La 3ème  édition du festival intitulé  » Badilika Youth Festival (en français: Festival Jeunes Badilika ) est prévu du 29 novembre au 1er  décembre à  Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, dans l’ Est de la République démocratique du Congo (RDC), sous le thème: Revalorisation efficace de la biodiversité et lutte contre le changement climatique pour un avenir meilleur », a-t-on appris lundi des organisateurs de l’événement.

«Cette 3ème  édition du festival se veut un cadre pour sensibiliser  la population sur les bonnes pratiques liées aux questions de la protection de l’environnement et du changement climatique en utilisant l’art et la culture comme moyen de sensibilisation. Il sera également question de sensibiliser la population et les autorités politico administratives sur les bonnes pratiques liées à la protection de l’environnement et au changement climatique pour un avenir durable (…)»,  a indiqué Janvier Mushagalusa, directeur du festival.

Et d’ajouter : « Cette activité sera également un moyen de collecter les fonds pour organiser une activité relative au reboisement et à la restauration de l’environnement de cette ville». Selon Janvier Mushagalusa, ce festival vient remettre en place l’équilibre dans la culture et promouvoir l’inclusion à tous les niveaux dans le secteur culturel.

«Les artistes chanteurs, danseurs, entrepreneurs verts et artisans œuvrant dans la région, la sous-région et principalement ceux œuvrant dans les territoires qui souvent sont exclus dans ces genres d’événements, sont attendus à cet événement », a-t-il indiqué.

Des castings à Kabare et Kalehe; des panels de discussion sur la thématique du festival,  une conférence de presse, une caravane, des expositions et vente des produits verts et artisanaux, une restitution des résidents artistes chanteurs et danseurs venant des territoires congolais,  des prestations artistiques pendant 3 jours, et une activité post-festival sur le reboisement de 1500 plantules, constituent le menu de ce festival.

Badilika Youth Festival est une initiative des jeunes de l’association des jeunes Badilika A.J.B Asbl en sigle de Bukavu. L’événement pour cette 3ème édition est portée par un consortium appelé Badilika Consortium.

ACP/CC



L’édition 2024 du Amani Festival de Goma pourra compter sur la présence remarquée de Ferre Gola, surnommé « Le Padre » pour sa carrière impressionnante dans la musique congolaise.

Le chanteur et musicien iconique montera sur la scène du festival, prévu du 15 au 17 novembre 2024 dans la ville de Goma au Nord-Kivu. Il se produira plus précisément le 15 novembre et enchanttera le public gorimandais avec ses célèbres compositions.

Considéré comme une légende vivante de la rumba africaine, Ferre Gola saura mettre en valeur la programmation déjà riche de cette 10ème édition du Amani Festival. Ses mélomanes auront la chance unique d’assister à sa prestation live dans le cadre prestigieux de cet événement musical majeur.

Sa venue confirme le rayonnement du festival qui continue d’attirer les plus grandes stars de la scène musicale congolaise et africaine.


La Cour de cassation a renvoyé au 18 novembre prochain le procès du détournement présumé des fonds alloués à la construction des forages d'eau et des lampadaires en RDC.

François Rubota, ancien ministre du Développement rural qui comparait en homme libre et Mike Kasenga, opérateur économique en détention à la prison centrale de Makala s'étaient déplacés à la Cour de cassation pour cette première audience, lorsque la nouvelle du report est tombée.

La Cour a reporté cette affaire puisque ses membres sont très pris par la préparation des états généraux de la Justice, renseignent des sources judiciaires.

En plus, le procès a aussi été renvoyé pour permettre aux prévenus de s'imprégner du dossier.

« Vous avez deux semaines pour vous préparer. Un délai suffisant, comme vous avez dit que vous n'avez pas été régulièrement saisis. Nous vous signalons aussi qu'il s'agit d'un dossier de 195 pièces, non 1843 pièces, comme l'a relevé un des conseils », a déclaré le président de la chambre, le magistrat Augustin Kombe Kalala, dans les propos repris par l’ACP.

Nicolas Kazadi disculpé

Pendant ce temps, une lettre du procureur général près la Cour de cassation adressée à l'avocat de Nicolas Kazadi, député national et ancien ministre des Finances auparavant poursuivis avec les deux autres pour les mêmes faits, annonce que ce dernier a été disculpé de l'affaire.

