Une panique généralisée s'est observée ce lundi 02 septembre 2024, aux alentours du CPRK -Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa-, ex- prison centrale de Makala, suite à la tentative d'évasion des prisonniers. Les crépitements de balles ont commencé à résonner avec intensité, à partir de 01heures du matin. 

Le tronçon Selembao et Bandal, sur l'avenue de Libération (ex- 24 novembre), était impraticable jusqu'à 06h00. Les militaires ont poursuivi les fugitifs jusqu’aux avenues de communes de Bandalungwa, Selembao, Bumbu et Ngiri Ngiri (leur dernier retranchement). Plusieurs décès signalés du côté des prisonniers d'après quelques médias.

Le Gouvernement a appelé la population au calme par le biais de son porte-parole, Patrick Muyaya Katembwe.

"Les Forces de sécurité sont sur place. La population kinoise invitée au calme", a-t-il déclaré sur son compte Twitter.

Pour rappel, une évasion spectaculaire des détenus était enregistrée, le 17 mai 2017, au centre pénitentiaire de Kinshasa. Des militaires affectés sur cet établissement avaient ouvert le feu. Mais ces coups de feu n’avaient pas dissuadé des détenus à prendre le large.

Des éléments de la Police dépêchés dans l’urgence avaient bouclé le quartier où se situe cette maison pénitentiaire.

Le ministre de la Justice de l’époque, Alexis Thambwe Mwamba, avait évoqué une attaque des «miliciens de Bundu dia Kongo», qui a permis à une cinquantaine de prisonniers de s’évader de la prison.

Ne Muanda Nsemi, leader de ce mouvement politico-religieux, s’était échappé avec d'autres détenus.

Gratis Makabi



Le Vice-Premier ministre chargé de l'Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, est arrivé mardi après-midi dans la ville de Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, à l'occasion des travaux de la première session de la commission permanente mixte défense et sécurité RDC-Angola, ouverts samedi 17 août 2024 par son directeur de cabinet.

Au pied de l'avion, le chef de la sécurité nationale a été accueilli par les quatre gouverneurs des provinces (Kongo Central, Kasaï Central, Kwango et Lualaba) qui partagent une frontière avec l'Angola. Jacquemain Shabani va, dans les heures qui suivent, lancer officiellement les opérations de marquage d'armes afin de garantir leur traçabilité, a appris ACTUALITÉ.CD auprès du service de communication du VPM de l'Intérieur.

En effet, cette opération, qui sera lancée conjointement par le Vice-Premier ministre de l'Intérieur congolais et le président de la réunion ministérielle de la Commission nationale de contrôle des armes légères et de petit calibre (CNC-ALPC), constitue un processus visant à faciliter la traçabilité de toutes les armes circulant sur le territoire congolais, tant au sein de la Police nationale congolaise (PNC) que des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), voire celles détenues par les civils. Cette initiative a pour objectif de réduire les violences armées dont la population congolaise est régulièrement victime, précise la cellule de communication.

Ce cadre va également faciliter le renforcement de la gestion des armes détenues par les forces de défense et de sécurité sur toute l'étendue du territoire national.

Après son arrivée à l'aéroport international de Kolwezi, Jacquemain Shabani s'est dirigé vers le gouvernorat de la province du Lualaba où il a présidé le Conseil supérieur de la sécurité, réunissant les officiers supérieurs de la police, des FARDC, les chefs de corps des services, les maires des villes, les bourgmestres ainsi que les administrateurs des territoires de ladite province, y compris les chefs de secteurs.

Il convient de noter que la cérémonie officielle de lancement des opérations de marquage d'armes aura lieu ce mercredi, dans la ville de Kolwezi.

Samyr LUKOMBO

 
 


Revue de presse du mercredi 21 août 2024

La tension entre les syndicats des magistrats et le ministre de la Justice et garde des sceaux, mais aussi le soutien des opérateurs économiques aux mesures visant à baisser les prix des biens de première nécessité sont deux sujets retenus pour la revue de presse de ce mercredi.

Rien ne va plus entre le ministre d’Etat et ministre de la Justice et Garde des Sceaux et l’ensemble du corps judiciaire de la République Démocratique du Congo, constate Eco News.

Dès sa surprenante nomination, rappelle le tri hebdomadaire, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, est le seul membre du Gouvernement qui, à ce jour, s’est signalé par des décisions et déclarations qui, en définitive suscitent un profond malaise au sein de la Magistrature en général.

