a trouvé un bureau pour les conseillers communaux de Buta. Pour la Tshopo, Paulin Lendongolia traine les pas. 

“Nous demandons au gouvernorat le respect du télégramme du VPM. Chaque Gouverneur doit prendre en charge les conseillers communaux de sa province. Le cadre de travail signifie la collaboration avec les Bourgmestres mais aussi le fonctionnement des différents bureaux des conseils communaux”, explique à son tour le conseiller Kambale Mabanzo. 

Ce rassemblement devant le gouvernorat a lieu à quelques heures de l'arrivée du Président Félix Tshisekedi, prévue pour ce mercredi 23 octobre à Kisangani. Le Vice-Ministre et Ministre de l'intérieur va aussi séjourner à Kisangani. Les Conseillers Communaux attendent encore une audience auprès de lui, cependant ils insistent : “Notre souci est que le Gouverneur nous reçoive et qu'il nous explique la situation”, dit le conseiller communal Makanza. 

Pendant ce temps, les aspirants maires, maires-adjoints, bourgmestres et bourgmestres adjoints mettent la pression. Dans une déclaration politique, ils ont demandé au gouvernement d'achever les élections. 

Gaston MUKENDI, à Kisangani

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Ali Kalonga

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