« J'accuse réception de votre lettre n°166/D/BWD/2024 du 8 octobre 2024 m'adressée au sujet de l'objet repris sous rubrique et vous informe que votre client, Sieur Nicolas Kazadi Kadima Nzuji, a été disculpé des faits infractionnels mis à sa charge », a écrit le procureur général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde, à Me Delphin Bulambo Wilondja, l'avocat conseil de l'ex- ministre des Finances, Nicolas Kazadi Kadima Nzuji.

Quelques mois plus tôt, le Chef de l'Etat, lors d'une interview en Belgique, avait déclaré croire en l’innocence de Nicolas Kazadi.

Cette affaire concerne l’accord signé entre le Gouvernement et le consortium Stever Construct Cameroun Sarl de Mike Kasenga et Sotrad Water. Cet accord prévoyait l'installation de 1000 unités solaires de pompage et traitement d'eau dans 1000 localités pour près de 400 millions dollars américains sur cinq ans.

Plus de 70 millions dollars de ce financement seraient détournés.  

radiookapi.net/CC



La compagnie d’aviation, South african airways, (SAA) est de retour à Lubumbashi depuis lundi 4 novembre, après plusieurs années de cessation d’activités.

Lubumbashi constitue la deuxième destination de cette compagnie en RDC après Kinshasa, a fait savoir le représentant de SAA. 

Le commandant de la Régie des voies aériennes (RVA) en poste dans la capitale du cuivre a salué le vol inaugural de ce lundi.

Pour lui, cette reprise va contribuer à la croissance économique de deux pays. 

C’est par un jet d’eau en direction de cet appareil de type A 320 que ce vol a été inauguré après son atterrissage sur le tarmac de l’aéroport international de la Luano à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga.

Cette cérémonie était marquée aussi par la coupure du ruban symbolique au pied de l’avion par le gouverneur de cette province, accompagné de la consule générale de l’Afrique du Sud à Lubumbashi.

Pour le commandant de la RVA, ce vol inaugural est en fait une reprise des activités après une très longue période de cessation des vols. 

L’absence de SAA dans le trafic aérien dans la ville cuprifère a causé non seulement de pertes pour la compagnie elle-même, pour la province et la RVA mais aussi de désagréments aux nombreux passagers qui ne pouvaient plus prendre des vols directs Lubumbashi-Johannesburg et vice versa. Ces derniers, en voyageant avec d’autres compagnies, étaient contraints de faire des escales de plusieurs heures soit à Nairobi, soit à Addis-Abeba avant d’atteindre Johannesburg.

La reprise des vols SAA est donc une opportunité pour la croissance économique des deux pays, les échanges commerciaux et culturels mais aussi pour la création d’emploi et le renforcement des compétence locales dans le domaine aéronautique, a ajouté cette autorité aéroportuaire.

Pour le représentant de South african airways, cette compagnie va opérer avec une fréquence de cinq vols la semaine.

Avec la reprise de ces vols sur Lubumbashi, la RDC devient ainsi le deuxième pays africain où SAA a deux destinations, après le Zimbabwe, a-t-il fait savoir.

Cela est une preuve éloquente de l’excellence des relations entre son pays et la RDC, soutient le représentant de SAA.

radiookapi.net/CC



« Le Gouvernement de la RDC réitère son engagement à éliminer la faim, à renforcer durablement la résilience des populations vulnérables, à promouvoir l’essor du secteur agroalimentaire et en faire un véritable levier du développement alimentaire », a déclaré lundi 4 novembre la Première ministre Judith Suminwa.

Elle l’a déclaré lors du lancement de la XVIIe réunion de l’équipe multidisciplinaire du Fonds pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Afrique centrale, rassemblant neuf pays membres de la sous-région. Ces travaux qui vont se poursuivre jusqu'au 6 novembre permettront d’analyser l’état actuel de l’écosystème agroalimentaire de la sous-région et de suggérer des solutions inclusives, résilientes et durables. 