Selon le journal Le Quotidien, les différentes actions posées par le garde de sceaux congolais depuis son avènement à la tête de ce ministère sont mal vues par les magistrats à travers leurs syndicats. Dans ses sorties médiatiques, explique le tabloïd, Constant Mutamba ne cesse de dénoncer « le réseau mafieux » qui s’est installé dans le corps des magistrats.

Voilà pourquoi deux syndicats des magistrats à savoir le SYNAMAC et le SYMCO ont, chacun en ce qui le concerne, haussé le ton pour condamner des « provocations et des humiliations » de la part de celui qui est censé protéger le corps des magistrats.

Les syndicats dénoncent la campagne de diabolisation contre le corps des magistrats en cherchant à dresser la population contre eux tout en éludant les problèmes structurels qui affectent le système judiciaire en République démocratique du Congo.

Pas d’issue favorable pour désamorcer le conflit opposant le ministre d’Etat en charge de la Justice aux magistrats, analyse Le Potentiel. Le violon ne s’accorde plus. En revanche, cette crise s’enlise en telle enseigne que chaque camp se cramponne à sa position, constate le journal. 

Répondant aux critiques émanant des syndicalistes qui l'accuse d'ingérence dans les affaires judiciaires et d’instaurer des "tribunaux populaires, relate Actualite.cd, Mutamba affirme que son objectif est de combattre les réseaux mafieux au sein du système judiciaire congolais, et non de s’attaquer aux magistrats eux-mêmes.

Pacte entre les importateurs et le ministère de l’Economie

Dans un autre registre, les médias kinois reviennent sur la rencontre entre le ministre de l’Économie et les importateurs des produits alimentaires.

Africa News renseigne le vice-Premier ministre en charge de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a, après avoir annoncé les mesures contre la vie chère en RDC, prises par le Gouvernement, réuni les gros importateurs, lundi 19 août, dans son cabinet.

Au cours des échanges, indique le tri hebdomadaire, ces derniers ont promis leur soutien au Gouvernement, particulièrement  à Daniel Mukoko Samba, qui porte ce projet, au nom de la Commission économique, financière et reconstruction.

Pour Le Quotidien, il s’agit d’un Pacte qui est désormais scellé entre les deux parties.

Le ministre de l’Économie compte régulièrement faire un suivi aux différents niveaux de distribution des produits alimentaires concernés par ces mesures économiques, indique Congo Nouveau. Il veut s’assurer que la baisse des prix envisagée profite réellement aux ménages congolais, explique le quotidien.

Les importateurs, fait remarquer Eco News, ont cependant invité le Gouvernement à jouer franc jeu. « Si le Gouvernement réussit à supprimer certaines taxes comme promis, une chose reste sûre : la population congolaise va souffler parce que les prix des produits ciblés vont réellement baisser », a soutenu M. Ibrahim, patron de SOCIMEX et vice-président de la FEC ajoute le tabloïd.

Quant à la problématique du Commerce Transfrontalier, note pour sa part La Prospérité, Daniel Mukoko a affirmé que « ce dossier est encore sous examen au niveau du Gouvernement pour voir comment y mettre fin ».

radiookapi.net/CC



La ministre d'État en charge de l'Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, a lancé les travaux du 13ᵉ Conseil national de l'Association nationale des parents d'élèves du Congo (ANAPECO).

Ces assises qui se tiennent à la veille de l'ouverture de l'année scolaire 2024 -2025 portent sur le thème : « Conservons les acquis et corrigeons les erreurs du passé ».

Dans son mot, la ministre de l'Éducation nationale a souligné la nécessité pour le gouvernement de collaborer avec les parents d'élèves afin de relever ensemble le défi de l'amélioration de la qualité de l'enseignement de base en République démocratique du Congo.

« Les défis auxquels notre éducation fait face exigent une réponse collective,  guidée par une vision claire et partagée. C'est dans cet esprit que nous devons œuvrer ensemble pour que chaque enfant congolais puisse bénéficier d'une éducation de qualité, à la hauteur de ses aspirations et de celles de notre pays. Votre participation active est un gage de succès pour les réformes en cours et pour celles à venir », a-t-elle déclaré.

La ministre Raïssa Malu a par ailleurs rassuré les parents d'élèves que, sous l'impulsion du président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi, le gouvernement Suminwa a placé l'éducation au cœur du développement national. Elle a saisi cette occasion pour présenter les cinq principes directeurs qui guident son action à la tête de ce ministère.

Il s'agit du dialogue avec les parties prenantes, du renforcement de l'administration, de l'investissement dans la formation et le développement professionnel des enseignants, de la promotion de l'équité et de l'inclusion, ainsi que de l'intégration des technologies de l'information et de la communication.