Cette rencontre annuelle, placée sous le thème « Le potentiel de l’écosystème agroalimentaire en Afrique centrale (financements publics et privés, marché, recherche, certification, foncier et coûts)», rassemble les professionnels techniques du FAO ainsi que les acteurs de la lutte contre l’insécurité alimentaire de la sous-région.

Elle vise à évaluer les perspectives de développement agricole et à stimuler le développement de ce secteur en Afrique centrale.

FAO, partenaire du Gouvernement

La Première ministre a, par ailleurs, salué les efforts d'accompagnement du FAO à l'appui de la gouvernance institutionnelle de la RDC.

« Il me plaît de relever ici l’important accompagnement de la FAO à l’appui de la gouvernance institutionnelle de mon pays à travers l’élaboration de plusieurs documents stratégiques et dans la mise en œuvre de projets majeurs parmi lesquels la politique agricole durable, le plan prioritaire de relance de la pêche, la stratégie d’autonomisation économique des femmes, la stratégie nationale de développement rural, la politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle, la stratégie et le plan de développement durable de l'aquaculture, le programme d’appui à la redynamisation du secteur semencier  ainsi que l’accès au foncier des populations des forêts de Miombo dans le cadre de la gestion durable des forêts communautaires et bien d’autres », a détaillé la cheffe du Gouvernement.

Un immense potentiel agricole largement inexploité

Pour le système des Nations Unies en RDC, la sécurité alimentaire et nutritionnelle revêt une importance capitale.

Selon Bruno Lemarquis, coordonnateur résident et coordonnateur des opérations humanitaires, «la RDC avec ses vastes terres arables, ses ressources en eau et sa biodiversité dispose d’un immense potentiel agricole largement inexploité alors qu’une grande partie de la population continue d’être affectée par l’insécurité alimentaire du fait des conflits et chocs climatiques».

Le FAO a réaffirmé son engagement à accompagner les efforts des Gouvernements des pays de la sous-région, en vue d'atteindre la souveraineté alimentaire et nutritionnelle.

 « Nous devons partager nos connaissances et valoriser les bonnes pratiques, les mettre au service de tous les pays de l’Afrique centrale. La sous-région doit prendre l’initiative de transformer son potentiel agroalimentaire et le FAO se tient prêt à l’accompagner dans cette importante entreprise », a souligné Athman Mravili, coordonnateur sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale.

radiookapi.net/CC



La MONUSCO a procédé lundi 4 novembre à Goma (Nord-Kivu) au lancement de la formation de quarante officiers de la Force de la SADC en République démocratique du Congo (SAMIDRC), en qualité de formateurs. Par la même occasion, la mission onusienne a fourni à cette force une voiture blindée et une trentaine de conteneurs maritimes.

Cette cérémonie marque le début de la mise en œuvre de la résolution 2746 du Conseil de sécurité des Nations unies relative à l’appui que la MONUSCO doit apporter en vue de permettre à la force de la SADC d’être plus opérationnelle dans l’Est de la RDC. 

A cette occasion, Vivian van de Perre, représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations unies en RDC pour la protection et les opérations, à dit sa satisfaction d'être venue encore une fois au siège de la SAMIDRC à Goma:

"Aujourd'hui, je suis venue pour formaliser, en compagnie de commandant adjoint de la force SAMIDRC, une donation logistique de trente conteneurs et une voiture blindée de la part de la MONUSCO, conformément à la résolution du Conseil de sécurité. (Celle-ci) a demandé à la MONUSCO d'appuyer SAMIDRC dans la mesure du possible, avec nos moyens logistiques disponibles, et dans la limite notre mandat". 

Selon elle, cette première série de formations à l'intention des officiers de la SAMIDRC porte notamment les questions des: 

  • droits de l'homme
  • droit international humanitaire
  • protection de l'enfant
  • protection de civils
  • conduite et discipline.

"La MONUSCO va continuer à appuyer SAMIDRC, car nous travaillons tous pour la pacification de l'Est de la République démocratique du Congo", a assuré Vivian van de Perre.

Le commandant adjoint de la force de la SADC en RDC a dit toute sa reconnaissance pour cet appui de la MONUSCO qui, selon lui, fera avancer le travail de SAMIDRC sur le terrain.

radiookapi.net/CC



Le Mécanisme de Vérification Ad-hoc Renforcé (MVA-R), mis en place pour surveiller la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), sera officiellement lancé ce mardi à Goma, a annoncé le gouvernement angolais. Ce dispositif, dirigé par l’Angola, intégrera des Officiers de Liaison congolais et rwandais, marquant une étape cruciale dans les efforts de pacification et de coopération régionale.

Le lancement du MVA-R fait suite aux conclusions de la réunion des experts des organes de défense et de sécurité tenue à Luanda le 31 octobre dernier. Adoptée par consensus, la proposition de Concept d’Opérations (CONOPS) vise l’opérationnalisation du Plan Harmonisé de Neutralisation des FDLR et le désengagement des forces rwandaises, conformément au mandat confié par la réunion ministérielle du 12 octobre 2024.

Le mécanisme de vérification tripartite vise à assurer un suivi impartial des accusations mutuelles d’agression et d’attaque, consolidant ainsi la collaboration régionale pour la stabilité de la région. La prochaine étape de ce processus sera la session ministérielle du 16 novembre 2024 à Luanda, où le CONOPS sera examiné.

actualite.cd/CC



eporter sans frontière (RSF) a publié, ce lundi 4 novembre, la liste de dix-huit journalistes et groupes de journalistes, deux médias et cinq photographes nominés pour la 32ème édition de son prix pour la liberté de la presse dont la cérémonie est prévue à Washington, au National Museum of Women in the arts, le 4 décembre prochain. 

Stanis Bujakera fait partie de ces nominés issus de 22 pays à travers le monde. Ils sont mis à l’honneur pour leur importante contribution à la défense et à la promotion de la liberté de la presse dans le monde.  

Les nominés concourent dans cinq catégories, à savoir : le prix du courage, de l’impact, de l’indépendance et de la photo, et du journalisme d’investigation africain. 

Le directeur de publication adjoint d’Actualité.cd, correspondant à Jeune Afrique et à l’agence de presse Reuters est nominé dans la catégorie “indépendance” avec quatre autres journalistes. Stanis a été incarcéré à la prison centrale de Makala entre septembre 2023 et mars 2024, accusé d’avoir “fabriqué” et “diffusé” à Jeune Afrique un “faux document” des services de renseignement sur la mort de l’opposant Chérubin Okende. Il a été libéré le 19 mars 2024 après plusieurs rejets de demandes de remise en liberté provisoire et une condamnation à six mois de prison, équivalent de la durée déjà passée en détention. 

Autres nominés de la catégorie 

Hong Kong Free Press (HKFP)

Le média en ligne Hong Kong Free Press (HKFP) concourt dans la même catégorie. Fondé en 2015, HKFP est l'une des rares voix à couvrir courageusement de nombreux sujets considérés comme tabous par Pékin, notamment les droits de l'homme, la politique et les procès de personnalités politiques. 

Ravish Kumar 

Journaliste indien, Ravish Kumar s'est fermement opposé à la répression du gouvernement en défendant l'espace journalistique du pays. En Inde, il est considéré comme le symbole de la résistance des médias, véritable héros du journalisme. 

Alsu Kurmasheva

Elle a été détenue entre octobre 2023 et août 2024 pour la première affaire pénale en Russie pour défaut d'enregistrement comme “agent de l'étranger", ainsi que pour “discrédit de l’armée” après sa participation à la publication d’un livre intitulé Non à la guerre. 40 histoires de Russes opposés à l'invasion de l'Ukraine. Elle a été libérée avec son confrère Evan Gershkovich dans le cadre d’un échange de prisonniers le 1er août. 

Anora Sarkorova (Tadjikistan)

Depuis son lieu d’exil, elle a notamment couvert la répression et le massacre des Pamiris au Haut-Badakhshan en mai 2022 et la violation des droits des ressortissants tadjiks en Russie après l’attentat terroriste de mars 2024 au Crocus City Hall de Moscou. Harcelée malgré son exil, elle est poursuivie dans une affaire pénale ouverte au Tadjikistan pour extrémisme et se trouve sur la liste des journalistes recherchés par le ministère des Affaires intérieures russe.

Reporters sans frontières (RSF), fondé en 1985 à Montpellier, défend le droit, pour chaque être humain, d’avoir accès à une information libre et fiable.

Japhet Toko

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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