"Je suis convaincu que les délibérations de ce congrès permettront de renforcer notre collaboration et de trouver des solutions durables aux défis actuels. Ensemble, nous construisons une éducation qui non seulement forme des esprits, mais aussi des citoyens engagés, prêts à contribuer activement au développement de notre grande nation", a conclu la ministre Raïssa Malu.

Dans son intervention, le Président de l'ANAPECO a salué la clairvoyance et la reconnaissance par la ministre d'État, ministre de l'Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté du rôle déterminant que les parents jouent dans la réussite des réformes menées par le gouvernement pour l'amélioration du système éducatif en RDC.

Rappelons que ces assises qui vont durer cinq jours se tiennent au moment où les syndicalistes du secteur de l'Éducation sont en travaux de commission paritaire avec le banc gouvernemental en vue de baliser la voie pour une année scolaire 2024-2025 réussie.

ODN



Le ministre du Tourisme, Didier M’Pambia a regretté, lundi 19 aout, que la guerre de l’Est de la RDC continue de créer un désastre écologique au niveau mondial.

Il l’a dit lors de sa visite au parc national des Virunga.

Didier M’Pambia a ainsi exhorté les partenaires à aider la RDC à mettre fin à la guerre dans la partie Est du pays :

« Le Nord-Kivu et le Sud-Kivu ont été retardés par cette guerre qui nous a été imposée par le Rwanda, qui, heureusement, n’a pu atteindre, pour l’instant, qu’un tiers du parc des Virunga. Mais c’est déjà un espace tellement important dans la biodiversité et dans l’équilibre de l’écosystème planétaire. Les dégâts sont énormes du point de vue de la destruction de l’écosystème ».

Il a fustigé que cette guerre ait contribué à la perte énorme des vies des Congolais.

Didier M’Pambia a souhaité que la paix y revienne pour que les membres du Gouvernement aillent, l’année prochaine, célébrer le centenaire de ce parc.

Créé le 21 avril 1925, ce parc a totalisé 99 ans d’existence. Ce qui fait de lui le plus ancien de l'Afrique.

Son objectif était initialement de protéger les gorilles des montagnes.

Alors parc Albert, son nom actuel remonte en 1969. Le parc national des Virunga est menacé à cause de l’activisme des groupes armés. 

radiookapi.net/CC



Arrivé à Fungurume le samedi 17 août, le ministre des Mines Kizito Pakapomba a été accueilli à l’aéroport de Tenke Fungurume Mining par le CEO Wang Hanyuan et quelques membres de la direction générale.

Avec le CEO, une délégation importante s’est rangée au pied de l’avion pour accueillir le ministre. Il a été remarqué la présence du DGA de la Gécamines. D’autres services de l’État ont aussi été à l’accueil du ministre. La commune de Fungurume, la DGM, la Division des Mines, la Dotation TFM, des représentants de la chefferie des Bayeke et beaucoup d’autres services, tous ont réservé un accueil chaleureux au ministre.

Sans tarder, le cortège a pris la direction de l’usine 30K. Là, le ministre a eu droit à un aperçu général de l’usine qu’il a pu apercevoir depuis la plateforme d’observation. 30K est la plus récente usine construite par TFM, un projet qui, une fois sa capacité maximale atteinte, va permettre à TFM d’augmenter considérablement sa production de cuivre et de cobalt. Il a aussi pu consacrer un temps pour visiter la nouvelle morgue de Fungurume.

Cette morgue, d’une capacité de 24 corps, va soulager durablement la population de Fungurume et des environs étant donné qu’elle va désengorger la morgue existante de capacité plus réduite. Aussi, elle sera rattachée à l’hôpital général de référence, d’une capacité de 200 lits, qui va être construit dans le cadre du cahier des charges de TFM.

La première phase de la visite s’est clôturée par un tête-à-tête entre le ministre et le CEO avant que le patron des mines de la RDC ne puisse reprendre sa route pour d’autres missions dans le cadre de son itinérance. Le lendemain déjà, le ministre poursuivait sa visite d’inspection des projets réalisés par la Dotation-TFM dans l’agglomération de Tenke, notamment le projet d’électrification et celui d’asphaltage de la route principale de cette contrée. En effet, c’est depuis sa prise de fonction que le ministre a pris le bâton de pèlerin pour rencontrer les miniers dans leurs zones d’exploitation sur toute l’étendue du territoire national.

Pour rappel, TFM est l’un des plus grands producteurs de cuivre et de cobalt en RDC. C’est une joint-venture entre la Gécamines, société d’État, avec une participation de 20 %, et CMOC 80 %. En 2023, l’entreprise a produit 280 297 tonnes de cuivre et 21 592 tonnes de cobalt.

actualite.cd/CC



L’Observatoire de la Liberté de la presse en Afrique (OLPA), une ONG de défense et de promotion de la liberté de la presse, s’insurge contre la montée en flèche des actes d’intimidations visant directement les journalistes et dont les principaux auteurs sont des cadres de la territoriale de Kabinda (Lomami), au centre de la République démocratique du Congo.

Michaël Tenende, journaliste à la radio Top Lomami, station privée émettant à Kabinda, a échappé belle à un lynchage, le 18 août 2024, d’un groupe de personnes conduit par Ananias Mukanz, inspecteur de la territoriale de Lomami.

Selon la victime, Mickaël Tenende, interrogé ce lundi par 7SUR7.CD, ces personnes ont pris d’assaut les installations de la radio Top Lomami, à sa recherche alors qu'il présentait son émission : « Lomami ne sera pas vendue ». Il a été brusquement interrompue après l’invasion du studio par ces personnes.

Lors de cette émission, le journaliste a évoqué la disparition d’un véhicule de la province, pourtant une dotation de la présidence de la République destinée aux itinérances des cadres de la territoriale.

Vexé par cette information, l’inspecteur de la territoriale a organisé une descente punitive vers la radio. Les matériels de la Radio ont été vandalisés et deux dictaphones emportés par les assaillants. Le journaliste a eu la vie sauve grâce à l’intervention des auditeurs venus à sa rescousse.

En outre, Martin Kasongo, journaliste à la radio Tokomi Wapi FM émettant à Kabinda, a pour sa part reçu, le 17 août 2024, un appel téléphonique de Marie-Anne Kiabu, maire de la ville de Kabinda, peu après la diffusion de l’émission : "Masolo ya Mboka".

Au cours de cette émission, le journaliste a déploré le fait que le service de la Mairie de Kabinda perçoit une taxe autre que celle convenue avec les conducteurs de moto-taxi lors d’une réunion de consultation. Il en est aussi des brutalités subies par les commerçants du marché central de Kabinda lors d’un passage de la maire de la ville.

"Pendant notre conversation téléphonique, Marie-Anne Kiabu m'a proféré des menaces et insultes, me promettant de tout mettre en œuvre pour que notre média soit fermé dans un futur proche", a fait savoir Martin Kasongo, journaliste de la radio Tokomi Wapi.

Eu égard à ce qui précède, OLPA condamne vigoureusement les actes d’intimidation à l’endroit des journalistes de Kabinda qui sont victimes d'agression après chaque émission. Il s’agit manifestement des violations graves du droit d’informer et d’être informé garanti par les instruments juridiques nationaux et internationaux relatifs aux droits humains, rappelle OLPA.

OLPA appelle les autorités de Lomami à favoriser l’exercice de la liberté de la presse sur toute l’étendue de la province.

Benjamin Kambadi, à Kabinda



Un cas de mutilation génitale a été signalé dans le territoire de Djugu, en province de l'Ituri. Il s'agit d'une fillette d'environ trois ans, qui a été violée et dont ses parties intimes coupées par des bandits non autrement identifiés.

Selon les proches de la victime, ce cas de mutilation génitale s'est produit dans la soirée de dimanche 18 août 2024, sur l'avenue Ngote, quartier Dépôt, en commune de Mongbwalu, dans le territoire de Djugu.

Après cet acte, la victime a été conduite dans une structure sanitaire de la place, pour des soins primaires. Le médecin directeur de l'hôpital général de Mongbwalu affirme que plusieurs parties de l'organe genital de la jeune fille ont été emportées par les bourreaux.

«Nous avons objectivé des lésions énormes au niveau de son appareil génital, qui a été complètement délabré. La fille a perdu son hymen et puis il y a eu des lésions vaginales jusqu'à laisser le rectome à nu. Les bourreaux voulaient couper tout son appareil génital avec un objet tranchant. La fille a également perdu une partie de son clitoris, mais aussi la grande lèvre du côté droit de son vagin», précise le Docteur Lokudu Richard.

Notons qu'après le forfait, les auteurs de cette infraction se sont volatilisés dans la nature. Toutefois, les services de sécurité ont annoncé que les enquêtes sont déjà amorcées, en vue de dénicher les coupables et les sanctionner conformément à la loi congolaise.

Prosper Buhuru

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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